75 réseaux fédérés par France Angels, 4 442 investisseurs individuels, 305 entreprises accompagnées en 2014 ; près de 3 000 emplois concernés directs et indirects


« Toujours plus de Business Angels en France en 2014 », communiqué de presse du 25 mars 2015

En 2014, le nombre de Business Angels membres des 75 réseaux fédérés par France Angels est en légère augmentation avec 4 442 investisseurs individuels (soit +3,5% par rapport à 2013) ; à noter la forte progression des femmes investisseuses, dont la part a atteint 11% l’année passée (contre 7% en 2013).

 

305 entreprises accompagnées en 2014 ; près de 3 000 emplois concernés directs et indirects.

Le montant des investissements sur l’année s’est élevé à 36,5 M€ contre un peu plus de 41 M€ en 2013 ; une part significative de cette baisse s’explique par l’arrivée à terme de la capacité d’investissement de nombreuses sociétés d’Investissement de Business soumises à de nouvelles contraintes réglementaires depuis 2009 et 2011.

Les Business Angels ont permis aux entreprises qu’ils financent et accompagnent de bénéficier d’un montant global de financement de l’ordre de 110 M€. En constante progression, l’effet de levier sur ces investissements est aujourd’hui proche de 3,5. La prise de risque très en amont des Business Angels en faveur des startups convaint en effet les investisseurs individuels, les fonds d’amorçage, les fonds régionaux de co-investissement et les banques régionales d’intervenir dans le tour de table.

 

Les réseaux de Business Angels sont essentiellement implantés au cœur des grands bassins économiques de l’Hexagone : Ile de France (38%), Auvergne & Rhône-Alpes (15%), Languedoc- Roussillon / Midi-Pyrénées & PACA (12%), Bretagne (10%), Pays de la Loire & Centre (9%), Aquitaine /

Poitou-Charentes & Limousin (7%), la Champagne-Ardenne / Bourgogne / Franche-Comté / Lorraine & Alsace (7%) et enfin Nord & Normandie (3%).

 

La répartition sectorielle des investissements indique une forte concentration dans le secteur du digital (51%), suivi par la santé et les biotech (14%), les biens de consommation (8%), l’industrie et la chimie (7%). Le reste se partage entre les services et transports (6%), l’énergie et les « cleantechs » (5%), les médias (3%), la mode (1%) et autres (5%).