L’objectif quantitatif global de la création d’entreprise est largement atteint, notamment grâce au récent statut de l’auto-entrepreneur. Mais aujourd’hui, la plupart des entreprises sont créées par nécessité (« j’entreprends pour créer ou retrouver mon emploi ») et non par opportunité (« j’entreprends pour conquérir un marché à partir d’une offre innovante »). La très grande majorité d’entre elles ne naissent donc pas pour grandir, et celles qui grandissent le font moins vite qu’ailleurs ; sur leurs sept premières années d’existence, l’effectif des entreprises françaises croît de 7%, contre 226% aux USA, 32% en Italie, 22% en Allemagne.
« Notre ambition entrepreneuriale doit à présent se mesurer à notre capacité à faire grandir nos jeunes pousses et créer des emplois. Six leviers d’actions permettront d’atteindre ces objectifs :
– Populariser l’entrepreneuriat auprès du grand public.
– Enseigner l’entrepreneuriat aux jeunes pendant leur cursus scolaire.
– Favoriser la création d’entreprises technologiques.
– Accompagner les entreprises de croissance dès leur création.
– Motiver les talents qui prennent le risque d’entreprendre.
– Faciliter l’accès des PME à de nouveaux marchés. »
Pour actionner chacun de ces leviers, le rapport présente 13 propositions
L’emploi des jeunes
Les avis du Conseil Economique, Social et Environnemental, septembre 2012
« Recommandation n° 15 : favoriser l’insertion professionnelle des jeunes par l’entrepreneuriat : Le CESE considère que la démarche de création et reprise d’entreprise peut constituer un atout pour l’accès des jeunes à l’emploi…En ce qui concerne les jeunes plus diplômés et qualifiés, le conseil estime que toutes les initiatives d’information et de sensibilisation prises par les acteurs économiques et sociaux pour promouvoir l’entrepreneuriat doivent être encouragées et soutenues »