Méthodologie : échantillon de 4 226 observations, croisant 12 pays de l’OCDE et 20 secteurs marchands sur la période 1995-2016.
Cette analyse vise notamment une évaluation des effets des réformes ayant promu l’auto-entreprenariat dans les 3 pays ayant engagé de telles réformes depuis le début des années 2000 : Les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la France.
Un article en anglais de type académique.
Les réformes relatives à l’autoentrepreneuriat en France ont échoué à atteindre leurs principaux objectifs déclarés.
La part des emplois non-salariés dans l’emploi total est assez stable ou décroissante sur la période dans tous les pays, à l’exception des trois pays où de larges réformes visent à promouvoir l’auto-entreprenariat ; leur part augmente après l’engagement des réformes.
Par contre les réformes engagées n’ont pas abouti à une augmentation significative de l’emploi total ou de la valeur ajoutée. Si le nombre d’autoentrepreneurs a augmenté, c’est principalement via une substitution entre employés et auto-entrepreneurs, et non via un effet d’offre ou une substitution avec des emplois auparavant informels.
Ces résultats signifieraient que ces réformes ont échoué à atteindre leurs principaux objectifs déclarés.
Pour en savoir davantage : L’impact de la crise sanitaire sur la situation financière des entreprises : une analyse sur données individuelles (banque-france.fr)