La conjoncture en août.


"En août 2025, le climat des affaires est stable, mais le climat de l’emploi s’assombrit de nouveau", Insee, Informations rapides N°204, août 2025

En août 2025, l’indicateur synthétique du climat des affaires en France se maintient à 96 et reste en deçà de sa moyenne de longue période (100) depuis juillet 2024.

 

Il se dégrade très nettement dans le commerce de détail (y compris dans le commerce et réparation d’automobiles), perdant 7 points et s’éloigne de sa moyenne de longue période (92 vs 100), du fait de la forte baisse des intentions de commandes et des perspectives générales d’activité du secteur.

 

Dans les services, il se replie légèrement à 95, perdant un point, en deçà de sa moyenne de longue période (100) depuis 14 mois. Les chefs d’entreprise sont plus pessimistes que le mois précédent concernant leurs perspectives personnelles d’activité.

 

Dans l’industrie, il est stable à 96, au-dessous de sa moyenne de longue période (100). 

Dans le bâtiment, il s’éclaircit (à 98), et gagne 2 points mais demeure sous sa moyenne de longue période (100). Les entrepreneurs se montrent bien plus optimistes qu’en juillet sur leurs perspectives d’activité future. Par ailleurs, ils rapportent une hausse de leur taux d’utilisation des capacités de production et portent un jugement un peu moins dégradé qu’en juillet sur le niveau de leurs carnets de commande.

 

L’indicateur de climat de l’emploi diminue de nouveau (95), perdant un point et reste au-dessous de sa moyenne de longue période (100) depuis juillet 2024, du fait des services. 

 

Pour en savoir davantage : https://www.insee.fr/fr/statistiques/8632762

 

Toutefois au 2éme trimestre 2025,, l’emploi salarié du secteur privé est stable et se situe sous son niveau d’un an auparavant.

Insee Informations Rapides n° 197, août 2025

 

Entre mars et juin 2025, l’emploi salarié du secteur privé est stable (0% soit -4 800 emplois) après une quasi stabilité au trimestre précédent (-0,1% soit -28 700 emplois). L’emploi salarié privé demeure au-dessous de son niveau d’un an auparavant (-0,4%, soit -93 900 emplois). Il s’éloigne de son niveau d’avant-crise sanitaire où il avait progressé de 5,2% (soit +1 million d’emplois).

 

L’emploi intérimaire continue de baisser : il recule de nouveau légèrement : -0,6% après -0,5% au trimestre précédent (soit -4 000 emplois après -3 300 emplois). Il se situe ainsi 4,1% au-dessous de son niveau du 2éme trimestre 2024 (soit -29 800 emplois) et 9,2% au-dessous de son niveau d’avant crise sanitaire (soit -71 100 emplois).

 

Hors intérim,

 

– l’emploi salarié privé est quasi stable dans l’industrie (-0,1% soit-3 200 emplois et sur un an (-0,2 % soit -7 000 emplois) ; Il reste nettement supérieur à son niveau d’avant-crise sanitaire (+2,2% soit +68 000 emplois).

 

– Dans la construction par contre, l’emploi salarié baisse pour le 10éme trimestre consécutif : -0,5% (soit -7 700 emplois) et -1,9% sur un an (soit -29 700 emplois). Il dépasse toutefois encore nettement son niveau de en 2019 (+3,7% soit +54 700 emplois)

 

– L’emploi salarié privé est quasi stable dans le tertiaire marchand hors intérim (+0,1%, soit +10 000 emplois), se situant 0,3 % sous son niveau d’un an auparavant (soit -37 300 emplois) mais dépassant encore largement son niveau de 2019 : +7% (soit +811 400 emplois).

 

– Il continue de progresser dans le tertiaire non marchand : +0,2% après +0,5% au 1er trimestre 2025 (soit +5 500 emplois après +14 600 emplois). Il excède son niveau du 2éme trimestre 2024 de 0,4% (soit +10 600 emplois) et celui de 2019 de 5,7% (soit +150 600 emplois).

 

Pour en savoir davantage :  https://www.insee.fr/fr/statistiques/8625957

En juillet 2025, les prix à la consommation augmentent de 0,2% sur un mois et de 1% sur un an.

Insee, Informations Rapides n° 200, août 2025 et Informations Rapides N°202, août 2025

Sur un an, les prix à la consommation augmentent de 1% en juillet 2025, vs 0,8% les produits de grande consommation vendus dans la grande distribution.

 

Les légères accélérations des prix des services (+2,5%) et de l’alimentation (+1,6%) sont compensées par la baisse plus importante de ceux de l’énergie (-7,2%). 

 

Sur un an, les prix des services augmentent de 2,5%,

– notamment dans les assurances  (+9,5%),

– les services d’hébergement (+4,6% et, dans une moindre mesure, ceux de la restauration +2%),

– et par ailleurs dans les transports  (+3,7%), du fait du transport aérien (+7,6%) et, dans une moindre mesure, du transport routier (+1,9%), et du transport ferroviaire (+0,9%).

– Les prix des loyers, eau et enlèvement des ordures ménagères augmentent (+2,6%), comme ceux des services récréatifs et culturels (+1,9%). et ceux des services de santé (+1,5%).

– Par contre, les prix des services de communication baissent de 11,3%.

 

Les prix de l’énergie baissent de 7,2%, du fait de la baisse des prix des produits pétroliers (-5,4%), notamment de l’essence (-6,1%), du gazole (-4,6%) et et des combustibles liquides (-4,1%), alors que le gaz augmente, mais bien moins vite (+5,7% après +17%)

Par ailleurs, les prix de l’électricité diminuent  de 13,6%.

 

Les prix des produits alimentaires progressent de 1,6%, qu’il s’agisse des produits frais (fruits et légumes ou non frais).  Au sein des produits non frais, ceux des boissons non alcoolisées progressent le plus (+9%), avec ceux ceux du sucre, confiture, miel, chocolat et confiserie (+7,1%), des fruits frais (+5,5% après +6,8%), des poissons frais (+3,4%) ; ceux des légumes frais baissent de 1%.  

 

Les prix des produits manufacturés diminuent de 0,2% sur un an,

 

Pour en savoir davantage : https://www.insee.fr/fr/statistiques/8630006

et https://www.insee.fr/fr/statistiques/8629959