86% des habitants disent porter un regard positif sur leur ville.


"LE REGARD DES FRANÇAIS SUR LES PETITES VILLES EN 2025 ", ANCT, Bque des Territoires, APVF, juillet 2025

Méthodologie : échantillon de 1 000 personnes, représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogées par par l’institut IPSOS du 10 au 22 mai 2025 pour le compte de l’Association des Petites Villes de France, cofinancée par l’Agence nationale de la cohésion des territoires et la Banque des Territoires.

Un second volet porte sur un échantillon de 800 personnes habitant dans les communes du programme Petites villes de demain et représentatives de la population de ces communes.

Le programme Petites villes de demain vise à renforcer les moyens des élus de plus de 1 600 communes de moins de 20 000 habitants. 

 

Les avantages de vivre en petite ville sont bien supérieurs à leurs inconvénients.

 

⇒ Un regard trés positif de leurs habitants et des Français.

♦ 86% des Français disent porter un regard positif sur leur ville (89% en 2021, 88% en 2024), mais qui reste très satisfaisant dont 16% trés positif, aussi bien chez les hommes (86%) que chez les femmes (87%), chez les moins de 35 ans (84%) que chez les 60 ans et plus (88%), chez les cadres (88%) que chez les ouvriers (86%), ou encore chez les habitants des métropoles grandes ou moyennes (83%), ceux de leurs banlieues (87%) ou de leurs zones périurbaines (90%), et des habitants des espaces ruraux (84%).

 

♦ les Français estiment très majoritairement que l’avenir des petites villes est positif : c’est particulièrement vrai pour celles qui disposent d’atouts touristiques évidents comme la proximité du littoral (70%) ou de la montagne (66%), ou qui se situent à proximité d’axes de communication importants comme d’un réseau ferré (69%) ou autoroutier (61%).

Les petites villes situées à la périphérie des grandes métropoles devraient aussi se développer à l’avenir pour 57% des Français, seuls 32% étant d’une opinion contraire.

 

♦ Les habitants y bénéficient d’un contact plus direct avec la nature : 72% de ceux habitant dans des petites villes pensent qu’il s’agit de leur principal atout, suivi par la qualité des relations sociales entre les habitants (42%), et le niveau de sécurité (37%), la vie associative (26%, +6 points) ainsi que l’offre de commerces (21%, +7 points).

85% des Français  estiment qu’elles offrent la meilleure qualité de vie à ses habitants.

⇒ Les améliorations et les dégradations.

♦ 57% des habitants des petites villes affirment que les aménagements urbains ont eu des conséquences positives sur le cadre de vie (24% sont en désaccord). 57% des habitants des petites villes estiment que les conditions de mobilités se sont améliorées au cours des dernières années tout comme les loisirs, la vie culturelle et évènementielle (34% vs 13 une dégradation) et une amélioration dans l’offre de vie associative et sportive (31% contre 8 une dégradation).

 

♦ A l’inverse, ils estiment une dégradation dans l’offre de santé (43% contre 22 une amélioration) et dans l’offre de logements (31% contre 17 une amélioration) et de la sécurité (33% vs 38 pour les Français et une amélioration pour 18%).

La qualité de vie s’est améliorée pour 27% vs une dégradation pour 19%. 

⇒ Les atouts.

89% estiment qu’il s’agit d’un atout en ce qui concerne l’importance des circuits courts pour les biens alimentaires ou non-alimentaires, 88% la sensibilité accrue aux enjeux environnementaux et climatiques, 80% le développement du télétravail ou 76% le processus croissant de dématérialisation de nombreuses dimensions de notre vie quotidienne (téléconsultations, e-commerce, éducation à distance…).

⇒ Les Français souhaiteraient-ils s’y installer ?

♦ Dans ce contexte d’image très porteur, 85% des Français pensent que les petites villes  attirent de plus en plus de nouveaux habitants ;  62% des Français qui ne résident actuellement pas dans une petite ville disent qu’ils pourraient s’y installer à l’avenir, dont 20% pour qui cela est probable ; les jeunes sont 25% à dire de probable contre 21% les 35-59 ans et 16% les 60 ans et plus. De même, les diplômés de niveau bac+5 et plus sont les plus enclins à souhaiter s’installer dans ce type de territoire (24%).

 

La raison principale citée pour cette installation est  la tranquillité (66%, en hausse de 6 points par rapport à 2024 et même de 13 points par rapport à 2021), puis la proximité avec la nature (57%, +9 points), le fait de pouvoir s’installer dans un logement plus adapté (44%), la proximité avec les commerces et les services (32%) ou les relations sociales plus fortes entre les habitants (21%).

Les urbains qui pourraient s’installer dans les petites villes citent nettement plus que la moyenne les raisons liées à la tranquillité et à la proximité de la nature, tandis que les habitants des zones rurales mettent plus en avant la proximité des commerces et des services. 

 

♦Les principaux freins cités sont l’offre de services de santé (38%, et jusqu’à 52% chez les 60 ans et plus), le manque de commerces (36%) et les difficultés en matière de déplacements (33%), auxquels s’ajoutent les faibles possibilités en termes d’emplois (27%, mais 41% pour les moins de 35 ans) ou de logements (26%). Noter toutefois que le télétravail est un atout évident (50% des personnes en activité qui pourraient s’installer dans une petite ville disent qu’il s’agit d’un aspect facilitateur, + 8 points par rapport à 2021). 

 

93% des Français jugent que la puissance publique doit fortement s’investir au cours des années à venir, dont 41% tout à fait d’accord.

 

Pour en savoir davantage : https://anct.gouv.fr/ressources/barometre-le-regard-des-francais-sur-les-petites-villes-2025