Méthodologie : 10 125 entreprises répondantes en 2024 (contre 9 453 en 2023, 4 671 en 2022 et 2 796 en 2021), garantissant une forte robustesse statistique des résultats : ont répondu 6 425 TPE (1 175 de 0 salarié, 2 922 de 1 à 4 salariés, 2 328 de 5 à 9 salariés) et 3 700 PME (1 995 de 10 à 19 salariés, 1 232 de 20 à 49 salariés et 473 de 50 à 249).
Le recueil a eu lieu entre le 18/03 et 11/04/2024 (92% en ligne).
Le redressement s’est fait selon 3 axes : la taille (6 tranches de taille), les secteurs d’activité (12 secteurs) et les régions (13 régions France métropolitaine).
60% ont dépensé moins de 1 000€ en matière numérique et 55% ont projet de dépenser au plus 1 000€.
⇒ Dépenses et projets numériques
♦ Le mode d’acquisition des solutions logicielles utilisées :
35% sont acquises sous la forme d’un achat d’investissement (licences) et de coûts de maintenance associés, 33% payées sous la forme d’un abonnement et 13% acquis gratuitement ; 19% ont recours à ces 3 modes.
♦ Les dépenses actuelles en direction du numérique.
60% ont dépensé au plus 1 000€ en 2023 (30% moins de 100€, 16% 100 à 500€ et 14% de 500 à 1 000€), 25% de 1 000 à 5 000€ et 15% plus de 5 000€.
Les dépenses ont concerné :
* L’acquisition ou l’amélioration des solutions numériques (logiciels) pour 26%, l’acquisition ou l’amélioration des équipements numériques (21%), et encore la cybersécurité (18%, surtout pour ceux qui sont déjà protégés),
* La formation du dirigeant et des collaborateurs (13%), l’amélioration de la gestion (12%), l’amélioration de la gestion des données pour mieux connaître les clients ou piloter (10%), la définition de la stratégie (7%) et plus globalement l’accompagnement du dirigeant (7%),
* la présence de l’entreprise en ligne (27%), notamment les moins de 30 ans (38%), les activités HCR (36%), commerce (33), les bac+3 et au-delà (30%) et ceux en BtoC (30%).
♦ Les entreprises ayant des projets en matière de numérique (68% des entreprises) envisagent d’augmenter un peu leurs dépenses en numérique : 55% envisagent de dépenser moins de 1 000€ (dont 14% en 500 et 1 000€) et 45% prévoient de dépenser plus de 1 000€ (43% en 2023), dont 16% plus de 5 000€ (14% en 2023).
Lorsque le budget est supérieur à 1 000€, 60% pensent faire appel à des sources de financement dont la subvention : 40% dont publique (26) et 19% un prêt dont en financement participatif (3%).
⇒ Accompagnement.
♦ Les compétences internes.
– 46% disposent de compétences internes, notamment le secteur NTIC (86%), les entreprises de 50 à 250 salariés (65%), les dirigeants de moins de 30 ans (59%), les >Bac+3 (55% vs Bac+2+3 31%), la connaissance de France Num (59% vs 44% ceux qui ne connaissent pas).
– 39% font appel à l’externe (prestataires…).
♦ A qui feraient-ils appel pour être accompagnés ?
– A leurs réseaux de proximité : comptable (15%), réseaux personnels et familiaux (15%), compagnies consulaires (13%), France Num (13%), un syndicat professionnel (5%), les collectivités territoriales (4%),
15% disent connaitre France Num, notamment les secteurs des NTIC (26%), les services aux entreprises (22%), les entreprises de 50 à 250 salariés(18%), eux de Bac+3 et au-delà (19%), ceux en BtoB 18%. ceux en Ile de France (18%) et Normandie (20%).
15% des entreprises connaissent au moins une action de France Num, les plus connues étant le chèque France Num (dispositif proposé en 2021 et achevé) et le site internet France Num. L’avis porté sur ces actions est positif à 91%.
– A leurs réseaux professionnels dont de prestataires (39%), notamment les entreprises de 20 salariés et plus (48-50%), les secteurs NTIC (49%)et activités financières (48%), les >Bac+3 (47%). 78% déclarent ne pas rencontrer de difficultés pour identifier un prestataire de services numériques.
⇒ Une typologie.
♦ Les entreprises « réticentes » (35%) : elles sont moins équipées et sans projets numériques et sur-représentées dans les secteurs agriculture, BTP, transport/logistique ; elles ont un effectif plus souvent de 0 à 4 salariés ; elles ont des dirigeants âgés (> 60 ans), et un niveau de formation moindre (< Bac et niveau Bac).
♦ Les entreprises « en potentiel » (16%) : elles sont moins équipées et sans projet numériques mais ont des projets (de tous types) en cours ; elles sont sur-représentées parmi les entreprises de l’agriculture, des IAA, des HCR, du BTP, du transport/logistique. Elles sont plus souvent sans salarié : leurs dirigeants sont de niveau de formation plus faible (< Bac et niveau Bac).
♦ Les entreprises « matures » (23%) : elles sont plus équipées mais sans projets (de tous types) en cours ; elles sont sur-représentées parmi les entreprises des secteurs NTIC, finance, commerce ; les TPE y sont plus nombreuses ; leurs dirigeants sont plus jeunes (< 30 ans) et de niveau de formation plus élevé (> Bac+3).
♦ Les entreprises « dynamiques » (26%) : elles sont plus équipées, avec des projets numériques en cours et sont sur-représentées parmi les entreprises des NTIC, de l’industrie, des services à la personne ; ce sont surtout des PME dont les dirigeants sont plus jeunes (< 40 ans) et de niveau de formation plus élevé (Bac+2/+3 et > Bac+3).
Pour en savoir davantage : https://www.francenum.gouv.fr/barometre-france-num