Le 1er semestre 2021 connait une hausse des créations de 28% au regard du 1er semestre 2019.


"Analyse chiffres création janvier-juin 2021", André Letowski à partir des données brutes de l'Insee

Selon les activités, le nombre de création progresse différemment : nettement plus dans des activités comme la livraison à domicile, la finance et l’immobilier, nettement moins pour la santé/éducation et la construction en “vitesse de croisière”.

 

Je ne propose pas une analyse des données de juin, du fait d’écarts importants étonnants et inexpliqués au cours du 1er semestre, provenant du recueil ou du traitement informatique ? : entre janvier et juin un ordre de grandeur de 85 400 créations, mais 101 292 en mars (avec de mêmes écarts au sein des microentrepreneurs et des autres créations), alors que ce n’est pas le cas en 2019.  Je propose par contre une analyse sur les 1ers semestre 2021, 2020 et 2019, qui permet de lisser les écarts.

 

⇒ La hausse entre les 1ers semestres 2021et 2020 est de 42,8%,

ce qui n’a rien d’étonnant au regard du confinement “dur” connu alors; par contre la hausse est de 28,3% au regard du 1er semestre 2019.

Les microentrepreneurs ont le plus progressé au regard de 2019 (+37,2%), plus que les sociétés (+25,6%), alors que les autres formes d’entreprises individuelles régressaient (-10,3%), avec l’extension du régime de la microentreprise.

⇒ Noter l’importance des microentreprises au sein des créations en 2021 :

En moyenne 64,7%, mais prés de 90% pour les transports (livraisons à domicile pour l’essentiel) et 75% pour les services aux particuliers ; elle est par contre moins marquante pour les activités réglementées (activités immobilières ou financières par exemple) ou celles exigeant des investissements conséquents (par exemple HCR).

⇒ Par ailleurs les évolutions au sein des activités différent,

avec de fortes progressions dans les activités moins touchées, voire boostées par la crise sanitaire et des changements de comportement des ménages (livraisons à domicile, activités immobilières et financières), et au contraire des activités plus en retrait telles la santé/éducation et la construction, toutefois moins touchées par cette  crise sanitaire, alors que d’autres connaissent à la fois une progression, souvent plus modeste selon la période observée et au regard de la moyenne toutes activités.