Parmi les 500 très grandes entreprises familiales à travers le monde, 45% sont en Europe.


"Profil 2019 des entreprises familiales" EY, Global Family Business Index, lu décembre

thodologie : une interrogation des entreprises familiales de très grande taille, répartie sur toute la planète. Le fichier qui a servi de base d’enquête est vraisemblablement celui de l’entreprise mondiale EY en 2017 et 2019.

 

Une enquête qui montre l’évolution des très grandes entreprises familiales : une présence accrue dans les nouvelles technologies et une diminution de la présence de membres de la famille au sein de la gouvernance. Mais portent-elles encore les valeurs des entreprises familiales ?

 

⇒ La répartition géographique,

reste stable d’une année sur l’autre :

  • Le nombre d’entreprises européennes dans l’indice passe de 224 en 2017 à 230 cette année, sous l’impulsion notamment des nouveaux entrants originaires d’Allemagne,
  • L’Amérique du Nord connaît une légère baisse originaire des États-Unis, passant de 154 family business en 2017 à 150 cette année,
  • L’Asie compte 94 entreprises familiales, comme en 2017,
  • L’Amérique du Sud connaît une légère baisse de représentation, passant de 22 sociétés en 2017 à 20,
  • L’Afrique continue d’abriter 4 entreprises familiale.
  • Les changements les plus significatifs sont l’apparition de 11 nouvelles entreprises familiales allemandes dans le classement de cette année, et une représentativité moindre des family business américaines : 7 nouvelles entrantes contre 49 en 2017.

⇒ Les activités exercées

Le nombre d’entreprises familiales tirant partie des opportunités apportées par les nouvelles technologies et la transformation digitale a considérablement augmenté : 68 entreprises familiales exploitent des infrastructures intelligentes (contre seulement 35 en 2017) et 122 se sont spécialisées dans la fabrication de technologies de pointe et la mobilité (contre 103 entreprises en 2017).

En revanche, la présence des entreprises familiales dans le secteur des services financiers baisse (40 entreprises vs 61 entreprises en 2017), tout comme le secteur des produits de consommation et de détail passant de 202 à 157 entreprises.

Cependant, on dénombre plus d’entreprises familiales spécialisées dans les produits de consommation que dans tout autre marché de l’industrie, représentant un peu moins d’1Md€ de chiffre d’affaires : ces entreprises représentent (31% des entreprises du classement).

Ainsi la majorité des nouveaux entrants opèrent dans les secteurs de la fabrication technologies de pointe et de la mobilité (28%), tandis que les produits de consommation (26%) constituent la deuxième source de nouveaux entrants.

⇒ Le profil des entreprises

Le nombre moyen d’employés est en légère augmentation (de 48 432 salariés à 48 920) , tandis que l’âge moyen des entreprises familiales est en légère baisse : de 80,38 ans en 2017, il passe à 79,92 ans en 2019.

Le chiffre d’affaires moyen est passé de 13,62Md$ en 2017 à environ 14,96Md$ en 2019 (+10%).

⇒ La gouvernance

27,6% des membres des conseils d’administrations font partie de la famille fondatrice dans les entreprises présentes dans l’enquête 2017, le reste n’en faisant pas partie. Ils ne sont plus que 22,5% chez les entrants 2019. Les femmes, membres de la famille y sont respectivement 5,4% et 6,8 (donc en hausse) vs 22,9 et 23,1% pour les hommes.

Les conseils d’administration des entreprises familiales sont composés à 16% de femmes (issues ou non de la famille fondatrice), ce qui représente une augmentation de 20% par rapport à 2014.

 

55% des PDG d’entreprises familiales sont des hommes non issus de la famille fondatrice. Les entreprises familiales plus anciennes sont dirigées pour 56% par un membre de la famille.

 

Seulement 3 % des entreprises familiales de l’index EY sont dirigées par une femme : 9 de ces dirigeantes sont issues de la famille, 8 n’en font pas partie. Les nouvelles entreprises familiales sont plus susceptibles d’avoir un PDG de sexe féminin (4% vs 3% pour les entreprises existantes); une situation proche des entreprises du Fortune 500  (un peu moins de 5%).

 

Pour en savoir davantage : https://www.ey.com/fr/fr/newsroom/dernieres-publications