Conjoncture : une situation moins favorable qu’au trimestre précédent


"TRÉSORERIE, INVESTISSEMENT ET CROISSANCE DES PME " Bpifrance le Lab, Rexecode, février 2019

Méthodologie : Interrogation par voie numérique du 4 au 13 février 2019. L’analyse porte sur les 436 premières réponses jugées complètes et fiables reçues.
Champ : PME des secteurs marchands non agricoles, de 1 à moins de 250 salariés et réalisant moins de 50 M€ de chiffre d’affaires.

 

Si le trésorerie est quelque peu dégradée, tout comme la réalisation d’investissement, le recours au crédit demeure favorable. l’étude fait aussi le point sur les freins à la croissance.

 

⇒ Trésorerie : Au cours des 3 derniers mois, les trésoreries se sont assez nettement dégradées.
Les PME n’anticipent pas d’amélioration à court terme de leur trésorerie; les délais de paiement des clients se sont réduits par rapport au trimestre précédent.

74% ont fait appel aux organismes de crédit pour financer leur exploitation courante, après 75% au trimestre précédent. Comme au 4e trimestre 2018, seules 14 % des entreprises ont rencontré des difficultés d’accès au financement.

 

⇒ Investissement : 59% des chefs d’entreprise déclarent souhaiter investir en 2019 (vs 65 au 1er trimestre 2018). Ces observations laissent présager un ralentissement des investissements en 2019, après deux années très dynamiques.

Les dépenses d’investissement restent essentiellement destinées au renouvellement et/ou à la modernisation des équipements et installations, (respectivement cités par 80% et 65% des PME déclarant investir). L’introduction de nouveaux produits ou services et l’extension de la capacité de production, de vente ou d’accueil représentent 39% et 36%, mais en baisse et 30% pour la mise aux normes. Par contre, davantage de chefs d’entreprise comptent investir dans l’environnement : 27% contre 25% au 1er trimestre 2018.

82% des PME ayant l’intention d’investir au cours de l’année 2019 ou l’ayant déjà fait, auraient recours au crédit pour financer leurs investissements, soit une proportion identique à celle du 4e trimestre 2018 et globalement stable sur un an. Seules 11% signalent des difficultés pour financer leurs investissements, soit un peu moins qu’au trimestre précédent.

 

♦ Les freins à la croissance :

-Les difficultés de recrutement demeurent le principal frein à la croissance (52% des PME interrogées) et en légére diminution.
-La concurrence est davantage citée qu’au trimestre précédent (45% après 43%). Ce frein est toutefois moins prégnant qu’il y a un an.
-La dégradation des perspectives de demande (stable à 28%), 

-la réglementation spécifique à leur activité (25%),
Les coûts et prix trop élevés (19%) pèsent un peu moins qu’au trimestre précédent

L’insuffisance de fonds propres (17%),
-Le manque de débouchés (14%) est toutefois en progression pour le 3e trimestre consécutif.

 

Lire l’étude complète : https://www.bing.com/search?q=tr%C3%A9sorerie%2C+investissement+et+croissance+des+pme+barom%C3%A8tre+trimestriel+bpile+lab&form=EDGTCT&qs=PF&cvid=1667952d16e24845b46d80848d776658&cc=FR&setlang=fr-FR