Des initiatives entrepreneuriales porteuses d’avenir


"Grand prix des bonnes nouvelles sur les territoires", Fondation MMA des entrepreneurs du futur, juin 2017

Le Grand Prix Bonnes Nouvelles des Territoires 2017 s’est déroulé le mercredi 7 juin à l’ESCP Europe à Paris. A cette occasion, les initiatives locales réussies en termes d’innovations économiques, technologiques et sociales ont été récompensées selon 3 catégories : entreprise marchande, entreprise sociale et solidaire, écosystème territoriaux. 

13 initiatives locales  ont été récompensées.
305 dossiers sont parvenus; 68 ne remplissaient pas les conditions du règlement; 237 ont été examinés par un 1er jury constitué de 43 membres du jury, puis 38 dossiers au cours d’un second temps du même jury, pour aboutir à ces 13 prix.
Les critères de sélection portait sur le caractère innovant quelque soit le type d’innovation, sur la viabilité et le potentiel, le caractère reproductible ou inspirant, et la contribution à l’intérêt général (pour les catégories ESS et écosystèmes).
 
 
 “Repérer et accompagner ces initiatives qui construisent l’avenir” Hervé Frapsauce, Président de la fondation
 
 
 Quelques constats suite à une 1ére analyse des candidats:
 
  
Un primat aux entreprises marchandes (46% des dossiers passés en jury, 30% ayant été disqualifiés le plus souvent pour un temps trop court d’exercice), suivi par la catégorie ESS (43% des dossiers présentés en jury, et un “rejet” de 15%); la catégorie écosystèmes, que souhaite vivement encourager la fondation, ne concernait que 27 candidats (et un “rejet” de 7%).
Noter que 76% des candidatures examinées venaient de province, et 25% d’île-de-France.
 

 

 L’innovation (quelle que soit la forme), l’esprit de rupture est très présent (faire autrement), s’adapter à de nouveaux besoins, utiliser au mieux la technologie, notamment numérique, mais aussi la R&D et ce quelle que soit la catégorie des lauréats. Le web, le numérique est toujours présent, tant pour construire les produits et les services, que dans l’organisationnel ou la diffusion des produits et des savoir-faire.  
 
 
Les niches recherchées de marché en font des incontournables de leur savoir-faire, manifestant une observation pointue de leur environnement ; étonnamment, les publics fragiles sont, dans nombre de cas, la clientèle, mais leur flux et la juste réponse à des besoins permet une viabilité réelle ; nombre d’entreprises pourraient se situer dans l’ESS, mais elles ont choisi la catégorie des entreprises marchandes.  
 
 
L’export ou du moins une forte diffusion au-delà des limites originelles de l’organisation, permet un réel développement ; dans l’ESS, ils sont dans nombre de cas sollicités par d’autres acteurs de terrain compte-tenu de la qualité du service proposé. Le développement a toujours été présent, très souvent porteur de nouveaux emplois.  
 
 
« L’intérêt général » est aussi une constante y compris beaucoup d’entreprises marchandes.  
 
Le partenariat renforcé est une constante, rapprochant quelque fois des acteurs qui « naturellement » ne se seraient pas rencontrés ; il se traduit aussi par un management participatif tant avec les associés qu’avec les salariés. Il est tout aussi présent dans les écosystèmes et dans l’ESS dont il est très habituellement un socle.  
 
 
 
En un mot, la démarche entrepreneuriale est omniprésente dans les 3 catégories.
 
 
Voir aussi “l’esprit d’entreprendre au service du vivre ensemble” Les Echos Entrepreneurs , supplément du 7 juin 2017