“Après 35 ans d’expérience, nous pouvons affirmer qu’il n’y a pas de déterminisme social à la création d’entreprise. Il faut sortir des représentations qui enferment et regarder l’individu et son potentiel entrepreneurial. La création d’entreprise est un formidable vecteur d’intégration sociale et d’égalité. Concentrés sur les conditions de réussite du projet, si nous regardons en détail la situation de la personne c’est uniquement avec ce prisme.”
BGE réseau, ce sont 45 associations fédérées, 550 implantations, 900 salariés et 750 administrateurs bénévoles qui ont contribué à 17 589 créations d’entreprise et 29 725 emplois nouveaux; pour ce faire 501M€ ont été mobilisés.
Jungo, le système d’information de BGE qui permet la gestion au quotidien de la relation de chaque structure BGE avec les porteurs de projet, les chefs d’entreprises et les financeurs contient plus de 500 000 parcours de porteurs de projet et permet un reporting et une cartographie précise des actions BGE.
88 303 personnes (+10% au regard de 2015) ont été accueillies pour un 1er RdV (dont 5 000 issues de quartiers prioritaires) et 14 519 jeunes sensibilisés en milieu scolaire; 55 219 ont suivi un parcours d’accompagnement (+4% par rapport à 2015) et 2 324 ont préparé leur projet en couveuses d’entreprises. BGE Réseau est certifié Iso 9001.
27 887 chefs d’entreprise ont été accompagnés dans leur développement. Le réseau dispose de 10 pépinières. 20 000 chefs d’entreprise appartiennent au réseau BGE Club.
Le taux de pérennité à 3 ans est de 74%.
Sans oublier le concours talents ouvert à tous les créateurs : 1 400 dossiers déposés, 500 candidats sélectionnés, 400K€ de dotation
Les prescripteurs de BGE sont d’abord des acteurs de l’emploi/formation (48%), du développement économique (19%) ou d’ l’insertion/handicap (13%); 20% des bénéficiaires de BGE sont venus par le bouche-à-oreille.
Le profil des bénéficiaires des appuis BGE :
44% sont des femmes (vs 30 au niveau national), 28% en quartier politique de la ville (+13% par rapport à 2015), 13% des handicapés, 11,8% des personnes en zone de revitalisation rurale.
83% étaient demandeurs d’emploi (dont 16% de longue durée) et 13% salariés.
70% avaient entre 26 et 49 ans, 18% 50 ans et plus et 12% moins de 26 ans.
43% avaient une formation bac+2 et au-delà (bac +3 et plus 24%), 25% le niveau bac et 28% le CAP/BEP.
41% ont crée dans les services, 35% dans le commerce, peu dans le secondaire (13% la construction et 5% dans l’industrie).
Un plan de financement moyen de 40K€.
Le budget de la tête de réseau est de 2,5M€ dont 31% provient des cotisations des associations locales BGE, 34% de la CDC, 13% de l’Europe, 13% de l’Etat et d’institutions et 9% du secteur privé.
Le budget national consolidé chiffre à 53M€ : 38% provient des collectivités locales (23% des régions, 9% de départements, 6% d’autres collectivités locales), 22% des acteurs de l’emploi/formation, 17% de l’Europe, 14% de l’Etat, 5% du privé.