conjoncture : léger mieux dans le commerce


"Le commerce en 2015 L’activité accélère, les prix continuent de fléchir", Insee Première N° 1606, juillet 2016

Source : Le compte spécialisé du commerce s’insère dans le dispositif d’ensemble des comptes nationaux français. Les résultats de l’année 2013, définitifs, sont issus du système d’information sur les statistiques structurelles d’entreprises

 

L’activité des secteurs commerciaux accélère en 2015, après avoir redémarré l’année précédente :

 

Les ventes  du commerce de gros s’élèvent à 723Md€, dont 604Md hors intermédiaires du commerce, s’accroissant en volume (+1,2% après +1%), mais diminuant en valeur (-0,9%); les intermédiaires ont une activité plus dynamique que les autres grossistes (+4,3 % en volume); les centrales d’achat bénéficie d’un regain d’activité, après s’être réorganisé à partir de l’automne 2014.

 

Les ventes du commerce de détail et de l’artisanat commercial (boulangeries, pâtisseries, charcuteries) atteignent 494Md€, augmentant sensiblement en volume (+1,8% comme en 2010 et 2011), mais peu en valeur (+0,3%). Comme les années précédentes, les commerces non alimentaires bénéficient davantage de la hausse de la consommation des ménages que les magasins à dominante alimentaire : leurs ventes progressent de 2,7% en volume contre + 0,7% pour les magasins à dominante alimentaire; réalisant les deux tiers des ventes de produits alimentaires, les grandes surfaces alimentaires ne tirent quasiment pas parti du regain de la demande.

 

Les ventes du commerce et de la réparation auto s’élèvent à 110Md€ (+3,7%), avec des prix orientés à la hausse en 2015 comme en 2014; les immatriculations de voitures particulières neuves bondissent en 2015 (+ 6,8%), notamment sur le segment des véhicules de gamme supérieure. La baisse de l’activité d’entretien-réparation depuis 2009, s’enraye en 2015; les ventes du commerce de détail d’équipements automobiles sont également en hausse.

 

3 millions de salariés travaillent dans le commerce (19% des salariés des secteurs marchands), et 420 000 non-salariés. Après trois années de recul, les effectifs salariés se redressent en 2015, notamment dans le commerce de détail; mais le nombre de créations se replie fortement du fait de la forte baisse des autoentrepreneurs.