En Ile-de-France, la croissance de l’emploi a été portée par les services aux entreprises


"Fin 2015, l’Ile-de-France retrouve son niveau d’emploi d’avant-crise", Insee conjoncture Ile de France N° 9, avril 2016

L’emploi salarié francilien progresse au 4éme trimestre 2015 (+ 0,2% par rapport au trimestre précédent, soit 7 550 emplois supplémentaires), comme au niveau national, mais davantage qu”en province en évolution annuelle (+ 0,8%, soit 30 800 emplois supplémentaires contre + 0,6 % en France métropolitaine). Cette dynamique de l’emploi salarié bénéficie surtout à Paris et à la Seine-Saint-Denis (+ 1,2%), et au Val-d’Oise (+ 1%).

Au 4éme trimestre 2015, les effectifs du secteur de l’intérim ont progressé de 1,7% soit 1 500  emplois en plus qu’au 3éme trimestre , mais moins qu’au niveau national (+ 3,2%). En un an, ce secteur a gagné plus de 5 900 postes (+ 7,1%) dans la région.  

 

En Ile-de-France, le secteur tertiaire marchand hors intérim (80% de l’emploi salarié marchand total de la région) a créé environ   6 000 postes supplémentaires au 4éme trimestre 2015 (+ 0,2%)  et environ 27 300 en un an (+ 1,1%), principalement dans les services aux entreprises (+ 1,7%, avec 15 500 emplois supplémentaires en un an),  dans les HCR (4 100 emplois en plus,  + 1,4% en un an), les transports (+ 1,3%, en hausse de 4 600 emplois en un an).et le commerce avec 2 500 emplois ce 4éme trimestre (+ 0,4%), ce qui porte les créations annuelles dans ce secteur aux alentours de 7 000 (+ 1%). En revanche, l’emploi francilien recule légèrement dans la construction au 4éme trimestre 2015 (- 0,1%) et -1,1% en un an, (2 800 emplois perdus), tout comme dans l’industrie avec 6 800 emplois supprimés en un an (- 1,5%), dont 2 000 au 4éme trimestre 2015 (- 0,5% par rapport au 3éme trimestre).  

 

En février 2016, 963 640 demandeurs inscrits à Pôle emploi sont disponibles pour occuper un emploi : 681 570 (71%) n’ont pas du tout travaillé.  Alors que le mouvement de baisse se confirme pour les jeunes (- 4,6% sur les six derniers mois), la situation ne s’améliore pas pour les seniors (+ 3,3%). La dégradation est plus prononcée pour les femmes que pour les hommes (+ 1,2% contre + 0,5% depuis août 2015).