Echantillon raisonné de 402 dirigeants d’entreprise, représentatif des entreprises de 10 à 500 salariés ; chaque catégorie de taille a été ramené à son poids réel lors du traitement des résultats. Les interviews ont eu lieu par téléphone sur le lieu de travail des personnes interrogées du 16 au 20 mars 2015.
L’inquiétude relative à l’activité des prochains mois à venir diminue en mars : 49% sont inquiets contre 55% en moyenne entre juin 2012 et janvier 2015, notamment pour les très inquiets (8% contre 12).
Les principales difficultés rencontrées sont en premier lieu la baisse du chiffre d’affaires (54% sans grand changement avec les 3 dernières années), la baisse des coûts (un mieux, 43% contre 49), les problèmes de trésorerie et de financement (34% contre 32), plus sensibles pour les 20-49 salariés (40%) et la construction (48%) ; noter que les besoins d’exploitation sont cités par 54% des répondants.
L’impact de la situation économique actuelle sur les conditions d’accès au crédit est jugé plus positif qu’au cours des 2 dernières années (14% contre 7).
74% des entreprises expriment au moins un besoin actuel de financement : 45% pour financer l’exploitation (58% la construction, 50% les 10-49 salariés) et 44% pour financer un investissement (52% des 50 salariés et plus) ; les besoins sont en hausse : 45% pour la trésorerie contre 40 au regard de 2014 et 44% pour les investissements (contre 40).
Au sein des besoins d’investissement, 60% concernent le remplacement de matériel et locaux (61% pour les 2 dernières années), 44% des crédits pour des investissements d’équipement, en hausse (contre 39), 24% des crédits pour investir dans l’innovation (contre 22) et 22% des crédits pour la croissance externe (au même niveau avec 23 pour les 3 dernières années, mais en baisse au regard de 2014, 28,5).
36% toutefois continuent à restreindre leurs investissements (contre 35 pour les 3 dernières années).
Les conditions de financement bougent peu : financement avec des frais élevés ou à des montants plus faibles que souhaités (48% contre 44 les deux dernières années), demandes de garantie supplémentaires (42% contre 41), réduction des lignes de crédits/ facilités de trésorerie (34% contre 28, en hausse donc), financement avec cautions (33% contre 33), délais plus longs (29% contre 23, en hausse).
Selon les répondants, les freins à l’emploi sont, ce qui n’est pas une surprise, le coût du travail (42%), la difficulté à trouver les profils adéquats (32%), le risque juridique et financier en cas de conflit (13%) et les contraintes administratives liées à l’embauche (10%).