Étude réalisée par téléphone du 24 juin au 15 juillet 2014 auprès d’un échantillon représentatif de 723 entrepreneurs (360 femmes et 363 hommes), avec un CA < à 1,5 M€ et ayant créé leur entreprise il y a plus d’un an. Des quotas ont été appliqués selon le sexe, croisé par la santé de l’entreprise et l’ancienneté ; les auto-entrepreneurs n’ont pas été interrogés.
Les caractéristiques de l’échantillon :
 |
Age moyen |
Nbre salarié moyen |
CA moyen |
Structure juridique |
Activités |
|||||
Ent indiv |
SARL |
EURL… |
Autres |
Commerce, HCR |
Services |
Construction, industrie |
||||
Femmes |
48 |
1,9 |
182K€ |
39 |
34 |
18 |
9 |
49 |
38 |
12 |
Hommes |
50 |
2,6 |
294K€ |
36 |
41 |
14 |
8 |
41 |
26 |
31 |
Spontanément, la moitié des entrepreneurs ne se représente pas l’accompagnement ; avant la nature de l’accompagnement, c’est le type d’accompagnant qui est présent à l’esprit avec un trio de tête : les banques, les CCI/chambres des métiers et de l’artisanat, et les comptables/experts-comptables.
43% des femmes estiment avoir été accompagnées lors de la création (35% des hommes) et 40% pour leur développement (34% les hommes) ; 66% des femmes disent avoir connu un accompagnement financier et 63% un accompagnement humain (hommes 53 et 62%).
Du fait de chiffres non concordant, il s’agit sans doute de pluri-réponses, relatives aux créateurs accompagnés ?
L’accompagnement sollicité à la création aurait été le fait dans des proportions proches de la banque, d’une structure administrative (les femmes y sont plus sensibles que les hommes) ou de l’entourage proche, beaucoup moins de professionnels (les hommes y sont plus sensibles que les femmes) et très peu de réseaux associatifs.
Dans les moments difficiles, les femmes ont eu davantage recours que les hommes à leur entourage personnel, les hommes au banquier ou à des professionnels ; les hommes ont par ailleurs eu beaucoup plus recours à quasi égalité aux 3 types d’accompagnement humain, financier, juridique-fiscal-comptable.
 L’accompagnement sollicité pour le développement par les femmes l’est plus souvent en direction des banques (notamment que les hommes), moins de l’entourage personnel et encore moins un professionnel ou une structure administrative (même tendance chez les hommes). Plus que les hommes, elles ont recours à un accompagnement humain, et juridique-fiscal-comptable, et modestement au financier.
Femmes et hommes trouvent indispensables les interventions des banques et des experts-comptables, beaucoup moins celles des notaires, avocats, fiscalistes et réseaux associatifs.
29% de femmes (31% des hommes) seraient probablement prêts à payer un accompagnement, mais seulement 8% le feraient « certainement » (11% des hommes).
Par contre 55% des femmes (70% des hommes) seraient prêts à accompagner une entreprise lors de sa création ou de son développement (dont certainement 28% des femmes et 40% des hommes).
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