Étude quantitative réalisée auprès d’un échantillon de 1310 créateurs d’auto-entreprise, par téléphone sur système CATI, du 24 mai au 1er juin 2012. L’échantillon Opinion Way comporte un peu moins d’homme (57% contre 63 dans les données Acoss) et des répondants plus âgés (44% plus de 50 ans contre 26).
24% sont par ailleurs salariés, 20% retraités et seulement 8% au chômage (dont non indemnisé 3%) ; 46% disent n’avoir pas d’autre activité que celle d’auto-entrepreneur.
11% déclarent que leur activité est directement liée à Internet ou aux nouvelles technologies (Smartphones, tablettes, …) ; de fait 80% de ces déclarants exercent dans le domaine de l’information/communication (développement de site web ou soutien informatique à la personne).
Par contre, 26% de l’ensemble des auto-entrepreneurs disent être présents dans les réseaux sociaux (notamment les jeunes et les chômeurs), 19% disposer d’un site web, 13% être référencés sur des annuaires, forums et 6% vendre sur leur propre site.
43% disent bénéficier du Régime Social des Indépendants (RSI), c’est-à-dire adresser leurs demandes de remboursement santé à un organisme conventionné partenaire du RSI ; ils sont 57% à avoir souscrit un contrat complémentaire santé (frais de soins) ; mais 24% pensent qu’il est nécessaire d’en améliorer les garanties par une assurance facultative, le montant acceptable pour les ¾ devant être inférieur à 40 € mensuels. Pour ceux qui n’ont pas souscrit de complémentaire, 58% affirment que celui-ci ne leur est pas utile et 28% qu’ils n’en ont pas la ressource financière.
31% ont souscrit un contrat de prévoyance : arrêt de travail, accidents du travail, invalidité, décès ; 22% pensent nécessaire une protection facultative complémentaire (71% pour un montant mensuel inférieur à 50€). ou non tirés de l’entreprise.
Paradoxalement, les bénéficiaires du RSI envisagent de demander conseil, en ce qui concerne leur protection sociale (santé et prévoyance), plus en direction de non spécialiste (CCI, expert-comptable, conseille emploi) qu’auprès d’un assureur ou d’un conseil en protection sociale.
88% sont satisfaits du statut d’auto-entrepreneur contre 83% des français interrogés, mais les auto-entrepreneurs plus concernés sont davantage très satisfaits (46% contre 26 pour l’ensemble des français)
En % |
Simplicité |
Utile à la société |
Génère des vocations |
Répond à la demande des consommateurs |
Diminue le travail illégal |
Permet de sortir de difficultés financières |
D’accord |
93 |
85 |
76 |
72 |
68 |
68 |
Dont tout à fait d’accord |
57 |
40 |
28 |
26 |
29 |
23 |
Les ¾ se sentent un entrepreneur comme les autres.
Les 2/3 souhaitent une évolution du statut d’auto-entrepreneur : tout d’abord sur les taux de charges et le plafond de chiffre d’affaires (autour de 50%), puis en ce qui concerne la fiscalité, les aspects juridiques et la responsabilité de l’auto-entrepreneur (mais les items sont trop peu précis pour appréhender les réformes souhaitées)