Les entreprises bénéficiaires de capital investissement sont le sont essentiellement en capital transmission ou en capital développement, peu en capital risque (7%) ; les entreprises bénéficiaires du capital risque sont celles qui ont connu les plus forte hausse de chiffre d’affaires (22%) et d’effectif (11%) entre 2009 et 2010


« Caractéristiques et croissance des entreprises accompagnées par les acteurs français du Capital Investissement en 2010) » AFIC, Ernst&Young et article du Monde du 03 01 2012

 Un échantillon de 2 260 entreprises interrogées en ligne, dont 2086 ont leur siège sociale en France avec un retour de 218 réponses  

 

Sur les 2 086 entreprises françaises concernées par l’AFIC, 55% ressortent du capital développement, 30% du capital transmission et 13% du capital risque.

48% appartiennent à l’industrie, 17% au secteur informatique, 14% aux autres services et transports, 6% à la construction 5% aux telecom/communication et 10% à des secteurs non précisés.

74% sont des PME, 24% des ETI et 2% des grandes entreprises.

 

 Pour mémoire, le capital investissement recensé par l’AFIC totalisait chaque année depuis 2001 :  

En M€ Moy 2000-2006 2007 2008 2009 2010 2011 1ersemestre
Capital transmission 4 073 10 340 7 399 1 605 3 512 2 406
Capital développement   970 1 310 1 653 1 798 2 310 1 484
Capital risque   565    677   758   587   605   316
Autres   322    227   199   110   170   111
Total 5 930 12 554 10 009 4 100 6 598 4 317

 Le capital risque n’y représente que 7% en 2010, le capital développement 34% et le capital transmission 56%.

 

Le chiffre d’affaires des entreprises concernées a augmenté entre 2009 et 2010 de 7,2% (3,2% pour les PME exportatrice selon la Banque de France et 2,3%) ; la hausse diffère selon le type de capital investissement (21,9% pour le capital risque, 8,9% pour le capital développement et 6,5% pour le capital transmission). La hausse a  été plus marquante pour l’énergie (21%), le médical/biotech (11,1%), les télécom (9,8%)  et l’informatique (9,3%). Les hausses ont été plus importantes dans les PME (14,3% avec 16Md de CA) que dans les ETI (8,5% avec 77Md€) ou les grandes entreprises (6,8% avec 250Md€).

 

Les effectifs ont augmenté de 2,9% (1,9% pour les PME selon la Banque de France et 0,8% pour l’ensemble des secteurs marchands), soit une hausse de 61 300 salariés ; cette hausse diffère selon le type d’investissement (10,9% pour le capital risque,  6,6% pour le capital développement et 1,2% pour le capital transmission).

La hausse a été plus forte pour le médical/biotech (13,3%), l’énergie (11,1%), les services et transports (6,4%) et les télécom (5,8%).

Les hausses ont été plus importantes dans les PME (3,3% avec 93 000 salariés) que dans les grandes entreprises (2,7% salariés avec 1,678 million de salariés) pou les ETI (2,4% avec 434 000 salariés).