Synthése - avril 2017
Création d’entreprise, auto-entrepreneuriat et reprise
- Sur les 12 derniers mois les créations ont progressé de 4,6% avec 563 000 créations
Source : Analyse du nombre de créations d'entreprises par A Letowski et "Rebond des créations d’entreprises en mars 2017" Insee informations rapides N°97, avril 2017
Les créations d'entreprises se chiffrent à 563 257 en données brutes pour les 12 derniers mois, en progression de 4,6% sur un an,(8,5% pour les non autoentrepreneurs et 1,9% pour les autoentrepreneurs). L'évolution par secteur d'activité est nettement positive à l'exception des activités de la construction, du commerce et des services aux particuliers; plus intéressante l'évolution observée au regard de la moyenne des 3 dernières années, les écarts s'amplifient entre les activités plus intellectuelles et les activités traditionnelles moins favorisées.
- Sur les 12 derniers mois les créations ont progressé de 4,6% avec 563 000 créations
Pérennité, cessation, défaillances
- les créations nouvelles à 5 ans affichent un taux moyen de pérennité de 60%
Source : "Les entreprises créées en 2010 : plus pérennes que celles créées en 2006, touchées par la crise ", Insee Première N°1639, mars 2017
En 2010, 264 000 créations d’entreprises ont été enregistrées en France (hors auto-entrepreneurs); 5 ans après, 60% sont encore actives, contre 52% pour celles crées en 2006 et 53% en 2002. Les nouvelles entreprises de 2010 ont plus fréquemment des caractéristiques favorables à la pérennité : plus de sociétés (61% contre 47) , un investissement initial plus élevé (13% ont mobilisé 80 000€ ou plus, contre 7%). Cette évolution de profil des entreprises créées entre les cohortes 2002, 2006 et 2010 s’explique partiellement par la mise en place du régime de l’auto-entrepreneur en 2009. Le taux de pérennité est favorable aux entreprises en société et aux professions libérales (entre 66 et 74% à 5 ans), mais moins favorable pour les entreprises sous forme de personne physique; de même le taux de pérennité à 5 ans est plus favorable aux activités « intellectuelles » (services aux entreprises, santé , éducation) avec des taux de l’ordre de 65 à 75% à 5 ans, alors qu’il l’est beaucoup moins pour les activités plus traditionnelles, et plus « physiques ». Le montant des capitaux de départ est lui aussi signifiant (taux plus faible pour des montants de capitaux faibles, 54%, taux bien plus élevé, 72% pour un montant d’au moins 80 000€) 5 ans après la création, l’emploi salarié s’est accru de 65%, malgré la disparition de 40% des entreprises et de 50% des non salariés (parmi lesquels on trouve notamment des conjoints). Tout comme pour les taux de pérennité, le flux d’emploi est positif (écart entre le flux de démarrage et le flux 5 ans après) pour les activités « intellectuelles » et négatif pour les activités « traditionnelles » et beaucoup plus « physiques »
- les créations nouvelles à 5 ans affichent un taux moyen de pérennité de 60%
TPE, artisanat, PME, ETI
- Les TPE employeurs comptent 3 millions de salariés
Source : "L’emploi dans les très petites entreprises fin 2015 : 75% de leurs salariés travaillent dans le tertiaire", Dares résultats N°024, avril 2017
Au 31 décembre 2015, les TPE de 1 à 9 salariés (plus d’un million d’entreprises) regroupent 20% de l’emploi salarié du secteur concurrentiel, soit 3 millions de salariés (hors intérimaires et stagiaires), avec en moyenne 3 salariés mais plus de la moitié d’entre elles en emploient 1 ou 2.
Les salariés de certains secteurs d'activité sont très présents au sein des TPE (50% des salariés du secteur marchand sont localisés dans les services aux personnes, 38% dans les HCR), alors qu'ils sont seulement 6% dans les transports, 10% dans l'information/ communication et au global 19% au 31/12/2014.
La durée hebdomadaire moyenne de travail déclarée est de 36,2 heures (vs 36,5 pour les 10-19 salariés et 35,6 pour les 10 salariés et plus); Ils ont plus fréquemment une durée hebdomadaire de travail supérieure à 39 heures (24% contre 9,2% dans les entreprises de 10 salariés ou plus).
- Les TPE employeurs comptent 3 millions de salariés
Conditions de vie du chef d’entreprise, santé
- Santé des dirigeants : un équilibre à trouver, mais un atout avec la dynamique entrepreneuriale
Source : "La forme physique et mentale du dirigeant d’entreprise, Vague 3", Fondation MMA entrepreneurs, Opinion Way, avril 2017
82% des dirigeants déclarent un niveau de santé équivalent à celui de 2016, bon pour 75% (dont très bon pour 28%), mais moins favorable chez les agriculteurs (64% dont très bon 18) et les artisans (70 et 21%), dans des activités plus physiques. L'état de santé est avant tout lié selon eux à leur forme physique (selon 90%), à l’équilibre prof/perso (89%),à leur moral. (87%) et à la santé de l’entreprise (70%).. En définitive, 26% estiment que l'état de leur santé s'est détérioré au regard des 5 dernières années (35% pour les agriculteurs). Le stress en est la cause principale (58%); il est perçu comme nuisible à la santé par 72%, mais positif et stimulant par 49%. 1/3 ressentent le besoin d'être aidé pour gérer leur stress. Beaucoup souhaiteraient plus d'activité physique mais 2 obstacles s'y opposent (le manque de temps et savoir quels types d'exercices simples choisir pour se maintenir en forme), la pratique d'une activité mentale; enfin 44% disent la difficulté de s'alimenter correctement lorsque la charge de travail est importante.
- Santé des dirigeants : un équilibre à trouver, mais un atout avec la dynamique entrepreneuriale
Financement, aides financières publiques
- Business Angels en 2016 : 415 opérations et 42,7 millions d’investissement
Source : "43 M€ investis par les Business Angels en 2016 ! ", Communiqué de presse du 28 mars 2017
Sur plus 10 000 dossiers reçus, 4 500 business Angels (dont 500 femmes investisseuses) ont réalisé en 2016, 415 opérations de financement (+8% au regard de 2015) et 42,7 millions d’euros investis (+3,6%), dont 30% en Ile-de-France, Ces investissements ont permis la création ou le maintien d’environ 3 000 emplois.
L'effet d’entraînement est un facteur de plus de 3 (132M€ investis) dans les entreprises financées par les réseaux.
Depuis 2001, ce sont 10 000 business Angels, 500M€ investis, 3 000 entreprises financées et accompagnées et 15 000 emplois crées ou maintenus.
- Une étude approfondie sur le financement des PME et TPE
Source : "Les PME/TPE et le financement de leur développement pour l'emploi et l'efficacité", CESE, mars 2017
L'étude du CESE développe longuement les différentes modalités de financement des PME et TPE. J'ai relevé entre autres des propos souvent peu connus :
-Une part de l’épargne dite réglementée (livrets A, livrets de développement durable, livrets d’épargne populaire) contribue à ce financement bancaire des PME; C’est la partie « non centralisée », c’est-à-dire conservée par les banques et non reversée à la Caisse des Dépôts. S’agissant de celle-ci, la loi fixe une obligation d’un pourcentage d’utilisation en faveur des PME/TPE. Cette utilisation est évaluée d’après les bilans consolidés des banques. Elle serait de 150 Md€ en 2015,
-les plates-formes d’aide à l’entrepreneuriat comme par exemple les réseaux Initiative France, France Active, ADIE ou Réseau Entreprendre : 50 000 entreprises concernées
-le crédit inter-entreprises (100Md€ par an) avec des délais de paiement nettement plus élevés que dans certains pays européens, pesant 16 Md€ par an.
-Les taux sont plus élevés pour les PME indépendantes, beaucoup plus faibles pour les grandes entreprises et les holdings, et se situent à un niveau intermédiaire pour les PME filiales de groupes.
-Le système bancaire allemand et l’accompagnement des entreprises du Mittelstand industriel offre un paysage très concurrentiel avec 2 080 banques indépendantes contre 590 en France;
- Les emplois aidés en 2015 sont à 58% un effet d’aubaine pour le secteur marchand
Source : "Les contrats aidés: quels objectifs, quel bilan?" Dares Analyses N°21, mars 2017
Les bénéficiaires ont un niveau de formation faible et proviennent avant tout du chômage.
Pour 54% en l'absence d'aide, l'embauche n'aurait pas eu lieu (19% pour le secteur marchand et 64% pour le non marchand), mais pour 29% l'aide a été un effet d'aubaine (58% pour le secteur marchand), l'embauche aurait de toute façon eu lieu et pour 17% l'embauche (23% pour le secteur marchand) aurait eu lieu soit avec une autre personne, soit plus tard.
Les anciens bénéficiaires sont plutôt satisfaits de leur passage dans ces dispositifs (se sentir utile, reprendre confiance; mais les effets à moyen terme, sur l’emploi semblent plus mitigés faute d'un suivi des bénéficiaires sur une période plus longue pour s’assurer de leur insertion à l’issue du contrat.
- La Médiatisation du crédit a conforté 1 048 entreprises dans leur activité; 85% sont des TPE
Source : "RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 DE LA MÉDIATION DU CRÉDIT", Médiation du crédit, mars 2017
En 2016, 2 780 entreprises ont saisi le Médiateur, 68% des dossiers ont été acceptés; 1 638 ont été instruits et clos; 1 048 entreprises ont été confortées dans leur activité, préservant 12 768 emplois; 183M€ de crédits ont été débloqués. Ce sont 105 médiateurs territoriaux et 1 200 tiers de confiance. Les cas d’inéligibilité correspondent pour l’essentiel à des sociétés réorientées vers les procédures judiciaires en raison de leurs difficultés financières trop avancées.
La part de TPE dans les saisines (85%, mais 79% en 2008-2009) conduit à intervenir sur des besoins de financement toujours plus réduits (175 k€ en moyenne); les encours sont pour 58% inférieurs à 50K€.
- 82% des TPE et 94% des PME ont obtenus au 1er trimestre 2017 leur prêt d’investissement
Source : "Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France : 1er trimestre 2017", Stat Info, Banque de France, avril 2017
Au 1er trimestre 2017, 82% des TPE obtiennent (en totalité ou à plus de 75 %) les crédits souhaités pour leurs investissements,(après 85% fin 2016) et 94% pour les PME; s’agissant plus particulièrement des crédits d’équipement, le taux d'obtention est de 84%.
66% des TPE accèdent aux crédits de trésorerie demandés (contre 70 % le trimestre précédent) vs 82% pour les PME.
- Business Angels en 2016 : 415 opérations et 42,7 millions d’investissement
Accompagnement des créations, des TPE et PME
- Initiative France a financé 16 565 entreprises et contribué à 44 155 emplois en 2016
Source : "44 155 emplois créés ou préservés dans les 16 700 entreprises financées et accompagnées par Initiative France en 2016 ", France Initiative, Communiqué de presse du 21 mars 2017
En 2016, les 224 plateformes Initiative France ont reçu 49 000 personnes; 20 126 ont obtenu un accord de financement donnant naissance à 16 565 entreprises, soit 10 034 créations, 5 365 reprises et 1 166 en croissance (+23%). Ces entreprises ont généré 44 155 emplois directs (+8% par rapport à 2015), soit 2,6 emplois par entreprise financée.
Dans le cadre de la politique de la ville, 700 entrepreneurs ont été soutenus par le réseau; près de 600 y résident. 1 970 entreprises se sont implantées dans des zones de Revitalisation Rurale.
Le réseau a soutenu 830 entreprises à fort potentiel de croissance et d’emplois et 680 entreprises innovantes.
Enfin, le prêt d’honneur Initiative Remarquable, a financé 150 entreprises qui ont crée ou maintenu 551 emplois.
Le taux de pérennité à 3 ans est de 90%, supérieur de 19 points à la moyenne nationale de 71%, en hausse de 2% par rapport à 2015.
En termes de profil des dirigeants financés, 12 251 étaient demandeurs d’emploi ou sans activité professionnelle (61% des entrepreneurs contre 33% dans Sine 2014).
39% des projets sont portés par des femmes (plus présentes parmi les reprises).
24% sont le fait de moins de 30 ans (19% dans Sine 2014); les plateformes ont soutenu 210 étudiants entrepreneurs en 2016, (130 en 2015),
26% sont le fait de plus de 45 ans (35% dans Sine).
- Les entreprises accompagnées par Reseau Entreprendre affichent un taux de pérennité de 86% à 5 ans
Source : "Enquête panorama 2016" Réseau Entreprendre/TMO région, avril 2017
L'étude de Réseau Entreprendre permet de repérer les profil des ses lauréats : citons les plus essentiels : 96% ont fait des études supérieures, 84% sont des hommes, 47% étaient salariés immédiatement avant de créer et reprendre et 34% au chômage dont 20% un chômage volontaire pour préparer son projet de création/reprise.
Ajoutons quelques apports essentiels:
-A 5 ans, le taux de pérennité au sein de Réseau Entreprendre (création, 83%, reprises 91%, ensemble 86%) est supérieur de 26 points à celui mesuré au niveau national.
-Les entreprises actives et non cédées des promotions 2011 à 2016 ont réalisé un CA moyen de 1 030 k€ en 2016 (509K€ en création, 1 995K€ en reprise et 823K€ en développement); lors de l'année 2016, les lauréats des 5 dernières promotions ont généré près de 3 milliards de CA.
-28% des entreprises lauréates se développeront sur les marchés internationaux à court terme.
28% des entreprises lauréates se développeront sur les marchés internationaux à court terme.
-En termes d'emplois créés ou maintenus, les entreprises lauréates des 5 dernières promotions ont contribué, fin 2016, à près de 27 000 emplois directs.
- Initiative France a financé 16 565 entreprises et contribué à 44 155 emplois en 2016
Secteurs d’activité
- Les non salariés sont 28% des travailleurs des activités culturelles
Source : "La culture :une activité capitale ", Insee Première N°1644, avril 2017
La culture mobilise 691000 emplois au 1er janvier 2013 selon le recensement de la population : 500 000 salariés et 191 000 non-salariés. Les emplois de la culture sont globalement urbains, davantage présents dans les grandes villes que dans les petites. Ils sont plus franciliens que de province et plus développés à Paris que dans sa banlieue. Les emplois salariés sont pour 52% implantés en Île-de-France : 29% à Paris intramuros et 23% au-delà du périphérique. Les non salariés représentent 28% des emplois culturels, plus du double que pour l’ensemble des activités; le cumul pour 36% (moyenne tout secteur d'activité 23%) d’un statut d’indépendant et d’un emploi salarié illustre la difficulté à gagner sa vie dans une activité culturelle en tant que non-salarié.
- Les non salariés sont 28% des travailleurs des activités culturelles
Evolution des marchés, de la société
- 4 profils d’internautes et un profil de non internaute
Source : "Premiers résultats de l’enquête Capacity sur les usages numériques des Français ", IMT atlantique, , Gis M@rsouin, mars 2017
84% des français sont des internautes : ce sont plus souvent les plus jeunes, les plus diplômés, ceux qui gagnent le plus.
Les non internautes sont âgés, peu diplômés, avec de faibles revenus; 60% disent ne pas être intéressés et 20% ne pas savoir utiliser internet, mais 14% ont déjà utilisé internet dans le passé; pourtant 42% déclarent qu’il est difficile de faire certaines démarches sans Internet.
4 profils d'internaute
LES HYPERCONNECTÉS (31% des internautes) : ils ont de nombreuses compétences en informatique et se sentent très à l’aise avec Internet. Internet leur sert à la fois d’outil d’apprentissage, de communication, de militance, de divertissement, d’information et de consommation. Ils sont jeunes et très diplômés.
LES « UTILITARISTES » DU NUMÉRIQUE (38%) : 59% sont des femmes, des 35-49 ans (32% contre 28%) ; ce sont plutôt des lecteurs des interventions sur les forums, les blogs, etc. que des contributeurs.
LES INTERNAUTES « TRADITIONNELS » (17%) leur niveau de compétences est assez faible; Ils se connectent à leur domicile généralement via un ordinateur. ils ont souvent 50 et plus encore 65 ans.
LES « DISTANTS » (14%) : leur aisance sur Internet est faible; Ils s’en servent pour se divertir et pour apprendre, et un peu moins pour consommer, s’informer ou communiquer. 1/4 y font leurs démarches administratives. Noter qu'1/3 ne dispose pas d’adresse mail ni de compte sur un réseau social.
Suivent plusieurs thèmes : s'ouvrir à d'autres milieux sociaux, militer, se former, acheter
- 4 profils d’internautes et un profil de non internaute
Territoires
- 4,8% des actifs occupés sont des non salariés dans les quartiers prioritaires contre 9,3% dans les unités urbaines proches
Source : "Observatoire national de la politique de la ville: rapport 2016", ONPV, CGET, avril 2017
Le taux de chômage des 15-64 ans est de 16 points supérieur dans les quartiers prioritaires à celui des unités urbaines englobantes (26,4% contre 10,1%); il en est de même du taux d’activité (59% vs 72): l'inactivité est particulièrement importante chez les femmes de 15 à 64 ans (48,7%). Le taux d’emploi – part de personnes effectivement en emploi – est, chez les 15-64 ans habitant dans les quartiers prioritaires, de 43,5% contre 64,7% dans le reste des unités urbaines englobantes. Le texte développe ensuite cette problématique par âge, niveau de formation, immigration... En 2015, le nombre d’établissements qui s'y sont implantés est en diminution de 5%, quand il progresse de 0,9% dans les unités urbaines environnantes du fait d'un repli des créations sous forme d'autoentrepreneurs (16 000 créations en 2015, en baisse de 24,2% par rapport à 2014). Le taux de vacance commerciale s’élève à 20%, mais les cœurs de ville et quartiers anciens des quartiers sont plus durement touchés que les centre villes, avec des taux de vacance s’établissant respectivement à 35% contre 10,4% en moyenne. La moitié des polarités connaissent des difficultés, principalement liées à leur environnement (accessibilité réduite, localisation hors flux, signalétique insuffisante, sentiment d’insécurité, etc.)
- 4,8% des actifs occupés sont des non salariés dans les quartiers prioritaires contre 9,3% dans les unités urbaines proches
Emploi, marché du travail
- En 2015, 42% des sorties de chômage sont des reprises d’emploi et 6% des créations d’entreprise
Source : "Les sortants des listes de Pôle emploi en 2015 : le taux de sortie pour reprise d’emploi continue de diminuer", Dares résultats N° 025, avril 2017
En 2015, 5 720 000 sorties des catégories A, B, C des listes de Pôle emploi ont été enregistrées en France métropolitaine, soit en moyenne 476 600 sorties par mois. 42% de ces sorties ( sont dues à des reprises d’emploi et 12,6% à des entrées en formation. Les perspectives de reprise d’emploi diminuent fortement avec l’âge et avec le temps de chômage. Par contre, on constate peu d'écart entre les hommes et les femmes. 2/3 des sortants pour reprise d’emploi occupent un emploi durable, réparti entre 34% en CDI, 36% en CDD, 14% en intérim, 10% en contrat aidé, 6% à son compte, mais 54% se disent insatisfaits.
- Les établissements de 1 à 4 salariés voient leur intentions d’embauche fortement progresser (+13,9%)
Source : "Enquête besoins de main d'oeuvre 2017", Pole Emploi/credoc, avril 2017
En 2017, 22,4% des établissements envisagent au moins un recrutement (+1,9 point par rapport à 2016), ce qui représente 512 600 recruteurs potentiels (le niveau le plus élevé observé depuis 2010), en hausse de 8,2% par rapport à 2016 pour atteindre 1 976 500 intentions d’embauche, soit près de 149 200 projets supplémentaires par rapport à l’an dernier. Les établissements de 1 à 4 salariés (387 300 projets soit 20% du total) voient leur intentions d’embauche progresser particulièrement (+13,9%).
Mais 37,5% des projets de recrutement sont jugés difficiles par les employeurs.
- En 2015, 42% des sorties de chômage sont des reprises d’emploi et 6% des créations d’entreprise
Formation, jeunes
- Le contrat de professionnalisation a conduit 72% des bénéficiaires a un emploi
Source : "Le contrat de professionnalisation en 2015: des embauches en hausse, notamment dans les entreprises de moins de 200 salariés", Dares Résultats N° 028, avril 2017
En 2015, 185 874 embauches en contrat de professionnalisation ont été formalisés; 94% sont en CDD, mais de longue durée (en moyenne 13,5 mois avec 587 heures de formation). Les 3/4 des nouveaux contrats ont concerné des jeunes de moins de 26 ans. Pour 7 bénéficiaires sur 10, la formation reçue prépare à un diplôme ou un titre à finalité professionnelle reconnu par l’État enregistré au Répertoire national des certifications professionnelles. 6 mois après la fin du contrat, l’insertion professionnelle varie selon la spécialité de formation. 72% sont en emploi, dont 44% en emploi durable non aidé,; la moitié sont resté chez le même employeur. 22% sont retournés au chômage et 4% en formation. Pour 88%, le contrat de professionnalisation a été avant tout l’occasion d’acquérir de l’expérience professionnelle sur le marché du travail, de nouer des relations utiles pour trouver un emploi (61%) et d’obtenir une progression salariale (56%).
- Le contrat de professionnalisation a conduit 72% des bénéficiaires a un emploi