Méthodologie : échantillon de 604 dirigeants d’entreprise, interrogé par téléphone entre le 2 et le 12 octobre 2017.
L’espoir renaît progressivement parmi les chefs d’entreprise :
-le mot qui qualifie le mieux leur état d’esprit ce mois-ci est « confiant » : 37% le citent (+5 points), mais aussi optimiste (30%, +6 points); mais 35% sont encore inquiets et 30% méfiants.,
-Alors que la tendance le mois dernier était de penser que « c’était mieux hier », ils sont désormais la majorité à juger que « c’est très bien en ce moment » (48%, en hausse de 19 points), une opinion proche chez les 0-9 salariés (48%) des 10 salariés et plus (53%).
-69% se disent confiants pour l’avenir de leur entreprise (68% chez les TPE, 91% chez les plus de 10 salariés).
6% envisagent d’embaucher (5% les TPE, 28% les plus de 10 salariés).
Une appréciation positives des mesures gouvernementales
-La baisse progressive du taux de l’IS à 25% serait une bonne chose à la fois pour leur entreprise (70%) et pour l’économie française (73%). Il en va de même concernant le remplacement du CICE par un allégement des cotisations patronales (pour 69%, il aura un impact positif sur leur entreprise). Seule la transformation de l’ISF en un impôt sur la fortune immobilière ne convainc pas(15% y voient un intérêt pour leur entreprise).
44% estiment que ces mesures permettront de relancer l’investissement, qu’elles seront à l’origine de création d’emplois (28%) ou encore qu’elles limiteront les délocalisations (26%).
–Quant à la possibilité pour les salariés d’accéder à des indemnités chômage en cas de démission, 65% estiment que, plus qu’un risque, elle constitue pour leur entreprise une opportunité (plus de souplesse à leur gestion RH).
Les dirigeants d’entreprises de moins de 10 salariés, habituellement plus frileux devant les projets de réforme testés, s’y montrent encore plus favorables (66%) que ceux d’entreprises plus importantes (58%).
Les risques de cyber sécurité, une inquiétude forte parmi les PME
Insuffisamment informés ou préparés aux risques liés à la cyber sécurité, 40% des chefs d’entreprise reconnaissent être préoccupés par cet enjeu, mais 73% chez les 10 salariés et plus, 1/3 reconnaissant même que la question les préoccupe « beaucoup » (30% contre 7% pour l’ensemble des dirigeants).
Un virus qui infecte les ordinateurs de l’entreprise est de loin le risque qui inquiète le plus les dirigeants (81%), suivi du vol de données présentes sur les ordinateurs (38%) et de l’usurpation d’identité ou la fraude (30%). Les dirigeants des entreprises de 10 salariés et plus appréhendent davantage ces risques (88% pour le virus, 47% pour le vol de données et 41% pour l’usurpation d’identité).