Le durcissement des conditions d’accès au financement bancaire n’a guère bougé depuis septembre 2009 : 71% constatent toujours un durcissement (à comparer à 59% en février 2009)


"Baromètre sur le financement et l’accès au crédit des PME, vague 11 CGPME/KPMG, septembre 2011

 402 dirigeants de 10 à 500 salariés ont été interrogés par téléphone par l’IFOP

 

85% sont inquiets contre 66% en mai.

Trois causes sont évoquées : 59% du fait des hausses sur les coûts ou les prix des fournisseurs (69% en mai), 45% du fait de la baisse du chiffre d’affaires (36% en mai), 29% enfin pour des questions de financement (26% en mai).

 

42% disent avoir des besoins de financement des investissements et 33% des besoins de financement d’exploitation (sans grand changement au regard de mai), au total les 2/3 des PME interrogées.

En matière d’investissement, 49% souhaitent remplacer ou entretenir leur matériel d’exploitation, 41% s’équiper de nouveaux matériels (dont bureautique) et véhicule, 30% demandent des crédits pour des acquisitions de développement (achat ou fusions d’entreprise) et 21% pour des investissements d’innovation.

En ce qui concerne l’’exploitation, demande est faite de crédit à taux fixe, ce qui est le cas déjà pour 63% d’entre eux.

 

71% ont constaté au moins une mesure de durcissement : la moitié vient de frais plus élevés ou de montants plus faibles alloués, 34% de demande de garanties supplémentaires, 31% d’un financement exigeant d’autres cofinancements pour être accordé, 27% de réduction de facilité de trésorerie, 23% de délais d’attente plus longs ; cette situation n’a guère changé depuis mai 2011. De ces faits, 40% envisagent de se tourner vers d’autres banques et 37% de réexaminer les lignes de crédit.