L’enquête TIC-TPE est une extension aux entreprises occupant moins de 10 personnes de l’enquête sur les TIC en 2016 .
Fin 2016, 19% d’entre elles ne disposent pas d’un accès à Internet. Par comparaison, quasiment toutes les sociétés occupant 10 personnes ou plus sont connectées à Internet, même les plus petites d’entre elles (10 à 19 personnes). Les TPE rattrapent progressivement leur retard : en 2012, 27 % d’entre elles n’avaient pas accès à Internet.
Ceux qui travaillent seuls ont moins accès à internet (75% vs 88 pour les employeurs de 1 à 9 salariés). Il en est de même pour certaines activités, telles les HCR (en fait les petits débits de boisson et les petits restaurant), les activités de nettoyage (une partie importante des activités activités administratives et de soutien), les transports (taxi notamment), alors que les services aux entreprises y ont très largement accès :
Quid du commerce : les TPE reçoivent rarement des commandes via un site web : seulement 6% ont effectué des ventes en ligne lors du dernier exercice comptable contre 16% des sociétés de 10 personnes ou plus.
Les causes de non-recours des TPE à la vente en ligne sont diverses et similaires à celles des sociétés plus grandes : 43% des TPE possédant un ordinateur déclarent que les biens ou les services proposés par leur entreprise sont inadaptés à la vente en ligne. Les TPE invoquent aussi plusieurs autres obstacles : le coût de la mise en place des ventes web, un frein pour 25%, les problèmes d’ordre logistique et ceux liés au paiement par Internet cités par respectivement 19% et 17%.
Les équipements en matière de tic sont les suivants:
En illustration, une étude récente “LES COIFFEURS FACE AU NUMÉRIQUE Enquête nationale 2017 UNEC/DGE “ montre que dans la coiffure 63% des coiffeurs sondés disposent d’un matériel informatique à titre professionnel et utilisent un logiciel spécifique à la profession; 29% disposent d’un site web mais seulement 10% le mettent à jour régulièrement. 51% sont présents sur les réseaux sociaux.
22% des sondés utilisent des plateformes vidéo (type YouTube) ou des plateformes d’apprentissage en ligne pour se former.
“En conclusion, une profession globalement équipée mais qui ne maîtrise ni les outils ni la logique du numérique ; la profession souffre d’un manque de formation sur le sujet qui lui permettrait de démystifier certaines croyances (coûteux, complexe, etc.) et de professionnaliser leur approche (utilisation des réseaux sociaux.”