Si les français sont plus attirés vers la création d’entreprise, du fait notamment de l’indépendance et de la liberté que cela procure, ils ont moins crée ou entamé des démarches en ce sens, que les autres européens.


« Entrepreneurship : COUNTRY REPORT France », Eurostat, Flash Eurobarometer 354, juin 2012

 Enquête conduite dans les 27 pays de l’UE.

 

40% des français disent qu’ils préfèrent créer leur entreprise plutôt qu’être salarié (37% pour la moyenne UE) ; cette perspective est plus désirable pour les français (37% dont 11% très désirable contre 32 et 11 en UE).

Les raisons en sont la recherche d’indépendance (71% contre 62 en UE), la recherche de la liberté de son temps et lieu de travail (35% contre 30) ; 12% attendent un meilleur revenu (16 en UE). 32% (dont 9 très faisable) des français estiment que créer leur entreprise aurait été faisable (UE, 30% dont 10 très faisable). Pour 67% en France comme en UE, ce n’était pas faisable (pas du tout pour 46 et 45%).

 

23% en France comme en UE disent avoir pris part à une activité entrepreneuriale.

 

Questionnés sur les principaux risques encourus, les français comme les citoyens de l’UE, répondent la faillite (45 et 43%, dont 19 et 16 une condamnation personnelle dans le cadre d’une faillite), la perte de leur patrimoine (39 et 37%), les revenus incertains (31 et 33%), le manque de sécurité de l’emploi (19% pour les deux).

Par contre, seulement 15% des français (contre 23 pour l’UE) disent avoir crée ou fait des démarches en ce sens.

 

Les créateurs sont, aux dires des français, pour 87% des créateurs d’emploi, pour 76% des créateurs de nouveaux produits/services qui bénéficient à tous, mais aussi pour 41% des dirigeants qui savent tirer profit de la main d’œuvre (moins en France, 41 contre 57%) ou pensent d’abord à « se remplir les poches » (moins en France avec 45 contre 52%).

 

Une nouvelle enquête sur l’intérêt porté par les jeunes pour créer une entreprise, conforte ce que nous connaissons, à savoir le fort intérêt pour la création d’entreprise, pour l’indépendance et l’épanouissement que l’on y trouve, mais beaucoup moins dans l’objectif de développer une entreprise.