452 600 emplois sont localisés dans les métiers dits verts et 959 500 en économie verte


« définir et quantifier l’économie verte »,INSEE L’économie française, édition 2012, dossier, lu juin 2012

 Le dossier précise notamment les  définitions relatives à cette thématique (économie verte, croissance verte, eco-activités, développement durable, soutenabilité, emplois verts…)

Le secteur « vert » couvre l’ensemble des éco-activités : il est défini en fonction de la finalité de l’activité et non de son impact sur l’environnement. Les éco-activités désignent l’ensemble des activités qui produisent des biens ou services ayant pour finalité la protection de l’environnement ou la gestion des ressources naturelles.

Dans ce cadre, les emplois verts, ou environnementaux, sont les emplois générés par les éco-activités.  Il s’agit donc pour la plupart d’activités traditionnelles répondant à des besoins essentiels qui préexistaient à la définition du périmètre « éco-activités ».

L’observatoire des métiers et emplois de l’économie verte qualifie de vert un métier dont la finalité et les compétences mises en œuvre contribuent à mesurer, prévenir, maîtriser, corriger les impacts négatifs et les dommages sur l’environnement.

De même, un métier est dit « verdissant » si sa finalité n’est pas environnementale, mais qu’il intègre de nouvelles briques de compétences pour prendre en compte de façon significative la dimension environnementale dans sa pratique professionnelle. Parmi les professions verdissantes, on trouve en premier lieu les architectes, les couvreurs, les électriciens, les cadres du transport, les ingénieurs, cadres et techniciens de l’agriculture, de la pêche, et des eaux et forêts, les paysagistes.

Quid des 452 600 emplois (EQPT) estimés dans les métiers verts en, 2010 ?

-267 700 sont destinés à la protection de l’environnement  (prés de 200 000 pour les déchets et les eaux usées, les autres se localisant dans des activités relatives à l’air, au bruit, à la biodiversité, à la réhabilitation des sols et des eaux…)

– 125 100 pour la gestion des ressources (dont 62 500 dans les énergies renouvelables, 33 100 dans la récupération, 23 00 dans la maitrise de l’énergie…)

59 800 dans des activités transversales (dont R&D 17 800, ingénierie, 17 800…)

Et une évolution de 4,5% entre 2009 et 2010 (19% dans les énergies renouvelables)

 

Quid des 959 500 emplois (EQTP) estimés en 2009, en économie verte ?

Les activités de l’économie verte se composent, en plus des éco-activités, d’activités périphériques produisant des biens et services favorables à la protection de l’environnement ou à la gestion des ressources naturelles. Ces activités sont rattachées aux domaines : production et distribution d’eau, gestion des espaces verts, transports du Grenelle (construction d’infrastructures ferroviaires, fabrication de matériels ferroviaires roulants…), autres activités (travaux d’isolation, d’étanchéité, fabrication des biens adaptés : chaudières à condensation, lampes fluo-compactes…). Il s’agit du périmètre retenu par l’Observatoire national des emplois et métiers liés à l’économie verte.

En 2009, les activités de l’économie verte représentaient 959 500 emplois, soit 4%de l’emploi intérieur total dont la moitié (433 100 emplois) des eco-activités ; ces emplois se répartissent ainsi :

– 323 100 emplois dont 176 300 emplois dans les activités de travaux et de construction (travaux de couverture, isolation des ouvertures, travaux de charpente, travaux de démolition…) et 146 800 dans la fabrication de produits industriels (chaudières à condensation, lampes fluo-compactes…).

– 128 000 emplois regroupent les activités relatives aux transports du Grenelle (plan de relance pour soutenir le ferroviaire, plan espoir banlieue pour les tramways et les métros).

– 43 000 la gestion des espaces verts

– 32 100 la production et la distribution d’eau