En septembre, l’activité est globalement stable ou en faible progression.


"Point sur la conjoncture française à début octobre 2022", Banque de France, octobre 2022

Les difficultés approvisionnement et de recrutement s’atténueraient légèrement.

 

♦ En septembre, l’activité est stable dans l’industrie et progresse dans les services et le bâtiment.

– Dans l’industrie, le taux d’utilisation des capacités de production baisse légèrement, à 79% en septembre (après 80% le mois précédent). Dans la plupart des secteurs, il se situe au‑dessus de sa moyenne historique.

– Dans les services marchands, l’activité progresse de nouveau en septembre, à un rythme légèrement supérieur à celui anticipé par les chefs d’entreprise le mois dernier. Cette amélioration concerne la plupart des services aux entreprises – services d’information, édition, conseil de gestion, et activités d’ingénierie – ainsi que les services aux particuliers et les HCR.

– L’activité progresse sensiblement dans le secteur du bâtiment, à la fois dans le second œuvre et le gros œuvre.

 

♦ En octobre, l’activité évoluerait peu dans l’industrie et le bâtiment, et progresserait légèrement dans les services.

L’opinion sur la situation des carnets de commandes se dégrade en septembre dans l’industrie, après les hauts enregistrés en janvier 2022. En revanche, l’opinion sur les carnets se redresse légèrement dans le bâtiment.

 

♦ Les difficultés

-Les chefs d’entreprise mentionnent principalement la hausse du prix de l’énergie comme facteur d’incertitude pour les prochains mois.

-Les difficultés d’approvisionnement poursuivent leur recul (dans l’industrie, 49%, après 51% en août et 64% en avril et dans le bâtiment, 40%, après 43%), tout en demeurant encore élevées en septembre.

Les difficultés de recrutement restent élevées (58%), mais 48% dans l’industrie et 64% (après 57%) dans le bâtiment.

 

De ces faits :

-29% des chefs d’entreprise dans l’industrie manufacturière déclarent avoir augmenté leur prix de vente en septembre. Cette proportion est particulièrement élevée dans l’agroalimentaire (43% ont augmenté leurs prix), dans le bâtiment (49%), vs 21% dans les services. Les perspectives pour octobre suggèrent un léger tassement de la proportion de hausses de prix dans l’industrie (23%), les services (20%) et le bâtiment (44%).

-La situation de trésorerie continue de se dégrader dans l’industrie ; elle est liée notamment au coût des matières premières et de l’énergie. La situation de trésorerie poursuit son érosion dans les services marchands mais demeure proche de sa moyenne de long terme.

 

La hausse du PIB au troisième trimestre 2022 s’établirait à environ + ¼% par rapport au trimestre précédent.

 

Pour en savoir davantage : Point sur la conjoncture française à début octobre 2022 | Banque de France (banque-france.fr)