Méthodologie: Source : 1 005 étudiants français, futurs diplômés en 2017, et 1 000 jeunes, diplômés en 2015 ou 2016, âgés de 18 à 24 ans, ont été interrogés. Le but était de comparer les perceptions des étudiants qui s’apprêtent à entrer sur le marché du travail avec les expériences des jeunes diplômés déjà recrutés. L’enquête a été réalisée en janvier et février 2017.
25% envisagent de travailler en grandes entreprises; mais plus leur expérience professionnelle s’accroît, plus ils envisagent la perspective de travailler dans une grande entreprise (33%); la situation est inverse quant au choix de taille d’entreprise puisque 24% des futurs diplômés opteraient pour les moyennes et 12% pour les petites entreprises vs 18 et 9% pour les diplômés 2015/2016 en exercice; quid des autres, on ne sait.
Les diplômés de grandes écoles sont plus avantagés que ceux issus de l’université : 79% sont employés plein temps dans le domaine de leurs études (vs 57% pour ceux issus de l’université); ils ont bénéficié plus souvent de formation (83% vs 74); leurs salaires sont supérieurs (29% plus de 40K€ vs 21).
Mais ils ne sont que 9% à envisager de rester 5 ans dans leur entreprise (vs 18%). 72% considèrent qu’on les sous-emploie.
Les futurs diplômés 2017 :
81% estiment avoir été bien préparés par leurs études.
91% ont examiné les débouchés offerts avant de choisir leur cursus. 82% ont effectué un stage ou choisi une formation par alternance, conscients de l’importance d’acquérir des compétences pratiques. 84 % sont prêts à déménager si leur emploi le nécessite et 48% jugent acceptable de travailler le soir ou le week-end.
Ils recherchent une progression de carrière rapide, la possibilité d’acquérir des compétences et de l’expérience pour accéder à d’autres fonctions; 96% comptant sur des formations pour y parvenir.
Motivations au travail : ce n’est pas qu’une question d’argent; si 79% des jeunes diplômés 2017 s’attendent à obtenir un salaire supérieur à 25 000 euros (ce que seulement 69% de leurs prédécesseurs ont obtenu), face à 2 offres de travail, 55% préféreraient travailler dans l’entreprise qui leur offrira “un environnement de travail épanouissant et collaboratif, même si la rémunération y est moins élevée”. 29% citent l’intérêt du travail et son caractère stimulant comme facteur décisif pour rejoindre une entreprise, suivi par l’environnement innovant du travail (24%) et les possibilités offertes de progression rapide (23%), ex-aequo avec des horaires flexibles.
Les diplômés 2015/2016 en entreprise
78% ont vu leur stage déboucher sur un emploi; toutefois 49% ont trouvé la recherche d’emploi difficile ou extrêmement difficile ; 69% ont un emploi à temps plein dans le domaine de leur choix; 76% ont eu droit à une formation chez leur employeur.
52% ont accepté un salaire ou des avantages sociaux inférieurs à leurs attentes; notons que 69% gagnent plus de 25K€ par an.
Noter le décalage entre les attentes des nouveaux diplômés et des jeunes diplômés en activité, plus réalistes du fait de l’affrontement au réel.