Trois méthodes peuvent grandement enrichir ce métier : celle du Customer Development, du Lean Startup, et de l’effectuation ; leur point commun ? Elles viennent du monde de l’innovation, où il est difficile, pour une start up d’évaluer son marché ; plus que le business plan, le bon sens et l’action commerciale reprennent une place centrale dans la démarche entrepreneuriale, en repensant la formalisation du projet. IL s’agit de remettre au centre des préoccupations de l’entrepreneur la proposition de valeur, c’est à-dire ce qu’il souhaite vendre, de quelle manière et pour qui.
« Suivre de façon linéaire les étapes de la création d’entreprises ne suffit plus ».
– Le réseau CCI France a intégré en 2013, l’approche du Lean Startup pour tester de manière pragmatique l’idée du créateur, ainsi que le Business Model Canvas, pour traduire facilement l’idée en projet, et ainsi se consacrer à sa mise en œuvre plus rapidement.
– Autre approche, celle de l’approche collaborative via le crowdfunding (32 300 projets financés l’année dernière par 652 000 contributeurs), qui a conduit le réseau BGE a conclure un partenariat avec My Major Company ; au-delà même de l’attrait financier, le crowdfunding permet d’évaluer le potentiel d’une idée, en tentant de susciter l’adhésion du public.
– Le co working, le programme camping (rencontres entre ses partenaires tels SNCF, Orange, BNP et les startups accompagnées) est une autre déclinaison de cette participation collaborative.
– l’Institut du mentorat entrepreneurial vise à accélérer et sécuriser la croissance des créations nouvelles en mettant en relation des créateurs volontaires avec des entrepreneurs expérimentés et reconnus pour avoir réussi comme entrepreneur.
– Les Mooc marquent une forme de renouvellement de la manière de s’informer, via internet, en entrant dans les classes de cours pour apprendre gratuitement tout ce que l’on souhaite.