BGE propose à la fois accueil/orientation, accompagnement/formation avant et après la création, sous des formes variées. L’étude conduite sur les profils des accompagnés conduit à identifier 7 familles, pour conduire à une pédagogie au mieux adaptée.
⇒ Quelques données chiffrées sur l’action BGE en 2024 :
– 549 implantations, 30 structures, 1350 salariés,
– 123 000 personnes accueillies et orientées, 25 000 jeunes sensibilisés en milieu scolaire,
– 68 000 personnes accompagnées et formées, 31 000 chefs d’entreprise appuyés dans leur développement, 19 000 entreprises nouvelles immatriculées et 50 000 entrepreneurs connectés sur “Mon bureau virtuel”
– Le passage à l’acte : 34% créent leur entreprise, 38% l’envisagent dans les mois à venir et 28% abandonnent le projet.
Ceux qui créent sont 21% à générer de l’emploi dans leurs 5 premières années (en moyenne 3 emplois)
– 44 départements couverts par un Incubatest (test d’activité), 35 Cités Lab, 13 pépinières d’entreprise 7 centres d’affaires et hôtels d’entreprise
16 DLA départementaux et régionaux et 11 régions couvertes par un Bus.
⇒ Le profil des bénéficiaires :
– 74% sont des demandeurs d’emploi (dont 29% de longue durée), 21% des actifs (dont 5% des chefs d’entreprise, 12% des salariés en CDI et 4 en CDD) et 5% autres (étudiants, retraités, inactifs…) ; par ailleurs 12% sont porteurs de handicap,
Noter qu’à leur sortie d’accompagnement, les chômeurs ne seront plus que 27% dont 16% de plus d’un an et 60% seront actifs (34% comme chefs d’entreprise dont 6 en polyactivité, 24% salarié dont 17% en CDI et 7 en CDD).
– 10% sont issus de quartiers prioritaires de la politique de la ville, 20% en ZFRR ou zones à finalité régionale et 65% hors zone fragile
– 56% sont des femmes ; 20% ont plus de 50 ans, 22% de moins de 30 ans et 58% 30-50 ans
– 50% ont bac +2 et au-delà, 23% bac et 27% en deçà
– Créations majoritaires dans les services (55%) : services aux personnes (31%) et services aux entreprises (24%), puis dans le commerce et HCR (22% dont 6% en HCR), et 17% dans le secondaire (9 dans l’industrie et 8 dans la construction), enfin 3% dans les transports.
Côté emploi, 23% des entreprises accompagnées par BGE ont créé de l’emploi au cours de leur période d’activité et 10% déclarent vouloir recruter en 2025. Pour ceux qui n’embauchent pas, la moitié ne le veut pas et l’autre moitié ne le peut pas.
Coté clientèle, elle est surtout locale (sachant qu’elle peut être multiple) : locale (67%), régionale (38%), nationale (32%) et internationale (18%).
Pour en savoir davantage : https://www.bge.asso.fr/actualites/rapport-dactivite-2024/
En complément le rapport Obsoco 2022, complété en 2025
L’étude Qui sont les entrepreneur·e·s d’aujourd’hui ? a été réalisée par L’ObSoCo (L’Observatoire Société & Consommation) sur un échantillon de 8 416 répondants s’étant ou non immatriculées après leur accompagnement chez BGE et interrogés entre le 27 janvier et le 20 février 2025.
L’envie d’indépendance, moteur de l’entrepreneuriat ?
67% d’entre eux déclarent qu’être indépendant fait partie de leurs principales motivations à entreprendre. Ce mouvement ne se limite pas à une volonté de travailler « pour soi », mais traduit un véritable projet de vie qui interroge, en creux, le rapport des individus au salariat.
Qui passe à l’acte et devient créateur ?
La concrétisation du projet n’est pas une question de genre ou de taille de la commune de résidence, mais reste une question d’âge, de diplôme, de revenus avant création et de secteur d’activité. Ainsi 1/3 des porteurs de projet femmes comme les hommes créent ; créent moins souvent les 18-24 ans (18%), ceux aux revenus les plus faibles (20%), ceux de niveau CAP-BEP (20%). Par contre, créent plus souvent ceux aux revenus les plus importants (50%) et ceux de niveau bac +4 et au-delà (44%).
Après leur accompagnement, 38 % restent dans un entre-deux, ne concrétisant pas leur projet, mais ne l’abandonnant pas pour autant.
Le chiffre d’affaires augmente de façon régulière avec le temps : il faut environ 2 ans pour stabiliser le modèle économique et environ 4 ans pour envisager une stratégie de développement. Le chiffre d’affaires moyen est de 60 000€ par an, ce qui est supérieur aux moyennes nationales des entreprises non accompagnées.
Les principale difficultés rencontrées sont de 3 ordres : attirer et fidéliser les clients (34%), faire face à la conjoncture (21%) et affronter les contraintes administratives et règlementaires (18%).
Le financement de l’entreprise : 56% font appel au secteur bancaire ; 83% obtiennent au moins en partie le prêt demandé ; celui-ci est en moyenne de 60 000€
Au total, 35 % des créateurs déclarent avoir été heurtés par un problème de santé.
Voir aussi en synthèse les 7 familles identifiées :
4 familles concernent les créateurs : les optimistes (40%), les certains (35%), puis les incertains (20%) et les déçus (5%),
et 3 familles ceux qui n’ont pas crée : les non merci (53%), les j’y suis presque (24%) et les ni oui, ni non (23%).
Pour en savoir davantage : https://www.calameo.com/read/0052028396867a08a60aa