Les demandes pour devenir point de retrait sont nombreuses ; à Paris intra-muros, il en existe déjà plus de 1.000.
Ce service rétribué permet un flux continu de visiteurs avec un pic d’activité vers 19 heures à la sortie des bureaux, qui bien souvent achètent en sus ce que propose la boutique.
Un commerçant témoigne d’une hausse de 40% de son chiffre d’affaires, avec chaque colis réceptionné (entre 30 centimes et 1,50 euro, selon la taille et l’origine du carton) et l’acquisition d’une nouvelle clientèle pour le magasin (“près d’une personne sur trois achète un petit quelque chose après avoir récupéré son colis”). Cette pratique est confirmée par la Fevad, qui estime à 30% le nombre de particuliers venus chercher un paquet et qui se convertissent ainsi en clients.
Pour devenir point relais, la priorité est donnée à la localisation, qui doit être pratique et à proximité des transports mais aussi aux horaires d’ouverture, et à l’espace de stockage disponible pour faire face à la demande » ; il est primordial d’éviter de mettre en péril l’activité principale.
Autre pratique issue du commerce en ligne : les consignes automatiques.
Disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ces « lockers » permettent à l’internaute de récupérer son colis où il veut quand il veut. Un système qui vient de plus en plus compléter celui des points de retrait installés chez les petits commerçants ; le client vient chercher son colis en moyenne au bout de 1,8 jour.