Seulement 3% des cadres interrogés disent avoir démissionné pour choisir l’installation en freelance.


"Baromètre Les cadres du privé et les nouvelles formes de travail - Vague 5", Free-lance.com, Ifop, décembre 2022

Méthodologie : échantillon de 1022 personnes, représentatif de la population cadre du privé âgée de 18 ans et plus, interrogé par questionnaire auto-administré en ligne du 1er au 14 décembre 2022.

 

Si le fait de créer en freelance a la cote auprès des cadres, peu font le pas.

⇒ La situation des cadres

♦ Les domaines où il y a le plus de changements depuis un an : 

En hausse : dans la manière d’acheter et de consommer en général (28% vs 14 en 2021) et dans les attentes des salariés vis-à-vis de leurs entreprises (22% vs 10),
En baisse : dans l’organisation de son travail (17% vs 28), l’usage des outils numériques (10% vs 21), les relations familiales et amicales (5% vs 12).

 

Ceci étant, 96% (très 74%) accordent toujours de l’importance à la famille, puis en second lieu au pouvoir d’achat (94% dont très 49), aux amis et relations (91% dont 50), aux loisirs (91% dont 41), au travail (89% dont 34), à l’environnement et au climat (87% dont 38), nettement moins à la politique (46% dont très 9) et à la religion (23% dont 8).

 

♦ Les enjeux professionnels jugés les plus importants à 5 ans :

 

2 items sont cités en tête : la possibilité de concilier vie privée et vie professionnelle (55% toutes citations et 33 en 1ére citation) et l’épanouissement au travail (54% et 27).

 

3 items sont modestement cités : le respect de valeurs RSE, développement durable (20%  et 12), la transformation managériale, la possibilité d’avoir davantage recours au télétravail (20% et 8), les nouvelles approches en matière de collaboration (17% et 8).

 

4 items sont peu cités : la digitalisation des métiers (9% dont 4), le développement de nouvelles formes de travail en dehors du salariat (9% dont 3), la formation professionnelle (9% dont 3), et la facilité de mobilité géographique (9% dont 3).

 

♦ L’envie de démissionner : 

49% n’y ont pas songé (59 en 2021), 45% y songent (dont 11% ont commencé à l’organiser), 24% (vs 19 en 2021) ont démissionné.

Ceux qui y ont le plus songé sont les moins de 35 ans (67% vs en moyenne 51), ceux qui ont une expérience de freelance (66-69%), ceux en fonction d’encadrement avec 1 à 10 personnes à gérer (57-60%), ceux qui ont au moins 2 enfants (57-62%).

Y ont moins songé, les 50 ans et plus (31%), ceux qui ne télétravaillent pas (43%).

 

Dans le cadre d’une négociation de rémunération entre un employeur et un cadre salarié, l’employeur est le plus en position de force (50% vs 58 en 2021), le cadre (23% vs 15), autant l’un que l’autre (27% vs 27).

 

43% resteraient dans l’entreprise actuelle même si leur rémunération n’augmentait pas suffisamment en 2023, alors que 40% seraient prêts à quitter leur entreprise ; 17% ne savent pas.

⇒ A propos des freelance 

61% en ont une bonne opinion (77 en 2019) ; 3% ont démissionné pour s’installer en freelance et 22% y ont songé sans jamais démissionner pour le faire.

68% ont aussi une bonne opinion du portage salarial.

 

Ceux qui y ont songé et ne l’ont pas fait évoquent le risque que cela représente (54%), des raisons financières (46%), des raisons familiales (19%), des raisons administratives (13%).

 

29% ont songé dans l’avenir à le faire, notamment 43% s’ils avaient la possibilité de conserver leur emploi actuel à mi-temps, pour exercer en freelance à mi-temps ( une opinion qui ne bouge pas dans le temps).

 

Pour en savoir davantage : Les cadres du privé et les nouvelles formes de travail 2023 | Freelance.com (livestorm.co)