Archives mensuelles : juillet 2022

Pouvoir d’achat, inflation, nouveaux modes de consommation… Le commerce sous pression.

Extraits du blog de Consulendo

“Selon les derniers chiffres publiés par Procos, la fédération du commerce spécialisé sous enseigne, les ventes semestrielles en magasins restent toujours inférieures au niveau de celles de 2019, avant la crise sanitaire :  on enregistre des baisses entre – 10 et – 13 %  dans les commerces de l’habillement, de la beauté-santé, de la chaussure et de – 6 % dans les secteurs jouet-cadeaux-culture.

Seuls l’alimentaire spécialisé et l’équipement de la maison font mieux qu’en 2019.

La fréquentation des magasins n’a pas non plus retrouvé ses valeurs de 2019 , en retrait de 14,9 %.

E-commerce. Malgré une forte augmentation des ventes en ligne en 2020 et 2021, « le chiffre d’affaires réalisé sur le Web par les commerçants ne compense que partiellement les baisses d’activité des points de vente dont le chiffre d’affaires par m² décroît », souligne Procos.

Dans l’habillement, les achats sur le Web représentent désormais 35% des ventes du secteur…

La course aux prix bas en pole-position

Les consommateurs qui s’étaient déclarés, il y a peu, sensibles aux critères environnementaux et sociétaux pour orienter leurs achats, sont à nouveau attirés par les premiers prix et le discount.

« Six Français sur dix se tournent le plus souvent possible vers des produits en promotion… »

Selon le Credoc, cité par Procos, ils ne sont plus que 39% (en baisse de 4 points) à se dire prêts à acheter plus cher des produits respectueux de l’environnement…”

 

Lire l’article complet dans

https://www.consulendo.com/2022/07/pouvoir-dachat-inflation-nouveaux-modes-de-consommation-le-commerce-sous-pression/

SOMMAIRE

Guides

“ÉVALUER DES COMPÉTENCES POUR LES CERTIFIER“, Centre Inffo, édition juin 2022

“DOCUMENT D’APPUI MÉTHODOLOGIQUE SUR L’ÉLIGIBILITÉ DES DÉPENSES COFINANCÉES PAR LES FONDS EUROPÉENS PÉRIODE DE PROGRAMMATION 2021-2027”, Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, vu juillet 2021

“VADEMECUM : le Répertoire national des certifications professionnelles”, France Compétences, vu juillet 2022

“GUIDE DE PRÉVENTION CONTRE LES ARNAQUES”, Gouvernement, vu juillet 2022

“Aides aux contrats en alternance : guide pratique”, Min Travail, juin 2022

SOMMAIRE

Études, rapports et propositions non commentés

“L’artisanat et les TPE dans l’Union européenne”, APCMA veille artisanat, bibliographie, lu juillet 2022

“Crédits par taille d’entreprises en mai 2022 : la croissance du crédit aux entreprises en augmentation”, Banque de France, Stat info, juillet 2022

“Point sur la conjoncture française à début juillet 2022”, Banque de France, juillet 2022,

“CONJONCTURE NATIONALE & INTERRÉGIONALE DE LA FILIÈRE CONSTRUCTION : L’ESSENTIEL”, CERC N° 97, juin 2022

“Baromètre : les chiffres des entreprises et de l’emploi “, CGAD, édition 2021, juillet 2022

“Les relations sociales en entreprise durant la crise sanitaire : les représentants du personnel souvent consultés, les salariés modérément associés”, Dares Focus N°34, juillet 2022

“La fiscalité directe locale en 2021”, DGCL, BIS N°164, juillet 2022

“Les impôts locaux des particuliers en 2021 “, DGFIP, Statistiques N°9, juin 2022

“Le chiffre du commerce extérieur de mai 2022”, Douanes, ANALYSE MENSUELLE N°359, juillet 2022

“Les opérateurs du commerce extérieur : STATISTIQUES TRIMESTRIELLES T1 2022”, Douanes, juillet 2022

“LE BÂTIMENT EN CHIFFRES 2021”, FNB, lu juillet 2022

“En 2019, 1,6 million de personnes vivent en communauté : Ehpad, internat, foyer de travailleurs…”, Insee Première N° 1906, juin 2022

“La situation du commerce en 2021 (éd. juin) : rapport établi pour la commission des comptes commerciaux de la Nation” Insee, document de travail N°2022-07, juin 2022

“En juillet 2022, le climat des affaires en France se détériore légèrement”, Insee, Informations rapides N°192, juillet 2022

“Au premier trimestre 2022, toutes les régions sont au-dessus de leur niveau d’emploi salarié d’avant la crise sanitaire”, Insee, Informations rapides N° 180, juillet 2022

“La crise sanitaire double le recours aux applications d’appels par Internet en entreprise”, Insee Première N° 1905, juin 2022

“82 % des internautes protègent leurs données personnelles en ligne”, Insee Focus N°272, juillet 2022

“Protection de la vie privée et concurrence dans le numérique”, Trésor-Eco N°310, juillet 2022

 

SOMMAIRE

La conjoncture des TPE-PME selon CPME.

Méthodologie : 2 362 répondants parmi les adhérentes de CPME, interrogés en ligne entre le 16 juin et le 12 juillet.

Nous n’en savons pas plus sur la composition de l’échantillon (taille notamment différenciant les TPE des PME, activité…). L’enquête reflète l’avis des adhérents CPME et non celui de l’ensemble des TPE-PME ; la comparaison avec d’autres enquêtes semblerait monter que la population répondante est plus pessimiste que la population globale des TPE-PME.

 

Un bref tour d’horizon sur l’activité, l’emploi, le financement au sein des entreprises adhérentes de CPME.

 

⇒ L’activité en 2022

37% ont connu une amélioration au 1er semestre 2022, comparée au 2éme semestre 2021, 41% la stabilité et 22% une dégradation.

Par contre, les dirigeants sont moins optimistes pour le 2éme semestre 2022 : 27% envisagent une amélioration au regard du 1er semestre 2022, 50% la stabilité et 24% une dégradation. 31% envisagent une baisse de leur chiffre d’affaires.

 

44% envisagent une baisse de leur taux de marge au 2éme semestre.

⇒ L’emploi

♦ 51% cherchent à embaucher, mais 94% éprouvent des difficultés à le faire (74% constatent le manque de candidats, 47% le manque de compétences).

 

♦ 24% sont affrontés à un turn over important : 53% des salariés privilégient leur vie personnelle, 51% souhaiteraient changer de secteur d’activité, 30% travailler chez un concurrent plus offrant et 16% créer leur activité.

 

♦ 65% ont procédé à des hausses de salaire depuis le début de l’année (dont 40% à tout leur effectif) ; 58% envisagent une nouvelle hausse d’ci la fin de l’année.

68% ont versé une prime ; 36% ont eu recours à l’intéressement, à la participation ou à l’épargne salariale. Mais 71% ne sont pas favorables à un mécanisme obligatoire de partage de la valeur.

 

La grande majorité de ceux qui ne l’ont pas fait mettent en avant l’incapacité de l’entreprise à faire face financièrement.

⇒ Le financement de l’entreprise

♦ 50% ne souhaitent pas investir en 2022.

 

♦ 58% ont eu recours au PGE ; 84% pensent le rembourser ; 55% connaissent le dispositif mis en place par la Médiation  du Crédit.

 

♦ 93% se disent impactés par les hausses des prix ; pour 1/3, cette hausse a augmenté une hausse du prix de revient de plus de 10%.

30% ne reportent pas cette hausse sur leur prix, par crainte de la réaction des clients (61%), du fait des contrats signés (32%) et l’espoir de gagner de nouveaux marchés (7%).

68% pensent pouvoir s’adapter à une hausse des prix de 5% l’an et 15% à une hausse de 10%.

 

Pour en savoir davantage : La santé économique et l’emploi dans les TPE-PME au début de l’été 2022 | CPME

 

SOMMAIRE

1 448 demandes à la Médiation du Crédit au 1er semestre 2022 contre 2 723 en 2021.

La restructuration de PGE devient plus présente en ce 2éme trimestre (34% des demandes).

 

Au cours du deuxième trimestre 2022, 803 dossiers ont été éligibles à la médiation du crédit, un niveau un peu supérieur à celui du premier trimestre (645 dossiers), en lien avec la restructuration des PGE (272 dossiers) permise via la médiation du crédit suite à l’Accord de Place du 19 janvier 2022.

Au cours de ce 2éme trimestre, les interventions des médiateurs départementaux ont permis de conforter 263 entreprises et de préserver 2999 emplois dans les territoires.

 

Comparé au 2éme trimestre 2021, la baisse est forte (803 vs 1051) ; le 1er semestre 2021 chiffrait 2 723 demandes vs 1 448 en 2022 ; le second semestre 2021 chiffrait 1 214.

 

78% des demandes émanent de TPE, qui exercent leurs activités dans les secteurs des services (52%) et dans une moindre mesure du commerce (23%).

Dans 56% des cas, les demandes depuis le début de l’année 2022 font suite à des refus d’octroi de nouveaux financements bancaires et 34% des dossiers du 2éme trimestre portent sur des demandes de restructuration de PGE, alors que plus de 288 000 PGE commençaient à être remboursés au cours du 2éme trimestre 2022.

 

Sur les PGE souscrits en 2020, 44% ont commencé à être remboursés à l’issue de la 1ére année (en 2021) et 56% commencent à être remboursés en 2022, pour leur grande majorité au 2éme trimestre 2022.

 

De nombreux dossiers sont toujours en cours de médiation (49%) et plusieurs dossiers ont été réorientés en cours de procédures (10%), soit parce qu’ils n’étaient pas éligibles (cas d’entreprises de taille intermédiaire), soit parce l’entreprise avait renoncé à sa demande ou encore parce qu’une orientation vers les procédures devant les tribunaux de commerce a été   jugée plus appropriée.

89 dossiers (environ 30%) ont fait l’objet d’un accord portant sur la restructuration du PGE (souvent 4 ans d’étalement) avec une restructuration des autres crédits bancaires à maturité et le constat d’accord signé à l’issue de la médiation permet de préciser les lignes de crédits court terme maintenues.

 

Pour en savoir davantage : Communiqués de presse | Banque de France (banque-france.fr)

SOMMAIRE

Au 2éme trimestre 2022, le nombre de défaillances augmente de 49%, comparé au 2éme trimestre 2021, sans atteindre le niveau de 2019.

Méthodologie : Altares collecte l’ensemble des jugements auprès des greffes des Tribunaux de Commerce de métropole et d’outre-mer et du B.O.D.A.C.C.

La défaillance d’entreprise correspond à l’ouverture d’une procédure de sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaire directe auprès d’un Tribunal de Commerce ou Judiciaire ; ces statistiques ne prennent en compte ni les procédures amiables (mandat ad hoc ou conciliation) ni les suites d’ouverture (arrêt de plan ou conversion en liquidation).

La date de défaillance retenue est celle de l’ouverture de la procédure, c’est-à-dire la date du jugement et non pas la date à laquelle ce jugement a été publié dans un journal d’annonces légales ou au B.O.D.A.C.C.

 

Les jeunes entreprises « Covid » sont très durement touchées (+136%), notamment  les activités B2C (commerce, restauration, service à la personne…) ; les PME connaissent une hausse supérieure à celle du 2e trimestre 2019.

⇒ Une vision globale

Le 2éme trimestre 2022 connait 9 826 défaillances, une hausse de 49% au regard du 2éme trimestre 2021, mais une baisse de 20% au regard de 2019. Il y a donc rattrapage, notamment pour les redressements en hausse de 56% vs 46% pour les liquidations directes au regard de 2021. Les liquidations sont en baisse de 14% et les redressements de 38% au regard de 2019.

Le nombre d’emploi menacé a progressé de 56% mais est en baisse de 25% au regard de 2019.

⇒ La situation par tranche de tailles d’entreprise

Les entreprises de 20 salariés et plus sont les plus touchées par cette hausse (un doublement), notamment en ce qui concerne les redressements, plus encore les 50 salariés et plus, il est vrai peu nombreuses (45 entreprises vs 15).

Noter la tranche des 6-9 salariés affichant les hausses les plus faibles.

⇒ La situation par ancienneté de l’entreprise

Les entreprises les plus jeunes (les moins de 3 ans d’ancienneté) ont connu les plus fortes hausses (+135%), que ce soit pour les liquidations directes (+128%) et plus encore les redressements (+202%), alors que les 6 ans et plus font état de hausses bien plus modérées (entre 24 et 37% pour des hausses moyennes situées entre 46 et 55%).

 

⇒ La situation par activité

Alors qu’en moyenne les défaillances augmentent de 49% entre le 2éme trimestre 2021 et le 2éme trimestre 2022, elles font plus que doubler dans les activités boulangeries-pâtisseries, HCR et services aux particuliers (entre +176% et +111). Elles progressent moins dans les activités services aux entreprises, industrie et construction (entre 35 et 41%) et régressent même dans les activités immobilières (-14%).

⇒ La situation par région

6 régions connaissent une progression supérieure à la moyenne de 49%, notamment le Nord, la Normandie, le Centre Val de Loire et la Bretagne (entre +80 et +95%). Elles sont en faible hausse en Paca et Corse et les DROM (entre +18% les DROM et 37%), régions dans lesquelles le % de liquidation directe est le plus faible (58 à 67% vs 73 en moyenne).

⇒ Qu’en est-il des 1ers semestres ?

Les défaillances sont en hausse de 41% entre 2021 et 2022, mais en baisse de 25% au regard de 2019. Le 1er trimestre était dans une situation un peu plus favorable.

Les liquidations directes sont en hausse de 38% entre 2021 et 2022 et en baisse de 19% vs les redressements, respectivement 51% et -42%.

Pour en savoir davantage : https://www.altares.com/fr/whitepapers/stats-defaillances-t2-2022/

SOMMAIRE

Les services marchands ont progressé de 5,5% en 2021.

Si la consommation des ménages en services marchand a progressé de 5,1% entre 2020 et 2021, l’emploi a progressé de 3,7% et les investissements de 9,2%.

 

Les services marchands non financiers sont le principal créateur de valeur ajoutée (34,6%) dans l’économie Française. Ils rebondissent de 5,5% en volume en 2021, après avoir chuté de 6,5% en 2020. 71% de cette contribution provient des services aux entreprises.

⇒ Comparant 2021 à 2019, la progression en volume a été de 7,3%, alors qu’il y avait eu régression entre 2019 et 2020 de 6,5%.

Noter que le secteur télécom, informatique a toujours progressé (+3,7% entre 2019 et 2020 et +13,7% entre 2019 et 2021). Les autres activités de services aux entreprises ont retrouvé voire dépassé leur niveau de 2019, contrairement aux activité services aux particuliers (-15,4 et -3,2%), qui ont quasiment retrouvé leur niveau de 2019. Par contre sont toujours en net retrait au regard  de 2019, les activités arts, spectacles et activités récréatives (-27,4 et -19,5%), et les HCR (-34,9 et -24,3%).

⇒ L’évolution de la consommation des ménages en services marchands

La progression entre 2020 et 2021 a été de 5,1%, les HCR  ayant contribué à 43% pour cette évolution, suivi par les activités immobilières (20%) et les arts, spectacles et activités récréatives (14%), manifestant une reprise de ces secteurs fort touchés par la crise sanitaire.

⇒ Les investissements et l’emploi

Les emplois ont modestement progressé entre 2020 et 2021 (3,7%), mais ils avaient peu régressé entre 2019 et 2020 (-2,2%) malgré la crise sanitaire. Noter qu’il avaient notoirement progressé entre 2010 et 2019 (de 100, indice 2010 à 120 indice de 2019).

Les plus importantes hausses proviennent des services aux entreprises, devant les HCR et les activités immobilières.

 

En matière d’investissement, la hausse entre 2020 et 2021 est importante (+9,2%) ; elle provient pour moitié des activités logiciels et banque de données.

Noter les évolutions marquantes entre 2016 et 2019, quoique plus faibles qu’en 2021.

 

Pour en savoir davantage : En 2021, la production des services marchands se rapproche de son niveau d’avant-crise – Insee Première – 1912

 

 

 

SOMMAIRE

Hausse de l’activité commerce en 2021, mais baisse en 2022.

Si les ventes ont rebondi en 2021 pour la plupart des activités commerciales, la situation est moins favorable pour les grandes surfaces, voire les grands magasins.

⇒ L’évolution 2021 de l’activité

♦ Les ventes du commerce de gros rebondissent (+6,6% en volume, après –3,2% en 2020) ; notamment l’activité des grossistes en biens domestiques (+12,1%), avec pour exemple l’habillement-chaussure (+18,1%), ou encore le commerce de gros de produits alimentaires s’améliorent (+4,8%), dont les ventes de boissons (+13,1%) ; ces secteurs avaient été pénalisés par la crise sanitaire.

Les ventes en volume des grossistes en équipements de l’information et de la communication repartent à la hausse (+6%), tout comme ceux en équipements industriels (+8,7%).

 

♦ Dans le commerce de détail, l’activité du commerce non alimentaire en magasin rebondissent (+9,1% en volume, après – 9,8%).

L’activité des grands magasins, surtout implantés à Paris et dans les grandes villes repartent à la hausse (+6,9% en volume après -38,5%), mais demeurent inférieures de 15% à leur niveau de 2019.

Dans les autres commerces non alimentaires spécialisés, les ventes en volume rebondissent dans les technologies de l’informatique et de la communication (+10%), dans l’équipement de la personne (notamment +9,7% dans l’habillement-chaussure), dans les commerces de produits pharmaceutiques, articles médicaux et orthopédiques accélère (+8,7%), dans les secteurs de la culture et des loisirs (+8,4%), de l’équipement du foyer (+8,3%).

 

♦ L’activité du commerce et de la réparation d’automobiles et de motocycles repart (+5,7% en volume), sans revenir à son niveau de 2019 ;  les immatriculations de voitures particulières d’occasion progressent de 8%, de même, les immatriculations de motocycles (+7,5%).

 

♦ Le commerce alimentaire en magasin se stabilise (-0,1% en volume). Alors que l’artisanat commercial progresse de 5,6% (dont les boulangeries-pâtisseries de 14,7%), les ventes des petites surfaces d’alimentation générale et magasins de produits surgelés ralentissent (+1% en volume), après les fortes hausses de 2020.

Les ventes des grandes surfaces d’alimentation générale se replient (-2%), après les hausses de 2020  (+1,9%) : les supermarchés (+0,1% en volume, après +5,2%), les hypermarchés (-3,5% après -0,7%) poursuivent leur baisse d’activité depuis 2017. Les ventes en valeur de carburants de la grande distribution bondissent de 30,7% dans un contexte de hausse des prix du pétrole à l’automne.

 

♦ Le commerce hors magasin poursuit son accélération (+8,9% en volume, après +6,4%). Les ventes à distance des commerçants qui vendent essentiellement sur Internet augmentent fortement (+8,8% après +7,8%).

⇒ L’emploi salarié en 2021 rebondit de 3%,

Après une contraction de 0,9% en 2020, le secteur gagne 94 400 emplois salariés sur l’année, après en avoir perdu 27 800 en 2020. Il augmente moins que celui du tertiaire marchand hors intérim (+4,3%), mais dépasse son niveau de fin 2019.

 

♦ Les effectifs salariés croissent le plus fortement dans la vente à distance (+21,8%), plus modestement dans le commerce de détail (+3,6%), dont dans le commerce non alimentaire en magasin (+4,2%), dans le commerce de gros (+2,5%), dans le commerce et la réparation d’automobiles  (+1,4%, +5,2% pour la réparation, +2,1% pour le commerce d’équipement automobile, mais -1,2% pour la vente de véhicules).

 

♦ L’emploi intérimaire commercial se redresse fortement (+15,1%), particulièrement marqué dans le commerce de gros (+17,4%), qui emploie la moitié des intérimaires du commerce.

 

♦ Les difficultés de recrutement persistent : 71% les jugent difficiles vs 58% pour l’ensemble des secteurs ; elles concernent en particulier les ouvriers qualifiés de la maintenance en mécanique et les carrossiers automobiles.

⇒ Au 1er trimestre 2022,

♦ Les ventes à distance des commerçants qui vendent essentiellement sur Internet se maintiennent à 27% au-dessus de leur niveau du 1er trimestre 2019.

♦ Le climat des affaires s’est détérioré en juin dans le commerce de détail et le commerce de gros, alors qu’il s’améliore légèrement dans le commerce et la réparation d’automobiles.

 

Pour en savoir davantage : Le commerce en 2021 – Insee Première – 1909

SOMMAIRE

Ce que les Français pensent du métier de livreur à domicile.

Méthodologie : échantillon de 1 011personnes âgées de 18 ans et plus, interrogé par questionnaire auto-administré en ligne du 24 au 25 mai 2022 ; la représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas au regard :
▪ De critères sociodémographiques : sexe, âge de l’individu, statut marital,
▪ De critères socioprofessionnels : profession de l’individu,
▪ De critères géographiques : région et taille de l’unité urbaine de la commune résidence.

 

Il est intéressant de noter qu’il y a une réelle déconnexion entre ce qu’en pensent les livreurs eux-mêmes et les Français.

 

Pour 93% des Français (dont tout à fait 50%), le métier de livreur à domicile devrait voir son statut aligné sur les conditions de travail des salariés.

Les moins de 35 ans y sont un peu moins favorables (86-88%), les plus de 65 ans plus favorable (97%). Sinon la plupart des autres caractéristiques présentent peu de différence.

 

Pour 73 à 90% des Français le métier de livreur est mal payé, stressant, difficile et dangereux (tout à fait entre 30 et 41%).

81 à 89% estiment les livreurs efficaces, courageux, aimables ; tout à fait pour 16-18% aimables ou courageux mais pour 33% courageux.

 

78-80% seraient prêts à payer plus pour qu’ils aient de meilleures conditions de travail et une meilleure rémunération (mais seulement 24-26% tout à fait) ; par contre payer plus pour que le livreur utilise un mode de transport écologique accroche moins (64% dont 13% tout à fait).

Les catégories les plus aisées (revenu d’au moins 2 500€) y sont les moins favorables (50-63%) vs les plus modestes (64-86%).

 

♦ La fréquence du recours

Pour les 44% qui sont clients des livreurs, 12% leur font appel au moins une fois par semaine, 17% entre une fois par semaine et une fois par mois, 21% au plus une fois par mois ; les moins de 35 ans sont nettement plus souvent clients (61-62%) vs 47% les 35-49 ans et 32-34% les autres âges.

 

42% des Français jugent difficile de recourir à la livraison à domicile pour leurs courses alimentaires ou pour commander des plats, notamment en province (46% vs 25 en Ile-de-France) et 67% en communes rurales.

 

37% des Français se font livrer plus souvent aujourd’hui qu’avant le premier confinement (dont 13% beaucoup plus souvent), 45% aussi souvent et 18% moins souvent.

 

♦ Les motifs du recours :

Souvent la paresse (31%) ou le manque de temps (29%), moins le souci de découvrir des nouvelles saveurs (22%) ou pour recevoir des plats meilleurs que ce que les clients sont capables de faire par eux-même (17%).

 

Pour en savoir davantage : Précarité, pénibilité, uberisation… Le soutien des Français à une amélioration des conditions de travail des livreurs à domicile – IFOP

Lire l’avis des livreurs à domicile dans mon blog :

Décembre 2021 – Les chauffeurs Uber largement satisfaits de leur vie professionnelle. (Harris Interactive pour Uber)

Juin 2021 – Qui sont les livreurs de repas à domicile, quelles sont leurs conditions de vie

SOMMAIRE

Les Français et leur centre ville.

Méthodologie : échantillon national représentatif de 2511 individus de 18 ans et plus constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge CSP, région) comprenant un suréchantillon de 745 Habitants des communes Action Cœur de Ville. Questionnaire auto-administré en ligne d’une
durée de 20 minutes entre le 9 et le 23 mai.

 

Les opinions des Français sur leur centre ville varient selon la taille de la commune où ils résident.

 

Ce qui préoccupe les Français : le pouvoir d’achat (53%), la guerre en Ukraine (31%), la santé (27%), l’environnement (23%), l’insécurité (20%), les inégalités sociales (15%), l’emploi (10%)…

 

♦ Qu’en est-il pour leur centre-ville ?

 

Pour 58% (dont 16% beaucoup), la dynamique de leur centre-ville les préoccupe, mais en baisse régulière depuis 2019 (68% en 2019, 61% en 2021).

 

Cette préoccupation augmente avec la taille des villes : de 56% pour celles de moins de 50 000 habitants à 65-68% pour Paris, les petites et grandes couronnes (appelé par la suite Paris&co). Mais c’est un sujet dont on parle moins (36%, notamment chez les 18-24 ans 46%), et de moins en moins au fil du temps (on en parlait plus en 2019 avec 53% vs 36% en 2022).

61% sont de fait toujours attachés à leur centre-ville.

 

Pour 41%, au cours des 10 dernières années, le centre-ville est en déclin (vs 30% en 2016), alors qu’il est en progression dynamique pour 25% (les moins de 35%, 31 à 42%, les cadres 34%). Ceux qui parlent de déclin sont en nombre croissant, alors que le taille de commune décroit (46% pour les moins de 50 000 habitants vs 23-31% pour Paris&co).

 

69% des Français se rendent dans leur centre-ville au moins une fois par semaine : 22% y habitent, 13% y vont quasiment tous les jours, 12% de 3 à 5 fois la semaine, 22% 1 à 2 fois par semaine, 28% moins souvent et 3% jamais. Au fur et à mesure que la taille de la commune augmente, la fréquentation augmente (de 65% pour les moins de 50 000 habitants à 76-95% pour Paris&co). Mais 36% y vont moins qu’avant vs 17% plus qu’avant (les moins de 35 ans, 30% et les cadres, 29%).

 

♦ Qui devrait agir pour dynamiser les centres-villes ?

 

La municipalité pour 88% (très important pour 38%) mais en baisse, le gouvernement (80% dont 21 très).

 

Qui est légitime pour intervenir ? la municipalité (71% dont en 1ére citation 50%), mais aussi les commerces de proximité (48%, dont 14), les citoyens (35% dont 9), les associations locales (32% dont 6) et plus modestement les entreprises locales (23% dont 4), les instances élues régionales et départementales (18-20% dont 4), les présidents d’agglomérations (19% dont 3), les administrations (14% dont 4).

 

♦ Les priorités pour l’avenir du centre-ville selon les répondants ?

En ce qui concerne le commerce : la dynamisation des commerces de proximité (39% dont 18 cité en 1er), le stationnement en centre-ville (27% dont 9),

-En ce qui concerne le vivre ensemble : la sécurité des biens et des personnes (29% dont 11), le cadre de vie, l’environnement (27% dont 8), la propreté et la collecte des déchets (23% dont 6), la vie de quartier (13% dont 4),

L’aménagement : les conditions de circulation en centre-ville (20% dont 5), les transports en commun (20% dont 7), les espaces verts et le fleurissement de la ville (16% dont 5), la rénovation et la modernisation du centre-ville (15% dont 5),

– En ce qui concerne les services : l’accès à la santé (23% dont 10), l’accès au logement (14% dont 6), la vie culturelle et les activités sportives (11% dont 3), les actions en faveur des personnes fragiles (11% dont 3).

 

♦ Les services souhaités en priorité dans le centre-ville ?

Les commerces alimentaires,

La présence de restaurants et de cafés -terrasses,

La présence d’un marché,

Des espaces verts,

L’accès à des places de stationnement, les transports en commun,

Des centres de santé, des professions libérales, des services administratifs et des animations culturelles.

 

Pour en savoir davantage : Le Baromètre du centre-ville et des commerces

SOMMAIRE

La dépense de consommation des ménages rebondit de 5,2% en volume en 2021.

En 2021, la dépense de consommation finale des ménages rebondit de 5,2% en volume, après une chute historique de 6,7% en 2020, mais elle reste en moyenne sur l’année en deçà de sa tendance d’avantcrise.

⇒ L’évolution 2021/2020 de la consommation des ménages par ordre décroissant

♦ Les dépenses en santé sont en grande partie prises en charge par les administrations publiques à 79%.

Les dépenses en santé financées par les administrations publiques progressent de 12,2%, les services médicaux de 17% et paramédicaux ambulatoires de 44,2% en raison de l’envolée des dépenses en analyses de laboratoire (+131,2% pour la prise en charge des tests de dépistage de la Covid-19)
Les dépenses de santé financées par les ménages, avant prise en compte des remboursements mutuelles, rebondissent (+17,5% après -6,5%).

 

♦ Les dépenses d’hébergement et de restauration sont en deçà de leur tendance d’avant-crise : elles progressent fortement en volume (+15,2% après -34%), mais sont éloignées de leur niveau d’avant-crise (-28 points).

Les dépenses en restaurants et services de restauration progressent de 16,9% (après -33,6%), alors que les achats de sandwiches connaissent +29,9 % après -14,3%, tout comme les services de traiteurs (+27,9%, après -42,2%, loin de leur tendance d’avant-crise avec -33 points).  Les dépenses de cantine peinent à retrouver le niveau de leur tendance passée (-15 points).

Les dépenses en services d’hébergement progressent (+17,2% après -40,7%) mais sans retrouver en niveau leur tendance d’avant-crise.

Les terrains de campings et parcs pour caravane se rapprochent du niveau de leur tendance d’avant-crise (-4 points), mais les hôtels en sont très loin (-40 points).

 

♦ La dépense en transports rebondit (+11,3% en volume après -20,6%), notamment, les dépenses en carburants et lubrifiants (+18,2% après –17%), retrouvant presque leur tendance d’avant-crise.

Les dépenses en services de transport progressent fortement (+21,8% après -49,2%), très en deçà de leur tendance d’avant-crise (–42 points) : air (-66 points), rail ou route (-26 points chacun).

Les dépenses des ménages en véhicules stagnent (+0,3%, après -18%) : les achats d’automobiles reculent légèrement (-0,7% après -20%), alors que les achats de motocycles se redressent (+9,5% après -3%) et ceux de vélos continuent d’augmenter fortement (+10,9%, après + 23,9%).

 

♦ Une reprise modérée pour les dépenses en habillement et chaussures : elles augmentent respectivement de 8,7% et de 12,7%, sans retrouver leur niveau d’avant-crise (-8 points).

 

♦ En loisirs et cultures

 

Dans les services culturels la dépense rebondit (+9,9% après -25,8%) mais restent très en deçà de leur tendance d’avant-crise (-23 points).

Les achats en presse, livres et papeterie progressent, pour la première fois depuis 2007, portées par ceux de livres.

 

Dans les activités récréatives, le marché des jeux et jouets se stabilise : les achats en consoles de jeux restent en forte augmentation (+13,9% après +10,7%), ceux en jeux vidéos chutent (-7,2% après +21,4%) et ceux en jeux et jouets restent stables (+0,5% après +1,5%).

Les dépenses en articles de sport progressent (+13,6% après -10,9%).

Les achats de plantes et fleurs progressent (+10% après -7%) traduisant un fort engouement des ménages pour le jardinage.

Les dépenses en animaux et accessoires pour animaux continuent de croître au même rythme que l’an passé (+4,1%).

 

♦ Les dépenses des ménages en enseignement augmentent en volume (+5,2% après –6,2%). 
Les dépenses d’éducation financées par les ménages augmentent en volume (+3,3% après -8,2%), portées par la très nette reprise des formations pour adulte et de la formation continue (+20% après -4,4%).

 

♦ Les dépenses liées au logement suivent globalement leur tendance : les dépenses de logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles progressent en volume (+2,5% après +0,2%), comme les loyers  (+1,5% après +1%, mais équivalent à celui des années précédant la crise avec +1,7% par an sur la période 2015-2019). Les dépenses en chauffage et éclairage ont particulièrement augmenté (+3,9%, après -0,3% en 2020 et +0,4% par an sur la période 2015-2019), dont ceux du gaz (+21,4% après -10,1%). Les dépenses en services d’entretien et de réparation rebondissent (12,2% après -7,5%).

 

♦ La consommation en produits alimentaires, stimulée en 2020 par les confinements et le télétravail, fait exception : la dépense en produits alimentaires diminue de 1,2% en volume (après une hausse de 4,5% en 2020), notamment pour les fruits et légumes ou les viandes (respectivement -4% et -4,6%), les poissons et crustacés (-0,9%, après +4,1% en 2020 et -3,2% par an sur la période 2015-2019) ; par contre, celles des pains et céréales augmentent (+7,5% après +1,9%), des boissons, plus particulièrement les boissons alcoolisées (+1,5%, après +2,1% en 2020), dont le champagne (+10,1% après -21%) et la bière (+4,3% après +11,6%), alors que la consommation en vin recule (-1,8%, comme en 2020).

⇒ Le revenu disponible brut des ménages progresse de 4%, plus vite qu’en 2020 (+1,1%), mais leur pouvoir d’achat n’augmente que de 1,9% (après -0,3% en 2020).

Les dépenses de consommation des ménages rebondissent (+6,9% après -5,9%), plus fortement que la progression de leur revenu brut, si bien que le taux d’épargne des ménages, qui avait atteint un pic en 2020, baisse de 2,3 points pour s’établir à 18,7% de leur revenu brut, restant néanmoins à un niveau nettement plus élevé que sa moyenne entre 2015 et 2019 (14,3%).

Une fois déduites les dépenses dites préengagées (+4,4%), le pouvoir d’achat progresse plus modérément (+1,7%, après -0,2%) que le revenu brut.

 

Pour résumer :

 

Pour en savoir davantage : En 2021, la consommation des ménages rebondit mais reste en deçà de sa tendance d’avant-crise – Insee Première – 1908

SOMMAIRE

Les taxes locales, pour les entreprises, chiffrent de l’ordre de 34Md€ en 2021.

La taxe la plus importante est la la valeur ajoutée des entreprises pour 42% des montants, devant la taxe foncière sur les propriétés bâties (34%).

 

La taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB), la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) sont les principaux impôts locaux dont les professionnels peuvent être redevables.

La TFPB est due par les entreprises propriétaires de locaux. La CFE est due par les entreprises exerçant leurs activités professionnelles à une adresse définie. La CVAE est due par les entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires de plus de 500 000€ et qui sont imposables à la CFE.

⇒ Les montants des taxes locales (en ordre décroissant d’importance en montants)

La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises s’élève à 14,4Md€ en 2020, en diminution de 6% ; environ 485 000 entreprises sont redevables (elles ont réalisé un chiffre d’affaires supérieur à 500 000€ et sont imposables à la CFE en 2020). En moyenne une entreprise a payé un montant de 29 610€ en 2020 (-4,4% par rapport à 2019) ; cependant, une entreprise sur deux a payé moins de 257€.

Les secteurs d’activité concernés sont les services (49%), l’industrie (25%), le commerce et HCR (21%), la construction (5%).

 

 

♦ En 2021, la taxe foncière sur le bâti due par les professionnels s’élève à 12,2Md€ en 2021 (dont la taxe d’enlèvement des ordures ménagères pour 7,1 millions de locaux, détenus par 1,6 million d’entreprises), en diminution de 11%, principalement en raison de la réforme des impôts de production dont l’une des mesures est la réduction de moitié de la valeur locative des établissements industriels.

 

Au sein des 12,2Md€, les habitations représentent à elles seules 69% des locaux ; le reste se répartit entre 27% de locaux commerciaux et 4% de locaux industriels.

En montants, en termes de secteur d’activité, les activités immobilières représentent 58% des 12,2Md€, les autres activités de service 13%, l’industrie 10%, le commerce et les HCR 5%  et la construction 2% ; mais prés de 10% des activités ne sont pas identifiées.

 

Cette taxe représente 28% du montant total de la TFPB (43,7Md€), le reste étant dû par des personnes physiques et des personnes morales autres que des entreprises.

 

En 2021, le montant médian est de 395€ pour un local d’habitation, 1 097€ pour un local commercial et 68€ pour un local industriel.

 

♦ Le montant imposé de cotisation foncière des entreprises (CFE) s’élève à 8Md€, en diminution de 16% par rapport à 2020 ; 5 millions d’entreprises sont imposables à la CFE, en progression de 9% par rapport à 2020. Parmi les 5,7 millions d’établissements imposables en 2021, 71% sont imposés sur une base minimum de cotisation (240€, contre 794€ pour les 1,7 million d’établissements imposés au-delà de la cotisation minimale). La CFE moyenne s’élève à 2 265€.  

Les activités les plus contributrices sont les services (39%),  le commerce et les HCR (31% des montants), l’industrie (24%), la construction (6%).

 

La moitié des secteurs connaissent une diminution du montant imposé de CFE et l’autre moitié une augmentation. Avec la réforme des impôts de production, de fortes diminutions sont constatées au sein des secteurs de l’industrie et des transports avec respectivement -42% et -21%, alors que les secteurs des HCR et des autres activités de services observent des augmentations importantes (20 et 11%).

 

Un peu moins de deux départements sur trois ont observé une diminution du montant médian de CFE imposé aux établissements de leur territoire entre 2020 et 2021.

 

Le montant dû de taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) par les professionnels s’élève à 254M€ ; elle est acquittée par environ 650 000 entreprises. Les biens concernés sont des terres (29%), des bois (22%) ou des prairies (15%).

Le montant moyen par subdivision fiscale est de 45€, mais une entreprise propriétaire est redevable d’un montant moyen de 393€ sur l’ensemble des subdivisions fiscales qu’elle possède. Cependant, une entreprise propriétaire sur deux est redevable d’un montant inférieur à 25€.

 

♦ Un récapitulatif par taxe,

hors celles des propriétés foncières non bâties, montre que le 1er contributeur en termes d’activité est le secteur des activités immobilières, suivi de l’industrie, puis les activités de type commerce (avec les HCR et les services aux particuliers qui sont principalement des salons de coiffure et salons de beauté), et des services aux entreprises qui regroupent les 3/4 des montants appelés

 

Pour en savoir davantage : DGFiP Statistiques | Les impôts locaux des professionnels en 2021 | impots.gouv.fr

SOMMAIRE

Projets des Français pour les vacances d’été.

Méthodologie : échantillon de 1004 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans ou plus, interrogé par questionnaire auto-administré en ligne du 11 au 15 avril 2022.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.

 

55% prévoient de partir en vacances cet été dont 11% à l’étranger ; 24% ne savent pas. Ils étaient 47% à le prévoir en 2020.

⇒ Qui part ou ne part pas en vacances, avec quel projet ?

Parmi les 21% qui n’ont pas l’intention de partir, peu de différences selon le sexe, l’âge ; par contre sont les plus nombreux à ne pas envisager de partir, les familles avec 3 enfants ou plus (36%), les “pauvres” (33%), les chômeurs (31%), ceux habitant en communes rurales (27%) et ceux vivant en couple (26%) ; à l’inverse ceux du secteur public (9%), ceux issus de supérieur (9-13%), les catégories plutôt aisées (11-12%) sont peu nombreux à ne pas envisager de partir.

 

Pour les 55% qui disent vouloir partir, leur budget vacances sera au moins égal à 74% de celui de 2021 (dont 18% plus élevé).

 

Bien sûr la crise sanitaire a eu une incidence sur le choix de la destination (46%), celui de l’hébergement (31%) et sur la durée des congés (23%).

Si 29% ne changent pas de destination, les autres envisagent d’en changer (en France 54%, à l’étranger 17% vs 28 avant la Covid).

⇒ Ce qui est recherché dans ce lieu de vacances ?

– Se déconnecter du quotidien (57% toutes citations dont en 1er 30),

-Des considérations de coût : partir dans un endroit pas cher (49% dont 24), trouver un endroit qui permet d’être hébergé chez de la famille ou chez des amis (20% dont 12), dans un endroit où l’on peut échanger son propre logement avec une autre famille (4% dont 1),

-Le confort total (36% dont 16),

– Dans un endroit sain d’un point de vue environnemental, loin de la pollution (35% dont 18).

⇒ Quel hébergement serait privilégié ?

La location (36%), l’hébergement chez des amis ou des personnes de la famille (21%), le camping (18%), l’hôtel (15%), l’hébergement chez l’habitant (2%).

La location est plutôt le fait des jeunes (51%), des cadres (47%), des personnes aisées (44%), des personnes sans enfant (40%).

 

Les modes de recherche sont largement les structures spécialisées comme les sites d’annonces qui proposent des locations de vacances (44%), les agences de voyages ou leurs sites internet (23%), les offices de tourisme (11%), voire les agences immobilières (1%), loin devant le bouche à oreille (15%), ou les réseaux sociaux (6%).

 

Ce qui est déterminant pour choisir, c’est le prix de la location du logement (73%), devant la localisation du logement (55%), le type de logement (49%), les équipements disponibles dans le logement (40%) ; la possibilité d’être flexible (pouvoir modifier ses dates, annuler ou reporter son séjour rapidement), la taille du logement, l’offre innovante de services (accès à l’hébergement en autonomie, possibilité de faire toutes les démarches en ligne, etc.), l’esthétique du logement, la possibilité d’y amener des animaux ne pèsent que 21 à 32% pour être déterminant ; encore moins le fait que l’hébergement soit construit dans une démarche écoresponsable (déterminant 10%, important 39%).

 

Pour 58% (dont très 14%), la préservation de la nature et de l’environnement constituent des préoccupations plus fortes qu’avant le début de la crise sanitaire. Néanmoins, seulement 7% des Français seraient certainement prêts à payer plus cher (et 37% peut-être) pour un séjour écoresponsable.

 

Pour les 44% prêts à payer plus cher, les 2/3 des Français ne souhaitent pas dépasser 10% du prix d’un séjour traditionnel et 5% plus de 20%. 63% accepteraient de payer plus cher des produits locaux.

 

Pour en savoir davantage : Présentation PowerPoint (ifop.com)

 

SOMMAIRE

Depuis 2017, la station F a accueilli 5.015 start-up dont 92% sont toujours en activité.

Quelques données sur station F, récupérées sur les sites internet suite à l’article des Echos.

⇒ La station F

Au 250M€ investis au départ par Xavier Niel s’ajoute un coût de fonctionnement de 7 à 8M€ par an.

 

Ce sont 34 000 m2 de locaux, une soixantaine de salles de réunion, plus de 3000 postes de travail, un auditorium de 370 places.

 

Le campus accueille des représentants de 35 services publics et administrations, dont BPI France, la Cnil ou encore l’Urssaf; mais aussi La Felicità, un restaurant de 1.000 places; on y construit un site de co-living. Des start-up, ont ouvert des bureaux sur le site pour accompagner les entrepreneurs dans leurs démarches administratives et bancaires. 

 

Le campus a également multiplié les partenariats avec de grands groupes internationaux (tous les 2 à 3 mois, Station F organise des rencontres avec des VIP étrangers). 77% disent qu’ils y ont rencontré une personnalité peu accessible (entrepreneurs reconnus, investisseurs, politiques…).

Station F accueille aussi près de 170 investisseurs d’horizons très divers. Faciliter la mise en relation entre investisseurs et jeunes entrepreneurs est une des autres grandes ambitions de Station F.

 

Une trentaine de programmes d’accompagnement sont proposés, dont Le Fighters Program, destiné aux entrepreneurs issus de milieux défavorisés ; autre programme “aider les entrepreneurs pas assez avancés dans leur projet à atteindre un stade qui leur permettra ensuite de postuler à Station F”.

 

Près de 10 000 candidatures sont reçues par an ; 9% sont retenues.

⇒ Les entreprises  bénéficiaires

5 005 start-up et 47.200 emplois ont été créés en 5 ans.

 

Station F a dévoilé le 18 novembre 2021, le nom des entreprises qui composent la nouvelle promotion de son Future 40. Le choix s’est fait sur la base de critères tels que la croissance, la traction, les premières réussites commerciales ou techniques, ainsi que les projets pour les mois à venir. 6 domaines sont représentés : le Web3, la GreenTech, le futur de la FinTech et InsurTech, l’automatisation et la data, la proximité et le support utilisateur/client et, enfin, la Moonshot Tech. 26 startups sur 40 (soit 65%) ont moins de 6 employés. 50 % d’entre elles ont levé moins de 150 000€, tandis que 37% ont levé plus de 500 000€.

 

1,8Md€ ont été levé par les jeunes entreprises entre ses murs, dont 500M€ sur la seule année 2021. Plus de 85% des levées sont inférieure à 5M€. 

 

Station F ne compte qu’une seule licorne : Hugging Face, plateforme open source qui propose des modèles de machine learning, dont le siège est désormais aux Etats-Unis. « Il faut en moyenne six ou sept ans pour devenir une licorne”.

 

57% des entreprises présentes ont crée au moins 2 entreprises.

⇒ Quelques éléments de profil des utilisateurs

La part des femmes peut surprendre : 41% des jeunes pousses ont été fondées ou cofondées par des femmes, bien plus que la moyenne nationale de 16%, d’après la dernière étude du collectif Sista.

 

35% des entrepreneurs sont étrangers : parmi ces étrangers ce sont des Américains du Nord (23%), des Anglais (13%), des Marocains (10%), des Allemands (9%), des asiatiques (7%).

 

Les créateurs et créatrices d’entreprises ont en moyenne 35 ans (31 ans en 2019).

⇒ Les projets de station F :

-D’éventuelles prises de participation dans des start-up présentes sur son campus,

-Une implantation à l’étranger, mais sans réaliser les mêmes investissements que dans l’infrastructure de Paris, mais en travaillant avec de nombreux acteurs qui s’inspirent de ce modèle.

⇒ Et à l’étranger ?

Berlin dispose de « la Factory », et Londres du « Google Campus ».

Après avoir visité station F, la Colombie met en œuvre un programme de ce type, tout comme Barcelone, Tunis, le Sénégal, le Japon, l’Ukraine.

 

Pour en savoir davantage : Station F : Quel bilan après quatre ans d’activité ? – L’INFORMATICIEN & L’INFO CYBER-RISQUES – L’1FO Tech par L’Informaticien – L’INFORMATICIEN – L’1FO Tech par L’Informaticien (linformaticien.com)

Les cinq chiffres à retenir pour les cinq ans de Station F (lefigaro.fr)

 

SOMMAIRE

Le nombre d’embauches progresse de 1,1%, et se situe 2% au-dessus du niveau du 4éme trimestre 2019.

Les embauches progressent davantage dans les établissements d’au moins 10 salariés.

 

♦ L’évolution des embauches

 

Au 1er trimestre 2022, en France métropolitaine, 6 245 900 contrats de travail sont signés dans le secteur privé (hors missions d’intérim, agriculture et particuliers employeurs).

Le nombre d’embauche progresse de 1,1% après +1% au trimestre précédent, et se situe 2% au-dessus du niveau atteint au 4éme trimestre 2019.

 

La hausse des embauches au 1er trimestre 2022 concerne les établissements de 10 à 49 salariés (+11,3% après +0,5% au 4éme trimestre 2021), ainsi que ceux de plus de 50 salariés (+4,6% après +3,3%), alors qu’elles diminuent dans les établissements de moins de 10 salariés (-12,3% après -1,7%).

 

La progression concerne les 3 principaux secteurs d’activité, avec +3,2% dans l’industrie (après -2,3% le trimestre précédent), +2,7% dans la construction (après -5,9%) et +1% dans le tertiaire (après +1,3%). Dans les trois cas, les embauches dépassent leurs niveaux d’avant-crise (respectivement +9,8%, +10,4% et +1,5% par rapport au 4éme trimestre 2019).

 

Les embauches augmentent pour les CDI (+1,5%, à 1 139 400, après +2,8% au 4éme trimestre 2021), largement au-dessus de leur niveau d’avant-crise (+18,5% par rapport au 4éme trimestre 2019).

Les CDD progressent aussi (+1%, à 5 106 600, après +0,6% et -1% au 4éme trimestre 2019) ; la part des CDD dans les embauches reste stable à 81,8%.

 

En parallèle, le nombre de missions d’intérim progresse (+2,2% après +7,2% le trimestre précédent) pour atteindre 5 462 600 en métropole, dépassant son niveau d’avant-crise (+6,3% par rapport au 4éme trimestre 2019).

♦ Les fins de contrat

 

Le nombre de fins de contrat augmente de nouveau au 1er trimestre 2022 (+0,2% après +2,6% au 4éme trimestre 2021) et atteint 6 116 400, dépassant leur niveau d’avant-crise (+0,3% par rapport au 4éme trimestre 2019).

 

Cette nouvelle hausse des fins de contrat concerne les établissements comptant entre 10 et 49 salariés (+9,6% après +3,4% au 4éme trimestre 2021), ainsi que ceux de plus de 50 salariés (+3,4% après +4%), alors que les fins de contrat des établissements de moins de 10 salariés se replient (-12,6% après -0,2%).

 

L’augmentation du nombre de fins de contrat concerne l’industrie (+4,2% après -4,1% le trimestre précédent) et dans une moindre mesure le secteur tertiaire (+0,1% après +3,1%). Les fins de contrat se replient de nouveau dans la construction (-0,4% après -7,1% au 4e trimestre 2021).

 

5 036 900 CDD prennent fin au 1er trimestre 2022, moins qu’avant la crise sanitaire (-2,1% par rapport au 4éme trimestre 2019).

Le nombre de fins de CDD progresse pour le 5éme trimestre consécutif (+0,3%, après  +2,1% au 4éme trimestre 2021). Les CDD de moins d’un mois arrivés à terme progressent de nouveau (+0,5% après +6,1%). Les CDD de plus d’un mois arrivés à terme augmentent après le repli observé au 4éme trimestre 2021 (+1,4% après -14%). En revanche, les ruptures anticipées de CDD reculent de 7,5% (après -0,1%).

 

Le nombre de fins de CDI se stabilise à un niveau élevé (-0% après +4,8% au 4éme trimestre 2021), dépassant de 12,9% son niveau d’avant-crise. Les démissions  continuent de progresser pour le 5éme trimestre consécutif (+1,7% après +3,2% au 4éme trimestre 2021) et atteignent un niveau inédit, supérieur de 20,4% à celui de fin 2019.

Par ailleurs, les départs en retraite après un CDI et les licenciements économiques rebondissent (respectivement +8,2% et +11,2% après -4,1% et -14,3% au 4éme trimestre 2021). En revanche, les fins de période d’essai se replient  (-3,3% après +10,3%), de même que les ruptures conventionnelles (-5,2% après +6%).

Pour en savoir davantage : Les embauches continuent de progresser au 1er trimestre 2022 | Dares (travail-emploi.gouv.fr)

SOMMAIRE

État des lieux financiers des TPE.

Méthodologie : enquête réalisée par téléphone du 5 au 22 avril 2022 auprès de 503 dirigeants de TPE (entreprises de 0 à 9 salariés) françaises de tous secteurs (construction, industrie, commerce et services).

Structure de l’échantillon :

72% 0 salarié, 28% de 1 à 9 salariés,

Services (53%), industrie (28%), construction (13%), commerce (6%),

Ile de France (22%), province (78%).

 

Une rare étude qui ne traite que des TPE, notamment de leur financement, la préoccupation première du commanditaire de l’étude.

⇒ Leur moral

59% sont inquiets (dont très 21%) moins qu’en 2020 mais au même niveau qu’en 2019, notamment ceux dont le chiffre d’affaires est en baisse (80%) ; par ailleurs 37% sont confiants (dont très 6%), plus qu’en 2020 et au même niveau qu’en 2019.

Mais 66% se disent optimistes à la fois pour leur secteur d’activité et pour leur entreprise, notamment ceux dont le chiffre d’affaires est en hausse.

⇒ Le chiffre d’affaires

Leur chiffre d’affaires est stable pour 57% (39 en 2020), en hausse pour 17% (26 pour les moins de 5 ans d’activité comme chef d’entreprise).

Pour 35% la hausse se situe entre 11 et 25%, pour 26% au moins 26% et pour 38% moins de 11% (base : 90 répondants).

Pour 45% la baisse se situe entre 11 et 25%, pour 29% plus de 25% et pour 16% moins de 11% (base : 125 répondants).

⇒ La trésorerie

Pour 66% leur trésorerie est restée stable (51% en 2020 et 60% en 2019) : pour 23% elle s’est détériorée (vs 40% en 2020 et 27 en 2019) ; pour 9%, elle s’est améliorée (proche en 2020 et 2019).

 

-36% des TPE ont fait appel à des aides publiques, notamment ceux dont le chiffre d’affaires était en baisse ou ceux ayant connu des retards de paiement) ; 33% ont obtenu ces aides. Pour 82% des bénéficiaires, ces aides sont jugées positives (très positives pour 30%).

 

-41% de ceux ayant contracté un PGE l’ont remboursé en partie (29%) ou en totalité (12%), alors que 56% n’ont pas commencé à rembourser.

Le remboursement a un impact négatif sur leur trésorerie (27% dont 23 tout à fait) ; 27% ont du mal à rembourser (tout à fait 6%) ; 27% n’ont pu conduire les investissements envisagés (tout à fait 6%). Si 10% ont répondu 3 aux 3 propositions, 59% n’ont répondu à aucune de ces propositions.

Parmi ceux qui n’ont pas commencé à rembourser, 21% comptent demander une modification des délais de remboursement, alors que 69% disent vouloir rembourser dans les délais impartis ; 10% ne savent pas.

 

-20% ont connu des retards de paiement (dont 16% pour moins de la moitié de leurs règlements) ; ce sont ceux dont la trésorerie s’est davantage détériorée (30%) et ceux localisés en Ile de France (28%). La moyenne de retard est de 59 jours (43 en 2020) ; 48% ont connu un retard supérieur à 30 jours (dont 28% 2 mois et plus), les autres moins d’un mois (39%).

Pour payer leurs fournisseurs, plusieurs solutions retiennent leur attention : le paiement fractionné (23%), les solutions traditionnelles proposées par leur banquier (ligne de crédit, découvert…) pour 19% (29% les dirigeants de plus de 5 ans d’ancienneté).

⇒ Pour financer leurs dépenses 2022,

-75% feront appel à leur trésorerie, 10% via leur banque, 8% par paiement fractionné. Si la trésorerie est la source de financement pour 72 à 84% des types de dépense (marchandises, fonctionnement global de l’entreprise), 2 activités recourent davantage à d’autres modalités de financement (la publicité, communication pour 34% et le matériel informatique pour 40%).

 

2 modalités de paiement sont particulièrement utilisées : le prélèvement automatique (40%) et le virement (36%) ; les chèques ne le sont que pour 11% des paiements et la carte bancaire pour 9%.

⇒ Les difficultés à court terme

-Autour des marchandises : le coût élevé (26% toutes citations, mais 45% la construction et 39% les 3-9 salariés), et les difficultés d’approvisionnement (13%, mais construction 29% et 3-9 salariés 23%),

-Autour du personnel : le coût du travail, le poids des charges (22%), les difficultés de recrutement (13%, mais 34% pour les 3-9 salariés),

-Autour des questions « administratives » : la complexité des démarches (15%), la fiscalité (14%),

Autour du financement : les problèmes de trésorerie (10% mais 28% pour ceux qui connaissent des retards de paiement, 16% pour ceux dont le chiffre d’affaires est en baisse), les délais de paiement des clients (8%), la difficulté à régler leurs fournisseurs (4%), la difficulté d’obtenir des prêts bancaires (2%).

⇒ Les priorités à court terme

-Le commercial : 39% (toutes citations) trouver de nouveaux clients (mais 51% ceux d’Ile de France et bien sûr 56% ceux dont le CA est en baisse, 52% ceux connaissant des retards de paiement), 13% anticiper les évolutions de leur secteur d’activité (mais 21% ceux de l’Ile de France), 10% innover dans vos produits ou services, 4% se développer à l’international (mais 13% ceux dont la trésorerie s’est améliorée, 11% les dirigeants d’une TPE depuis 5 ans ou moins, 8% ceux de l’Industrie),

-Le financement : 18% (36% en 2019) améliorer la trésorerie (30% le commerce, 25% ceux dont le CA est en baisse), 5% régler les fournisseurs dans les délais contractuels et surtout 17% maximiser les bénéfices,

-Le recrutement de nouveau personnel (13% mais 31% les 3-9 salariés),

– Gérer la transition numérique de l’entreprise (7%),

– Diversifier vos sources d’approvisionnement (5%, mais 11% les 3-9 salariés et 10% l’industrie).

⇒ Les principaux postes de dépenses en 2022

Ce qui contribue directement à la « production » : 55% (toutes citations) les achats de matières premières, de marchandises et de prestations de services nécessaires à l’activité de l’entreprise (55%) et 44% l’énergie (électricité, gaz…),

-Les charges pour produire : 50% les impôts et taxes locales, 35% les loyers et charges de copropriété, 28% les déplacements professionnels, 18% les fournitures administratives, 17% le matériel informatique, 11% la publicité, la communication.

 

Pour en savoir davantage : American Express – Résultats de la 3ème édition de L’Observatoire des TPE (Très Petites Entreprises) American Express – BVA

 

SOMMAIRE

La forte hausse du nombre d’apprentis pose la question de son financement public.

Cette hausse des effectifs a aussi connu une modification du profil des apprentis.

 

♦ Entre 2016 et 2021, le nombre d’entrées de jeunes en alternance est passé de 438 000 à près de 800 000 (+82%, largement imputable aux années 2019 à 2021). Si les entrées des jeunes en contrat de professionnalisation se sont effondrées (-57% entre 2019 et 2021), les entrées en apprentissage ont augmenté de 98% entre 2019 et 2021, soutenues par les aides exceptionnelles versées aux employeurs d’alternants pour faire face à la crise.

 

♦ Les facteurs de cette forte croissance sont doubles : la mise en œuvre de la réforme de l’apprentissage intervenue fin 2018 et les aides exceptionnelles accordées aux employeurs à la rentrée 2020. L’apprentissage est désormais perçu comme une voie d’accès à des niveaux élevés de qualification.

 

♦ Cette hausse des effectifs a aussi connu une modification du profil des apprentis : de 63% en 2016 avec des apprentis de niveau inférieur ou équivalent au bac, à 49% en 2020. Parallèlement, les effectifs se concentrent sur le tertiaire, plutôt que sur les secteurs traditionnellement concernés, comme l’artisanat, l’industrie, la construction ou l’agriculture.

 

♦ Malgré le développement des effectifs, des limites d’accès à l’apprentissage pour certaines catégories de jeunes persistent. Le nombre d’apprentis préparant des diplômes du secondaire, pour lesquels l’apprentissage favorise le mieux l’insertion, a nettement baissé de 2000 à 2017 et a peu augmenté depuis, malgré l’essor récent de l’apprentissage. Le potentiel de croissance des apprentis d’âge scolaire est plus faible que dans l’enseignement supérieur, en raison du profil de ces élèves de plus en plus jeunes à la sortie de la classe de troisième, peu mobiles, probablement hésitants à entrer dans une formation plus exigeante que la voie professionnelle sous statut scolaire. En outre, l’accès à l’apprentissage reste difficile pour les jeunes décrocheurs du système scolaire, tant les difficultés semblent importantes pour cette population fragile.

 

♦ Cette recomposition ne correspond pas aux objectifs historiquement associés à la politique de l’apprentissage qui visait à améliorer l’insertion professionnelle des jeunes présentant les plus bas niveaux de qualification (CAP, baccalauréat professionnel), ceux qui rencontrent le plus de difficulté à s’insérer sur le marché du travail. À partir du niveau de la licence, la plus-value sur l’insertion professionnelle est faible, l’apprentissage améliorant plutôt la qualité de l’emploi obtenu (type de contrat, rémunération, etc.).

 

♦ Une réforme du financement des centres de formation des apprentis s’impose.

Depuis le 1er janvier 2020, les centres de formation des apprentis (CFA) sont financés à titre principal par les opérateurs de compétences, chaque contrat d’apprentissage faisant l’objet d’une prise en charge financière, définie par les branches professionnelles ou, à défaut, par l’État sur recommandation de France compétences. On constate une croissance du coût des formations par apprenti (d’au moins 17%) et à des écarts injustifiés entre formations de même niveau et de même domaine, ce qui demande une redéfinition des niveaux de prise en charge, sur la base du coût de revient de chaque diplôme et une modulation des branches.

 

♦ En 2018, le montant total des dépenses d’apprentissage était de 5,5 Md€. En 2021, il pourrait atteindre 11,3 Md€, sous l’effet de l’augmentation du coût des aides (5,7 Md€) et du nombre des contrats d’apprentissage (5,3 Md€). La hausse des dépenses d’apprentissage a fortement contribué au déficit enregistré par France compétences en 2020 (4,6 Md€) et 2021 (3,2 Md€), ainsi qu’aux fortes tensions de trésorerie en 2021, qui ont conduit l’établissement à recourir à l’emprunt à hauteur de 1,7 Md€ et l’État à lui verser des subventions exceptionnelles pour un montant de 2,75 Md€. Malgré ce soutien massif, de nouvelles difficultés de trésorerie sont prévues dès l’été 2022.

 

Suivent 10 recommandations.

 

Pour en savoir davantage : https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/285484.pdf

SOMMAIRE

Les apprentis (de niveau CAP-BTS), au cours des 2 ans de leur sortie d’apprentissage sont 46% à avoir toujours étaient en emploi.

Le taux d’emploi des apprentis de niveau CAP à BTS est le plus élevé pour les BTS et BP, et ceux diplômés en sortie d’études.

 

2 ans après être sortis d’apprentissage, 49% sont en CDI, 16% en CDD, 5% en Intérim, 7% en emploi-formation et 23% sans emploi.

Noter que 8% occupent un emploi à temps partiel.

Ce taux d’emploi est en forte progression par rapport à janvier 2021 (+6 points 18 mois après la sortie), en lien avec un contexte sanitaire et économique favorable.

⇒ Les étapes pour aboutir à la situation 2 ans après :

Les CDI étaient 35% 6 mois après avoir quitté leurs études ; ils sont 49% 2 ans après, alors que l’importance des CDD n’a pas bougé (16%), sachant que 44% des CDD sont passés en CDI, alors que 37% le restaient et que 19% devenaient sans emploi.

Pour leur part les 38% de sans emploi à 6 mois, sont devenus pour 26% des CDD, pour 22% des CDI, alors que 52% étaient encore au chômage.

⇒ les caractéristiques les plus favorables pour l’insertion au travail

♦ Les différentes caractéristiques qui conduisent à l’emploi à 2 ans :

 

-Le sexe de l’apprenti : 2 ans après une sortie d’études à l’été 2019, la part des hommes en emploi salarié dans le secteur privé s’élève à 73%, contre 68% pour les femmes. Ce différentiel d’insertion à 24 mois s’explique en partie par une présence plus forte des hommes dans les formations du domaine de la production (89% des sortants de ces formations) et des femmes dans les formations du domaine des services (63%).

-Le niveau de diplôme préparé : le BP et le BTS sont bien plus favorables pour parvenir à l’emploi (78 et 77%) vs 68 le bac pro et 58 le CAP.

-La certification : leur taux d’emploi s’élève à 76%, contre 66% pour ceux qui ne l’ont pas obtenue. Le taux d’emploi deux ans après la sortie d’études est également plus élevé pour les apprentis qui préparaient un Brevet de Technicien Supérieur (77%), un Brevet Professionnel (78%) ou un Baccalauréat Professionnel (73%), que pour ceux qui préparaient un CAP (66%).

-Le secteur d’activité :  ceux qui préparaient une formation du domaine de la production ont un taux de 74% (70% pour le CAP « Boulanger », 81% pour le Bac Pro « Maintenance des véhicules, option A : voitures particulières »), alors qu’il est plus faible pour les services (69%) : il atteint 67% pour le CAP « Commercialisation et services en Hôtel-Café-Restaurant » et 75% pour le BP « Coiffure ».

-Parmi les apprentis sortant du système scolaire en 2019 : les données fournies ne permettent pas cette comparaison.

 

Pour récapituler

♦ 46% ont toujours étaient en emploi, 38% ont connu des périodes sans emploi, 16% ont toujours été au chômage.

Les apprentis qui ont le moins connu de périodes mixtes (alternance de l’emploi et du chômage) au fil du temps sont les BTS et BP.

Les apprentis qui au fil du temps ont connu le plus le chômage sont les CAP et les non diplômés.

⇒ 19% sont toujours chez le même employeur

Parmi les sortants 2019, 25% étaient salariés chez l’employeur qui encadrait leur apprentissage 6 mois après leur sortie d’études ; 2 ans après, ils ne sont plus que 19%. Ces proportions sont stables par rapport à la génération d’apprentis précédente.

 

Pour résumer :

Pour en savoir davantage : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/publication/linsertion-professionnelle-des-apprentis-de-niveau-cap-bts-deux-ans-apres-leur-sortie

SOMMAIRE

La fraude observée sur les paiements émis en France progresse en valeur à un rythme deux fois inférieur aux flux.

Les moyens de paiement les plus utilisés sont la carte bancaire, dont le taux de fraude est plus faible que pour les chèques.

 

L’assouplissement des mesures sanitaires et la reprise économique associée ont engendré une très forte croissance des transactions scripturales (+ 12,4% en nombre, + 17,5% en montant), supérieure à la croissance économique, confirmant la numérisation rapide et durable des usages de paiement.

⇒ Les moyens de paiement

La carte bancaire conforte son statut de principal moyen de paiement (61% du nombre total d’opérations scripturales).

Le sans contact est devenu le mode de paiement favori des Français en magasin, représentant 57% de ces transactions par carte.

 

♦ Le paiement sans contact par mobile (3% des opérations en magasin), a vu ses flux tripler en 2021, laissant présager une forte hausse de cet usage dans les années à venir.

 

♦ Le paiement par Internet a continué sa progression (+21% en 2021).

 

♦ Le virement instantané s’installe également ; son utilisation a plus que doublé ; il est toutefois en retrait par rapport à d’autres pays européens. 

 

♦ Le chèque poursuit sa décrue (recul de 6% du nombre de transactions et de 4% des montants échangés).

⇒ Les fraudes

La fraude observée sur les paiements émis en France progresse en valeur à un rythme deux fois inférieur aux flux pour atteindre 1,2Md€ (+ 8,5%), et diminue en nombre pour s’établir à 7,5 millions de transactions fraudées (–3,8%).

 

♦ Pour la quatrième année consécutive, le chèque reste le moyen de paiement le plus fraudé avec un taux de fraude de 0,079%. Il concentre 37% des montants de fraude, soit 465M€.

 

♦ La carte est très proche du chèque en matière de montants fraudés (37% du montant global de la fraude pour 464M€). Dans un contexte de progression de l’usage de ce moyen de paiement, 2021 marque un recul sensible de la fraude (–1,9% et en taux de fraude de 0,059%, après 0,068% en 2020).

1,3 million de carte ont été fraudées et mises en opposition, en recul de 10% par rapport à 2020. Ces résultats confirment l’efficacité du recours à l’authentification forte pour les paiements à distance.

Les cartes usurpées restent la principale source de fraude à la carte (78% de la fraude, contre 18% pour les cartes perdues ou volées), si bien que les paiements sur Internet supportent encore près des trois quarts de la fraude en montant alors qu’ils représentent moins d’un quart des paiements par carte.

 

♦ Dans le même temps, les paiements sans contact confirment leur très haut niveau de sécurité, leur taux de fraude atteignant un plus bas historique de 0,013%, quasiment équivalent au taux de 0,010% mesuré pour les paiements de proximité traditionnels avec saisie du code confidentiel.

 

♦ Le virement reste le troisième moyen de paiement le plus fraudé (23% des montants de fraude avec 287M€). Toutefois, le taux de fraude par virement reste particulièrement faible et maîtrisé à 0,0007% (0,0015% hors virements de gros montant), en légère baisse par rapport à 2020. Les fraudeurs parviennent à déjouer les mécanismes d’authentification (usurpations d’identité ou de coordonnées bancaires). 

 

♦ Enfin , les montants de fraude affectant le prélèvement, les effets de commerce, la monnaie électronique et la transmission de fonds sont relativement négligeables.

 

Pour en savoir davantage : Observatoire de la Sécurité des Moyens de Paiement – Rapport annuel 2021 (banque-france.fr)

SOMMAIRE

21% des entreprises de proximité ont embauché au 1er semestre 2022.

Méthodologie : enquête réalisée au 1er semestre 2022 par Xerfi Spécific auprès d’un panel de 7 675 entreprises de l’artisanat, du commerce de proximité et des professions libérales.

 

Si le % des entreprises ayant effectué des embauches parait faible au regard de l’ensemble des entreprises, c’est qu’une proportion importante des entreprises de proximité n’ont pas de salarié.

 

♦ 21% des entreprises de proximité ont embauché au premier semestre 2022, contre 18 % au premier semestre 2021. À l’exception de l’artisanat du bâtiment et de l’alimentation, tous les secteurs d’activité ont ainsi augmenté ou maintenu leur niveau d’embauche.

C’est dans les professions libérales du droit (+ 12 points), l’artisanat des services (+ 8 points) et l’artisanat de la fabrication (+ 7 points) que cette hausse est la plus marquée. L’hôtellerie-restauration conserve le taux d’embauche le plus élevé (31%).

 

♦ Le nombre moyen de salariés recrutés s’établit à 1,8 contre 1,6 au premier semestre 2021 ; là encore, tous les secteurs d’activité sont concernés, hors l’hôtellerie-restauration.

Dans les professions libérales du droit et le commerce alimentaire de proximité, on a pratiquement doublé l’effectif recruté (respectivement 2 et 1,9 salariés recrutés, contre 1,2 un an plus tôt).

 

♦ Les CDI y ont été majoritaires (53%) vs les CDD (38%) et les apprentis et alternants (9%).

 

♦ Les difficultés de recrutement s’accentuent : 35% des entreprises y sont confrontées, contre à peine 30% un an plus tôt. Le principal motif invoqué est l’absence de candidatures (71%), un niveau jamais vu ces 5 dernières années, et la question de la qualification (51%).

 

Pour en savoir davantage : Les entreprises de proximité embauchent mais les difficultés de recrutement persistent | U2P (u2p-france.fr)

SOMMAIRE

35% des jeunes de la Génération 2017 ont déclaré que la crise sanitaire les avait conduits à repenser leur projet professionnel.

Méthodologie : L’enquête Génération 2017 est représentative au niveau national des 746 000 primo-sortants de formation initiale au cours ou à l’issue de l’année scolaire 2016-2017, quel que soit le niveau de diplôme obtenu. 

Profitant du décalage de la collecte imposé par le premier confinement intervenu entre mars et mai 2020, le Cereq a intégré un module « Covid » au questionnaire afin d’étudier l’impact de la crise sanitaire.

 

Les jeunes insérés de façon durable dans l’emploi ont peu remis en cause leur orientation professionnelle.

 

Au moment où la crise sanitaire survient en France, 72% des jeunes de la Génération 2017 sont en emploi, 16% en recherchent un, 4% sont en formation ou reprise d’études et 8% sont dans une autre situation. Le premier confinement a provoqué un recul de 2,8 points du taux d’emploi de la Génération 2017.

⇒ Les jeunes en emploi l’ont-ils quitté lors du covid ?

♦ Les jeunes ayant le moins bénéficié de ce filet de sécurité sont ceux qui étaient en CDD, intérim ou en contrat aidé au moment où a débuté le confinement (notamment non-renouvellement des contrats courts). Toutefois, l’essentiel du choc a été amorti grâce au rebond estival : 92% en emploi en mars 2020 le sont toujours en septembre.

 

16 à 17% des intérimaires ou titulaires de contrats aidés ne sont plus en emploi 6 mois plus tard, quand 94 à 97% des titulaires d’emplois à durée indéterminée (indépendants, CDI, fonctionnaires) le sont toujours. Ces écarts n’ont rien de propre à la crise puisqu’on les observait déjà avant le confinement.

 

♦ Quelle que soit l’évolution de l’activité, les cadres ont rarement cessé le travail (10% contre 25% des professions intermédiaires, 34% des ouvriers et 36% des employés). 1/3 des intérimaires ont arrêté de travailler tout en conservant leur contrat, 40% des jeunes en contrat aidé et 42% des jeunes autoentrepreneurs.

 

♦ Les jeunes en recherche d’emploi et les auto-entrepreneurs déclarent bien davantage avoir réfléchi à une réorientation (47 et 44%), contre 32% des jeunes en emploi et seulement 14% des fonctionnaires.

⇒ Mais la nature de l’emploi a pu connaitre des changements

♦ Parmi les individus restés en emploi entre mars et septembre 2020, 7% n’occupent plus le même emploi : parmi ces derniers, 45% ont démissionné, 39% ont connu un fin à leur CDD.

 

♦ Mais les personnes restées en emploi ont souvent vu l’exercice de leur travail perturbé : 27% ont dû cesser de travailler tout en conservant leur emploi (notamment dans les secteurs liés aux activités de loisirs, au tourisme et les commerces non essentiels) : ainsi 61% des jeunes qui travaillaient dans les HCR ont arrêté de travailler, 49% pour ceux travaillant dans le secteur des arts, du spectacle et des activités récréatives, 44-47% dans le secteur du commerce. À l’opposé, dans les commerces essentiels, seuls 17% ont cessé de travailler et seulement 5% pour les professions essentielles de la santé. 

 

♦ 48% ont télétravaillé (58% pour la 1ére fois et 31% davantage qu’auparavant). 88% des jeunes cadres ayant travaillé pendant le premier confinement ont télétravaillé vs 57% parmi les professions intermédiaires et 26% chez les employés, et très peu chez les ouvriers.

⇒ Le chômage partiel

1/3 des jeunes cadres ont été en chômage partiel et presque la moitié des professions intermédiaires, employés et ouvriers.

80% de ceux en emploi dans le secteur des HCR ont été placés en chômage partiel, vs 8% dans le secteur de la santé et 18% dans les métiers essentiels du commerce.

 

♦ Le chômage partiel a conduit à un tassement du revenu : 47% de ceux ayant connu le chômage partiel déclarent un revenu en baisse pendant le 1er confinement, contre 12% les autres.

Les auto-entrepreneurs et les autres non salariés sont les plus nombreux à subir une baisse de revenu (respectivement 66% et 43% d’entre eux). Les ouvriers et les employés sont davantage concernés que les cadres. Parmi ceux qui déclarent avoir travaillé plus pendant le confinement, seuls 14% déclarent avoir gagné plus.

⇒ Les jeunes qui n’étaient pas en emploi

♦ 12% déclarent qu’ils venaient de trouver un emploi, 8% qu’ils devaient passer un entretien et 7% qu’ils avaient une bonne piste. Ils ont du interrompre ces recherches.

Il en est de même pour les jeunes en reprise d’études ou en formation en mars 2020 : ils ont dû les interrompre temporairement (12%) ou définitivement (14%).

 

♦ Parmi les jeunes en emploi n’ayant pas pu travailler pendant la période, 39% déclarent avoir envisagé une réorientation professionnelle, contre 23% de ceux qui ont travaillé. Les jeunes en formation en mars 2020 expriment plus souvent un souhait de réorientation lorsque la formation a été interrompue définitivement par le confinement (55% contre 31% en cas de suspension temporaire et 28% en cas d’absence d’interruption).

Parmi les personnes en recherche d’emploi en mars 2020, ceux qui déclarent qu’ils étaient sur le point de trouver un emploi avant le confinement sont aussi plus nombreux que les autres à déclarer avoir repensé leur projet professionnel, respectivement 56 et 4%.

Le confinement aurait donc d’autant plus conduit à revoir son projet professionnel qu’il aurait perturbé la situation d’activité initiale.

 

 

Au final, un peu plus d’1/3 ont déclaré que la crise sanitaire les avait conduits à repenser leur projet professionnel : 37% parmi les non-diplômés, 30 % parmi les détenteurs d’une licence professionnelle, 38% chez les diplômés d’une école de commerce ou d’ingénieur.

Noter que les jeunes en poste sur des métiers essentiels, sont un peu moins désireux d’une réorientation.

 

Pour en savoir davantage : Enquête 2020 auprès de la Génération 2017. La crise sanitaire suffit-elle à expliquer les souhaits de réorientation des jeunes ? | Cereq

SOMMAIRE

L’activité ralentirait mais pas l’investissement et l’emploi, qui demeurent stables.

Méthodologie : 5 093 TPE-PME (1 à 249 salariés) répondantes entre le 12 mai et le 13 juin 2022.

 

Le ralentissement viendrait surtout des TPE-PME du commerce et de la construction,

⇒ Érosion des perspectives d’activité en 2022 et 2023

Après un net rebond de l’activité en 2021, l’activité ralentirait cette année mais resterait plutôt dynamique ; malgré des difficultés de recrutement qui retrouvent quasiment le pic observé avant la crise sanitaire, les effectifs se renforceraient de nouveau cette année.

 

Le ralentissement viendrait surtout des TPE-PME du commerce et de la construction, touchées d’une part par la baisse de pouvoir d’achat des ménages, et d’autre part par le renforcement marqué des difficultés d’approvisionnement (délais de livraison et pénuries de matériaux).

Les TPE-PME sont en effet de plus en plus nombreuses à faire face à des tensions sur leurs approvisionnements : les 3/4 d’entre elles contre les 2/3 en novembre dernier. Les TPE-PME de la construction seraient particulièrement concernées, 76% verraient leur activité limitée (12 points de plus qu’en novembre dernier).

⇒ Hausse des prix de vente, baisse de la rentabilité, trésorerie un peu plus difficile

Les dirigeants sont aussi plus nombreux à vouloir accroître leur prix de vente (73% soit 7 points de plus qu’en novembre dernier). Une proportion également plus élevée de TPE-PME envisagent de rogner sur leurs marges d’exploitation (45%, 8 points de plus qu’il y a six mois), la hausse des prix ne compensant que partiellement celle des coûts.

 

Pour amortir le choc, les entreprises ont également puisé dans leur PGE : 53% en ont consommé une grande partie (47% en novembre) ; les 3/4 envisagent d’amortir leur prêt sur plusieurs années. Dans ce contexte, la situation de trésorerie des TPE-PME est jugée moins confortable et devrait continuer à se dégrader au cours des 6 prochains mois.

 

Ceci étant, les TPE-PME déclarent toujours dans l’ensemble bénéficier de conditions de financement aisées : 91% n’ont pas rencontré de difficultés pour financer leurs investissements. Toutefois, le coût du crédit gagne en importance (19% contre 11 il y a un an).

⇒ L’investissement

La part des TPE-PME ayant investi ou qui envisagent de le faire en 2022 est relativement stable (45% contre 44 un an auparavant), mais reste inférieure à son niveau observé avant crise (51% fin 2019) ; mais les montants investis devraient diminuer.

À plus long terme, la transition écologique et énergétique (TEE) serait un facteur de soutien à l’investissement, en particulier des PME (10 à 250 salariés) : 61% d’entre envisagent d’accroître leurs investissements verts au cours des cinq prochaines années contre 44% des TPE. Les dirigeants de TPE sont en effet plus réservés que ceux de PME quant à l’impact de la TEE sur leur entreprise : les premiers sont 34% à la percevoir comme source d’opportunité contre près de la moitié des dirigeants de PME.

 

Pour en savoir davantage : Bpifrance Le Lab présente la 75ème enquête de conjoncture auprès des PME : une étude sur la situation des TPE-PME à mi-2022 et leurs perspectives à horizon 2023, dans un contexte de tensions sur les approvisionnements

SOMMAIRE

Sur un an, les créations chutent de 3,9%.

Mais si l’on observe l’évolution des créations de juillet 2021-juin 2022 comparée à juillet 2018-juin 2019 (période hors covid), la progression toutes créations est de 28% dont 40% pour les microentreprises.

⇒ La comparaison mai -juin

Juin 2022 a connu une nette hausse au regard de mai 2022 : +9,8%, notamment pour les entreprises individuelles hors micro (+16,9%) et pour les sociétés (+15,3%), alors que les microentreprises n’ont progressé que de 6%.

Cette hausse s’inscrivait dans une même tendance si l’on comparait avec mai-juin 2021, mais différait avec la période hors covid de 2019 où l’on constatait une baisse. Pourquoi ces différences ?

Si l’on observe les activités, les créations non microentreprises sont celles qui ont la plus progressé : entre 12 et 22% avec l’exception de l’industrie (+37%), et une faible progression pour l’informatique communication et la construction ; à l’inverse les microentreprises ont modérément progressé (entre 3 et 10%) ; notez la chute des microentreprises dans les activités immobilières (-18%).

⇒ Plus intéressante, l’évolution sur 12 mois

Globalement, en juillet 2021-juin 2022, comparé à juillet 2020-juin 2021, la baisse est de 3,9% (-4% pour les micro, mais +5% pour les sociétés).

Si nous comparons juillet 2021-juin 2022 à juillet 2018-juin 2019 (période hors covid), la progression du nombre de création est de 28% (dont 40% pour les microentreprises et 33% pour les sociétés) ; celle des entreprises individuelles hors micro est en chute de 15%, une situation  normale du fait de la montée en puissance de la microentreprise.

En termes d’activités, la chute de 2,9% entre juillet 2021-juin 2022, comparé à juillet 2020-juin 2021, est avant tout le fait  des activités transport (-35%), HCR et commerce (-23%), une même tendance si l’on compare avec juillet 2018-juin 2019 (hors covid), où la progression est très faible (-4 à +26%), vs 33 à 55% pour la plupart des autres activités.

Par contre l’activité “industrie” a progressé bien plus (+73%, dont +68% en micro) ; une recherche serait nécessaire pour identifier les activités comprises dans cette activité.

SOMMAIRE

Le nombre de salariés qui ont profité d’un dispositif d’intéressement ou de participation a augmenté de plus de 11% en un an.

Méthodologie : étude Amundi de juillet 2022, le premier gestionnaire d’actifs européen qui s’est basé sur les données de 115.000 entreprises clientes, représentant plus de 3 millions de salariés sur les 11 millions de salariés qui bénéficient de dispositifs d’intéressement et de participation.

 

70% de l’argent versé a été épargné.

 

Les montants versés au titre de l’intéressement et de la participation ont augmenté de 30% en 2022. La hausse des bénéfices des entreprises françaises en 2021 a permis une nette augmentation des versements au titre de la participation et de l’intéressement des salariés en 2022. 

 

En moyenne, une personne bénéficiant de ces dispositifs a touché 1.702€, contre 1.447€ en 2021 (+18%).

 

70% de l’argent versé a été épargné et 30% transformé en paiement immédiat. L’épargne s’est dirigée un peu plus vers les fonds monétaires, plus sûrs mais peu rémunérateurs.

Près de 60% des investissements ont aussi été faits dans des fonds qui communiquent sur leurs objectifs environnementaux.

 

La participation et l’intéressement sont encore davantage le fait des grandes entreprises que des petites. Une réforme est en cours dans le cadre du projet de loi sur le pouvoir d’achat pour faciliter les accords d’intéressement.

 

SOMMAIRE

65% des dirigeants envisagent de prendre des vacances d’été contre 76 en 2019.

Méthodologie : échantillon de 611 dirigeants d’entreprise, interrogé par téléphone, entre le 8 et le 15 juin 2022. La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité et la taille, après stratification par région d’implantation.

 

Si le moral remonte, la veille face aux problèmes posés par l’inflation, et la guerre en Ukraine, conduit les dirigeants à moins prendre de vacances.

⇒ Conjoncture

Le moral des dirigeants d’entreprise continue malgré tout d’augmenter ; pour le 3éme mois consécutif, l’indicateur de l’optimisme progresse et atteint les 76 points (+3 points par rapport à mai). La progression de l’indicateur est plus marquée chez les chefs d’entreprises comptant 10 salariés et plus (79, +14 points). C’est la 1ére fois depuis février dernier que ces dirigeants se montrent plus optimistes que ceux des entreprises comptant moins de salariés (75, +2 points). Le moral était toutefois bien plus haut entre juin et octobre 2021.

Après le choc du déclenchement de la guerre en Ukraine, la confiance des chefs d’entreprise dans les perspectives économiques pour l’année à venir se rétablit progressivement. 67% sont confiants (très ou assez) dans l’avenir de leur entreprise ; le secteur du commerce est le moins confiant (55%), vs celui de la construction (74%). Les moins de 10 salariés sont toujours moins confiants (67% vs 81 pour les plus de 10 salariés).

 

12% comptent embaucher, notamment les 10 salariés et plus (32% vs 11 les moins de 10) et le commerce (14%).

⇒ Les questions d’actualité

♦ L’impact sur l’inflation

Les entreprises du fait de l’inflation sont plus attentives que d´habitude à ses charges (76% mais 87 pour l’industrie et 86 les 10 salariés et plus). L´inflation pourrait contraindre à baisser leur rémunération (43% mais 54 le commerce vs 32 l’industrie et par ailleurs 45% les moins de 10 salariés vs 9 les plus de 10 salariés). L´inflation pourrait aussi avoir des conséquences sur la viabilité de leur entreprise (43%, mais 52% la construction et 50 l’industrie vs 40 les services).

Par contre, les difficultés pour être payé à temps par les clients (22%), les difficultés à payer les factures (13%) voire les avances sur salaires (18%) sont nettement moins problématiques.

 

♦ Le recours à la prime Macron

54% l’ont versé (63% dans l’industrie, 55% chez les moins de 10 salariés vs 52 les plus de 10). La possibilité de la verser en plusieurs fois aurait incité 26% à avoir eu recours à cette prime pour ceux qui ne l’ont pas utilisé ; pour ceux qui l’ont utilisé, elle a permis à 31% d’en augmenter le montant.

 

♦ Les vacances d’été du dirigeant

les 2/3 prennent des vacances (86% les plus de 10 salariés, 80% ceux de l’industrie mais 52 dans le commerce).

14% prendront au plus une semaine, 23% de 1 à 2 semaines, 21% de 2 à 3 semaines (37% dans l’industrie vs 15 le commerce, et 53% les plus de 10 salariés vs 19 les moins de 10 salariés) ; 7% envisagent plus de 3 semaines.

Les moins de 10 salariés sont plus nombreux à ne pas prendre de vacances (33% vs 13 les plus de 10 salariés) ou en prendre fort peu (moins d’une semaine 15% vs 1% les plus de 10 salariés).

Noter que les dirigeants étaient 76% à prendre des vacances en 2019 (vs 65 en 2022).

 

Pendant ces vacances, 42% disent vouloir se déconnecter totalement (ne pas lire ses mails, ne pas décrocher aux appels des clients, etc.), notamment ceux de l’industrie (57%) et les plus de 10 salariés (53%) ; les dirigeants étaient 64% en 2019 à vouloir se déconnecter totalement.

Par contre, 42% disent rester accessible, consulter de temps à autres leurs mails mais ne répondre qu’aux urgences (mais 30% ceux de l’industrie) et 16% répondre aux demandes courantes à distance (mais 7% les plus de 10 salariés).

 

Pour en savoir davantage : Sondage OpinionWay pour CCI France – GCE – Vague 71 – Juin 2022 (bayonne.cci.fr)

SOMMAIRE

Qu’en est-il de la participation et de l’intéressement pour les salariés ?

Un point sur la participation et l’intéressement avant d’aborder ce qu’il en est des les difficultés pour développer cette rémunération supplémentaires.

 

“Le salariat est marqué par un changement de paradigme : fidélisation plus compliquée des salariés, notamment des jeunes qui n’hésitent pas à changer rapidement d’emploi si l’entreprise ne met pas en place une politique RH innovante afin de les retenir ; une recherche de sens face à un avenir social et sociétal qui paraît compromis par les inquiétudes liées au pouvoir d’achat, à la cohésion sociale et au réchauffement climatique. Autant de bouleversements du monde du travail qui justifient d’aller plus loin en matière d’intéressement et de participation.”

⇒ La participation

C’est un dispositif légal prévoyant la redistribution obligatoire – au profit des salariés – d’une partie des bénéfices auxquels ils ont contribué, du fait de leur travail réalisé dans l’entreprise ; il concerne les entreprises employant au moins 50 salariés pendant 5 années consécutives. Le régime de participation est formalisé dans l’entreprise par un accord collectif conclu avec les représentants du personnel ou par référendum avec les salariés.

 

Les sommes versées au titre de la participation bénéficient d’un régime social et fiscal favorable, tant pour l’entreprise que le salarié. Pour l’entreprise, les droits à participation versés aux salariés sont uniquement soumis au forfait social au taux de 20% (contre un taux de charges sociales d’environ 40%). Pour les salariés, il y a exonération des charges sociales, mais une contribution à la CSG-CRDS10 à un taux de 9,7% au lieu de 20 à 25% de charges sociales.
Enfin, les droits à participation ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu des bénéficiaires s’ils sont affectés à un plan d’épargne salariale.

⇒ L’intéressement

A la différence de la participation, l’intéressement est un dispositif facultatif, résultant d’un accord entre partenaires sociaux ou issu d’une ratification des 2/3 des employés de l’entreprise. Il est proposé dans les entreprises de moins de 11 salariés ou, dans les autres, par accord collectif, sur la base de critères librement choisis et mesurables. L’intéressement est mis en place pour une durée comprise entre 1 et 3 ans.

Le régime social et fiscal est identique à celui applicable à la participation aux résultats.

 

Voir le tableau récapitulatif page 9.

⇒ L’utilisation des droits issus du partage de la valeur : le versement immédiat ou l’affectation sur un plan d’épargne salariale.

♦ Le Plan d’épargne d’entreprise (PEE) permet aux salariés de se constituer une épargne avec l’aide de leur employeur, cette aide se matérialisant a minima par la prise en charge des frais de tenue de compte du plan, mais pouvant également se traduire par un « abondement » ou un versement unilatéral de sa part.
Les sommes affectées au plan sont investies sur les marchés financiers au travers de plusieurs supports de placement réservés à l’épargne salariale (Fonds commun de placement d’entreprise, FCPE), et permettent généralement des taux de rendement favorables par rapport à une épargne classique. Les sommes sont bloquées par principe pendant 5 ans, sauf si les salariés justifient d’un cas spécifique autorisant le déblocage anticipé.

 

L’épargne à horizon retraite : le Perco et le Plan d’épargne retraite. Avec la loi « Pacte », le dispositif est élargi avec la création, depuis le 1er octobre 2019, du Plan d’épargne retraite (« PER ») en remplacement du Perco.
Les sommes versées sont bloquées jusqu’au départ à la retraite des bénéficiaires.

⇒ La situation actuelle

♦ L’épargne salariale concerne un nombre croissant de salariés
Selon une enquête de la Dares, près de 9,5 millions de salariés (53% des salariés du privé) ont eu accès en 2020 à au moins un dispositif de participation, d’intéressement, ou d’épargne salariale (abondement du PEE et du Perco). 18,6Md€ ont été distribués au titre de 2020 par toutes les entreprises dont 17,5Md€ par les entreprises de plus de 10 salariés, dont 7Md€ provenaient des dispositifs de participation, et 8,2Md€ de l’intéressement, et des abondements des entreprises. Ce complément de rémunération s’établissait en moyenne à 2 440€ par salarié bénéficiaire en 2020 (2 640€ en 2019, 6,8% de la masse salariale des bénéficiaires).

 

La France serait le 1er pays européen en matière d’actionnariat salarié par le montant total du capital détenu par les salariés (près de 110Md€) mais aussi par le nombre d’actionnaires salariés (près de 3 millions, soit 40% des salariés actionnaires en Europe). Les encours des FCPE d’actionnariat salarié, principal mode d’actionnariat salarié, s’élèveraient ainsi à 50,8Md€ fin 2020.

⇒ Le partage de la valeur ajoutée n’a toutefois pas suffisamment progressé ces dernières années : inégalités d’accès et freins pour les petites entreprises.

Si, en 15 ans, le montant total versé a augmenté de 33% (20Md€ contre 15Md€ en 2006), le nombre de bénéficiaires d’au moins un de ces dispositifs dans les entreprises de 10 salariés ou plus n’a augmenté lui que de 8% (de 8,2 millions en 2006 à 8,8 en 2019). Enfin, le montant individuel versé dans le cadre de ces dispositifs n’a progressé que de 17% sur la période (de 2 266€ à 2 660€ en 2019).

 

Pour l’épargne salariale, la moitié seulement des entreprises de 50 à 99 salariés est couverte par l’épargne salariale, 39% dans les 50-100 salariés, et seulement 5% pour les entreprises de 10 à 50 salariés. Concernant les accords d’intéressement, le taux de couverture des salariés dans les entreprises de plus de 100 salariés dépasse les 35% et s’élève même à près de 70% dans les entreprises de plus de 1 000 salariés, alors qu’il n’atteint que 25% dans les entreprises de 50 à 100 salariés et 12% dans les entreprises de 10 à 50 salariés.

 

L’inégalité est aussi fonction des types d’emploi : 63 % des cadres, 55% des professions intermédiaires étaient couverts par au moins un dispositif d’épargne salariale en 2010, vs 44% des ouvriers et 42% des employés.

 

Les 10% de salariés percevant le plus de primes ont reçu 57% du total des primes ; les 10% de salariés percevant le plus de salaire ont reçu 26% du total des primes. Ces inégalités s’expliquent par des différences de taille de l’entreprise et de secteur d’activité

 

D’un côté, il existe, en matière d’accès au dispositif, un effet de seuil très net à 50 salariés pour la participation, la participation étant obligatoire à partir de 50 salariés ; seuls 4% des salariés des entreprises de moins de 50 salariés sont couverts par un accord et 39% des salariés des entreprises comprenant 50 à 99 salariés.
En revanche, près de 9% des salariés des entreprises de moins de 50 salariés sont couverts par un accord d’intéressement. Au-dessus de 250 salariés, près de la moitié des salariés sont couverts et 70% pour les entreprises de plus de 1 000 salariés.

 

Les montants moyens distribués au titre des dispositifs d’épargne salariale sont également très variables en fonction des secteurs : la prime moyenne par salarié en matière d’intéressement va de 5 481€ en 2019 dans le secteur du raffinage à 693€ pour les salariés du secteur des transports et de 2 071€ pour les mêmes activités financières et d’assurance à 509€ dans le secteur des HCR.

⇒ Un grand nombre de freins

– La complexité et le coût de mise en œuvre de ces dispositifs.

 

– La perception d’une instabilité des régimes sociaux et fiscaux attachés aux dispositifs. Les entreprises rencontrées font toute part de leur crainte que les exonérations sociales et fiscales associées ne soient pas renouvelées à l’avenir et qu’il soit difficile de maîtriser les coûts dans l’hypothèse d’une augmentation soudaine des charges sociales ou fiscales. À l’inverse, certains syndicats craignent que ces régimes sociaux et fiscaux ne viennent priver la sécurité sociale d’une source de financement.

 

-Les entreprises déplorent aussi que les mécanismes de sécurisation et de contrôle des accords soient trop longs et aléatoire.

 

– Les trop grandes contraintes attachées à ces dispositifs dans la définition des modalités de calcul et de versement.

 

-Un dernier frein est évoqué par les plus petites entreprises : celui de l’impossibilité de maîtriser, comme cela l’est avec une prime discrétionnaire, les sommes à verser aux salariés. Dans ces entreprises, il y a en effet un fort sentiment que le résultat « appartient » au chef d’entreprise ou devrait permettre de procéder à des investissements destinés à l’accroissement de l’activité. Un engagement à verser de l’intéressement ou de la participation trop en amont présenterait dans ce contexte une incertitude trop importante.

 

Suivent 10 recommandations.

 

Pour en savoir davantage : Partage de la valeur : salariés, entreprises, tous gagnants ! | Institut Montaigne

SOMMAIRE

Des business Angels financent des start-up.

Une étude d’Angelsquare menée entre le 1er janvier et les 31 mars, auprès de sa communauté (sur 200 participants, 130 réponses précises), publiée en exclusivité par « Les Échos »; mais reprise plus abondamment par Usine Digitale du 5 juillet 2022, sous le titre “Qui sont les business angels français ?”

 

En moyenne, les business angels restent impliqués 3 ans dans une start-up avant de réaliser une sortie.

⇒ L’appui apporté

♦ Les business angels apportent à la fois une enveloppe financière et des conseils divers (stratégique, RH, commercial…). En moyenne ils soutiennent plus de 15 start-up. 50% d’entre eux investissent entre 14 672 et 80 000€ par start-up ; le ticket le plus important s’élève à 2,5 millions d’euro ; le ticket médian s’élève à 31.833€. Les femmes injectent des montants moins élevés.

On y compte 3 081 investissements pour un montant total d’environ 544M€.

 

45% des investissements mènent à une perte partielle ou totale de capital. L’un des points essentiels de cette étude est la visibilité sur la rentabilité des investissements réalisés. En effet, le sujet de “l’exit” est essentiel pour voir ce que gagne un business angel lorsqu’il cède ses parts. “37% des investissements permettent d’au moins doubler et de récolter jusqu’à dix fois sa mise, et 11,6% laissent entrevoir un gain supérieur à dix fois sa mise”.

50% des sondés estiment que leurs investissements leur permettraient de récolter entre deux et quatre fois leur mise initiale.

 

♦ En moyenne, les business angels restent impliqués 3 ans dans une start-up avant de réaliser une sortie. La médiane pour les sorties positives se situe à 4 ans, mais la sortie la plus tardive est de 15 ans. Quant aux sorties négatives, la médiane se situe à 3 ans et l’exit la plus tardive a eu lieu 9 ans après l’investissement.

 

♦ Ce que deviennent les start-up après leur sortie : Si 11% d’entre elles ont fait faillite, 13% ont été rachetées et 16% sont des PME viables (“une start-up toujours en activité, n’ayant pas réalisé de nouvelles opérations capitalistiques ces 48 derniers mois). La majorité d’entre elle lèvent des fonds (60%) en amorçage (22%), Série A (20%), B, C ou D. Seules 3% des start-up ont réalisé une entrée en bourse au moment de l’exit.

⇒ Les critères pour être accompagné financièrement

♦ Pour investir, les business angels regardent avant tout la qualité de l’équipe fondatrice, la possibilité pour la start-up de se déployer à l’international et la technologie développée. Puis, viennent l’impact social et de façon assez surprenante le chiffre d’affaires, qui n’est donc pas parmi les principaux critères évalués.

 

♦ Certains secteurs ont plus la côte que d’autres. Les investisseurs plébiscitent le secteur B2B (63%). Les start-up dans les secteurs des fintech et du SaaS suscitent aussi un fort intérêt. Puis, viennent celles du secteur B2C, les start-up dites à impact, celle dans l’e-commerce, les marketplaces et la Food Tech. L’IoT, qui au début de la French Tech était sur le devant de la scène, se retrouve à la fin des secteurs les plus intéressants selon les business angels.

⇒ Qui sont ces business Angels ?

♦ Majoritairement des hommes (84%) vs 16 % des femmes (via notamment des associations comme Femmes Business Angels ou des fonds spécialisés tels que Leia Capital ou WinEquity). La moyenne d’âge est ont en moyenne 45 ans.

 

♦ 53% des investisseurs ont cinq ans d’expérience ou moins en tant que business angel et 24% ont entre 6 à 9 ans d’expérience.  51% des business angels expliquent vouloir s’impliquer dans le développement de la start-up dans laquelle ils injectent des fonds et partager leurs compétences et leurs expériences. 47% se disent disponibles en cas de demande des fondateurs ; 2% des business angels ne souhaitent pas s’impliquer.

 

 

 

 

 

SOMMAIRE

Le travail n’occupe plus une place structurante dans la vie des Français.

Méthodologie : l’analyse porte très essentiellement sur la population active salariée.

 

58% des salariés affirmaient fin novembre 2020 que la crise sanitaire avait changé leur rapport au travail.

 

Interrogés par l’Ifop pour Freelance début 2022, ces derniers ont été invités à indiquer le domaine (professionnel ou non) au sein duquel ils estiment avoir vécu le plus de changements en 2 ans : 28% citent l’organisation du travail, 21% l’usage des outils numériques (21%), moins les relations affectives, familiales, amicales (12%). Les décideurs partagent globalement l’opinion des salariés.

⇒ En 30 ans, la valeur travail n’est plus autant très importante

En 1990 précisément, 92% des Français en activité estimaient que le travail était « important » dans leur vie, dont 60% très important. Aujourd’hui 86% affirment toujours que le travail occupe une place importante dans leur vie, au même titre que la famille, les relations amicales ou les loisirs, mais ils ne sont plus que 24% à affirmer qu’elle est très importante

Par contre, l’attachement très important aux loisirs augmente de 31 à 41%.

 

Cette perception est homogène selon les différentes catégories de salariés (le travail est jugé très important par 18% des ouvriers et  23% des cadres) ; même tendance pour les âges.

⇒ Ce qui a changé

Il ne s’agit plus tant de se réaliser par le travail que, plus modestement s’y sentir bien ; fin 2021, 61% des salariés affirmaient que le bien-être au travail constitue un enjeu prioritaire au sein de leur entreprise. Et donc, la prise en compte du bien-être des collaborateurs devant le « sens » donné à son travail, devant l’image des employeurs et de l’entreprise (bonne réputation, identité et valeurs fortes, capacité à innover. 

 

D’ailleurs fin 2021, 66% sont intéressés par un accompagnement de leur entreprise permettant d’améliorer leur santé physique ou psychologique, manifestant une plus grande confiance envers l’employeur.

 

“Comprendre le rapport au travail nécessite également d’intégrer d’autres paramètres qui ne se limitent pas à l’environnement de travail quotidien de chacun ; les deux critères les plus importants sont le fait d’« avoir un bon équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle » (38%), et celui d’« avoir le sentiment de faire un travail utile » (22%), loin devant « exercer un travail dans lequel l’acquisition de connaissance est régulière » (14%), « pouvoir évoluer dans la hiérarchie » (9%), « être le plus indépendant possible » (8%) et « pouvoir changer de métier et d’activité durant sa carrière » (7%).

 

Toutefois ces mutations concernent davantage les outils et les conditions de travail que les mentalités ; la satisfaction envers sa situation professionnelle a peu bougé (entre 71 et 76% entre 2033 et 2020 vs 75 en 2022).

⇒ Les employeurs partagent en partie les aspirations de leurs salariés

Interrogés par l’Ifop pour Back Office Santé en février 2022, les décisionnaires RH considèrent que les dimensions les plus importantes pour pérenniser la qualité de vie au travail sont aussi très qualitatives : « un bon équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle » (47%), « la qualité des relations humaines » (43%) et « la valorisation des compétences de chacun » (40%). Ils en devancent d’autres, plus classiques, longtemps constitutifs de bonnes conditions de travail : « la charge de travail » (30%), « les pratiques managériales » (27%), « les perspectives d’évolution » (22%) et « l’équité en matière de rémunération » (20%).

 

Interrogés par l’Ifop pour le Syntec fin 2020 sur les enjeux les plus importants pour maintenir l’activité ou assurer la reprise, 2 critères sont mis en avant : l’adaptation des modes de travail (45% des interviewés), plus marquée dans les grandes organisations (55%), le développement des compétences des salariés (30%) vs la capacité à mieux répondre aux nouveaux besoins des clients (40%) et « renforcer la solidité financière de l’entreprise » (30%).

⇒ Invités à se projeter sur leur situation professionnelle dans un horizon de cinq ans, les salariés s’inscrivent nombreux dans une mobilité :

35% estiment qu’ils travailleront dans une autre entreprise, 40% dans un poste différent, 28% se voient exercer dans un autre secteur d’activité ;12% envisagent de quitter le salariat pour adopter un statut d’indépendant. 59% pourraient envisager au moins une de ces mobilités, dont 25% au moins trois.

16% estiment qu’ils travailleront « plutôt » dans une autre région (mais 26% les moins de 30 ans et 21% les cadres).

 

Dans une enquête Ifop pour Michael, réalisée au premier trimestre 2020, auprès d’un échantillon de 1 824 actifs en poste, respectivement 80% et 65% déclaraient, au sujet de changements pouvant survenir dans leur vie professionnelle (sans préciser leur nature), qu’ils étaient « plutôt une bonne chose » et qu’ils allaient « plutôt faciliter leur travail ». La nécessité d’intégrer de nouveaux outils de travail était considérée comme source d’épanouissement par 67%, un élargissement des missions par 65% et de nouveaux environnements de travail (open-space, espaces de coworking) par 63%.

 

Fin 2021, 39% des salariés affirmaient que leur entreprise s’est engagée dans une plus grande distanciation physique entre les collaborateurs, 33% dans une accélération du principe « flex office », c’est-à-dire le fait de ne pas avoir de poste de travail attitré, 29% dans la généralisation des bureaux individuels ou limités à quelques collaborateurs au détriment des open-space et 23% une réduction de la surface des locaux.

 

Pour en savoir davantage : https://www.jean-jaures.org/publication/plus-rien-ne-sera-jamais-comme-avant-dans-sa-vie-au-travail/?post_id=35914&export_pdf=1

SOMMAIRE

Un bref bilan des Boutiques de gestion en 2021

530 implantations, 1 300 salariés, 57 700 personnes accompagnées/formées.

 

♦ Quelques chiffres sur l’activité des Boutiques de Gestion :

 

110 000 personnes accueillies, 57 000 accompagnées/formées, 34 000 chefs d’entreprise accompagnés dans leur développement, 15 500 immatriculations, 1 550 entreprises en couveuse,

30% des personnes accompagnées par BGE ont concrétisé leur projet ; 80% de pérennité à 3 ans,

19 984 jeunes sensibilisés en milieu scolaire,

530 implantations, 39 associations, 1 300 salariés, 28 cités lab, 15 DLA départementaux, 11 pépinières d’entreprises et 5 centres d’affaires.

 

♦ Quelques éléments de profil

74% sont demandeurs d’emploi (20 à 28% au niveau national),

55% sont des femmes (32 à 40% au niveau national) ; 25% ont moins de 30 ans  (vs 20 en 2019) et 19% plus de 50 ans,

9% sont porteurs d’handicap,

10% sont issus de quartiers politique de la ville (5 700 ont été accompagnés)

 

Pour en savoir davantage : BGE en chiffres

SOMMAIRE