Archives mensuelles : octobre 2018

Etudes, rapports et propositions non commentés

“Confiance, coopération et autonomie : pour une école du XXIe siècle”, les notes du conseil d’analyse économique, n° 48, octobre 2018

“TPE-PME, comment réussir le passage à la neutralité carbone ?” CESE  Avis, septembre 2018

“Regards sur la TPE en Nouvelle-Aquitaine en 2018”, Conseil Régional, réalisé en partenariat avec 10 Organismes de Gestion Agréés de Nouvelle-Aquitaine

“la taxe sur les salaires ” Cour des Comptes, lettre au 1er ministre par le 1er Président de la Cour, juillet 2018

“MIEUX COMPTABILISER LES ACTIFS IMMATÉRIELS DE L’ENTREPRISE : Périmètre et conditions”, DGE, ANC, lu octobre 2018

“CONJONCTURE Tableau de bord trimestriel de l’emploi salarié”, DGE, septembre 2018

“Informe sobre la PYME 2017” , COLECCIÓN PANORAMA PYME  donné”es chiffrées sur les PME en Espagne (en espagnol)

“L’activité des vétérinaires : de plus en plus urbaine et féminisée “, Insee première N° 1712, octobre 2018

“Le parc de logements métropolitain s’accroît de 1,1 % par an en moyenne depuis trente ans”, Insee focus N°126, octobre 2018

“Les femmes en sciences”, Opinion Way-Fondation l’Oréal, octobre 2018

“Eurostat regional yearbook 2018 edition”, Eurostat (en anglais), lu octobre 2018

SOMMAIRE

Sur 12 mois le flux des créations a progressé de 18%, mais en ce qui concerne essentiellement des entreprises sans salarié.

Les donnés (en valeur absolue, corrigées chaque mois en ce qui concerne les 2 derniers mois) sont issues du fichier Siren de l’Insee.

 

⇒ Evolution sur 12 mois

 

Sur un an (entre octobre 2017-septembre 2018 comparé à octobre 2016-septembre 2017), le flux des créations d’entreprise a connu une progression de 17,9%, du fait des autoentrepreneurs (+27,9%) et des créations en entreprise individuelle non autoentrepreneurs (+23,5%), mais pas des sociétés (+2%).

 

Si nous comparons avec les 4 années antérieures, l’évolution avait été différente : +53,7% en ce qui concerne les entreprises individuelles non autoentrepreneurs vs +14,6% pour les autoentrepreneurs (forte diminution puis montée à nouveau en charge) et +17,4% pour la création en société.

⇒ Evolution de septembre

 

Septembre témoigne de l’évolution sur 12 mois, renforçant la progression des autoentrepreneurs (+25%), vs +13,1% pour les entreprises individuelles non autoentrepreneurs et 0,3% pour les sociétés.

⇒ Quid des entreprises “classiques”?

 

Les services, mais aussi “l’industrie” et la construction ont connu une forte évolution au cours des 12 derniers mois (entre 11 et 19% hors les transports/ livraison à domicile avec 43,6%), à la différence des activités de commerce, HCR et santé, dont l’évolution au cours des 4 années antérieures est tout aussi modeste.

⇒ Quid des autoentrepreneurs ?

 

Le choix de cette forme juridique est tranché :

-soit cette forme est très présente (entre 56 et 61% des créations d’un secteur d’activité); ce sont avant tout des services qui exigent peu d’investissement et génèrent peu de frais généraux. la progression y est plutôt importante au regard de la dernière année, 

-soit une recours modeste (entre 14 et 28%); ce sont des activités “traditionnelles”, telles le commerce, les HCR, l’industrie; leur évolution au regard de la dernière année est plus faible que celle des autres activités, après avoir connu une forte diminution au cours des 4 années antérieures,

ou des services spécifiques (activités immobilières, finances et assurances), avec des évolutions conséquentes, tant au regard de la dernière année que des années antérieures; on peut dire que l’ubérisation gagne.

 

 

 

 

SOMMAIRE

30% de la population Française est ou a été concernée par la création/reprise d’entreprise

Méthodologie :

Collecte enquête nationale :

2 échantillons interrogés en ligne entre le 26 juin et le 20 juillet 2018 :
-Un premier échantillon de 1 003 personnes représentatif de la population résidente en France de 18 ans et plus selon la méthode des quotas (genre, âge et CSP par grande région) et une comparaison avec l’enquête 2016 qui manifeste peu d’écart.

-Un sur-échantillon de 1 011 personnes: 108 dirigeants d’entreprise, 102 ex-dirigeants d’entreprise, 200 porteurs de projet, 300 intentionnistes, 300 demandeurs d’emploi.

Collecte enquête Quartiers Politique de la Ville :

Échantillon national de 583 répondants d’habitant 383 quartiers différents,  interrogés par téléphone du 22 juin au 10 juillet 2018, sur la base de quotas (genre, 3 grandes tranches d’âge, en emploi / sans emploi, nationalité française / étrangère, typologie «emploi» des QPV).

Enquête TMO Régions pour l’AFE, avec l’appui des sponsors Pôle Emploi et MMA fondation Entrepreneurs.

 

 L’enquête auprès de la population Française de 18 ans et plus : 

 

⇒ Le choix de carrière le plus intéressant : pour 49% être chef d’entreprise (46% en 2016); les autres choisiraient d’être à égalité (17%) salarié d’une PME, salarié d’une grande entreprise, salariés de la fonction publique.

Le choix d’être son propre patron diffère peu :

*au regard du sexe (51% les hommes et 47% les femmes),

*de l’âge : les plus de 65 ans étant les plus demandeurs (59% !) avec les moins de 30 ans (53%); les plus concernés sont moins demandeurs (42 ou 43% pour les 30-64 ans),

*du niveau de diplôme : paradoxalement les plus demandeurs sont ceux dont les diplômes sont le moins “utiles” à la création d’entreprise (sans diplôme 52%, bac 54% vs 45 pour le CAP/ bac pro ou techno et 46 un diplôme du supérieur).

 

⇒ 39% affirment avoir des “antécédents entrepreneuriaux” : 21% ont déjà monté ou dirigé une association, 20% ont suivi une formation à la gestion d’entreprise ou à la création d’entreprise, 18% ont aidé un proche à créer/reprendre ou faire fonctionner une entreprise (une même personne peut être dans plusieurs cas de figure).

Sans surprise, ce sont les diplômés qui de loin ont le plus d’antécédents, devant les hommes et les 30-49 ans, alors que loin derrière on trouve les sans diplôme ou les niveau CAP/bac pro, les femmes, les moins de 30 ans.

 

⇒ Pour 70% la création d’entreprise prend sa source de la passion pour un métier, et seulement pour 23% l’introduction de produits/services nouveaux sur un marché.

 

⇒ 30% de la population française de 18 ans et plus a été placée à un moment ou à un autre dans une dynamique entrepreneuriale. Ce sont plus souvent :

*des diplômés de l’enseignement supérieur (bac +5 et + avec 65%, bac +2,3 et 4 avec 41%, CAP/bac pro 25% et sans diplôme 15%)

*des hommes (37% et seulement 23% de femmes),

*des 30-49 ans (36%, mais 30% pour les moins de 30 ans et 26% pour les autres âges)

Dans l’échantillon interrogé en 2018, 12% sont actuellement chefs d’entreprise (10% en 2016), alors que 13% ont cessé leur entreprise (14% en 2016). Par ailleurs, 7% sont porteurs de projet et 19% auraient l’intention de créer un jour une entreprise. (là encore une même personne peut se situer dans plusieurs cas de figure).

 

⇒ 28% se sont déjà vus conseiller de créer ou reprendre une entreprise, par un membre de la famille (16%), un proche dans l’entourage professionnel (10%),  peu par un employeur (3%) ou pôle emploi (3%).

C’est le cas pour 43% des diplômés de l’enseignement supérieur, vs 24% pour ceux issus de CAP/bac pro ou techno et moins encore pour les sans diplôme (17%).

C’est plus souvent le cas pour les 30-49 ans (34%) que pour les autre âges (27 et 28%, hors les 65 ans et plus avec 19%).

C’est encore plus souvent celui des hommes (31%) vs 25 pour les femmes.

 

19% disent avoir l’intention de créer une entreprise (21% en 2016) et 7% sont porteurs de projet (7% en 2016)

 

-Parmi les 19% d’intentionnistes, en premier lieu ce sont les diplômés du supérieur (39% des bac +5 et au-delà, 29 à 31% pour les autres diplômés du supérieur), puis les moins de 50 ans (28% dont les jeunes de moins de 30 ans), les hommes (21%), les femmes (17%), les diplômés du CAP/bac pro et les 50-64 ans (14%) et enfin les sans diplôme (8%) et les 65 ans et plus (4%).

Mais parmi ces derniers, 43% n’ont fait aucune démarche pour concrétiser cette intention, 22% ont un projet en cours, 13% ont crée depuis et 20% ont abandonné.

 

-Parmi les 7% de porteurs de projet, 37% ont créé et 63% sont toujours en projet.

 

-Si l’on regroupe ceux qui ont l’intention et ceux qui sont en projet, on constate que 5% de la population totale a créé, 8,6% sont en phase de projet, 8,2% n’ont fait aucune démarche tout en ayant l’intention de créer et 3,8% ont abandonné.

Parmi ceux qui sont toujours en projet de création (intention et porteur de projet n’ayant ni crée, ni abandonné), 7,8% de la population totale n’a fixé aucune échéance ou à plus de 2 ans, et 5,2% dans les 2 ans (dont 2,7% dans l’année à venir).

 

⇒ Les motivations et les freins à la création

 

Créateurs et postulants à la création différent dans leurs motivations : les créateurs sont davantage dans la saisie d’opportunité, le défis à relever et moins dans la réalisation d’un rêve, le fait de vouloir être indépendant (ils le sont !), le fait de changer de métier.

En ce qui concerne le décalage entre les postulants à la création et ceux qui ne le sont pas, l’item principal est le choix du salariat, alors que les postulants sont préoccupés d’une mise en oeuvre qui pourrait s’avérer difficile (complexité des démarches administratives,  rémunération insuffisante, responsabilités lourdes, investissement financier important…)

 

⇒ La population spécifique des demandeurs d’emploi

 

Dans la présente enquête, l’indice entrepreneurial montre que les actifs en emploi sont plus intéressés par la création de’entreprise (38%) que les chômeurs (27%) ou que les inactifs (23%).

Ils ont moins souvent des antécédents entrepreneuriaux et disent être moins souvent incités à créer ou reprendre une entreprise. S’ils souhaitent être plus souvent indépendants, ils sont moins dans le souci d’épanouissement, celui du défi à relever, et bien sur plus dans le souci de se réinsérer dans l’emploi. Alors que les actifs sont plus dans l’offensive (défi à relever, nouveau marché à conquérir, saisie d’opportunité).

Les demandeurs d’emploi sont un peu plus inquiets de l’investissement financier jugé trop lourd, des démarches administratives jugées complexes mais aussi de la peur de l’échec, d’une rémunération insuffisante et d’un manque de compétences; ils ne sont toutefois pas plus inquiets de la peur de l’échec que les actifs, même si cette peur est un des premiers freins (36% des demandeurs d’emploi au même niveau que l’investissement financier trop lourd)

 

⇒ Les quartiers en difficulté 

 

L’indice entrepreneurial montre que les habitants des quartiers en difficulté sont nettement moins concernés par la création d’entreprise (14%) que les habitants des autres quartiers  (31%). On y trouve moins d’intentionnistes (9% vs 20 pour les autres quartiers), moins de porteurs de projet (1% vs 7), moins de’entrepreneurs en activité (3% vs 12), moins aussi d’ex chefs d’entreprise (4% vs 14).

 

Pourtant, ils sont 48% (vs 48 pour les autres quartiers) à considérer qu’être chef d’entreprise est le choix de carrière le plus intéressant; il sont en phase encore avec les habitants des autres quartiers pour avoir aidé un proche à monter son entreprise, pour avoir suivi une formation à la gestion ou à la création d’entreprise (17% vs 21), mais beaucoup plus éloigné en ce qui concerne le montage ou la direction d’association (10% vs 22).

S’ils sont aussi motivés par l’indépendance, le rêve à réaliser, que les habitants des autres quartiers, ils le sont plus par l’argent à gagner, la saisie d’opportunité et moins par le défi à relever, la mise en oeuvre d’une idée nouvelle ou le changement de métier.

 

Ils sont aussi plus nombreux à ne jamais avoir pensé à créer une entreprise (23% vs 16). Le frein le plus marquant est l’investissement financier jugé trop lourd; par contre, la peur de l’échec, les compétences insuffisantes sont plus modérés que pour les autres créateurs.

 

 

 

 

SOMMAIRE

Les revenus des non-salariés peuvent s’observer en 4 groupes, avec des écarts de 1 à 5.

Au fil de mes recherches, j’ai trouvé 2 tableaux de l’Insee à propos des revenus moyens mensuels des non-salariés 2015 sous forme d’entreprise classique, permettant de comparer, par activité, les revenus des femmes et des hommes non-salariés, avec en outre un montant de revenu moyen mais global pour les autoentrepreneurs. 

Si ces tableaux sont utiles en termes de tendances, ils demandent de la prudence dans l’interprétation dans la mesure où l’un parle de revenu médian, permettant d’observer les écarts à cette médiane, l’autre traite en termes de revenus moyens, sachant que ce sont par ailleurs des revenus fiscaux, qui peuvent être en décalage avec le revenu effectif dégagé. Ceci étant, en termes d’observation globale, on dispose d’une échelle de revenus par activité, et d’écarts femmes et hommes.

 

Les revenus des non-salariés décroissent au fil de leur positionnement professionnel : caractère obligatoire de la prestation, spécificité de l’expertise ou du savoir-faire au regard de ce que maîtrise le “client” et utilité du recours.

 

 

⇒ Je différencie 4 groupes d’activités au regard des revenus mensuels (hors autoentrepreneurs) :

 

-Un 1er groupe dont les revenus manifestent de grands décalages par activité, dont les non-salariés :

*ont un niveau d’études supérieures indispensables voire impératives (santé, activités juridiques et comptables, commerce de pharmacie)

*proposent des prestations dont la caractère est obligatoire, et qui par ailleurs sont “protégées” en termes de concurrence,

Le décalage est impressionnant avec des revenus de l’ordre de 7 à 8 000€ vs 1 000 à 4 000€ pour les autres activités. Par ailleurs, peu affichent des revenus nuls.

 

-Un 2éme groupe peut être observé avec des activités de services en direction des entreprises,  meilleur “payeurs” que les particuliers telles les services aux entreprises (conseil de gestion, informatique et communication, ingénierie) et le commerce de gros, dont les revenus se situent autour de 3 000 à 4 000€.

 

Un 3éme groupe est  celui d’activité nécessaires au quotidien des particuliers (commerce en magasin, métiers de bouche, commerce et réparation auto, construction) et entreprise (services administratifs et de soutien), avec une expertise modeste et des revenus de l’ordre de 2 000 à 3 000€.

 

-Un 4éme groupe, aux activités nettement soit moins indispensables aux particuliers, soit aux expertises jugées plus modestes encore, soit  aussi au paiement fréquent en numéraire; on peut tels les taxis, les cafés-hôtels-restaurants, les activités culturelles et artistiques, l’enseignement, la coiffure) avec des revenus de l’ordre de 1 000 à 2 000€.

 

En ce qui concerne l’importance des revenus nuls, ceux-ci sont peu fréquents dans les activités à caractère obligatoire (santé, comptabilité, juridique), dans celles exercées via une boutique  ou le rachat d’un fonds (reprise le plus souvent avec clientèle tels les métiers de bouche, la coiffure, les taxis), auquel il faut ajouter le secteur de la construction.

 

⇒ Quid des écarts de revenus entre le femmes et les hommes ?

 

S’ils sont en moyenne de 22%, un nombre conséquent d’activité manifeste des écarts de 30 à 40%. Les écart les plus importants se trouvent dans la santé (47%) et dans les activités comptables et juridiques (46%) et l’industrie (45%, mais ce dernier secteur regroupe à la fois des activités réellement industrielles notamment exercées par des hommes, alors qu’on y trouve aussi des activités d’artisanat d’art plutôt exercées par des femmes).

 

Par contre les écarts sont moins importants dans les activités aux plus faibles rémunérations telles le paramédical, les transports, la vente sur les marchés.

 

⇒ Les revenus médians par grande activité

Les écarts entre quartiles sont importants : dans l’ensemble, les non-salariés du 1er quartile ont un revenu inférieur de 52% à la médiane;  en ce qui concerne les 10% qui ont les plus hauts revenus, leurs revenus sont 248% des revenus des médians.

Les écarts sont les plus prononcés dans les activités services aux entreprises, commerce et services aux particuliers. 

Mais l’observation des grandes activités ne nous permet pas d’affiner, ce qui aurait été beaucoup plus riche en informations.

SOMMAIRE

Les dirigeants de TPE et PME sont peu au fait des mesures de la loi Pacte

Méthodologie : échantillon de 601 dirigeants d’entreprise interrogé par téléphone entre le lundi 10 et le lundi 17 septembre 2018.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité.

 

Les dirigeants de PME de 10 salariés et plus sont confiants dans l’avenir,mais peu au fait des mesures de la loi Pacte, mais préoccupés par la cybersécurité, alors que les dirigeants d’entreprises de moins de 10 salariés sont davantage en retrait.

 

74% des chefs d’entreprise sont confiants s’agissant de l’avenir de leur propre entreprise (-5 points seulement), mais il sont 91% pour ceux de plus de 10 salariés vs 73% pour les moins de 10.

Ils se qualifient avant tout d’optimistes (45%, -2 points) et de confiants (40%, -1 point), en particulier les chefs d’entreprises des services (52 et 45%) et ceux de 10 salariés ou plus (respectivement 59 et 55% vs 45 et 40% pour les moins de 10 salariés).

Et ce malgré une moindre confiance dans l’économie française et mondiale : moins 25 points pour l’économie mondiale (38% se déclarent confiants) et moins 29 points pour l’économie française (36% de confiants).  

 

Seuls 12% des dirigeants interrogés déclarent connaître certaines mesures de loi Pacte, même si sa notoriété est un peu plus élevée parmi les les entreprises 10 salariés ou plus (31% vs 11% pour les moins de 10 salariés); les dirigeants des entreprises de construction et de commerce sont ceux qui connaissent le moins les mesures (5%).

Mesure la plus marquante à leur sens, « la simplification de la transmission d’entreprise » (pour 6% des répondants), seuls 12% en ont entendu parler (28% pour les 10 salariés et plus).

Vient ensuite “la volonté de faciliter les formalités liées à la création d’entreprise”, marquante pour 3% et connue par 9%.

” La simplification des seuils applicables aux PME” souvent mise en avant est marquante pour 1% et connu par 5% (24% pour les plus de 10 salariés).

En conclusion, les mesures sont peu connues y compris des PME, et très peu des TPE; peut-on incriminer la faiblesse de l’échantillon et l’insuffisance à la fois de tranche de taille et de dirigeants interrogés ?

Alors que l’application du RGPD est de mieux en mieux intégrée, le thème de la cyber sécurité ne semble pas préoccuper les dirigeants de TPE puisque 21% seulement déclarent des risques liés à la cyber sécurité de leur entreprise, mais ils sont 62% parmi les 10 salariés et plus.

 

Les sources d’inquiétude principales demeurent le virus qui infecte les ordinateurs (83% les moins de 10 salariés et 68% les 10 et plus), devant l’usurpation d’identité ou une fraude (23 mais 40% pour les 10 et plus) et le vol de données présentes sur leurs serveurs (19 et 47%).

93% des dirigeants de moins de 10 salariés et 77% des 10 et plus n’ont de fait jamais été victimes, eux ou leur personnel, d’une cyber malveillance. 23% des 10 salariés et plus l’ont été (vs 7 pour les moins de 10); 15% des 10 et plus ont résolu le problème en interne et 7% en externe, vs 4 et 3% pour les moins de 10 salariés.

 

 

SOMMAIRE

Au sein des non-salariés fin 2015, les autoentrepreneurs sont 29% et les femmes 36%

Il est peu fréquent de trouver un tableau récapitulatif par activité principale traitant du % d’autoentrepreneur et du % de femmes chefs d’entreprise (autoentrepreneur et entreprise classique cumulée); devant la rareté de ces informations, j’ai pensé bon vous en faire part.

 

En ce qui concerne les autoentrepreneurs, leur importance diffère considérablement selon les activités :

-En ce qui concerne les activités principales : de 9,7% dans le secteur de la santé (en déconnexion avec les données  création d’entreprise toutefois observées cumulées avec l’activité enseignement très autoentrepreneuriale ) à 40,8% dans les services aux particuliers,

-Mais il est plus intéressant d’observer les activités fines avec des taux au moins égaux à 60% pour les activités enseignement, paramédical, activités culturelles et artistiques, services aux entreprises de type expert, commerce de détail hors magasin, et de activités où l’autoentrepreneuriat est quasi inexistant (10% au plus), avec les professions médicales, les activités juridiques et comptables, les “métiers de bouche ” (boulangeries, boucheries, charcuteries..), finances et assurances.

 

En ce qui concerne les femmes chefs d’entreprise, leur importance varie beaucoup aussi selon les activités :

-au regard des activités principales, un seul secteur se différencie, celui de la santé avec 59,4% de femmes, les autres étant proches de la moyenne de 36%,

-Par contre au regard des activités fines, les écarts sont beaucoup plus importants : 

*87% dans la coiffure et soins de beauté, 71% dans le paramédical, 54,9% dans le commerce de pharmacie, de 40 à 50% dans les activités juridiques et comptables,  l’enseignement, les services experts aux entreprises, le commerce de détail

*vs 20% et moins dans l’informatique/communication, l’architecture, le commerce et réparation auto, la construction, les transports.

SOMMAIRE

Les sociétés informatiques : le poids des groupes et de l’export.

Sources : le dispositif d’élaboration des statistiques annuelles d’entreprise (Ésane), les DADS,  le système d’information sur les liaisons financières (Lifi)…cumulant des données pour 2016, voire 2015.

Les services informatiques correspondent, dans cette étude, aux activités de programmation informatique (poste 6201 de la nomenclature NAF rév. 2), de conseil informatique (poste 6202), de gestion d’installation informatique (6203) et aux autres activités informatiques (6209), mais pas à l’édition de logiciels standards (poste 5829).

 

L’étude ne chiffre pas dans cette publication le nombre d’entreprises ou d’unités légales de ce secteur. Recherchant des données au sein de l’INSEE, les “Tableaux de L’Economie Française, édition 2017” donnent 156 000 unités légales pour le secteur information/communication (dont les activités informatiques qui n’y sont pas les seules); 60% sont en société; 79% sont le fait de sans salarié, 16% d’entreprises de 1 à 9 salariés et 5% celles de 10 salariés et plus. Par contre les 690 700 salariés chiffrés en 2013 se répartissent entre 40% dans les grandes entreprises, 27% dans les ETI, 24% dans les PME et 9% dans les TPE.

Par ailleurs les données chiffrées reposant largement sur l’activité des groupes incluent les prestations fournies entre filiales, notamment à l’export, sans que l’on puisse différencier clairement ce qui ressort de ventes hors groupes, des ventes au sein des groupes.

Ce travail rend peu compte de la myriade de TPE, notamment autoentrepreneurs (en moyenne chaque année plus de la moitié des créations de ce secteur).

 

La lecture de l’étude montre combien il est difficile de saisir ce secteur d’activité en forte évolution, largement impliqué dans l’export, dans un service intra-filiales, avec une présence habituelle au sein des entreprises clientes, alors que nombre de clients ont par ailleurs leur propre service informatique.

 

Le chiffre d’affaire du secteur et sa répartition

 

Un chiffre d’affaires de 61,7Md€ en 2016 et une valeur ajoutée qui s’accroît +3,6% par an en valeur entre 2000 et 2016.

Le taux de marge du secteur est de 15% (vs 24% pour l’ensemble du secteur tertiaire marchand non financier), du fait notamment du coût d’une main d’œuvre très qualifiée. 

 

Les 2/3 du chiffre d’affaires du secteur sont réalisés par des unités légales spécialisées dans le conseil informatique (la plupart d’entre eux travaillent le plus souvent en tant que prestataires chez le client) et le tiers restant dans des unités liées à la programmation ou la gestion d’installations informatiques.

Si les unités légales du secteur vendent 93% des prestations informatiques, aux cotés des entreprises dont l’objet premier n’est pas l’informatique, rappelons que certaines prestations ne donnent pas lieu à facturation (prestation pour “compte propre”) ne sont pas recensées.

 

La pratique de la sous-traitance confiée est fréquente avec 13,1Md€ (23% du chiffre d’affaires du secteur vs 9% pour le tertiaire marchand non financier), un taux qui varie peu en fonction de la catégorie d’entreprises.

Par ailleurs, 75% des unités légales externalisent tout ou partie de leurs activités en France ou à l’étranger (vs 56% pour l’ensemble du secteur tertiaire marchand non financier); les microentreprises confient moins fréquemment (68%) de la sous-traitance que les entreprises de plus grande taille (90%). 

 

L’activité exportatrice (8,9Mds, 37% de plus qu’en 2011) se concentre sur peu d’unités légales. 12% d’entre elles exportent en 2016 (vs 6% pour l’ensemble du secteur tertiaire marchand non financier), à savoir 9% pour les microentreprises, 47% pour les PME et les ETI et 49% pour les grandes entreprises.

 

L’importance des groupes

 

Les groupes jouent un rôle prépondérant avec 5 300 filiales (84% du chiffre d’affaires incluant les échanges intra-groupes) et 81% des effectifs. Les 20 principaux pôles informatiques totalisent 38% du chiffre d’affaires du secteur et 31% des effectifs. 16% sont par ailleurs des entreprises indépendantes.

Au sein des groupes,58% du chiffre d’affaires des unités légales du secteur provient de filiales informatiques de groupes spécialisés dans cette activité (38% sont le fait de groupes Français, 20% de groupes étrangers). Dans ces groupes, l’informatique représente en moyenne 80% du chiffre d’affaires et mobilise près de 87% des salariés.

Mais 26% des ventes du secteur sont aussi réalisées par des unités légales de groupes dont ce n’est pas le cœur de métier (dont 8 % pour les groupes financiers); l’informatique y représente moins de 2% du chiffre d’affaires et le pôle informatique réalise la majeure partie de ses ventes (60%)à l’intérieur du groupe (groupes bancaires notamment) .

 

Les groupes sous contrôle français réalisent 60% du chiffre d’affaires (vs 44% en 2008), une progression au détriment des groupes étrangers, mais aussi des entreprises indépendantes françaises. En 2015, les groupes français contrôlent près de 1100 filiales à l’étranger à savoir 290 000 collaborateurs et un chiffre d’affaires de 30,7Mds, dont 5,1Mds de ventes à d’autres filiales du même groupe. 84% de ces ventes sont opérées par des filiales de grandes entreprises.

 

L’activité de ces filiales croit de 48% entre 2011 et 2015 et leur effectif salarié de 44% (implantation dans l’Union européenne, notamment au Royaume-Uni, en Allemagne et aux Pays-Bas, mais aussi aux USA, en Inde).

L’UE concentre 62% du chiffre d’affaires et 41% des effectifs salariés de ces filiales. Hors UE, les filiales installées aux États-Unis réalisent le chiffre d’affaires le plus élevé (18% du total des filiales étrangères). 

Par ailleurs 107 000 salariés (+128% par rapport à 2011) sont employés en Inde dans ces filiales (37% des effectifs des filiales étrangères). 80% de l’activité est destinée à d’autres filiales du groupe. Au total, 26% des flux commerciaux intra-groupes de l’ensemble des filiales étrangères des groupes français informatiques proviennent d’Inde.

 

Les groupes étrangers détenant des filiales informatiques en France sont principalement originaires de l’Union européenne (7,7Mds), devant les États-Unis (4,9Mds). 

L’emploi dans le secteur informatique

 

*En 2016, le secteur de la programmation, du conseil et des autres activités informatiques sur mesure emploie 370 000 salariés

En 2015, 41% des emplois d’informaticiens, et notamment 48% des emplois de cadres, sont rémunérés par le secteur des services informatiques à façon. Toutefois, la plupart d’entre eux travaillent le plus souvent en tant que prestataires sur place pour des clients non informaticiens. Les autres emplois sont intégrés dans  le secteur des activités techniques, de conseil et de soutien (17% des emplois d’informaticiens), l’industrie manufacturière (7%) et le commerce(6%).

 

*Les cadres constituent 75% des effectifs (vs 18% en moyenne pour le tertiaire principalement marchand); les autres postes sont le fait de techniciens (17%) et d’employés (8%).

Les hommes représentent 75% des effectifs du secteur, une proportion relativement stable depuis 2009. 42% des femmes vs 17% des hommes n’y ont pas un emploi de type informatique.

 

La hausse des ventes stimule l’emploi salarié : celui-ci s’accroît de 6,6% au premier trimestre 2018 par rapport au premier trimestre 2017 (vs+ 1,8% pour l’ensemble du secteur marchand).

Ce niveau élevé de recrutements traduit non seulement la vitalité de l’activité informatique, mais également des tensions pour garder les collaborateurs. Ce mouvement s’accompagne d’une hausse de la part des contrats à durée indéterminée dans les nouvelles embauches : plus de 72% au premier trimestre 2018, le niveau le plus élevé depuis 2000.

 

En 2015, la part des effectifs du secteur dans l’ensemble des emplois du tertiaire principalement marchand est la plus élevée en Île-de-France : 5,1%, contre 2,8% en moyenne. Ainsi, 53% des emplois du secteur y sont concentrés (58% en 2009), une forte proportion, semblable à celles de quelques autres activités de services aux entreprises comme la production et la diffusion audiovisuelles (cinéma,télévision).  Ce type d’emploi est plus dynamique en Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Pays-de-la-Loire.

 

⇒ Le positionnement au sein de l’UE

 

En 2015, la France génère 10% du chiffre d’affaires du secteur des services informatiques au sein de l’Union européenne (UE) et emploie 11% des effectifs. L’Allemagne et le Royaume-Uni sont les deux acteurs dominants, totalisant 42% des ventes et 39% des effectifs de l’UE.

À la suite de la crise, le taux de marge des entreprises s’est replié dans les principaux pays et n’a pas encore retrouvé son niveau précédent, malgré une forte hausse de la valeur ajoutée entre 2007 et 2015, notamment en France (+ 55%) et en Allemagne (+ 74%). 

SOMMAIRE

Si la conjoncture est toujours favorable, des freins persistent (difficultés de recrutement notamment).

Méthodologie : Interrogation par voie numérique du 10 au 17 septembre 2018. L’analyse porte sur les 440 premières réponses jugées complètes et fiables reçues dans des PME des secteurs marchands non agricoles, de 1 à moins de 250 salariés et réalisant moins de 50 M€ de chiffre d’affaires.

 

Si les débouchés et le financement ne posent que peu problème, le recrutement et la concurrence sont des freins jugés les plus importants. Faut-il faire un lien entre les difficultés de recrutement et le peu d’entreprises impliquées dans la RSE ? 

 

⇒ La conjoncture

 

*La trésorerie :

Au plus haut, en amélioration depuis le printemps; pour autant, les perspectives à court terme se dégradent.

Les délais de paiement sont globalement bien orientés sur un an dans un contexte économique très favorable dans la majorité des secteurs.

 

*L’accès au crédit

6% ont fait appel aux organismes de crédit pour leur exploitation courante (en légère hausse);  seules 12% ont rencontré des difficultés d’accès au financement.

En ce qui concerne le financement des investissements, 84% des PME ayant l’intention d’investir au cours de l’année ou l’ayant déjà fait, ont eu recours au crédit;  12% en ont rencontré des difficultés.

 

*L’investissement :

En septembre, 60% des chefs d’entreprise ont investi ou pensent le faire d’ici la fin de l’année, proportion stable par rapport à celle de septembre 2017 mais perdant 6 points par rapport au 1er trimestre 2018.  Il s’opère dans un contexte de perspectives de demande soutenues et alors que le taux d’utilisation des capacités est élevé occasionnant des difficultés d’offre accrues dans la plupart des secteurs.

Les dépenses d’investissement restent essentiellement destinées au renouvellement et/ou à la modernisation des équipements et installations (78% et 64% des PME déclarant investir, mais en baisse). L’introduction de nouveaux produits ou services, et/ou l’extension de la capacité de production, de vente ou d’accueil concernent toutefois 42% et 38% des entreprises. Participent beaucoup moins aux dépenses d’investissement celles relative à l’environnement, à la mise aux normes, à de nouvelle implantation (entre 18 et 25%).

 

*Les freins à la croissance : d’abord les difficultés de recrutement (56% des répondants), puis la concurrence (44%) ; plus modestement (entre 17 et 25%) les difficultés citées sont des perspectives de demande dégradée, la réglementation spécifique à l’activité, les fonds propres insuffisants, les coûts et prix trop élevés; sont peu citées (entre 9 et 11%) l’outil de production sous-dimensionné, le manque actuel de débouchés, l’accès au financement.

 

Une interrogation spécifique autour de la RSE

 

20% ont mis en place la RSE. 

-84 % (après 76%) ont agi dans le domaine environnemental (la pollution et la gestion des déchets, l’utilisation durable des ressources); les PME sont beaucoup plus sensibles à la protection de la biodiversité qu’en 2017 (37% ayant entamé des démarches dans ce domaine contre 11% en 2017).

-73% (91% en 2017) ont mené des actions dans le domaine social (organisation du travail, santé et sécurité, relations sociales et formation). Ces orientations peuvent être la conséquence des difficultés de recrutement rencontrées par les entreprises et l’évolution de la réglementation sociale (Loi Pénicaud).

– 57% (après 63%) dans le développement durable en priorité sur la loyauté des pratiques.

 

Pour ce faire, les entreprises ont principalement entamé des démarches de certifications (57% contre 47% en 2017); 30% ont publié un rapport RSE (37% en 2017); en revanche, 13% ont effectué un bilan carbone (4% en 2017).

L’impact le plus important concerne toujours l’image et l’attractivité de l’entreprise auprès des clients, des fournisseurs et des salariés (57%) et 7% un effet sur la compétitivité, mais 34% n’ont pas encore constaté d’effet positif.

 

53% ont mis en place un plan de formation au sein de leur entreprise portant très majoritairement sur l’acquisition de nouvelles compétences techniques, peu l’acquisition de compétences managériales, financières ou linguistiques.

 

Les 80% qui n’ont pas pratiqué la RSE mettent en avant que ce n’est pas une priorité (47%) ou qu’ils manquent de moyens humains et de temps (44%), peu les moyens financiers (3%).

 

 

SOMMAIRE

L’export régulier ne concerne que 31% des entreprises exportatrices mais elles réalisent 83% des ventes à l’export.

Méthodologie : les entreprises sont dites régionales si au moins 80% des effectifs salariés sont localisés dans un établissement d’une région et l’activité économique principalement imputable à une seule région. Parmi les 16 051 entreprises exportatrices détenant un établissement en Nouvelle-Aquitaine en 2015, un tiers sont des entreprises multirégionales et ne relèvent pas du champ de l’étude. 

Les statistiques développées ici différent de celles fournies par les douanes qui intègrent des transferts de marchandises issues d’autres territoires français, pour les exporter à partir de la Nouvelle Aquitaine.

 

En 2015, 11 499 entreprises (hors agriculture, énergie et activités financières) réalisent une partie de leur chiffre d’affaires à l’export. Elles sont 4,5% des entreprises régionales vs 6,6% à l’échelle nationale, avec 11Md€.

 

2 secteurs sont largement exportateurs : l’industrie (47% des exportations régionales et 59% des effectifs salariés), où les ETI sont nombreuses, et le commerce de gros (45% des exportations en valeur, un poids deux fois supérieur à celui observé dans les autres régions frontalières); la part des exportations de services n’est que de 6,5% des exportations (23,6% en moyenne nationale).

 

La zone d’emploi de Bordeaux concentre 1/4 des établissements des entreprises régionales exportatrices et le quart des salariés des unités exportatrices, et les zones d’emploi frontalières de Bayonne (9%) et de Pau (6%) en lien avec la proximité avec l’Espagne. 

 

Le % d’entreprises à l’export augmente avec la taille des entreprises (entre 3,6% pour les microentreprises, 20% pour les TPE, 46% pour les moyennes entreprises et 60% pour les ETI.

Le montant moyen des exportations par entreprise s’élève à 954 000€, légèrement en dessous de la moyenne observée dans les autres régions françaises (988 000€),  de 110 000€ pour les micro-entreprises à 1,8M€ pour les autres PME, et jusqu’à 57M€ pour les ETI. Cependant, une entreprise exportatrice sur deux dégage un chiffre d’affaires à l’export inférieur à 26 000€ et, une sur trois, au plus 10 000€.

 

L’export concerne d’abord les pays limitrophes (50%), dont 23% pour l’Espagne.

 

Les ventes à l’international sont concentrées sur un nombre limité d’entreprises : les 100 premières totalisent 61% du montant des exportations.17% dépendent d’un groupe assurant les 3/4 des ventes à l’international.

 

Les entreprises exportatrices se renouvellent fortement chaque année : en 2015, une entreprise sur deux n’avait pas exporté l’année précédente; elles ont assuré 2,4% des ventes. 3 sur 4 sont des micro-entreprises et 47% ont moins de 5 ans d’ancienneté. 

L’essentiel du chiffre à l’export chiffre 83,5% du total de la Nouvelle-Aquitaine et provient des firmes « exportatrices régulières », présentes à l’export depuis plus de cinq ans, (soit 31,5% des exportatrices vs 32,6% au niveau national). Trois sur quatre relèvent d’un groupe.

 

Plus intéressant est le fait d’observer la part du chiffre à l’export dans le chiffre d’affaires total. Celles qui exportent 40% et plus de leur chiffre d’affaires sont 25% des entreprises exportatrices vs 55% exportant au plus 10% de leur chiffre d’affaires (on y trouve 27% d’ETI vs 52 pour celles qui exportent 40% et plus de leur CA) . 

SOMMAIRE

L’U2P, structure de représentation des entreprises de proximité, couvre 64% des entreprises.

Les traitements statistiques sont réalisés par l’Institut Supérieur des Métiers sur le périmètre suivant :

*Pour les secteurs de l’artisanat, sont prises en compte les entreprises de moins de 20 salariés dans 325 codes d’activités et l’ensemble des entreprises pour les codes 1071C, 1071D, 4722Z, 4723Z et 5621Z. Le champ ne comprend pas les entreprises artisanales à titre secondaire.

*Concernant l’alimentation, le périmètre intègre également 7 activités du commerce de détail (cavistes, bios, épiceries, fromagers, primeurs, marchés). 

*L’hôtellerie-restauration regroupe toutes les entreprises de 3 activités (5510Z, 5610A, 5630Z). Pour le dénombrement des entreprises, les entreprises artisanales de moins de 20 salariés de la restauration rapide (5610C) sont également prises en compte.

*Le champ des professions libérales comprend les entreprises actives dans 53 codes. Pour les professions réglementées, sont prises en compte toutes les entreprises, pour les autres uniquement les entreprises de moins de 20 salariés

 

L’intérêt de cet article est de situer le poids du regroupement des professions artisanales, commerciales et libérales au sein de l’U2P et celui des différentes activités, indicateurs possible d’influence.

 

64% des entreprises (2 782 00 entreprises autoentrepreneurs compris) relèvent de l’U2P.

 

4 secteurs principaux d’activité, parmi les 8 secteurs d’appartenance y regroupent 77% des entreprises : les professions libérales techniques et du cadre de vie (25%), le BTP (21%), la santé (16%) et l’artisanat des services (15%). 

 

42% sont en société (69 dans les HCR, 50 dans l’artisanat du BTP, le commerce de l’alimentation) et 58% en entreprise individuelle (89% dans la santé, 80%dans les professions du droit).

 

32% des chefs d’entreprise au RSI sont des femmes (61% dans la santé, 52% dans les professions du droit, 43% dans l’artisanat des services, mais 3% dans le BTP).

 

Ces entreprises emploient 3 450 000 salariés, en hausse de 1% entre 2015 et 2016; 3 secteurs dominent : le BTP (20% des salariés), les professions libérales techniques et cadre de vie (19%) et les HCR (17,5%).

29% des intentions d’embauche (au nombre de 568 000, mais intentions ne signifient pas embauche) recueillies par le Credoc pour pôle emploi pour 2017 concernent ces activités; celles-ci ont davantage évolué entre 2016 et 2017 dans l’artisanat et le commerce alimentaire (18 et 15%) que chez les libéraux (7%), ou les HCR (+5%).

200 000 apprentis sont formés par ces secteurs soit 49% des apprentis; 4 secteurs d’activité dominent : le BTP (27% des apprentis), l’artisanat et commerce de l’alimentation (22%), l’artisanat des services (20%) et les HCR (15%); les libéraux ne comptent que pour 10%. 

 

Entre 2016 et 2017, les créations d’entreprises (autoentrepreneurs compris) progressent de 5%. La progression est forte pour les professions libérales techniques et du cadre de vie et par ailleurs les professions libérales du droit (+13%) et plus que modérées pour les autres secteurs (entre -1 et +2%).

 

En guise de conclusion, un tableau récapitulatif :

 

 

SOMMAIRE

L’évaluation de l’action BPIFrance en direction des entreprises via les garanties octroyées est positive.

Prise en compte de l’OBJECTIF N° 1 : renforcer l’efficacité des aides aux entreprises.

Cet objectif permet de mesurer l’efficacité des dispositifs de soutien aux entreprises (lors de leur création, de leur transmission et tout au long de leur développement en favorisant leur accès au financement) portés par Bpifrance intervenant en garantie.  

Les indicateurs de performance doivent permettre d’apprécier si les soutiens financiers apportés par Bpifrance sont ciblés sur les entreprises dont la croissance est limitée par leur capacité de financement. 

 

Les garanties octroyées par BPIFrance ont permis une performance de l’ordre de 10 points supplémentaires, tant pour le développement que pour la pérennité des entreprises, si on les compare aux entreprises non-bénéficiaires.

 

En 2017, l’indicateur affiche un écart de performance de 8,2 points en faveur des entreprises bénéficiaires d’un prêt garanti en 2014.

Ainsi entre 2014 et 2016, la valeur ajoutée des entreprises bénéficiaires augmente de 15,6% (14,6% entre 2013 et 2015) et celle des entreprises similaires de 7,4% (6,8% entre 2013 et 2015). Depuis la génération 2010, l’écart de performance reste assez stable, oscillant entre 6,2 et 8,8 points.

La performance des entreprises industrielles (qui représentent près du tiers des enjeux) suit cette hausse de performance : la valeur ajoutée des entreprises industrielles bénéficiaires augmente de 10,2% contre 9,5% entre 2013 et 2015, celle des entreprises similaires augmente de 4,9% contre 4,8% entre 2013 et 2015.

 

L’écart entre le taux de pérennité à 3 ans des entreprises nouvelles aidées par Bpifrance et le taux de pérennité à 3 ans des entreprises créées en France est de 11,5% supérieur à celui des entreprises de comparaison.

Ainsi 82,8% des entreprises aidées sont encore actives à leur 3éme anniversaire, alors que ce n’est le cas que de 71,3% des entreprises françaises créées la même année. Le taux de survie des entreprises similaires est estimé sur la base de la dernière enquête INSEE disponible sur la survie des entreprises en création.

SOMMAIRE

Une conjoncture plus favorable fin 2018

La première moitié de l’année 2018 a été plus difficile que prévu, avec 2 trimestres de « trou d’air » à 0,2% de croissance (remontée des prix du pétrole, incertitude liée notamment aux tensions protectionnistes, mais aussi baisse de la consommation des ménages, gréves…) vs +0,4% dans la zone euro, soit une progression de 2% en moyenne annuelle, après +2,5% en 2017.

 

Une croissance attendue de +0,5% au troisième trimestre puis +0,4% au quatrième devraient permettre une croissance annuelle de 1,6%, après 2,3% en 2017. 

Les enquêtes montrent en effet que les ménages n’ont pas encore intégré dans leurs anticipations la hausse à venir de leur pouvoir d’achat.

 

Au 1er semestre 2018, les exportations françaises ont stagné (+0,1% au printemps, après–0,4 %).  La contribution du commerce extérieur à la croissance redeviendrait légèrement positive au deuxième semestre faisant qu’en 2018 les exportations progresseraient de 3,3%.

 

Après 342 000 créations nettes en 2017, l’emploi total croîtrait de 129 000 en 2018; l’intérim a perdu des emplois au deuxième trimestre, mais l’emploi dans les services conserverait un rythme de croissance, toutefois moins dynamique qu’en 2017. 

Fin 2018, le chômage devrait atteindre 8,9%

 

L’inflation a atteint +2,3% alors qu’elle n’était que de +0,9% un an plus tôt (renchérissement des prix de l’énergie, inflation alimentaire). 

Les salaires nominaux accéléreraient en 2018; après avoir progressé de 1,7% en 2017, les salaires devraient progresser de 2% ,dans un contexte de fortes difficultés de recrutement, conduisant à une progression de +0,4% en 2018 comme en 2017.

 

Alors que l’investissement des ménages stagne (+1,6% après +5,6% en 2017), celui des entreprises serait robuste (+0,9% par trimestre, soit 3,6% en 2018, après +4,4% en 2017)

 

 

SOMMAIRE

Entre 2012 et 2017, les banlieues connaissent l’évolution la plus favorable en services à la population.

Une étude qui s’intéressant aux services à la population dans la durée par type de territoires, dessine aussi la carte de l’évolution des entreprises et des types d’activité qui s’y implantent.

 

“La présence d’équipements publics ou privés, de commerces et de services à la population constitue un enjeu central pour les politiques d’aménagement du territoire. Les évolutions démographiques, mais aussi l’apparition de nouveaux besoins, le vieillissement de la population, la création de zones commerciales ou encore la reconfiguration territoriale des services publics sont autant de facteurs qui contribuent à transformer l’offre de services dans les territoires. 77 services observés permettent de comparer leur implantation en 2012 et en 2017.”

 

Les équipements les plus fréquents, utilisés quotidiennement (dits « de proximité »), se développent le plus fortement. Le nombre d’implantations augmente pour 20 services parmi les 24 de cette gamme, notamment :

*les services de taxi et VTC (+73%),

*plusieurs métiers du bâtiment (avec +27% dû notamment au développement du statut d’auto-entrepreneur); citons les peintres/plâtriers (+19%), les maçons (+17%), les menuisiers/serruriers (+16%), les plombiers/couvreurs (+16%), les électriciens (+12%)

*la réparation et vente auto (+23%),

*les infirmier(e)s (+23%), mais les médecins (-3%)

*les restaurants (+21%)

*Les agences immobilières (+16%)

 

Le nombre total de points d’accès aux services rapporté au nombre d’habitants (appelé taux d’implantation) a progressé très rapidement en Île-de-France (+ 27%), et, dans une moindre mesure, dans les régions du Nord de la France (Normandie, Hauts-de-France et Grand Est), ainsi qu’en Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), en Corse, en Martinique et à La Réunion. En Île-de-France, cette très forte progression est le fait des taxis/VTC), des restaurants et des artisans du bâtiment.

 

Au sein de la gamme « intermédiaire », la plupart des 25 services se développent également, mais dans des proportions moins importantes, touchant :

*La santé : sages femmes (+60%), pédicure/podologue (+17%), orthophoniste (+16%), opticien (+16%),

*Les écoles de conduite (+17%),

*Les vétérinaires (+15%),

*Le contrôle technique auto ( +13%)

*les supermarchés (12%)

Les évolutions sont globalement semblables entre régions de métropole. 

 

Pour les 28 services les plus rares, appartenant à la gamme « supérieure », les évolutions sont disparates, mais les points d’accès à ces services sont cependant peu fréquents. 

*Dans le domaine de la santé, si le nombre d’établissements de court séjour diminue (-16%), celui de certains professionnels libéraux augmente fortement : psychomotriciens (+99%), audioprothésistes (+36%), spécialistes gastro-entérologie et hépatologie (+27%), orthoptiste (+16%), cardiologue (+12%),

*Parfumerie (+17%),

*Agence de travail temporaire (+15%),

 

Pour les trois gammes, les régions de la moitié Sud de la France métropolitaine (Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, PACA et Corse) présentent en général un taux d’implantation (entre 2 400 et 3 300, 4 500 pour la Corse) supérieur à celui des autres régions (moins de 2 000), exception faite de l’Île-de-France (2 500). 

 

En définitive, quelle que soit la gamme considérée, les évolutions observées modifient assez peu la hiérarchie des régions au regard du nombre de points d’accès aux services par habitant

 

Les services de proximité se développent davantage, que les services dits intermédiaires  ou de gamme supérieure, qui plus est davantage dans les banlieues que dans les villes-centres.

Les dynamiques démographiques n’expliquent pas entièrement les différences d’évolution du nombre de points d’accès aux différents services.

 

En cinq ans, pour les trois gammes, le nombre de points d’accès aux services par habitant progresse sensiblement dans les plus grandes unités urbaines. C’est le cas notamment pour les restaurants, les artisans du bâtiment et les taxis/VTC.

Pour la gamme de proximité et la gamme intermédiaire, la progression est plus forte dans les banlieues que dans les villes-centres. Malgré ce rattrapage, en 2017, les banlieues disposent encore de moins d’implantations par habitant que les villes-centres. Dans les couronnes des grands pôles, le taux d’implantation progresse moins rapidement.

Dans les petites et moyennes aires urbaines, l’évolution du taux d’implantation est en retrait par rapport aux grandes agglomérations, notamment pour les communes isolées, et ce pour les trois gammes de services : ainsi le nombre d’artisans du bâtiment, d’agences immobilières, de taxis/VTC, de commerces de détail, alimentaires ou non, augmentent moins vite, voire diminuent.

SOMMAIRE

Les seniors : une répartition entre emplois dont ceux de non-salariés, retraite, inactivité.

Hors une approche globale des seniors au regard du travail, brièvement esquissée, il m’a paru intéressant d’observer les non-salariés, les seniors au chômage ou en recherche d’activité, éventuels candidats à la création d’entreprise.

 

Malgré une nette hausse du taux d’emploi des seniors depuis une vingtaine d’années, la France se caractérise encore par un faible taux d’emploi des 60-64 ans (29,4%, 42,5% en moyenne dans l’Union européenne).

 

⇒ Les seniors sur le marché du travail

 

82,7% des 55-64 ans sont en CDI et 5,6% en CDD, vs 89,5% et 9,5% pour les 25-49 ans. 17,3% sont des non-salariés (16,9% pour les 50 ans et plus) vs 10,5% pour les 25-49 ans.

 

S’agissant des seniors présents sur le marché du travail, la France n’apparaît pas dans une position très singulière : leur moindre accès à la formation, leur surrémunération apparente comparée aux moins âgés ou leurs conditions d’assurance chômage sont des caractéristiques que l’on retrouve dans certains pays européens à haut taux d’emploi des seniors. Il en va de même des difficultés de retour à l’emploi pour les seniors qui perdent leur poste, avec un risque accru de chômage de longue durée.”

En France, comme ailleurs, la proportion de seniors en emploi s’accroît avec le niveau de diplôme; en 2017, le taux d’emploi des 55-64 ans dotés d’un diplôme supérieur à Bac+2 s’établissait à 70,3% contre 39,8% pour les seniors sans diplôme ou seulement titulaires du certificat d’études primaires.

 

les 55-64 ans sont davantage touchés par l’emploi temporaire que leurs homologues étrangers (8,4% vs 6,7).

La croissance du recours au temps partiel avec l’âge n’est pas propre à la France, avec dans l’UE en 2017 une part de 22% pour les 55-64 ans contre 19,4% pour l’ensemble des 15-64 ans.
Mais le temps partiel des 55-64 ans n’est en France « choisi » que dans 62% des cas, chiffre très inférieur aux moyennes UE (79%) et OCDE (85%) pour les seniors.

Le temps partiel subi concernerait ainsi près de 10% des 55-64 ans en emploi (23% d’emploi à temps partiel dans cette tranche d’âge).

 

⇒ Les non-salariés de 55 à 64 ans  sont 19% (25,6% des hommes et 12,2% des femmes), soit 11,6% des actifs occupés, avec une hausse particulièrement prononcée après 60 ans. 

Les non-salariés restent plus longtemps en emploi, particulièrement les professions libérales. En 2016, en moyenne seuls 21% des assurés liquidant un droit direct dans un régime de base avaient 65 ans ou plus au 31 décembre, vs 55% pour les professions libérales, 30% pour les commerçants et artisans du RSI, et 24% pour les agriculteurs (MSA non-salariés).

Au-delà du maintien dans l’emploi, le travail indépendant peut aussi constituer une modalité de retour à l’emploi : 6% des reprises d’emploi des chômeurs de 50 ans et plus en 2016, vs pour les 25-49 ans (7%). Les réticences face au statut d’indépendant sont toutefois nombreuses, comme le confirme une étude de l’APEC : difficultés à séparer la vie privée de la vie professionnelle, risques financiers en cas de faillite, pression, solitude… Les 55 ans et plus ne représentent que 5% des bénéficiaires de l’aide aux chômeurs créateurs d’entreprise, selon la base de données Eurostat « politiques du marché du travail ».

Noter que l’effet « travail indépendant » chez les seniors est plutôt moins prononcé en France.  

 

Inversement on observe des flux non négligeables de passage au salariat chez les seniors, parmi les anciens indépendants au chômage (4%).

 

⇒ Le cumul emploi-retraite

 

En 2016, selon l’enquête Emploi, 463 000 personnes sont en situation de cumul emploi-retraite, dont 42 % de femmes.

 

La CNAV décrit une population assez hétérogène, avec trois grandes catégories-types :

-celle d’hommes avec des carrières longues et pleines, souvent partis au titre de retraites anticipées pour carrière longue (24%),

-celle de cadres, majoritairement des hommes avec des salaires plus élevés (45%)

-et une dernière catégorie majoritairement féminine avec des carrières marquées par des aléas (31%).

 

⇒ Les 55-64 ans qui ne sont plus en emploi

 

Le chômage des 55-64 ans ne s’élève en 2017 qu’à 6,5 % (9,1% pour l’ensemble des 20-64 ans), à peine plus que la moyenne européenne pour les 55-64 ans.

 

En moyenne sur les années 2015 à 2017, à l’âge de 60 ans, 29% des seniors ne sont ni en emploi ni en retraite (7% au chômage ou dans son halo, 12% inactives depuis une date postérieure à leurs 50 ans et, enfin, 10% inactives depuis une date antérieure à leurs 50 ans). 

Si on examine la nature des revenus des 54-69 ans qui ne sont ni en emploi, ni à la retraite ou en préretraite, plusieurs groupes sont observés :  26% ont des allocations chômage, 26%  n’ont aucun revenu personnel ou un minimum social mais avec un conjoint ayant des revenus, 25% une pension (dont 15% d’invalidité), 19% un minimum social.

Ces seniors ni en emploi ni à la retraite, comparés à l’ensemble de la tranche d’âge sont plus souvent des femmes, en moins bonne santé (avec 29% se déclarant en mauvais ou très mauvais état de santé et 30% ayant une reconnaissance administrative de handicap). Leur niveau de vie médian s’élève à 1 270€ par mois en 2015, ce qui est inférieur tant à celui des seniors en emploi (2 090€) qu’à celui des retraités (1 860€).

 

Les 55-64 ans en retraite

 

La part des 55-64 ans à la retraite s’avère importante en France, supérieure de 10 points de pourcentage à la moyenne de l’UE.

 

Le rapport examine aussi “QUELS FREINS ET LEVIERS À L’ACTIVITÉ ASSOCIÉS AU MARCHÉ DU TRAVAIL ? (salaires, formation, indemnisation du chômage, impact des conditions de travail, santé, prise en charge des proches, questions conjugales et patrimoniales…). 

 

SOMMAIRE

1,286 million d’entreprises ont bénéficié du CICE en 2017 pour un montant de 18,3Mds€.

Fixé à 4% des salaires de 2013 inférieurs à 2,5 Smic, le taux du CICE a été porté à 6% de 2014 à 2016. Les salaires de 2017 bénéficient d’un taux majoré à 7%, tandis qu’en 2018 le taux a été ramené à 6%.

 

Au 31 juillet 2018, 853 853 entreprises imposables à l’IS en ont bénéficié pour un montant de 17,438Md€; 80% sont des TPE avec 14,4% des créances CICE, 19,4% sont des PME avec 34,4% des créances, 0,64% sont des ETI avec 22,1% des  créances et 0,03% sont des grandes entreprises avec 29% des créances.

Par ailleurs 431 971 entreprises imposables à l’IR en ont bénéficié pour un montant de 0,875Md€.

La créance est attendue à 23,2Md€ sur les salaires de 2017, puis à 20,6Md€ au titre des salaires de 2018 ; elle s’annule en 2019 avec la suppression du CICE.

 

Au 30 juin 2018, la DGFiP recense 9 900 demandes de préfinancement (toutes banques confondues) au titre du CICE assis sur les salaires de 2017, pour une valeur totale de créance de 3Md€.

 

Les principales mesures du Pacte, en remplacement du CICE : 

 

Le principe de base veut que les 6 points de CICE soient remplacés par une baisse définitive de 6 points du taux de cotisation sociale maladie à la charge des employeurs jusqu’à 2,5 Smic (jusque-là fixé à 12,89%).

Le premier type de mesures diminue les cotisations d’allocations familiales à la charge des employeurs (baisse du taux de cotisations et non-exonérations) :

− à partir du 1er janvier 2015, de 1,8 point sur les salariés rémunérés jusqu’à 1,6 fois le Smic, faisant passer le taux de 5,25% à 3,45% ;

− à partir du 1er avril 2016 de 1,8 point pour les salariés rémunérés entre 1,6 et 3,5 fois le Smic ; − pour les travailleurs indépendants à partir de 2015, une modulation du taux (entre 2,15% et 5,25%) en fonction des revenus.

L’autre type de mesures amplifie les exonérations générales de cotisation sur les bas salaires dites « Fillon », notamment :

– afin d’atteindre un objectif de « zéro charge de sécurité sociale au niveau du Smic » :

− en alignant le taux d’exonération maximal des entreprises de plus de 20 salariés, qui était de 26 points avant 2015, sur celui des entreprises de moins de 20 salariés (28,1%) ;

 

 

 

SOMMAIRE

si les contrats en alternance augmentent, les autres formes de contrats aidés sont en baisse.

Fin juin 2018, 280 000 salariés de France métropolitaine bénéficient d’un contrat aidé (parcours emploi compétences, contrat unique d’insertion, emploi d’avenir ou contrat dans une structure de l’insertion par l’activité économique). Il est en forte baisse ce trimestre ( -34 000) et sur un an (-194 000, -41%).

 

Le nombre de bénéficiaires d’un contrat en alternance en France métropolitaine s’élève à 631 000 fin juin 2018; en un an, les effectifs en alternance ont augmenté de 25 000 (+4,1%), dont 15 000 contrats d’apprentissage (+3,7%) et 10 000 contrats de professionnalisation (+4,8 %).

 

Les autres emplois aidés sont en baisse de 8 000 ce trimestre. Sur un an, ils diminuent de 169 000 (-38,5%), en raison de la fin des exonérations de cotisation chômage sur les embauches de jeunes en CDI depuis le 4e trimestre 2017.

Au 2e trimestre 2018, 157 000 personnes en recherche d’emploi sont entrées en formation, dont 77 000 commandées par Pôle emploi et 58 000 commandées par les conseils régionaux. Au 2e trimestre 2018, les entrées en formation sont en baisse de 3,5% par rapport au 2e trimestre 2017. 228 000 personnes en recherche d’emploi étaient en formation fin juin 2018, en baisse de 31 000 par rapport à juin 2017 (-11,8%).

 

SOMMAIRE

Le bénévolat, une pratique en nette hausse.

Méthodologie : recherche dirigée par Lionel Prouteau, laboratoire d’économie et de management de Nantes-Atlantique – Université de Nantes et Centre de recherche sur les associations.

L’échantillon porte sur la population métropolitaine de 18 ans et au-delà. Il comporte 5 039 individus, interrogé en face à face. Il a été constitué par l’Institut CSA selon la méthode des quotas sur la base des caractéristiques suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, niveau de diplôme, région de résidence et catégorie d’agglomération.  

 

Si la participation au bénévolat n’est pas et de loin une modalité entrepreneuriale pour ceux qui y participent peu, n’en est-il pas autrement pour la minorité qui y est fort impliquée ? N’est-il pas un vivier pour l’appui aux dirigeants, notamment en création et de TPE ?

 

⇒ La fréquence du phénomène bénévolat

 

Le taux de participation bénévole global (tous domaines d’activité confondus) estimé à partir de l’enquête est de 43% (un peu moins de 22 millions de bénévoles de 18 ans et plus).

Parmi les Français, 35% des personnes déclarent pratiquer le bénévolat en tant que membres de leurs associations et 15% le font, soit en association mais sans être adhérents, soit dans des organismes non associatifs. Près d’un bénévole sur six cumule ces deux modalités de participation.

Plus de 90% des bénévoles exercent leurs activités dans une association, qu’ils en soient membres ou non, et près d’un sur dix le fait dans un organisme non associatif, certains d’entre eux pratiquant dans les deux cadres. 67% des bénévoles ne déclarent qu’une participation à une association, 21% en déclarent deux et 12% trois ou davantage.

 

Par domaine d’activité, les participations bénévoles sont d’abord le fait de la défense de droits, de causes et d’intérêts (23%), puis  celui de l’action sociale et caritative (20%) et, par ordre décroissant, les loisirs (17%), le sport (17%) et la culture (12%); l’éducation et la formation (5%), la santé (3%) et le développement économique local (1%) connaissent les participations les plus faibles. (le total est supérieur à 100 dans la mesure où une même personne peut s’impliquer dans plusieurs domaines).

 

En termes de fréquence, 48% disent participer régulièrement (59% pour les adhérents à une association vs 19% pour les autres), et 52% occasionnellement (40% pour les adhérents et 80% pour les autres).

Les participations régulières sont majoritaires dans le développement local (66%), dans l’éducation-formation (57%), dans le sport (53%), dans la santé (52%) et dans l’action sociale et caritative (51%), alors que les participations occasionnelles sont davantage localisée dans la culture (45%) et les loisirs (40%). 

45% des participations ont au moins 5 ans d’ancienneté (dont 27%, 10 ans et plus), 40% de un à 5 ans et 16% moins d’un an. C’est dans le sport qu’elle est la plus élevée et dans l’action sociale et caritative ainsi que dans la santé qu’elle l’est le moins.

 

29% des adhérents associatifs indiquent qu’ils exercent des responsabilités dans une ou plusieurs associations, dont 17% comme membres d’un bureau et  5% comme président. Chez les présidents, on observe une surreprésentation des hommes, des seniors, mais aussi des cadres supérieurs et des indépendants non agricoles.

 

Tandis que la pratique du bénévolat dans les domaines de l’action sociale et caritative, de la santé, de l’éducation mais aussi de la défense de droits, de causes et d’intérêts est plus fréquente dans les grands centres urbains, c’est dans les zones rurales qu’elle est la plus probable s’agissant du domaine des loisirs. 

 

⇒ Selon le profil du bénévole

 

L’ancienneté est croissante avec l’âge; elle est plus élevée chez les hommes que chez les femmes, chez les agriculteurs et les indépendants non agricoles comparativement aux ouvriers.

Les moins de 25 ans sont très présents dans le sport, les 55-75 ans dans l’action caritative et sociale, dans la défense des droits, causes et intérêts.

Les moins de 45 ans pratiquent davantage un bénévolat irrégulier, à l’opposé des 55-77 ans et plus. 

Sous l’angle des catégories socioprofessionnelles, les agriculteurs se signalent par une propension plus élevée à pratiquer occasionnellement, alors que les professions intermédiaires et les cadres font état d’une participation régulière. .

 

Les écarts entre hommes et femmes sont surtout sensibles dans le sport (hommes 14% et femmes 6%); les hommes pratiquent toutefois davantage le bénévolat que les femmes.

 

Plus le niveau de diplôme est élevé, plus le bénévolat est fréquent (55% les diplômés du supérieur, 46% le niveau bac, 36% celui du CAP et des sans diplôme).

L’usage des technologies numériques (Internet et réseaux sociaux) à des fins telles que s’informer sur des questions politiques ou de société, communiquer son opinion, signer des pétitions, participer à des campagnes de dons en ligne, produire des contenus en ligne, est associé à une plus forte probabilité de pratiquer le bénévolat.

 

Noter que la propension à participer au bénévolat est plus forte chez celles et ceux qui, lorsqu’ils étaient adolescents, avaient un parent au moins bénévole (59% vs 37). 

 

Le poids du bénévolat en termes d’EQTP :  entre 1 320 000 et 1 460 000 emplois 

L’étude pose que ’hypothèse que « l’année bénévole » dure en moyenne 9 mois pour une participation déclarée comme régulière.

 

Sur la base du SMIC, la « valeur monétaire » du bénévolat est d’environ 26 à 29 Md€ selon la variante d’estimation, soit 1,2 à 1,3 % du PIB.

 

Le  nombre d’emplois plein temps est évalué à 1,3 million en 2017 ( vs 519 000 en 2002).

 

Par domaine d’activité, c’est l’action sociale et caritative qui occupe la première place, avec plus du quart de ce volume (28% ou 95 hres en moyenne par bénévole), puis le sport (20% ou 81 hres), la défense de droits, de causes et d’intérêts (18% ou 53 hres); les domaines d’activité à caractère récréatif (sport, culture et loisirs) mobilisent à eux trois 43% du volume total du temps donné et 60 à 81 heures. Le développement local est très gourmand en temps moyen passé (80 hres).

 

La durée moyenne annuelle d’une participation bénévole est de 68 à 75 heures. Mais environ le quart des participations les plus faibles ont une durée maximum de 6 heures par an; la moitié des participations ont une durée de 24 à 27 heures tout au plus tandis que 11 à 13% ont des durées supérieures à 144 heures. Les plus impliqués totalisent 52% des heures.

Les durées annuelles consacrées aux participations régulières sont 6 à 7 fois plus élevées que celles des participations occasionnelles (13 à 16% des heures de bénévolat).

 

Les moins de 55 ans ont des durées moyennes entre 75 et 87 heures, les 55-64 ans 127 hres et les 65-74 ans 146 hres. 

Les actifs offrent 82 hres, les étudiants 90 hres, les chômeurs 96 hres, les autres inactifs 124 hres et les retraités 139 hres. 

 

34% (les plus gros contributeurs) sont à l’origine de 82% des heures de bénévolat tandis que l’apport des plus faibles (36%) n’en représente qu’entre 2 et 3%.

Parmi les plus gros contributeurs, les hommes sont mieux représentés que les femmes et les seniors que les plus jeunes. Les bénévoles sans enfants au foyer le sont plus que ceux qui en ont et les retraités davantage que les actifs en emploi. Mais si le volume de bénévolat des seniors est très conséquent dans l’action sociale et caritative (60% du travail bénévole), leur contribution est beaucoup plus modeste dans le sport (un tiers du volume).

 

Car si le taux de participation calculé sur la population de 18 ans et plus est de 43% en 2017, ce sont seulement 11% de la population de référence qui offrent près des trois quarts du travail bénévole et moins de 15 % qui en apportent de 83 % à 84 % si l’on considère le tiers des bénévoles les plus impliqués

Les dirigeants sont plus souvent pluri-participants, ce qui accroît les durées globales qu’ils consacrent au bénévolat.

 

⇒ Une comparaison avec l’enquête 2002 : une nette hausse (de 28 à 43%)

 

Le taux de participation bénévole estimé par l’enquête Vie associative 2002 de l’Insee était de 28% (environ 12,5 millions de participants de 18 ans et plus). Celui estimé par l’enquête CRA – CSA 2017 est de 43% (un peu moins de 22 millions de bénévoles). L’enquête Drees-BVA 2010 parvenait à un taux de participation de près de 32% soit environ 16 millions de bénévoles.

 

Cette différence s’explique notamment par une participation au bénévolat d’action sociale et caritative substantiellement plus élevée dans l’enquête de 2017 que dans celle de 2002, le taux de participation le concernant passant de 4 à 11%. Les taux de participation aux autres domaines ont également augmenté, sauf le bénévolat sportif et culturel qui ont un peu fléchi ; le bénévolat de défense de droits, de causes et d’intérêts a plus nettement diminué même si elle demeure la plus importante.

L’enquête 2017 conduit à estimer un nombre de bénévoles supérieur à celui de l’enquête de 2002. Dans le même temps elle conclut à une part plus grande de pluri-participants. Ces deux résultats se combinent pour aboutir à un nombre de participations nettement plus important en 2017. Il est le double de celui calculé pour 2002.

 

En 2002, 4 participations bénévoles sur 10 étaient déclarées comme régulières. En 2017, c’est près de la moitié (48 %). Cette augmentation est générale mais d’ampleur inégale selon les domaines : forte dans le sport elle est plus faible dans la défense des droits, de causes et d’intérêts et encore plus limitée dans les loisirs. Parallèlement, la part des adhérents qui rendent des services bénévoles dans leurs associations est également plus forte en 2017 qu’en 2002 (58% contre 41%).

 

En 2002, 84% des bénévoles pratiquaient exclusivement en associations, 10% uniquement dans des organismes non associatifs et 6% dans les deux types d’organisation. En 2017, ils sont respectivement 88%, 5% et 4%. Le bénévolat associatif en tant que non-adhérent  concerne 27% des bénévoles en 2017 (vs 14% en 2002). 

 

Alors que l’enquête de 2002 concluait à une plus forte participation bénévole des habitants des zones rurales et des petites unités urbaines, celle de 2017 suggère au contraire que c’est dans les grandes agglomérations que cette participation est la plus élevée, hormis pour le bénévolat des domaines des loisirs, du sport et de la culture.

 

Le temps moyen par bénévole calculé à partir de l’enquête de l’Insee de 2002 était dans la variante « basse » d’estimation de 68 heures. L’enquête CRA-CSA 2017 conduit à une durée moyenne estimée de 100 heures. Par rapport à 2002, l’écart des contributions entre les seniors (aux durées bénévoles supérieures) et les plus jeunes s’accroît en 2017 tout comme celui entre les inactifs (plus gros contributeurs) et les actifs.

En 2002 comme en 2017, une forte concentration du volume du bénévolat sur un nombre limité de bénévoles.

Un quart des bénévoles donnent tout au plus 8 à 9 heures par an en 2002 et 9  à 10 heures en 2017. Dans le même temps, le quart des plus gros contributeurs donnent entre 73 et 96 heures annuelles en 2002 et entre 136 et 144 heures en 2017. Mais leurs contributions représentent les trois quarts du volume total du bénévolat en 2002 et de 70 à 72% en 2002. La concentration de l’offre de bénévolat est donc bien un constat robuste et une situation durable.

 

Toutefois, s’agissant de ces profils, la participation bénévole demeure positivement associée à la pratique parentale antérieure du bénévolat de même, du moins dans certains domaines, qu’à une pratique religieuse assidue.

La détention d’un diplôme de l’enseignement supérieur est, dans les deux enquêtes, très favorable à l’exercice du bénévolat.

La différence entre la propension des hommes à être bénévoles et celle des femmes est toujours défavorable aux secondes au niveau global mais elle est néanmoins plus réduite dans l’enquête de 2017 et une nouvelle fois attribuable particulièrement au bénévolat sportif. 

En 2017 les bénévoles sont en moyenne plus âgés qu’ils ne l’étaient en 2002 (bénévoles exerçant régulièrement).

 

En guise de conclusion, l’évaluation du nombre d’emplois est passe de 519 000 en 2002 à 1,3 million en 2017; les hausses ont été particulièrement fortes dans les domaines “social-caritatif-santé et éducation -formation :

 

SOMMAIRE

26% des étudiants de l’enseignement supérieur cumulaient un emploi avec leurs études.

Entre 2013 et 2015, 26% des étudiants (de 18 à 29 ans) de l’enseignement supérieur cumulaient un emploi avec leurs études : 9% un emploi régulier, 7% un emploi occasionnel, 6% en apprentissage, 3% en stage et 1% plusieurs emplois.

 

44% des emplois ne sont pas liés à leurs études (dont 27% en ce qui concerne un emploi régulier, 9% un emploi occasionnel hors été et 5% un emploi occasionnel en été).

En moyenne, ceux en emploi régulier ont travaillé 23 heures par semaine, ceux en emploi occasionnel hors été 15hres35, ceux en emploi occasionnel d’été 33hres10.

Les étudiants salariés ont souvent travaillé le samedi (57%), le dimanche (41%), de nuit (52% entre 20 hres et minuit et 31% entre minuit et 5 hres), bien plus que ceux en stage ou en apprentissage.

 

56% des emplois sont liés à leurs études dont 29% en apprentissage, 11% salariés, 9% en stage. L’apprentissage est alors surtout le fait des formations STS et écoles d’ingénieurs, les emplois salariés davantage les étudiants en université notamment en santé, les stages davantage le fait des étudiants en écoles d’ingénieurs et de commerce. Noter que ceux en doctorat sont bien plus souvent salariés (47%) qu’impliqués dans une autre activité (18%).

Le temps de travail hebdomadaire varie de 32 à 37 heures. 49 à 62% ont travaillé le samedi et 27 à 37% le dimanche; 25 à 35% on travaillé entre 20 heures et minuit et 8 à 12% entre minuit et 5 heures.

 

SOMMAIRE

En 2017, 294 800 nouveaux contrats d’apprentissage ont été signés

En 2017, 294 800 nouveaux contrats d’apprentissage ont été signés  (dont 95% dans le secteur privé), soit une hausse de 2,1% par rapport à 2016 (+1,8% dans le privé); plus de la moitié de la hausse résulte de l’expérimentation introduite en 2017 par la loi du 8 août 2016 ouvrant l’apprentissage sans condition aux 26-30 ans dans 9 régions.

 

⇒ Les contrats selon la taille et l’activité de l’entreprise 

 

Les  nouveaux contrats sont localisés dans les petites entreprises  avec 72,6% des contrats, dont 53,7% dans les TPE (35,7% dans les 0 à 4 salariés), 18,9% dans les 10-49 salariés; ils sont très peu nombreux dans les PME plus importantes (9,2% dans les 50 à 250 salariés) et 18,2% dans les plus de 250 salariés.

Les recrutements sont en hausse quelle que soit la taille de l’entreprise exceptées dans les entreprises de moins de 4 salariés (-1,4%) et sont particulièrement dynamiques dans les entreprises de 50 à 250 salariés (+6,4%).

 

Les nouveaux contrats sont en hausse :

-dans la construction (+3,8% et 16% des contrats),

-dans le tertiaire (+1,9% et 58,6% des contrats), notamment les secteurs du transport/entreposage (+8% mais 3,1% des contrats), des services aux entreprises (+3,8% et 10,9% des contrats), du commerce (+3,2% et 20,6% des contrats), de la coiffure (+3% et 5,5% des contrats), mais en nette baisse dans dans les HCR (-4,5% et 10,6% des contrats) .

-Ils sont en légère diminution dans l’industrie (-0,6 %, et 21,5% des contrats, mais 10,5% sont largement le fait des artisans de l’alimentaire). 

 

⇒ Les contrats selon le profil de l’apprenti

 

La hausse des embauches d’apprentis en formation de niveau Bac et au-delà se poursuit : bac avec +4,5%, bac +2 et au-delà avec +2,7% alors que les niveaux inférieurs sont globalement stables.

Les embauches d’apprentis préparant un diplôme de niveau Bac+2 ou plus (36%) sont en hausse (+3,6%), les entrées en formation de niveau baccalauréat professionnel (21%) augmentent aussi (+2,6%), tandis que celles de niveau CAP (40%) sont stables (-0,5%).

 

64% préparent leur diplôme en 2 ans, 28% en un an (mais hausse de 4,1%) et 8% en plus de 24 mois

 

⇒ Les ruptures de contrat

 

29% des contrats commencés au cours de la campagne 2015-2016 (juin à mai) ont été rompus avant leur terme, un taux stable par rapport à la campagne 2014-2015 ; ce « taux de rupture brut » est plus faible pour les contrats de moins d’un an (15%) et plus élevé pour les contrats d’une durée comprise entre 13 et 24 mois (34% pour les contrats entre 13 et 23 mois et 38% pour les contrats de 24 mois).

 

La grande majorité des ruptures intervient avant un an; près d’un tiers des ruptures ont lieu au cours de la période d’essai (les 2 premiers mois du contrat) et 11% dans les deux derniers mois du contrat ou après l’obtention du diplôme. Le taux de rupture hors période d’essai et hors rupture en fin de contrat s’élève à 18%.

Même si les contrats sont rompus précocement, les jeunes n’abandonnent pas tous pour autant l’apprentissage. 

SOMMAIRE

les parcs naturels régionaux couvrent 4 300 communes

Créés en 1967, les parcs naturels régionaux (PNR) concourent à la politique de protection de l’environnement, d’aménagement du territoire, de développement économique et social et d’éducation à la formation du public. Les missions d’un PNR s’appuient sur une charte, élaborée préalablement au classement du parc, dont la durée d’application est de 15 ans.

 

Les 53 Parcs Naturels Régionaux couvrent 15% de la superficie du territoire national et concernent le territoire de 4 300 communes où résident plus de 6% de la population.

Le budget total des PNR est de 188 M€ en 2015 (3,7 M€ par PNR et par an).

 

Leur fonctionnement favorise la participation des partenaires du territoire (organismes socioprofessionnels, établissements publics, associations…) et les liens avec la population locale.

 

“Leurs actions mettent l’accent sur l’animation et l’ingénierie de projets, sur la transversalité, l’éducation et l’information du public. Les Parcs ont vocation à être des territoires d’expérimentation locale pour l’innovation au service du développement durable des territoires ruraux. Ils sont un cadre privilégié des actions menées par les collectivités publiques en faveur de la préservation des paysages et du patrimoine naturel et culturel”.

 

Ils favorisent une bonne gestion du foncier (taux d’artificialisation des sols de 4,5% contre 7% en moyenne nationale) et un développement économique soutenable : diversification et valorisation agricole, promotion de « circuits courts », gestion durable de la forêt et création de filières bois, implication dans la valorisation de savoir-faire artisanaux, maintien d’activités industrielles et de services, notamment touristiques.

Ils s’impliquent en matière d’efficacité énergétique, d’énergies renouvelables, d’environnement et de biodiversité.

 

Suivent 18 recommandations.

SOMMAIRE

Le sport assez peu pratiqué en entreprises est toutefois perçu comme bénéfique par les dirigeants.

Méthodologie :

échantillon de 1 011 salariés, représentatif de la population salariée française, interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). 

échantillon de 303 dirigeants d’entreprises (échantillon raisonné), interrogé par téléphone sur système CATI (Computer Assisted Téléphone Interview). 47% sont des dirigeants, 37% des DRH et 16% des membres de comité exécutif; les entreprises sont pour 33% des TPE, pour 33% des PME, pour 24% des ETI et 10% des grandes entreprises.

Les interviews ont été réalisées du 26 juin au 13 juillet 2018.

 

Que dire du  bienfait du sport pratiqué en entreprise ?

 

64% des “dirigeants” d’entreprise ont une pratique sportive (dont un seul sport 38%), proche en cela des salariés.

 

14% des entreprises proposent des activités physiques ou sportives à leurs salariés (de 4% dans les TPE à 13-18% dans les 10-5 000 salariés et 40% dans les grandes entreprises); 11% l’envisagent.

Les entreprises qui ne le proposent pas, avancent pour cause une absence d’infrastructure adéquate dans leurs locaux, le coût, le fait que ce n’est pas le rôle de l’entreprise ou encore le non intérêt des salariés.

35% des salariés dont l’entreprise ne proposent pas d’activités sportives le regrettent.

 

En moyenne les dirigeants estiment à 28% le nombre de salariés pratiquant un sport en entreprise.

Selon 96% des dirigeants, les salariés sont satisfaits de pouvoir pratiquer une activité physique et sportive au sein de l’entreprise. De fait, 94% des salariés en sont aussi satisfaits.

 

Le sport en entreprise, selon les dirigeants, est favorable à :

-L’amélioration de l’état de santé et de bien-être des salariés (89% dont très 33%), à une meilleure gestion du stress (80% dont très 15), 

-L’intégration des salariés (87% dont très 31), au renforcement du sentiment d’appartenance (80% dont très 13), l’attraction de nouveaux talents (58% dont très 9),

-Au renforcement de l’esprit d’équipe (85% dont très 28), la création d’une dynamique entrepreneuriale (65% dont très 18), l’instauration d’une culture entrepreneuriale (47% dont très 7),

-l’amélioration de la productivité (58% dont très 9), la réduction des coût liés à la mauvaise santé des salariés (45% dont très 11).

 

Noter que les salariés y voient bien plus leur santé et leur bien être (42%), beaucoup moins le fait de renforcer l’esprit d’équipe (17%), améliorer la productivité (11%), attirer de nouveaux talents (8%).

 

Le sport est perçu par les dirigeants comme un outil de communication interne ou externe. 

 

SOMMAIRE

1,2 million de personnes travaillent dans les services aux personnes.

Le secteur des services à la personne, dont les salariés peuvent être employés directement par un particulier ou par l’intermédiaire d’un organisme, se caractérise par la nature et la pluralité des activités exercées, une fragmentation du temps de travail et une multiplicité d’employeurs.

 

L’importance du secteur et ses grandes composantes

 

Le taux de croissance annuel moyen de l’activité et de l’emploi du secteur des services à la personne (SAP) a doublé depuis le plan Borloo de 2005, passant de 4% par an entre 2000 et 2004 à 8% entre 2005 et 2008 pour les heures rémunérées comme pour les effectifs des intervenants.

1,2 million de personnes ont été employées, contre 883 000 en 2000. Cette hausse vient surtout de l’activité des organismes prestataires (passant de 10% entre 2000 et 2004 à 20% entre 2005 et 2008, et pour les heures des seuls salariés de 7% à 18%).

 

En 2014, 65% sont employés principalement par des particuliers employeurs, 26% par un organisme prestataire et 9% par les deux modes.

De son côté, l’emploi direct a évolué moins rapidement dans les années 2000 : après avoir baissé en moyenne de 0,8% par année entre 2000 et 2004, il a augmenté de 5,1% par an entre 2005 et 2008. Les particuliers ont ainsi employé plus de salariés, mais pour un nombre d’heures moins important à partir de 2004. En 2015, les particuliers employeurs assurent 57% de l’ensemble des heures du secteur, vs 82% en 2 000. 

 

⇒Les types de services rendus selon les prestataires

 

-Les services à la personne chez les particuliers employeurs sont diversifiés : recours pour l’aide à domicile (39%), l’entretien de la maison (35%), la garde d’enfants (12%) et, plus épisodiquement, le jardinage (3%). En 10 ans, l’aide à domicile et la garde d’enfants en mode direct se sont développées au détriment des autres emplois familiaux (+16 points pour l’aide à domicile, +7 points pour la garde d’enfants et -24 points pour les autres emplois familiaux).

-Les organismes prestataires (hors micro-entrepreneurs) fournissent principalement des prestations d’aide à domicile à destination des personnes dépendantes (61% de leur activité en 2015); cette spécialisation est portée par les associations.

-Les organismes publics (centres communaux d’action sociale) se consacrent à l’inverse de plus en plus à l’activité d’entretien de la maison, tandis que la part de l’assistance aux personnes dépendantes chute.

-Les entreprises privées hors microentrepreneurs proposent également leurs services dans l’assistance aux personnes dépendantes (+20,2 %) mais moins dans l’entretien de la maison (-13,6 %).

 

⇒ Le profil des salariés 

 

Plutôt âgés, avec une moyenne d’âge de 46 ans en 2015 (41 ans pour l’ensemble de la population active); Les salariés employés par un particulier ont en moyenne 48 ans, ceux employés par un prestataire 43 ans, alors qu’ils ont 40 ans pour les gardes d’enfants à domicile.

Les salariés de ce secteur sont très majoritairement des femmes (87,3 % en 2015).

Les salariés sont faiblement qualifiés par rapport aux salariés des services aux particuliers et à l’ensemble de la population active occupée : en 2015, 43% n’ont pas de diplôme voire le brevet des collèges contre 24 % pour les salariés des services aux particuliers et 17% pour l’ensemble des salariés. 

Les salariés des particuliers employeurs sont moins qualifiés que ceux employés par les organismes : près de la moitié des premiers n’ont pas de diplôme contre un peu plus d’un tiers des seconds. C’est dans la garde d’enfants que les salariés sont le plus souvent diplômés (30% ne possèdent aucun diplôme contre 50% pour les salariés des autres emplois familiaux).

Toutefois en 10 ans, la part des non diplômés a diminué de 15 points (-10,5 points pour l’ensemble des salariés); le niveau de diplôme augmente plus vite chez les salariés de prestataires que chez les salariés de particuliers employeurs.

 

Les personnes nées à l’étranger (14,5% en 2015) sont surreprésentées parmi les salariés du secteur .

 

Ces salariés sont plus nombreux à déclarer être en mauvaise santé (6%), avoir des problèmes de santé durables (28,6%) ou être en situation de handicap ou de perte d’autonomie (5,9%) que les autres salariés (respectivement 3%, 19,9% et 3,6%).

 

⇒ Les conditions de travail des salariés 

 

Depuis 2004, leurs conditions de travail et d’emploi évoluent de manière assez défavorable en comparaison avec la population en emploi salarié, malgré une croissance plus forte du niveau de diplôme dans le secteur.

Les salariés de prestataires ont des conditions de travail moins favorables, avec notamment des horaires de travail plus atypiques et des salaires horaires plus faibles. Cependant ils ont davantage la possibilité de se former pendant leur temps de travail et de travailler plus d’heures ; ils perçoivent en moyenne un salaire annuel plus élevé.

 

En moyenne, les salariés ont 2,5 employeurs du secteur (contre 1,5 employeur pour l’ensemble des salariés); davantage pour les salariés employés par un particulier (2,9) que ceux employés seulement par un organisme (1,1); ceux qui sont employés à la fois par un organisme et des particuliers ont 4,5 employeurs du secteur. Ces moyennes sont stables depuis 2009.

 

Les salariés peuvent être amenés à effectuer en parallèle des activités autres que celles relevant du champ des SAP; en 2014, 28% des salariés de services à la personne travaillent aussi en dehors de ce secteur au cours d’une même semaine . C’est plus souvent le cas des salariés employés par des particuliers employeurs (32%) que par un organisme prestataire (16%); ils exercent majoritairement des emplois de nettoyeurs, et plus marginalement des emplois d’ouvrier qualifié des travaux publics, d’agent de service ou encore d’animateur socioculturel et de loisirs.

 

En 2014, les salariés des SAP ont perçu en moyenne 8 200€ net dans l’année , dont 5 200€ net au titre de leur activité dans les SAP. Les salariés travaillant exclusivement pour un particulier employeur perçoivent un salaire total plus faible (5 200€) que ceux travaillant exclusivement pour un prestataire (7 800€), ces derniers effectuant plus d’heures dans l’année (931 heures en moyenne contre 557 heures). 

Mais le salaire horaire est plus faible pour les salariés d’organismes prestataires (8,4€ net) que pour les salariés de particuliers (9,4€ net).

Les revenus salariaux nets des employés de SAP ont augmenté de 11% entre 2010 et 2014 (contre +6% pour l’ensemble de la population active); pour les salariés de particuliers employeurs (+14%) vs pour les salariés d’organismes prestataires (+7%).

Les salariés multi-actifs perçoivent, au total, un salaire plus élevé, avec 11 300€ net annuel.

 

En 2015, 53% des salariés de SAP indiquent ne pas avoir pu trouver d’emploi à temps plein comme raison principale de leur travail à temps partiel contre 42% pour l’ensemble de la population en emploi salarié ; 34% des salariés de SAP souhaitent travailler plus contre 20% pour l’ensemble des salariés et 27% pour le secteur des services aux particuliers. Ces taux ont augmenté depuis 2008, de 5 points pour les salariés de services à la personne et de 4 points pour l’ensemble des salariés.

 

En 8 ans, les horaires de travail atypiques des salariés de SAP se sont développés, et ce surtout pour les salariés d’organismes prestataires; ainsi, la part des salariés d’organisme prestataire travaillant en soirée est passée de 3,5% en 2004 à 8% en 2012, celle du travail de nuit de 1,6% à 4,2%, celle du travail le samedi de 26,5% à 32,7% et celle des salariés d’organisme prestataire travaillant le dimanche de 11,5% à 24,4%.

 

⇒ 3 profils d’emploi

 

Un premier groupe  : des salariés dont l’activité de SAP est la principale activité de manière régulière (78%). Ils sont peu concernés par le travail en soirée, de nuit ou le week-end, et effectuent les mêmes horaires d’une semaine à l’autre. Majoritairement constituée d’une population âgée de 50 ans et plus et, dans une moindre mesure, de nationalité étrangère, ils sont plus souvent employés par un organisme prestataire pour aide à domicile, et d’autres emplois familiaux lorsqu’il s’agit du mode direct.

 

Un deuxième groupe rassemble ceux qui cumulent les contraintes de travail (15%). Ces salariés travaillent habituellement le dimanche (82%), le samedi (92%), et peuvent être amenés à intervenir en soirée ou la nuit (respectivement 49% et 25%) avec des horaires pouvant varier. Il s’agit surtout d’une activité exercée régulièrement, supérieure à un mi-temps menée plus souvent au sein des organismes prestataires. Ils effectuent principalement des activités d’aide à domicile (83%).

 

Un troisième groupe rassemble ceux dont l’activité de SAP constitue un emploi d’attente ou d’appoint (7 %). Il s’agit davantage de personnes qui souhaitent avoir un emploi en plus ou en remplacement de leur emploi actuel ou à venir (40%). 42% sont inscrits à Pôle emploi ou dans un autre organisme de placement. Ils sont employés pour moins d’un mi-temps, mais avec des horaires assez peu variables et du travail en semaine, de jour. Ce groupe rassemble les jeunes de 15 à 29 ans ainsi que les étudiants. 13% sont diplômés du supérieur; il s’agit plutôt de salariés employés par des particuliers.

SOMMAIRE

Le financement participatif a progressé au 1er semestre 2018, comparé à 2017, de 36%.

« Baromètre du Crowdfunding en France pour le 1er semestre 2018 réalisé par KPMG pour Financement Participatif France »

 

Si les fonds de prêts en ligne aux entreprises ont connu la plus forte progression avec +150%, (159,5M€), le financement participatif aux entreprises, en ce qui concerne les prêts et obligations, a progressé de 76% avec 139M€.

 

⇒ La finance alternative en France au 1er semestre 2017 fait état de +59% de fonds collectés au regard du 1er semestre 2017 (621,4M€ vs 391,9M€). La répartition est la suivante :

-Fonds de prêts aux entreprises en ligne : 159,5M€ (25,7% de la collecte) soit une évolution de +150%)

-Cagnotte en Ligne  : 98,6M€ (15,9% de la collecte) ou +55%

-Prêt à la consommation en ligne : 153,4M€ (24,7% de la collecte) ou +39%

-Financement participatif (prêts, dons, apports en capital via une plateforme) : 208,6M€ (33,6% de la collecte) ou +36%

-Solidarité embarqué : 1,3M€ (0,2% de la collecte) ou +10%

 

⇒ Le financement participatif au 1er semestre 2018 (+36% au regard de 2017 et 208,6M€) compte 892 288 financeurs (mais prés de 4 millions depuis le lancement des plateformes) et 1,275 million de souscriptions.

 

Les prêts, notamment les obligations, sont les principaux bénéficiaires :

-les prêts avec 139M€ et une progression de 76%; 70% des “prêts” sont le fait d’obligations (97,6M€), et 26,5% de prêt rémunéré (36,9M€); les prêts non rémunérés comptent pour 1,2% et les minibons pour 2,4%,

-Les dons avec 53M€ (+26%); 81,5% sont le fait de don avec récompense et 18,5 de don sans récompense,

-Les investissements avec 16M€, en baisse de 50%; 99% concernent des investissements en capital.

 

Les porteurs de projet sont pour 94% des entreprises, dont 14% des entreprises de l’ESS,  7% des start-up et par ailleurs seulement 5% des particuliers.

Au sein du secteur “économique” (166M€ ou 79% de la finance participative distribuée), l’immobilier compte pour 52%, les commerces et services pour 10%, l’environnement et l’énergie pour 6%, la technologie pour 6%, l’industrie pour 5%, la santé pour 5%.

Au sein du secteur culturel (25M€ ou 12%), l’audiovisuel et la musique comptent pour 37%, l’édition/le journalisme pour 27%, les arts plastiques et le spectacle vivant pour 24%, 12% étant affect au patrimoine.

Enfin le secteur social (18M€ ou 9%) se répartit entre l’humanitaire (46%), le sport (43%) et l’éducation (11%).

 

 

SOMMAIRE