Archives mensuelles : juin 2016

40 738 emplois crées ou maintenus par Initiative France en 2015

Quelques chiffres pour situer l’action en 2015 :

10 856 entreprises créées et 5 224 reprises, 24 004 emplois dans le cadre de créations et 16 734 dans le cadre de reprises, mais aussi 56 000 bénéficiaires en cours de remboursement

 

-En termes de projet spécifique en 2015, on y trouve 575 projets innovants dont 205 par les plateformes spécialisées innovation,    

1 017 entrepreneurs, créant ou maintenant 4 430 emplois, pour un prêt croissance (principalement des commerçants), contre 906 en 2014 (+12%) d’’un montant moyen de 13 400€; et encore 115 entreprises reconnues “remarquables” (27% font de la responsabilité environnementale le cœur de leur activité), bénéficiant d’un accompagnement renforcé, d’un prêt d’honneur national de 5 000 à 25 000€, en plus du prêt d’honneur local -59% sont des demandeurs d’emploi, 38% des femmes, 24% des moins de 30 ans

 

-88% de pérennité à 3 ans -176,3 millions de prêt d’honneur (37% pour la reprise) dont 22,5 pour NACRE et 1,258Md€ mobilisés (prêts bancaires et prêts d’honneur); un prêt d’honneur moyen de 9 200€ (8 300 pour une création et 9 950 pour une reprise) –

 

Un coût unitaire par emploi crée de 1 350€ -16 180 bénévoles dont 4 640 parrains (9 070 parrainage en cours) et par ailleurs 703 salariés à plein temps; 227 plateformes (dont 71 à dominante rurale); 467 comités d’agrément se sont réunis environ 5 000 fois.

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La moitié des choyés du numérique envisagent de créer leur entreprise

“A quoi rêvent les professionnels qui sont au cœur de la transformation numérique ? C’est ce qu’ont cherché à savoir L’Usine Digitale et Page Group via une enquête en ligne menée auprès des professionnels du numérique, qu’il s’agisse de technologues ou de marketteurs”  

 

Ces professionnels n’ont aucun problème pour trouver un emploi puisque 81% de ceux qui recherchaient un emploi poursuivaient simultanément au moins 2 pistes (4 pistes et plus pour les marketteurs, 24% pour les techno).  

 

37% ont déclaré avoir envie de rejoindre une jeune pousse (au même niveau pour ces 2 groupes de professionnels), 46% vouloir travailler pour une PME ou une ETI en train de se numériser et 34% rejoindre un grand groupe coté; les professionnels du marketing sont 51% à déclarer vouloir rejoindre une PME, contre 41% parmi les profils techno.

Les critères d’attractivité de la start up sont le caractère innovant et les possibilités technologiques offertes (62%), la polyvalence des postes (58%) ou la plus grande autonomie accordée (48%), et seulement 11% les raisons financières;  les marketteurs sont plus sensibles à la polyvalence (61%) quand les technologues plébiscitent le caractère innovant (69%). Ceux qui disent ne pas vouloir travailler dans des start-up mettent en avant les conditions de travail (50%), le manque de moyens financiers (47% ), ou le besoin de travailler dans un environnement structuré (33%).  

 

49% disent qu’ils seraient prêts à devenir indépendant (64% pour les sans emploi); 66% y sont prêts parce que c’est l’avenir de leur métier, 51% par envie d’être indépendant, 48%  parce qu’ils gagneraient mieux leur vie qu’en étant salarié. Ce qui les empêche de franchir le pas est l’existence de risques trop importants (entre 58 et 61%) ou une personnalité qui n’est pas en adéquation avec ce mode de vie (entre 57 % et 61 %).  

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Le BTP se redresse

Le 1er trimestre 2016 s’est avéré assez bien orienté, les mises en chantier progressant de 3,1% par rapport au même trimestre de l’année précédente malgré un nombre de logements commencés au 1er trimestre 2016 (84000), inférieur de 10 000 unités à la moyenne observée depuis 10 ans. Le logement individuel est toutefois en recul de 1,3%, alors que le logement collectif est en hausse de 6,2%.

 

Pour  les prochains mois, la bonne tenue des permis de construire au 1er trimestre 2016 (+7,5% par rapport à la même période un an auparavant) indique un redressement.  

 

En termes d’emploi, la contraction des effectifs s’est poursuivie en fin d’année 2015: au 4ème trimestre 2015, le nombre de salariés est de l’ordre de 1,37 million, en baisse de 2,6% par rapport  au même trimestre en 2014 avec tendance à la décélération et à la hausse de l’intérim. (+7,6% en EQTP dans les travaux publics et +3,9% dans le bâtiment).

 

Noter la baisse des défaillances (-15,7% au 1er trimestre 2016 par rapport au 1er trimestre 2015), pour atteindre le niveau le plus bas observé en cette période de l’année depuis 2008.

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  • Le BTP se redresse
    Source : "CONJONCTURE DE LA FILIÈRE CONSTRUCTION", GIE réseau des CERC, N°29, mai 2016

La création d’entreprise progresse en mai

Mai 2016 a connu une évolution très favorable au regard de mai 2015, en ce qui concerne les créations « classiques » (+27,8%) et  les autoentrepreneurs (+29,3%), et +37% pour les créations classiques contre -9% pour les autoentrepreneurs au regard de la moyenne des 4 années précédentes. Les 4 premiers mois de l’année ont été fort favorables pour les entreprises classiques :

Si nous comparons les 12 derniers mois (juin 2015 à mai 2016), aux 12 mois précédents, l’évolution est de +16,2% pour les créations « classiques » et -13% pour les autoentrepreneurs, soit une légère hausse pour l’ensemble des créations (2%). La tendance à la baisse des autoentrepreneurs, et à la hausse pour les créations classiques se poursuit (cf les indices base 100).

Deux activités ont connu une forte évolution en créations « classiques », le commerce avec +28% et les activités immobilières avec +30% et une nette baisse du nombre d’autoentrepreneurs (-41 et -24%), quoique ces activités soient peu tournées vers ce type de statut dans ces secteurs. Les autres activités s’inscrivent dans la tendance générale. Noter les faibles baisses voire la stabilité en ce qui concerne les autoentrepreneurs dans les secteurs des services aux entreprises (y compris l’information/communication), les fiances/assurances et l’éducation/santé, nécessitant peu d’investissement.

Deux activités poursuivent leur forte singularité, les transports en très forte hausse quelque soit le type de création, et la construction en reprise modeste de croissance, lais seulement en ce qui concerne les  création classiques :

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les jeunes cadres visent les Start-up et la création d’entreprise

Page Group et L’Usine Digitale ont réalisé une étude grâce à laquelle il est possible d’avoir une première approximation du pouvoir d’attraction pour les jeunes cadres des nouvelles formes de travail (notamment Start up) , via une enquête en ligne menée auprès des professionnels du numérique (technologues ou marketeurs).

 

“On s’arrache les professionnels du numérique: ors de leur précédente recherche d’emplois, 81% des répondants disent avoir étudiés simultanément plus de deux pistes et même 4 pistes et plus pour 14% des profils marketing, et 24% pour les profils plus techno.

 

Si 46% disent voire envie de travailler pour une PME ou une ETI (51% des marketeurs et 41% des techno), ils sont 37% à souhaiter rejoindre une jeune pousse (autant les techno que les marketeurs) et seulement 24% un groupe coté. Les critères d’attractivité de la start up sont le caractère innovant et les possibilités technologiques offertes (62%), la polyvalence des postes (58%) ou la plus grande autonomie accordée (48%), et seulement 11% pour la rémunération. Les marketeurs sont plus sensibles à la polyvalence (61%) quand les technologues plébiscitent le caractère innovant (69%). Ceux qui disent ne pas vouloir travailler dans des start-up mettent en avant les conditions de travail (50%), le manque de moyens financiers (47%), ou le besoin de travailler dans un environnement structuré (33%).

 

49% disent qu’ils seraient prêts à devenir indépendant (64% pour les personnes sans emploi); les 2/3 de ceux qui se disent prêts, pensent que c’est l’avenir de leur métier; 51% motivent leur choix par l’envie d’être indépendants (flexibilité, autonomie); de plus  48% pensent qu’ils gagneraient mieux leur vie que comme salarié.  Ce qui les empêche de franchir le pas est l’existence de risques trop importants (61% des marketeurs et 58% des techno) ou l’inadéquation avec ce mode de vie (57 et 61%).  

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L’intérêt porté à une marque commerciale

Méthodologie : 1010 personnes de 18 ans et plus, représentatives de la population française ont été interrogées les 27 ou 28 avril par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI. 40% sont des inactifs, 32% des employés/ouvriers, 27% des cadres, professions intermédiaires et chefs d’entreprise.  

 

Les français ont le sentiment de passer moins de temps qu’il y a 10 ans à faire les magasins, lire et voir leurs amis et plus de temps à faire les boutiques en lignes (39%), préparer les repas (33%) ou travailler (31%).

Passer plus de temps à faire les boutiques en ligne est paradoxalement aussi présent pour les jeunes (38 à 43%), que leurs ainés (42-43%); ce n’est pas non plus de façon accentuée le fait des CSP+ (40% contre 36 pour les CSP moins et 42% pour les inactifs); les 18-24 ans sont même les plus nombreux à faire les boutiques (en magasin).  

 

Le shopping sur internet se fait surtout le soir avant de se coucher (49% souvent ou de temps en temps, plutôt le fait des moins de 35 ans et des CSP+), la matin en se levant (27%), pendant la pause déjeuner (24%, plutôt les moins de 50 ans et les CSP+) ou pendant la publicité à la TV (24%, plutôt les moins de 35 ans), peu en attente de RdV, dans les transports, ou entre 2 réunions (9 à 11%).

La moitié des répondants sont d’accord avec le fait de pouvoir faire ses achats à n’importe quelle heure, n’importe où (là encore les moins de 35 ans et plus modestement les CSP+).  

 

En ce qui concerne l’importance accordée à la marque, 57% ne la juge pas plus ou moins importante qu’il y a 10 ans, notamment pour les 35 ans et plus. 22% disent être fidèle depuis longtemps à une marque; parmi ces derniers, 34% ont cité une marque de luxe (Dior, levis’, Lancel…) ou de cosmétique (Yves Rocher, Clarins…), 16% une marque alimentaire (Coca-cola, Nestlé, Danone…), 15% une marque de produit high-tech (Samsung, Apple…), 9% des équipements sportifs (Adidas, Nike, Decathlon…) et 7% une marque automobile.

Les raisons avancées sont la qualité inchangée des produits (65%), l’adaptation des produits (60%), moins les valeurs portées par la marque (30%) , et moins encore le fait que la marque écoute, connaît les habitudes d’achat.

Pour qu’une marque suscite l’intérêt du répondant, il faut prioritairement qu’elle contacte quand la personne le désire, soit utile à la vie quotidienne et à l’écoute des besoins, respecte l’environnement et l’éthique, propose des solutions uniques ou suscite de l’émotion. Pour ce faire les répondants préfèrent entrer en relation via le site internet de la marque, ou par téléphone et les réseaux sociaux, voire un courrier ou via un forum.    

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5 indicateurs mesurent la reprise

En 2015, le produit intérieur brut (PIB) croît de 1,3% en euros constants, après 2 années de croissance modérée (+ 0,6% en 2013 et en 2014).  

 

La production industrielle en volume se redresse nettement en 2015 (+ 1,7% après -0,3%), mais demeure inférieure de 8,5% à son plus haut niveau (2007); la production des services se raffermit (+ 1,9% après +1,4%), en particulier dans le commerce (+ 3,2% après +1,9%), l’’hébergement-restauration (+1,5% après + 0,1%) ainsi que dans les services aux entreprises (+ 2,4% après + 1,3%); en revanche, la production diminue de nouveau dans la construction (– 2,1% après – 2,7% en 2014).  

 

La consommation des ménages accélère (+ 1,5% en euros constants, après + 0,7% en 2014); le revenu disponible brut des ménages progresse de 1,4% en valeur (après+ 0,8% en 2014), alors que le prix de la dépense de consommation finale diminue pour la première fois depuis 2009 (– 0,2 % contre + 0,1 % en 2014).  

 

L’investissement se redresse (+ 2,8% après + 1,6%), particulièrement marqué dans les activités scientifiques et techniques (+ 3,6% après + 1,6%) et les services d’info-communication (+ 5,1% après + 4,2 %); les entreprises ont continué de stocker, mais nettement moins qu’en 2014.  

 

Le taux de marge des sociétés se redresse fortement : la rémunération des salariés accélère (+ 1,6% après + 1,3%), mais augmente moins vite que leur valeur ajoutée (+ 2,4% en valeur), alors que les impôts sur la production, nets des subventions, continuent de baisser nettement (– 14,6%), du fait principalement du CICE, dont le taux passe de 4 à 6%. Le taux de marge (31,4% de leur valeur ajoutée) progresse ainsi de 1,1 point par rapport à 2014.  

 

Le solde des échanges extérieurs en valeur s’améliore très sensiblement.

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  • 5 indicateurs mesurent la reprise
    Source : "Les comptes de la Nation en 2015 Le PIB et le pouvoir d’achat des ménages accélèrent, l’investissement se redresse", Insee Première N°1597, mai 2016

2014, une génération de créations plus modestes que 2010

Source : Le système d’information sur les nouvelles entreprises (Sine) est un dispositif permanent d’observation d’une génération de nouvelles entreprises tous les 4 ans; parmi les 141 000 unités créées au 1er semestre 2014, 125 000 entreprises entrent dans le champ de l’enquête et 45 000 ont été interrogées dans le cadre de l’enquête Sine de 2014.    

 

Le profil des créateurs c’est un groupe rarement prise en compte dans les analyses et dans l’accompagnement à la création at au développement.  

 

Les femmes ne sont pas plus nombreuses qu’en 2010 (28,2% contre 28,6); comme en 2010, elles sont un peu plus jeunes que les hommes (23% ont moins de 30 ans contre 17,5); en revanche, elles sont moins nombreuses dans la tranche des 50 ans et plus (18% contre 23). en 2014, 38% des entreprises individuelles créées l’ont été par des femmes (+ 4 points par rapport à la cohorte de 2010); à l’inverse, 22% seulement des sociétés ont été créées par des femmes (25% en 2010). Les créatrices d’entreprises sont majoritaires dans le secteur de la santé (65%) et des services aux ménages (58%), alors qu’elles sont peu présentes dans la construction (9%),  l’information-communication (16%) et le transport (17%).

46% sont issus de l’enseignement supérieur (43% en 2010); la progression provient du niveau 2éme et 3éme cycle (31 contre 27%), au détriment du CAP/BEP (17,6% contre 18,3); 17% n’affiche aucun diplôme qualifiant (dont font partie nombre d’immigrés ou issus de parents immigrés). 62% des créateurs exercent dans leur principal métier.  

 

Le profil  des entreprises nouvelles 4 groupes d’activité dominent: le commerce (au sens large) avec 32% (en légère régression au regard de 2010, 32%), les services aux entreprises (23,5%, en situation stable), la construction (21%) et les services aux personnes (15,5% en hausse de 2,9 points) :  

 

Comme en 2010, 61% des créations se constituent sous forme sociétaire, notamment sous forme de SAS en progression.

17% ont embauché au moins un salarié autre que le créateur lui-même; ils étaient 25% au 4éme trimestre 2014. un autre point à vérifier, en contradiction semble-t-il avec d’autres travaux. Ces entreprises toujours en activité en fin 2014 employaient 57 000 salariés (hors dirigeants) au démarrage et 89 000 fin 2014, soit une moyenne de 3,2 salariés en plus du dirigeant, pour les entreprises employeuses;

ce sont 7% des entreprises individuelles et 35% des sociétés fin 2014, notamment dans les HCR, la construction et les transports.   1/3 ont réuni au moins 16 000€ pour démarrer leur entreprise, moins qu’en 2010 (39,2%);

les très petits projets ont été plus nombreux (29% ont réuni moins de 2 000€ contre 19 en 2010);

65% ne font état d’aucune source de financement en dehors de leurs ressources personnelles ou familiales (54% en 2010). 29% des créations d’entreprises donnent lieu à un emprunt bancaire (11 points de moins qu’en 2010).

Les projets qui ont réuni au moins 80 000€ appartiennent aux activités où les investissements sont plus conséquents (entre 17 et 23% pour les HCR, les transports et l’industrie) , mais aussi pour 2 autres activités que sont les activités récréatives et les finances/assurances; par contre ce sont 8 à 9% des autres activités (l’immobilier un peu plus avec 13,8% et la construction moins avec 5,4%).  

 

En outre, les créateurs ont moins sollicité d’aide:  30% ont bénéficié d’un appui familial ou de proches 43% en 2010). Ils ont donc beaucoup plus fréquemment monté leur projet seuls (41% contre 28 % en 2010); 21% ont déclaré s’être appuyés sur une structure dédiée à la création d’entreprise, en recul de 7 points par rapport à 2010; deux affirmations étonnantes qui demandent à être vérifiées. Enfin, Nacre aurait bénéficié à 6% des créateurs contre 9% en 2010. Les 3/4 ont fait appel à des services extérieurs payants (expert-comptables surtout), 7 points de moins qu’ en 2010; dans 48% des projets qui ont démarré avec moins de 2 000€ en 2014, il n’y a pas de recours à des services extérieurs payants (39% en 2010).    

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L’emploi continue de se redresser

La note est produite en partenariat avec la Dares; elle traite des données en CVS (correction variation saisonniére).

 

 

Au 1er trimestre 2016 l’emploi augmente de 40 400 postes, après 46 500 le trimestre précèdent ; hors intérim la hausse est de 38 400 postes (contre 27 500). Sur un an, 159 600 emplois ont été créés. Rappelons que l’effectif salarié du secteur marchand est de 16,21 millions en 2016.

Si l’emploi continue de baisser dans l’industrie (8 400 postes en moins et -32 500 sur un an), il se redresse dans la construction (+800 postes contre -2 900 le trimestre précédent, soit sur l’année -19 000). L’intérim ralentit (+2 000 emplois après +19 000 le trimestre précédent et 58 400 sur un an). L’emploi dans le secteur marchand hors intérim évolue favorablement (+45 900 emplois après +37 700 et + 152 700 emplois sur un an).

 

Ajoutons que la masse salariale a augmenté dans les secteur privé de 1,4% selon l’Acoss, découlant pour bonne part d’une hausse de 1,1% des salaires face à une inflation de 0,1%, hausse qui contribue à alléger la dette de la sécurité sociale.

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L’ADIE en 2015

En 2015, 18 070 personnes ont été financées (contre 16 427 en 2014 et 14 646 en 2013), dont 14 501 par un microcrédit professionnel (avec 17 700 emplois crées ou maintenus) et 3 569 par des microcrédits personnels (2 500 emplois); 65M€ ont été versés (+10% par rapport à 2014). Le montant moyen des microcrédits professionnels s’élève à 3 692€, celui des microcrédits personnels pour l’emploi salarié à 2 400€. Le taux de pérennité des entreprises créées est à 2 ans de 70% et à 3 ans de 59%.

Le taux d’impayés est de 6,8% et celui de pertes de 3,2%.

Le cout moyen d’une entreprise créée a été de 1 689€; par ailleurs, 84% des personnes financées sont insérées.

 

Plus précisément en termes de profil des personnes :

37% des bénéficiaires de l’ADIE percevaient les minima sociaux (dont 34% le RSA), contre 5,5% des créateurs “classiques” français et 9,3% des autoentrepreneurs;  20% percevaient des allocations chômage; 45% vivent en-deçà du seuil de pauvreté (contre 14% de la population française). 20% vivent dans un quartier politique de la ville.

27% savent au plus lire/écrire/compter, 34% ont le niveau CAP, 21% un niveau secondaire, 19% un bac +2 et au-delà.

23% ont au plus 30 ans, 32% de 30-39 ans, 25% de 40 à 49 ans et 20% 50 ans et plus.

41% sont des femmes (29% parmi l’ensemble des créations)

 

En termes de profil des entreprises

47% ont crée dans le commerce (dont 17% en commerce ambulant et 9% en restauration), 25% dans les services,

Pour les 91% dont on connaît la forme juridique, 82% ont choisi la forme de l’entreprise individuelle (dont 54% l’auto entrepreneuriat).

 

Quelques actions de l’ADIE :

-Depuis 2007, l’Adie propose le dispositif CréaJeunes intégrant un tutorat : 1 092 jeunes ont été accompagnés sur 20 sites en 2015.

-Le développement de l’offre de microcrédit personnel pour l’emploi salarié (MCES) répond à 94% à des problématiques de mobilité (achat ou réparation de véhicule, permis de conduire…),

-La microfranchise solidaire “Mon Coursier de Quartier” permet à ceux qui n’osent pas se lancer seuls, une activité « clé en main » avec 3 réseaux de microfranchise et  234 emplois (Chauffeur&Go, MicroFranchise O2 pour des prestations de jardinage aux particuliers et Mon Coursier de Quartier)

-Une micro-assurance avec 1 652 nouveaux contrats souscrits en 2015; a la fin 2015, on comptait 3 150 contrats actifs pour plus de 3 000 clients assurés (+26%).

-Le crowdfunding avec Babyloan depuis 5 ans

 

L’ADIE dispose de 496 salariés, de 1 285 bénévoles œuvrant sur 117 antennes et 360 permanences.

Son financement (39M€ de ressources)  provient à 70% de subventionsdont 38% sont le fait des collectivités locales, 20% l’Europe, 18% les établissements publics dont la CDC, 13,5% le mécénat, 10,6% l’Etat; les dépenses sont principalement le fait des salaires et charges (63%).

 

 

 

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  • L’ADIE en 2015
    Source : "Au coeur du comat pour l'emploi : rapport annuel 2015", ADIE, non daté,2016

Nacre, quelques données relatives à 2015

Nacre a mobilisé en 2015, 419 opérateurs dont 297 en PM1 (sensibilisation/ montage du dossier), 246 en PM2 (financement) et 419 en PM3 (accompagnement).

21 758 nouveaux bénéficiaires sont entrés dans le dispositif en 2015 (+14% par rapport à 2014); 46 300 bénéficiaires sont en cours fin 2015.

En 2015, 9 596 prêts ont été décaissés (3 400 pour les 4 premiers mois de 2016), pour un montant de 36,75M€ et 261M€ de prêts complémentaires et une retombée prévisionnelle de 12 881 emplois.

En termes de profil, parmi les informations disparates fournies, 89% sont des demandeurs d’emploi dont 47% de moins de 6 mois; 41% sont des femmes; 13% ont au plus 25 ans, 11% 50 ans et plus; 59% sont issus de l’enseignement supérieur.

 

En résultats cumulés depuis 2009, ce sont 146 000 bénéficiaires avec 85 000 entreprises créées (un taux de création de 61,3%); le taux de pérennité à 3 ans est de 79% (moyenne France 71%). Le taux de retour à l’emploi est de 70%. 13% de sinistralité financière.

Rappel de la loi NOTRe transférant aux régions les actions de conseil et d’accompagnement à la création/reprise d’entreprise pendant les trois années suivantes au 1er janvier 2017. Par contre le dispositif de prêt Nacre n’est pas concerné par le transfert.

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les crédits aux microentreprises sont en hausse de 5,3%

À fin mars 2016, l’encours des crédits aux microentreprises s’élève à 250,9Md€, dont 116,3Md€ des crédits à l’investissement hors immobilier, 115,5Md€ des crédits immobiliers et 19,2Md€ de crédits de trésorerie.

Globalement les crédits aux microentreprises sont en hausse de 5,3% par rapport à mars 2015, dont 7,5% pour les crédits immobiliers, 5% pour les crédits de trésorerie et 3,3% pour les crédits d’investissement hors immobilier.

Le taux d’intérêt moyen des crédits de montant unitaire inférieur à 250 000€ s’établit à 2,3%, restant nettement inférieur à ceux généralement pratiqués dans le reste de la zone euro.

 

Les encours de trésorerie ont augmenté en 2016, en proximité avec ceux d’investissement hors immobilier:

Il en est de même pour les crédits nouveaux quelle que soit le type d’affectation:

 

 

 

 

 

 

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Manques perçus par les femmes pour créer leur entreprise

4éme vague semestrielle auprès d’un échantillon représentatif de la population française de plus de 18 ans (5 001 personnes), réalisé entre le 12 et le 25 avril ; les enjeux liés à l’entrepreneuriat des femmes ont été analysés de manière plus détaillée.  

 

Au sein des 32% de français qui ont envie d’entreprendre (34% les hommes, 31% les femmes), 1/3 ont un projet concret envisagé au plus tard dans un an. Parmi les personnes qui n’ont pas de projet à ce jour, 19% ont essayé de mettre en œuvre un création d’entreprise mais ont arrêté.  

 

Parmi les 89% de français qui se sont prononcés pour savoir l’importance des femmes dans la création d’entreprise, 55% pensent qu’il y en a moins que d’hommes, dont 22% beaucoup moins (ces derniers ont raison puisque les femmes sont 1/3 des créations), mais 31% autant et 13% plus. 80% pensent que leur part augmente (ce qui n’est pas juste) et 72% qu’elle augmentera dans les 20 ans à venir (majoritairement parce que les mentalités évoluent, nettement moins du fait de leurs compétences, droits à le faire ou capacités spécifiques).

Pour ceux qui ne croient pas à cette présence accrue des femmes, les raisons mises en avant tiennent à l’insuffisance de sérieux des femmes pour entreprendre, ou du fait de leurs responsabilités familiales. Par contre, globalement les français pensent qu’il n’est pas plus facile à une femme qu’à un homme de créer leur entreprise  

 

Pour les personnes ayant envie d’entreprendre, 4 groupes de raison dominent :

 

-l’indépendance (liberté 47%, organisation de son temps de travail 27%) et environnement différent (11%); les femmes recherchent davantage l’indépendance (49 contre 45) et l’organisation de leur temps de travail (34 contre 19)

les femmes recherchent davantage l’épanouissement personnel (42 contre 34), la concrétisation d’un projet (23 contre 19), mais moins l’aventure/le défis (15 contre 22) -le gain financier (29%), plus présent chez les hommes (32 contre 27)

-Se sentir utile pour la société (10%), transmettre quelque chose à l’avenir (10%), changer les choses (7%)

-Réaliser un travail en équipe (7%), diriger des personnes ou des équipes (6%) En termes de valeurs, les femmes mettent davantage en avant la tolérance (31 contre 20), la solidarité/le partage (28 contre 21),  l’indépendance (39 contre 32),  et les hommes l’effort/le courage (41 contre 36).  

 

Ce qui provoquera la décision finale, c’est le sentiment que c’est le moment de le faire (43 % pour les femmes contre 36); sont communs aux femmes comme aux hommes, la grande confiance en soi (33%), l’idée nouvelle (29%), le fait d’avoir tout prévu (28%), et autour de 20% le bon moment au regard de la conjoncture, le besoin d’argent, le soutien des proches, le fait de trouver quelqu’un qui démarre avec le dirigeant.  

 

En terme d’activité envisagée, les femmes se positionnent davantage dans l’éducation/santé (22 contre 14), les arts et activités récréatives (21 contre 11), les hommes davantage dans les transports (10 contre 3), l’industrie (11 contre 4) et la construction (7 contre 3). 7Noter que 48% des hommes auraient envie de créer dans le digital ou le numérique contre 29% des femmes. Noter aussi que les 2/3 des français pense que ce secteur est une opportunité pour les femmes créatrices (notamment du fait de sa nouveauté, nettement moins du fait des compétences et moins encore du fait de la flexibilité) 35% créeraient en entreprise individuelle (plus les hommes 38 contre 32), 34% comme autoentrepreneur (plus les femmes 39% contre 30), 26% en société (plus les hommes 29 contre 23).    7

 

 Pour les personnes ayant un projet concret de création et à court terme, ce qui prédomine :

-c’est d’abord le marché (32%) ou l’idée prometteuse (25%), la connaissance de bonnes informations (hommes 20, femmes 15), l’anticipation d’un bon retour sur investissement (hommes 17, femmes 10)

-puis le besoin de positionnement : besoin de travailler beaucoup (20%), le départ d’une activité professionnelle antérieure (15%), le chômage (plus pour les femmes 17 contre 11), le départ contraint d’une activité antérieure (les femmes 15, les hommes 9)

-les atouts personnels (hommes 33, femmes 23), le réseau (hommes 17, femmes 7), des personnes de confiance avec qui travailler (16%), des fonds suffisants (hommes 16, femmes 12), le conseil de proches (femmes 19, hommes 9), l’aide d’organisme spécialisé (7%) -la prévision de meilleurs revenus (hommes 21, femmes 15)    

 

Parmi les personnes qui n’ont pas de projet concret, les freins mis en avant sont principalement de l’ordre de 2 grands groupes de causes :

des manques supposés plus marquants chez les femmes: le manque de fonds personnels (plus présent chez les femmes 44% contre 37), d’expérience professionnelle (plus pour les femmes 34 contre 17), d’informations (femmes 22 contre 14), l’absence d’idée de produit ou d’entreprise prometteuse (femmes 20 contre 14), la manque de confiance avec qui travailler (12), le manque d’organisme spécialisé pour aider (8), l’absence de prêt bancaire intéressant (7%)

Des craintes plus présentes chez les hommes: la conjoncture (plus les hommes 37 contre 31), les démarches administratives complexes (32 contre 26), la perte de revenus (21), les sacrifices dans la vie personnelle (20 contre femmes 16), le marché envisagé peu porteur (10), la dissuasion de proches (7)   Suivent 6 témoignages.          

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Le numérique est plutôt bien perçu par les salariés

Méthodologie : un sondage interrogeant 250 chefs d’entreprise ou DRH de 10 salariés et plus (78% de 10 à 49 salariés) et 1 003 salariés de 18 ans et plus (dont 36% du secteur public, mais sans connaître la taille des organismes ou entreprises d’appartenance) réalisé en ligne entre le 15 mars et le 1er avril

 

  87% des salariés et 93% des chefs d’entreprises se déclarent à l’aise avec l’usage des technologies numériques. 67% des salariés et 83% des chefs d’entreprise estiment que leur entreprise est avancée concernant l’usage des technologies numériques, même si 1 salarié sur 3 estime que son entreprise est en retard.  

 

Des évocations positives associées au numérique :

ce qu’évoque spontanément le terme « numérique » dans leur travail : les salariés sont centrés sur les outils; les termes les plus cités sont ordinateur, informatique, internet, tablette,  technologie. Les chefs d’entreprise sont surtout centrés sur les bénéfices du numérique (dématérialisation, rapidité, état d’esprit structurant), se montrant plus enthousiastes que les salariés.

60% des salariés (88% des chefs d’entreprise) estiment que ce terme évoque quelque chose de positif dans leur travail; pour 29% ce n’est ni positif, ni négatif; ce jugement diffère selon l’âge (55% positif pour les 50 ans et +, versus 68% chez les 18-24 ans); idem pour les PCS+ et les managers (70%), une constante que l’on retrouve tout au long de l’enquête.   Pour 57% des salariés c’est une opportunité pour eux, et pour 66% une opportunité pour leur entreprise (65% pour les PCS+);  cet optimisme est plus marqué que chez les chefs d’entreprise (72% pour les salariés et 83%, une opportunité pour l’entreprise).

Le numérique apporte de la simplification (51% pour les salariés et 65% pour les chefs d’entreprise), de la souplesse (25% versus 40), de la confiance (21%), de l’enthousiasme (15%), mais aussi de la méfiance (14%), du stress (9%), des difficultés (8%), de la pression (7%), ou encore de la menace (5%). Autre bémol, salariés et chefs d’entreprises sont plus partagés sur les conséquences du numérique sur l’avenir de l’emploi en France (seuls 46% des salariés et 52% des chefs d’entreprises sont optimistes sur ce point)  

 

85% des salariés estiment que l’usage des technologies numériques a eu un impact positif sur leur qualité de vie au travail (versus 90% pour les chefs d’entreprise à propos de leurs salariés); il contribue notamment à l’efficacité de l’organisation (49%), à la performance de l’entreprise (45%), à l’esprit d’innovation (44%), à la qualité du service clients (42%), à la communication interne (41%), à la coopération (35%). En ce qui concerne le salarié personnellement, 40% considèrent qu’il contribue favorablement à son autonomie, au développement de ses compétences (40%), aux conditions matérielles de son travail (40%), à la qualité et la quantité de l’information reçue (38%), voir à l’intérêt du travail (32%).  

 

Ceci étant, pour 40 à 50%  cela n’a rien changé, la dégradation de la situation étant peu citée (10 à 20%). Les propos sont moins enclins à exprimer une amélioration (autour de 20%) en ce qui concerne la concentration, l’ambiance au sein des équipes, les horaires, l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle et moins encore en ce qui concerne la pression, la charge de travail, les délais (25 à 30% une dégradation).

Comme les salariés, les dirigeants sont partagés sur ces différents points , notamment sur l’impact quant aux coopérations entre salariés (42% d’amélioration pour 36% de stabilité) et sur le dialogue social (60% de stabilité, pour 28% d’amélioration). Si 47% des chefs d’entreprise estiment que le numérique a eu des conséquences positives sur la possibilité des salariés à donner leur avis sur le management et participer aux prises de décision, seuls 27% des salariés soulignent cet impact positif du numérique.  

 

Que changer?

40% des salariés jugent prioritaires des formations spécifiques au numérique, 35% de développer le dialogue social (participation aux décisions, sondages internes) et 27% d’imposer et réglementer un droit à la déconnexion; les 18-34 ans attendent davantage que leurs aînés une évolution de l’environnement de travail, tandis que les 35 ans et + réclament plus fortement un droit à la déconnexion.

Pour les chefs d’entreprise, les formations spécifiques au numérique arrivent également en tête (38%), à égalité avec le développement du dialogue social, puis le développement de nouveaux modes de management de proximité (32%), et seulement 26% le droit à la déconnexion. Invités à se prononcer sur les acteurs les plus légitimes pour proposer des outils et transmettre des messages sur le sujet du numérique et des conditions de travail, 37% des salariés citent les entreprises, 27% les salariés et 21% l’Etat, alors que les chefs d’entreprise, plébiscitent beaucoup plus les entreprises (61%), loin devant celle de l’Etat (15%) ou des salariés (12%).  

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Les guides de juin

“Guide définissant les conditions d’amélioration continue des bonnes pratiques des entreprises de l’économie sociale et solidaire”, 2 livrets, Conseil Supérieur de l’ESS, 2016

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Etudes, rapports et propositions non commentés juin 2016

-“L’emploi des seniors : un choix à éclairer et à personnaliser”, les notes du conseil d’analyse économique, n° 32, mai 2016

–“Demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en avril 2016”, Dares Indicateurs N°027, mai 2016

-“Activité et conditions d’emploi de la main-d’œuvre au 1er trimestre 2016, résultats définitifs”, Dares Indicateurs N°032, mai 2016

-“Évolution des salaires de base par branche professionnelle en 2015 : un ralentissement dans un contexte de faible inflation”, Dares Résultats N°030, juin 2016

-“Formation professionnelle : quels facteurs limitent l’accès des salariés seniors ?”, Dares Analyses N°031, juin 2016

-“La validation des acquis de l’expérience en 2014 dans les ministères certificateurs 307 000 personnes certifiées par la VAE en 12 ans”, Dares Résultats N° 028, juin 2016

-“PROSPECTIVE : Enjeux et perspectives des industries du sport en France et à l’international”, DGE, PIPAME, 2016

-“TECHNOLOGIES CLÉS : préparer l’industrie du futur 2020”, DGE 2016

-“ANALYSES; l’innovation dans le tourisme : diagnostic et perspectives”, DGE, mai 2016

-“Bilan du e-commerce au 1er trimestre : un chiffre d’affaires en hausse de 16%”, communiqué de presse Fevad du 19 mai 2016

-“Entreprendre, une énergie, rapport d’activité 2015”, Bilan de la Fondation Entreprendre, 2016

-“ÉTUDE REGARDS DES JEUNES ISSUS DES QUARTIERS PRIORITAIRES DE LA POLITIQUE DE LA VILLE SUR L’ENTREPRISE”, IMS Entreprendre pour la cité, CGET, avril 2016

-“L’Insee publie les bilans économiques régionaux 2015” http://www.insee.fr/fr/service/default.asp?page=agendas/dossiers, 31mai2016

-“Les comptes des administrations publiques en 2015 : l’investissement se replie à nouveau et le déficit public se réduit”, Insee Première N°1 598, mai 2016

-“En 2015, la hausse du pouvoir d’achat dope la consommation des ménages”, Insee Première N° 1601, juin 2016

-“Automatisation et travail indépendant dans une économie numérique”, Synthèses sur l’avenir du travail, OCDE, mai 2016

-“Comment va la vie en France?”, OCDE better life initiative, mai 2016

-“PERTES ET GASPILLAGES ALIMENTAIRES : L’ÉTAT DES LIEUX ET LEUR GESTION PAR ETAPES DE LA CHAINE ALIMENTAIRE”, ADEME, mai 2016

-“Concurrence sociale des travailleurs détachés en France : fausses évidences et réalités”, Lettre Trésor-Eco N°171, juin 2016

 

 

 

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L’emploi en 2015

L’enquête Emploi de l’INSEE a lieu en continu toutes les semaines de l’année en France métropolitaine et, depuis 2014; elle interroge 110 000 personnes de 15 ans et plus.

 

En 2015, 28,4 millions de personnes de 15 à 64 ans en France métropolitaine sont actives (71,5% de cette tranche d’âge), dont 25,5 millions en emploi et 2,9 millions au chômage au sens BIT ; 11,3 millions sont inactives, c’est-à-dire ne travaillant pas et ne recherchant pas activement un emploi ou indisponibles pour en occuper un.

 

Depuis 2005, la population active âgée de 15 à 64 ans y a augmenté de 1,2 million de personnes et le taux d’activité de 1,8 point, une hausse avant tout portée par les seniors (+1,8 millions de 50 à 64 ans et un taux d’activité qui passe de 56,6% à 64,2%), puis par les femmes (un taux d’activité passant de 64,4% à 67,6%)

Les salariés représentent 88,5% des actifs occupés; 85,6% sont en CDI, 10,4% en CDD, 2,5% en intérim et 1,6% en apprentissage; les non-salariés sont 11,5%, majoritairement des hommes (64%), mais ce chiffrement ne prend en compte que les dirigeants d’entreprises individuelles ou les gérants majoritaires de SARL.

Les femmes occupent plus souvent que les hommes des emplois en CDD (12,3% contre 8,5%), mais elles sont deux fois moins nombreuses que les hommes à être intérimaires ou apprenties; les salariés de moins de 25 ans occupent moins souvent des emplois en CDI (44,9%), mais sont plus souvent apprentis (16,5%), en CDD (32,2%) ou en intérim (6,4 %).

 

18,8% des personnes en emploi travaillent à temps partiel : 43% parmi les employés non qualifiés et par ailleurs 30,4% chez les femmes (contre 7,9% pour les hommes), une part plus importante aux âges extrêmes (24,7% pour les 15-24 ans et 21,9% pour les 50 ans ou plus).
1,7 million de personnes sont en situation de sous-emploi (6,6% des actifs occupés) et 2,882 millions au chômage; rappelons que le niveau de diplôme influe, les sans diplôme ou CEP ont un taux de chômage de 16,8%, les CAP/BEP de 10,8, les bac de 10,1, et au-delà 6,3% :

En termes d’âge, les 15-24 ans sont les plus défavorisés

 

En 2015, la part des professions intermédiaires et des cadres s’établit à 43,1% des actifs occupés et augmente légèrement (+ 4,4 points entre 2005 et 2015), alors que la part des ouvriers est en baisse (– 3,1 points), pour se stabiliser à 20,4%; celles des employés recule légèrement et s’établit à 28,1%; une personne en emploi sur cinq occupe un emploi non qualifié.

 

75,8% des personnes ayant un emploi, salarié ou non, travaillent dans le secteur tertiaire (87,8% pour les femmes contre 64,6% pour les hommes). Les autres secteurs se caractérisent par une plus forte présence masculine : l’industrie avec 13,9% des emplois (19,3 % pour les hommes), la construction 6,4% (11,1% pour les hommes) et l’agriculture 2,7% (3,7% pour les hommes).

 

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  • L’emploi en 2015
    Source : "Une photographie du marché du travail en 2015 Le chômage se stabilise, mais les chômeurs de longue durée restent nombreux", Insee Première N°1602, juin 2016

Les français plébiscitent leurs centres villes

1ers résultats de l’étude présentée à Rennes les 9 et 10 juin  lors des assises du centre ville  

 

9 français sur 10  considèrent que le renouveau du centre-ville et de son commerce doit être l’un des objectifs principaux du maire. 55% des Français estiment que la rénovation de l’espace urbain et de l’habitat est le 1er facteur de dynamisation. 72% se rendent en centre-ville au moins une fois par semaine (74% pour les 18-24 ans, 81% les cadres, 73%les gros acheteurs sur internet)

 

44% des français considèrent que les centres villes sont en développement (52% les 18-34 ans). Les habitants des villes de plus de 100 000 habitants estiment que leur centre-ville est en développement, tandis qu’en-dessous de ce seuil, près de 40% des habitants le considèrent en déclin. Plus de 40% trouvent que son accès a été rendu plus difficile en voiture

Le centre-ville est en effet considéré comme un espace de convivialité pour les rendez-vous, le shopping (notamment les services et loisirs, les cadeaux, la mode, la beauté), les bars et restaurants, notamment par les 18-24 ans.  

 

Selon l’article des Echos du 9 juin, le constat dressé inquiète :  selon les chiffres de la fédération Procos la vacance commerciale a progressé de nouveau en 2014 pour  atteindre en moyenne 8,5% du parc de locaux commerciaux, contre 7,2% en 2012; 40 centres villes bénéficiaient d’une situation très favorable en 2013; elles ne sont plus que 22: à l’opposé, 45 avaient une situation très défavorable; elles sont 65.  

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38% des TPE employeurs ‘jouent” la carte du digital

Le sondage a été réalisée par téléphone, du 25 février au 7 mars 2016, auprès d’un échantillon représentatif de  404 dirigeants de TPE de 1 à 9 salariés. Noter que les sans salarié (plus de la moitié des chefs d’entreprise, hors autoentrepreneur) ne sont pas pris en compte dans ce sondage Noter encore que les répondants sont 61% à conserver le moral (64% en 2015).  

 

76% considèrent le digital comme une opportunité plutôt qu’une menace pour leur entreprise.; 60% considèrent que le digital a apporté un bénéfice à leur entreprise. Les avantages perçus sont la sauvegarde et la sécurisation de leurs données (73%) d’entre eux), le développement de l’activité en captant une nouvelle clientèle (68%) et une meilleure visibilité de l’entreprise (74%l). Ces avantages sont à mettre en perspective avec les 2 principales préoccupations actuelles des chefs de TPE, que sont le développement de leur activité  et la réduction des coûts.  

 

S’il est perçu comme une opportunité, le digital est tout autant considéré comme un passage obligé (70%).  Les TPE ont ainsi investi dans du matériel informatique qui leur permettent de se connecter : 73% détiennent un smartphone, 41% une tablette; 61% ont un site internet  (15% un site marchand); 41% sont présents sur les réseaux sociaux (89% via Facebook) pour présenter leur entreprise.  

 

La majorité déclare se sentir insuffisamment armée sur le plan du digital; de plus, 32% admettent que son déploiement est freiné par le manque de temps; d’ailleurs, 52% font appel à un prestataire externe pour les accompagner.  Ils disent avoir besoin  d’être rassurés quant au risque de vol ou de perte de leurs données qu’ils identifient comme la principale menace que peut engendrer le digital (63%) ou encore le risque de mauvaise e-réputation (53%).  

 

Le sondage constate 3 grandes attitudes des patrons de TPE vis à vis du digital :

 

-Les “avertis actifs” (38%) : leur activité est plutôt en croissance au cours des deux dernières années; ce sont principalement des hommes; 31% ont un niveau BAC +4 ou +5;  ils considèrent le développement du digital comme une préoccupation prioritaire, convaincus que le digital constitue à la fois une opportunité en interne (pour la sauvegarde des données, l’amélioration des conditions de travail et la réduction des coûts) ou en externe (pour le développement de l’activité et l’accroissement la visibilité de leur entreprise). Enfin, ils se sentent en très grande majorité armés sur le plan digital pour être concurrentiels et pour 96% d’entre eux le digital a été bénéfique.

 

-Les “novices volontaires”  (42%): leur activité a plutôt stagné au cours des deux dernières années avec une part notable de jeunes dirigeants (15% sont âgés de 18 à 34 ans). Ces dirigeants sont conscients des opportunités offertes par le digital qui leur semble incontournable pour sauvegarder les données de l’entreprise ou développer l’activité. Ils sont néanmoins conscients des risques que peut engendrer le digital comme par exemple le développement d’une mauvaise e-réputation (30 %) et ne se sentent pas suffisamment armés pour être concurrentiels. Ne maitrisant pas totalement l’outil et son utilisation, 66 % d’entre eux déclarent préférer avoir recours à des personnes compétentes pour gérer le déploiement du digital. L’objectif de la première expérience digitale est de se rendre visible.

 

-Les “non impliqués” (20%): ces TPE ont plus de 10 ans d’existence, mais leur activité au cours des 2 dernières années est en décroissance (pour 40% d’entre elles) ; la construction y est sur-représentée; les dirigeants de ces TPE possèdent majoritairement un niveau d’études inférieur ou équivalent au baccalauréat. Hormis le manque de connaissance et/ou de maîtrise informatique, la perception par 71% du manque d’utilité du digital fait que les opportunités et les menaces ne sont pas identifiées.    

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les non-salariés sont 2 fois moins nombreux dans les quartiers prioritaires

L’analyse ci dessous ne prend en compte que les aspects économiques et sociaux qui en découlent; les entreprises, la création d’entreprises, l’entrepreneuriat y sont fort peu présents.  

 

On compte au total 1 296 quartiers prioritaires en France métropolitaine représentant plus de 4,8 millions d’habitants, parmi ces 1 296 quartiers, 1 107 sont tout ou partie des anciens quartiers prioritaires (Zus et/ou Cucs).

Noter que les moins de 30 ans y sont 28% de la population (contre 22,8 dans les UUE et 21 en France métropolitaine); 30,8% sont immigrés (9,6, en UUE).  

 

L’importance du chômage Le taux de chômage des 15-64 ans, atteint 26,7% dans les quartiers prioritaires (QP); sur la même période, le taux de chômage dans les anciennes Zus est de 23,3% et de 9,9% dans les unités urbaines environnantes (UUE).

Les hommes ont un taux de chômage plus élevé que les femmes (29,1 contre 23,9 alors qu’il est proche dans les UUE avec 10,4 contre 9,5). En 2014, près de trois personnes sur cinq, entre 15 et 64 ans, sont actives au sens du BIT (en emploi rémunéré ou au chômage).

40% des résidents sont donc inactifs c’est-à-dire en études ou formation, en dehors du marché de l’emploi (personnes au foyer, retraités notamment), contre 28% dans les UUE; toutes les tranches d’âge sont touchées :  

37% des femmes y sont inactives contre 20 dans les UUE, plus que les hommes (respectivement 20 contre 13%); les taux de chômage sont pour les femmes de 12,5 contre 6,5 en UUE et pour les hommes plus élévés (19,8 contre 7,9% dans les UUE).  

 

37% ont un niveau de formation inférieur au CAP/BEP (contre 18,2) et 20% sont issus de l’enseignement supérieur (contre 36,6%). Ceci étant le niveau d’études, s’il préserve du chômage, est moins concluant en quartiers prioritaires :

Le fait d’appartenir à la catégorie immigré, n’est pas significativement préjudiciable aux quartiers prioritaires, puisque le taux de chômage est proche (27,9 contre 26,2%); par contre, il l’est pour les UUE (15,5 contre 9,2%).  

 

Les types d’activité exercées L’emploi est davantage le fait des entreprises privées (74% contre 67 en UUE), notamment pour les hommes (83% contre 75 dans les UUE); par contre, les plus diplômés travaillent plus souvent pour un employeur public (41% pour les bac+5 contre 33 dans les autres territoires).  

 

Certaines activités (en termes d’établissements et non d’entreprises) sont nettement plus présentes dans les quartiers prioritaires, telles le commerce, les transports et la construction, alors que d’autres sont nettement présentes telles les services aux entreprises, l’industrie et les services de l’immobilier et de la finance/assurance :  

2014 a connu 42 300 créations ou transferts d’établissements, dont 51% en auto-entrepreneuriat (contre 38% dans les UUE) En termes de CSP,  les employés et ouvriers sont 73% des actifs (43 dans les UUE). Les CCD et l’intérim sont aussi plus présents (19% cumulés contre 11); il en est de même du temps partiel (24% dont 37 pour les femmes contre 18 et 28 en UUE); et donc des  niveaux de rémunération plus faibles  (1 341€ en salaire médian mensuel contre 1 700€).

Le sous-emploi y concerne 150 000 travailleurs soit 5,6% des résidents (contre 2,9 dans les UUE), notamment les femmes (7%), les 30-49 ans (6,9%) et les immigrés (6,8%).  

 

En 2014, 11,5% des salariés recrutés en contrat unique d’insertion et 18,8% des jeunes en emploi d’avenir (avec des niveaux de formation plus élevés que dans les UUE) résident en quartier prioritaire, dans le secteur marchand, les contrats y sont plus courts et plus souvent à durée déterminée. Noter que les contrats en alternance sont peu mobilisés.        

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4 types d’entrepreneur selon une analyste en capital risque

Directrice d’investissements chez Ventech, Audrey Soussan tente de répondre à la question et, pour cela, détermine, quatre portraits types de l’entrepreneur. “j’ai décidé d’analyser toutes les entreprises prospères dans lesquelles Ventech a investi récemment et d’étudier le profil de leurs dirigeants”  

 

Demandez à n’importe quel investisseur en capital-risque quel est son premier critère d’investissement dans une entreprise, vous pouvez être certain qu’il vous répondra : « la qualité de l’équipe ».  

4 profils

Le visionnaire : “être entrepreneur, c’est avoir une vision, anticiper les évolutions de marché, avoir de nouvelles idées. Evidemment, ils se préoccupent aussi beaucoup de l’exécution mais leur principale force, c’est de pouvoir anticiper les tendances, de sentir le futur et de tester de nouvelles idées.”

 

Le fonceur : “leur excès d’optimisme et leur confiance en eux me font parfois craindre qu’ils soient irréalistes, presque naïfs. Je les prends parfois pour des hyperactifs imprudents. Mais j’ai tort. Parce que, peu importe le sujet, peu importe le challenge à relever, et peu importe le délai, cet entrepreneur-là pense toujours que tout est réalisable… et qu’il pourra toujours s’en sortir ! Pourquoi ? Parce que la persévérance et l’exécution sont ses deux mots clés.”

 

L’expert sectoriel : “Ces entrepreneurs-experts sont non seulement idéalement bien placés pour anticiper les besoins du marché, mais ils sont aussi excellents dans l’exécution puisqu’ils gagnent facilement la confiance de leurs clients et partenaires, en raison justement de leur crédibilité et légitimité professionnelle.”

 

Le leader naturel : “C’est la catégorie que j’ai le moins côtoyée pour l’instant… Cette compétence est un « mix » entre communication, empathie (intelligence sociale, compréhension de l’autre) et inspiration; l’un des principaux challenges d’un entrepreneur est d’attirer les meilleurs talents, de donner envie à ses salariés de travailler pour lui; les faire adhérer à sa vision”. –  

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La finance solidaire en 2015

Les Français ont déposé 1,62Md€ sur des produits d’épargne solidaire en 2015, soit la plus forte collecte jamais enregistrée.

Plus d’un million d’épargnants ont déjà orienté une partie de leur argent vers ce type de placements, dont l’objectif est de financer des entreprises exerçant des activités à forte utilité sociale et/ou environnementale, et qui rencontrent des difficultés pour trouver des fonds autrement.

 

344 000 placements solidaires de plus ont été souscrits l’an dernier, pour un montant de 1,62Md€, permettant de verser 5,32M€ de dons à des associations et 290M€ de financement solidaire; ce financement a notamment conduit à la création ou à la consolidation de 31 000 emplois, dont 6 900 pour des personnes éloignées du marché du travail.

Avec ces nouveaux dépôts, les sommes totales investies dans des produits solidaires atteignaient, au 31 décembre 2015, 8,46Md€, en hausse de 24% sur un an. Malgré cette dynamique, la finance solidaire ne pèse que 0,19% du patrimoine financier des Français.

 

  Comment expliquer ces bons chiffres ?

La première raison est mécanique : seule une partie des 8,46Md€ placés sur les produits d’épargne solidaire est investie dans des entreprises d’intérêt général, le reste étant investi sur des produits plus classiques (actions, obligations…) et donc soumis aux variations du marché; or, l’an dernier, celui-ci s’est bien porté, ce qui a contribué à augmenter l’encours total.

Seconde raison, la création de nouveaux produits : En 2015, 17 nouveaux produits d’épargne ont été labellisés par Finansol; de nouveaux produits d’épargne ont été créés par de grands réseaux bancaires (La Banque Postale, Société Générale).

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  • La finance solidaire en 2015
    Source : "L’épargne solidaire se sent pousser des ailes : baromètre de la finance solidaire finansol", La Croix du 30 mai 2016

Entreprises familiales, un gage de développement?

Ce travail vise l’ouverture du capital des entreprises familiales PME et ETI, les TPE ne sont pas prises en compte. L’enquête a été menée au cours du 1er trimestre 2016; les résultats reposent sur 417 réponses exploitables émanant de PME (66,5% des répondants) et d’ETI (33,5%).  

 

La définition de l’entreprise familiale repose sur 3 points :

• la famille détient une part, sinon majoritaire, du moins significative du capital et des droits de vote de l’entreprise ;

• la famille est impliquée dans la gestion de l’entreprise, soit directement (présence dans le management) soit indirectement (via un pouvoir de nomination et de révocation des dirigeants placés à la tête de l’entreprise) ;

• il y a, au sein de la famille, une volonté de transmettre l’entreprise à la génération suivante; si 25% des dirigeants souhaitent transmettre leur entreprise à un membre de la famille 2 ans précédant la cession-transmission, seuls 15% le feront.

 

Les entreprises familiales gèrent l’entreprise dans une optique de long terme, privilégiant la prudence : tendance à moins s’endetter, moindre utilisation des leviers de croissance rapide comme la croissance externe, priorité au renforcement des fonds propres plutôt qu’au versement de dividendes.  

 

Le rapport estime qu’il y a entre 40 et 50 000 entreprises familiales en France (1/3 des entreprises de cette taille), dont 30 000 de 2éme génération ou plus; 1 500 ont plus de 100 ans et 180 plus de 200 ans. L’âge moyen des centenaires est de 147 ans (5 générations), avec un CA inférieur à 7M€; ensemble, elles cumulent un CA de 25 Md€ et emploient 130 000 collaborateurs; 55% préparent leur transmission, ce qui se traduit dans 45% des cas par une ouverture du capital à des partenaires extérieurs, mais de façon minoritaire.

La France est l’un des pays d’Europe où ce taux est le plus faible (50% en Allemagne et 80% en Italie); ce taux serait en baisse.  

 

Leurs atouts sont :

 

-La culture de l’innovation produit (entre respect des traditions et désir de rupture) et process, envisageant l’innovation et tout projet de développement à l’échelle d’une génération

 

-La force du réseau, la famille étant une sorte d’incubateur qui protège et permet de grandir à l’abri et une gouvernance spécifique (holding familial, acte d’actionnaire, charte familiale, conseil de famille, formation des jeunes, fondation, fonds de solidarité)

 

-“L’entrepreneuriat en héritage”

 

La solidité :  au sein du portefeuille Fonds Propres PME (FPPME) de Bpifrance; les performances de 280 PME familiales ont été comparées à des PME non familiales. Constat est fait d’un taux beaucoup plus faible de défaillance (4% contre 9), entre 2005 et 2009, comme entre 2013 et 2014.  

 

La moitié n’ont jamais ouvert leur capital à des extérieurs, mais 15% l’envisagent. 2 partenaires sont privilégiés au capital, le fonds d’investissement (43%) et les collaborateurs (36%).

 

Pourquoi ouvrir? Pour le développement de l’entreprise (croissance externe /interne, 46%), pour développer l’intéressement des salariés/talents (26%), pour transmettre (17%); 80% des PME familiales ouvertes ont développé de nouvelles pratiques de gouvernance après l’ouverture de leur capital. Elles associent 2 fois plus leurs collaborateurs à la gouvernance de l’entreprise. 63% disent que le plus difficile est de rechercher le bon partenaire; 28% citent aussi la difficulté de négocier l’entrée et la sortie d’un partenaire.

Les 3 qualités principales attendues du partenaire sont le partage des valeurs (79%), loin devant l’expertise (37%) et un accompagnement sur le long terme (28 %).  

 

4 profils d’entreprise familiale repérés lors de l’enquête :  

 

-Les doyennes (56%): la majorité a plus de 50 ans d’existence, 14% plus de 100 ans; 60% accueillent 2 ou 3 générations dans le capital, le management ou l’organisationnel; 62% ont mis en place une holding de famille, 19% un conseil de famille, 7% une association familiale, 4% de la formation pour les jeunes générations, 3% une charte familiale

 

. 31% sont “conservatrices”: des PME de taille moyenne, moins internationalisées que la moyenne, n’ayant jamais ouvert leur capital à un partenaire autre qu’un membre de la famille, et n’envisageant pas d’ouverture à court terme. Les “pragmatiques” (21%) : PME de grande taille ou ETI (45%), très internationalisées, ayant déjà ouvert leur capital à un partenaire hors cercle familial; l’ouverture du capital a permis le développement (51%) et l’intéressement des salariés (23%); 2 partenaires sont privilégiés au capital, le fonds d’investissement (38%) et le collaborateur (25%), parfois en duo, sans oublier les fournisseurs, des clients et d’autres industriels; l’objectif est l’expansion à l’international.  

 

-Les jeunes familiales (36%) : le capital est détenu par le fondateur ; les 2/3 ont mis en place une modalité d’association de la famille (holding 42%, conseil de famille 8%, association familiale 8%); la 2éme génération est présente dans l’entreprise à 40%. Les “défensives” (19%) sont des PME de petite taille avec une forte décroissance du CA, et sans ouverture de capital; Le capital s’ouvrira en cas de projet précis, mais pas à court terme pour diversifier ou survivre. Les offensives (12%): PME ayant déjà ouvert leur capital à un partenaire hors cercle familial, PME de croissance de taille moyenne à élevée, très internationalisées; le capital est ouvert pour 2 raisons, le développement de l’entreprise (42%) et l’intéressement des salariés (32%). 2 partenaires sont privilégiés, le collaborateur (40%), le fonds d’investissement (34%), parfois en duo: en recherche en fait d’un partenaire.  

 

-Les entreprises en transition de long terme (8%) : entreprises de 2e génération ou + dont le capital est détenu majoritairement et temporairement par un autre groupe familial afin de gérer une crise familiale (absence de successeur familial au moment du départ du dirigeant en place, besoin d’entourer un successeur identifié, besoin de liquidité intrafamiliale, surtout dans les actionnariats familiaux dispersés, prise de contrôle pour soutenir les objectif de croissance de l’entreprise)  

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Le RER a permis l’apport de nouveaux emplois et de nouvelles populations

la méthodologie consiste à choisir des communes de référence, constituant un sous-échantillon de communes franciliennes,ne bénéficiant d’aucune station de RER mais semblables aux communes qui en sont équipées pour les comparer aux commune bénéficiant du RER.

L’étude s’appuie sur des données portant sur les années 1960 à 2000.

 

L’emploi aurait progressé plus vite dans les communes d’Île-de-France reliées à Paris par le RER que dans celles, à caractéristiques égales, bénéficiant uniquement d’une desserte de train de banlieue: entre 1975 et 1990, la croissance de l’emploi y aurait été supérieure de 13%, significatif uniquement pour les communes situées à une distance comprise entre 5 km et 20 km du centre de Paris; à l’inverse, le RER n’aurait pas eu d’effet pour les communes situées plus loin.

 

Chaque commune reliée au RER aurait attiré 800 emplois supplémentaires sur la période, soit un total d’environ 40 000 emplois créés, ou déplacés, pour les communes retenues dans cette évaluation; on compte dans ces communes 10% d’implantation de plus que dans les communes non desservies par le RER, une progression 3 fois plus forte lorsque l’on s’intéresse uniquement aux entreprises détenues par des capitaux étrangers. En revanche, il n’y aurait pas de différences sectorielles.

 

La construction d’une station de RER n’aurait cependant pas d’impact sur la croissance de la population des communes mais uniquement sur sa composition, avec une augmentation des résidents diplômés du supérieur de 10% (prix de l’immobilier attractif).

 

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2 millions de personnes sont très actives dans les associations

Méthodologie : Enquêtes quantitatives effectuées à partir de sondages de l’IFOP, avec l’appui du Crédit Mutuel et de Recherches & Solidarités.

Echantillon national représentatif de 3 156 individus âgés de 15 ans et plus, structuré selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage et région), interrogés fin janvier 2016. La taille de l’échantillon permet de faire des tris croisés plus fins qui seront publiés ultérieurement

Le « taux d’engagement », notion utilisée ici, est le pourcentage de personnes qui donnent leur temps par rapport à la totalité de la population concernée.

 

Sur les 20,430 millions de bénévoles, 13,197 millions participent à des associations (+16,8% au regard de 2010). Le taux d’engagement total est de 38,8% (25% en ce qui concerne les associations). 37% appartiennent à plusieurs associations.

Les 3/4 sont bénévoles toute l’année et 1/4 tout à fait ponctuellement; en ce qui concerne les bénévoles toutes l’année, 41% le sont quelques heures par mois, 39% quelques heures par semaine et  21% un jour ou plus par semaine (soit 2,055 millions de personnes).

 

Les secteurs concernés sont par ordre décroissant le social caritatif (27%), le sport (24%), les loisirs (21%), la jeunesse éducation populaire (18%), la culture (17%), l’environnement (9%), la santé et par ailleurs les associations de défense (8%), la solidarité internationale et par ailleurs l’emploi/formation (7%).

 

En termes de profil : 3,341 millions ont de 15 à 35 ans (25% des bénévoles, mais en progression de 34%), 6,064 millions de 36 à 64 ans (46% et en progression de 21%) et 3,792 millions 65 ans et plus (29%, en stabilité); ce sont les 65 ans et plus qui ont le taux d’engagement le plus élevé (35%) contre 21 à 23% pour les autres tanches d’âge.

Les hommes y sont à peine plus nombreux (6,431 millions et en progression de 23% au regard de 2010), contre 6,2 millions pour les femmes (en hausse de 11%).

Le niveau de diplôme influe assez peu ; de 34% de taux d’engagement pour ceux sans diplôme ou un diplôme inférieur au bac, à 39% pour les bac, puis 42% pour l’enseignement supérieur.

Par contre le fait d’avoir des enfants de 8 à 14 ans manifeste un taux d’engagement plus élevé (47% contre 37 à 41% pour toutes las autres situations).

 

En ce qui concerne les freins pour participer en tant que bénévole ou le redevenir :

Le temps est toujours cité comme manque pour y revenir (37 à 41%) ou comme frein pour devenir bénévole (40 à 46%);  un changement de situation ou de graves difficultés personnelles 28 à 31%), des problèmes de santé (20%) peuvent s’ajouter.

La déception en rapport à une association (14%) ou au regard des médiocres résultats obtenus (9%) ont conduit à l’abandon du bénévolat.

“Penser plus à soi et aux siens” est une raison d’abandon (22%) ou de frein pour participer (20%).

D’autres freins sont évoqués pour ne pas s’engager ; d’une part le manque de qualité requise (10%), d’autre part le fait même de l’association (une forme d’organisation qui ne convient pas avec 10%, le fait de concurrencer des emplois rémunérés 7%).

 

Par contre, certaines raisons pourraient conduire à y revenir ou à adhérer :

Le fait de se sentir utile (12 à 21%), la réponse à quelque chose qui touche personnellement (21%), mais tout autant la sollicitation d’une association (13  à 19%), ou encore la demande de proches (8 à 16%), l’aide à l’acquisition de compétences (7%).

 

 

 

 

 

 

 

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Ce que recherchent les étudiants des grandes écoles

Comme chaque année depuis trois ans, 4ventsgroup publie son étude sur les préférences, attitudes, attentes des étudiants et jeunes diplômés (tranche des 20-30 ans).

 

En matière de fonctions recherchées,

les domaines “techniques” au sein de l’entreprise attirent davantage les ingénieurs (R&D 63% des ingénieurs, production industrielle 48%, qualité/maintenance/méthodes 26%, logistique 20%, informatique 17%); on constate aussi une attraction vers les métiers du marketing et de la finance, voire même de la communication et les RH ce qui confirme une tendance qui s’installe depuis plusieurs années.

Les domaines commercialisation attirent les “managers”, (marketing 47%, ventes 30%, achats 15%), mais aussi les fonctions finances (29%), communication (23%), gestion (18%) et RH (13%)

 

La hiérarchie des critères de sélection d’un employeur est très stable dans le temps et les conduit à parler du métier/secteur, à présenter l’aspect international des fonctions (vendre les implantations), évoquer l’image et la reconnaissance dont jouit l’entreprise et affirmer sa capacité à former ses jeunes collaborateurs. Certains thèmes “classiques” de communication RH des entreprises (RSE / critères éthiques, Innovation, politiques RH, rémunérations et avantages) ne sont pas ce à quoi les 20-30 ans accordent le plus d’importance. Les contacts établis pendant la vie étudiante ont un impact à court terme assez fort (cités par 30% des étudiants).

 

L’intranet d’école/Alumni est le vecteur de captation le plus important (61%), puis  les jobs boards (48%), les relations (48%), les forum école/université et la notoriété (38%) et enfin les réseaux sociaux (31%).

 

Pour bien gagner leur vie, 65% privilégient de  travailler dans une grande entreprise internationale, 12% dans une grande entreprise française, 11% à leur compte.

Pour apprendre et progresser vite, 32% choisiraient la grande entreprise familiale, 26% la start-up, et 21% la PME.

 

En définitive les étudiants des grandes écoles souhaitent travailler en priorité chez : Google, Airbus Group, Danone, LVMH, Thales, Nestlé, EDF, L’Oréal, Microsoft et Facebook; les entreprises, dont le coeur de métier est le marketing, dominent au détriment des entreprises du secteur de l’Énergie (EDF,Total, Engie, …), alors que les entreprises industrielles internationalisées tirent bien leur épingle du jeu (Airbus, Thales).

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Les dirigeants de TPE et PME un peu plus optimistes

Méthodologie : échantillon de 603 dirigeants d’entreprise interrogés par téléphone entre le 9 et le 26 mai

 

L’indicateur de l’optimisme des chefs d’entreprise (109 points en mai 2016, avec 100 pour indice de référence en février 2015) est marqué par une légère hausse par rapport à avril 2016 (+3 points) et +6 points au regard de la moyenne des indices mensuels depuis janvier 2016, mais en légère baisse au regard de 2015.

 

En termes d’état d’esprit actuel, ceux qui ont une vision optimiste dominent légèrement ceux qui ont une vision pessimiste (91 points contre 84), face aux attentistes (27); la vision optimiste se décline ainsi : optimistes (32%), confiants (25), sereins (21) et audacieux (13), alors que les pessimistes sont inquiets (38%), méfiants (31) et angoissés (15).

 

Les 10 salariés et plus sont de loin les plus optimistes; les dirigeants de l’industrie et des services sont aussi plutôt optimistes, au contraire de ceux de la construction :

 

88% n’envisagent pas d’embaucher, une situation sans grand changement depuis début 2015; à l’inverse, l’industrie serait un peu plus sensible à embaucher (11% contre 8 à 9% pour les 3 autres catégories) et surtout les plus de 10 salariés (28% contre 7 pour les moins de 10 salariés).

Pour 38% innover c’est un investissement, alors que c’est pour 33% un mirage ou une prise de risque et pour 23% une condition de survie; il va de soi que les 10 salariés et plus considèrent l’innovation comme un investissement (48% contre 38 pour les moins de 10 salariés) ou une condition de survie (31% contre 22) alors que pour les moins de 10 salariés c’est pour 34% un mirage ou une prise de risque (contre 19% pour les 10 salariés et plus); Les services sont aussi les plus favorables à l’innovation (67% contre 52 à 59% pour les autres).

Noter que seulement 27% jugent utile la reconduction du suramortissement sur un an (50% pour les 10 salariés et plus et 35% pour la construction); c’est une priorité pour 17% (24% les 10 salariés et plus, 30% l’industrie et 27% la construction).

 

Les charges continuent à être la mesure la plus importante à mettre en œuvre avec 68% de répondants favorables (surtout pour le commerce et la construction et les 10 salariés et plus); la fiscalité est nettement moins sollicitée (20 contre 9 pour les 10 salariés et plus), tout comme les conditions de licenciement (5% mais 10 pour les 10 salariés et plus et 12% pour l’industrie) ou le financement (5%).

 

 

 

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« Synthèse » de la Note mensuelle d’analyses de juin 2016

Le texte développé des analyses figure dans la note mensuelle d’analyses.

 

          Création d’entreprise, auto-entrepreneuriat et reprise

 

La création d’entreprise progresse en mai

Source : Analyse André Letowski à partir des données de l’INSEE

Mai 2016 a connu une évolution très favorable au regard de mai 2015, en ce qui concerne les créations « classiques » (+27,8%) et  les autoentrepreneurs (+29,3%).

Si nous comparons les 12 derniers mois (juin 2015 à mai 2016), aux 12 mois précédents, l’évolution est de +16,2% pour les créations « classiques » et -13% pour les autoentrepreneurs, soit une légère hausse pour l’ensemble des créations (2%). La tendance à la baisse des autoentrepreneurs, et à la hausse pour les créations classiques se poursuit.

Deux activités ont connu une forte évolution en créations « classiques », le commerce avec +28% et les activités immobilières avec +30% et une nette baisse du nombre d’autoentrepreneurs (-41 et -24%)

2014, une génération de créations “classiques” plus modestes que 2010

Source : Insee Première

En ce qui concerne l’activité exercée avant de créer l’entreprise, le salariat forme le groupe le plus important (36%, en hausse au regard de 2010, 32%). Les chômeurs-créateurs constituent le second groupe avec 27% (notamment de courte durée  avec 16%); leur importance diminue au regard de 2010, (respectivement 33 et 22%); le 3éme groupe, à quasi égalité avec les chômeurs est celui des ex chefs d’entreprise, avec 26% contre en 2010, 23,5%.

46% sont issus de l’enseignement supérieur, 18% du CAP/BEP,  et 17% n’affiche aucun diplôme qualifiant.

61% des créations se constituent sous forme sociétaire (majoritairement pour protéger les bines personnels).

17% ont embauché au moins un salarié autre que le créateur lui-même; ils étaient 25% en fin de 1ére d’année, soit une moyenne de 3,2 salariés en plus du dirigeant, pour les entreprises employeuses (filiales comprises).

Mais au global, les très petits projets ont été plus nombreux qu’en 2010 (29% ont réuni moins de 2 000€ contre 19 en 2010); 29% des créations d’entreprises donnent lieu à un emprunt bancaire (11 points de moins qu’en 2010).

 

       Sensibilisation à l’entrepreneuriat/intention de créer

 

Manques perçus par les femmes pour créer leur entreprise

Source : Idinvest Partners, le Figaro Economie

Les femmes recherchent davantage l’indépendance, l’épanouissement personnel et moins le challenge comme le font les hommes, et enfin une meilleure organisation de leur temps de travail; le gain financier y est aussi moins présent que chez les hommes. En termes de valeurs, les femmes mettent davantage en avant la tolérance, la solidarité/le partage,  l’indépendance, les hommes l’effort/le courage

Parmi les personnes qui n’ont pas de projet concret, les freins mis en avant sont principalement de l’ordre de 2 grands groupes de causes :

des manques supposés plus marquants chez les femmes: le manque de fonds personnels,  d’expérience professionnelle, l’absence d’idée de produit ou d’entreprise prometteuse, la manque de confiance avec qui travailler

Des craintes plus présentes chez les hommes: la conjoncture, les démarches administratives complexes, la perte de revenus, les sacrifices dans la vie personnelle, le marché envisagé peu porteur.

 

 

les jeunes cadres visent les Start-up et la création d’entreprise

Source : Usine Digitale

Si 46% disent avoir envie de travailler pour une PME ou une ETI (51% des marketeurs et 41% des techno), ils sont 37% à souhaiter rejoindre une jeune pousse (autant les techno que les marketeurs) et seulement 24% un groupe coté. Les critères d’attractivité de la start up sont le caractère innovant et les possibilités technologiques offertes (62%), la polyvalence des postes (58%) ou la plus grande autonomie accordée (48%), et seulement 11% pour la rémunération.

49% disent qu’ils seraient prêts à devenir indépendant (64% pour les personnes sans emploi); les 2/3 de ceux qui se disent prêts, pensent que c’est l’avenir de leur métier; 51% motivent leur choix par l’envie d’être indépendants (flexibilité, autonomie); de plus  48% pensent qu’ils gagneraient mieux leur vie que comme salarié.  Ce qui les empêche de franchir le pas est l’existence de risques trop importants (61% des marketeurs et 58% des techno) ou l’inadéquation avec ce mode de vie (57 et 61%).

 

        Conjoncture

 

Les dirigeants de TPE et PME un peu plus optimistes

Source : CCI France

En termes d’état d’esprit actuel, ceux qui ont une vision optimiste (confiants, sereins, et audacieux) dominent légèrement ceux qui ont une vision pessimiste (inquiets, méfiants et angoissés), face aux attentistes (27). Mais 88% n’envisagent pas d’embaucher, une situation sans grand changement depuis début 2015.

Les 10 salariés et plus sont de loin les plus optimistes; les dirigeants de l’industrie et des services sont aussi plutôt optimistes, au contraire de ceux de la construction.

 

 

5 indicateurs mesurent la reprise

Source : Insee Première

En 2015, le produit intérieur brut (PIB) croît de 1,3% en euros constants, après 2 années de croissance modérée (+ 0,6% en 2013 et en 2014).

La production industrielle en volume se redresse nettement en 2015 (+ 1,7% après -0,3%), mais demeure inférieure de 8,5% à son plus haut niveau (2007).

La consommation des ménages accélère (+ 1,5% en euros constants, après + 0,7% en 2014).

L’investissement se redresse (+ 2,8% après + 1,6%).

Le taux de marge des sociétés se redresse fortement : la rémunération des salariés accélère (+ 1,6% après + 1,3%), mais augmente moins vite que leur valeur ajoutée (+ 2,4% en valeur),

 

        Financement, aides financières publiques

 

les crédits aux microentreprises sont en hausse de 5,3%

Source : Banque de France

À fin mars 2016, l’encours des crédits aux microentreprises s’élève à 250,9Md€, dont 116,3Md€ des crédits à l’investissement hors immobilier, 115,5Md€ des crédits immobiliers et 19,2Md€ de crédits de trésorerie. Globalement les crédits aux microentreprises sont en hausse de 5,3% par rapport à mars 2015, dont 7,5% pour les crédits immobiliers, 5% pour les crédits de trésorerie et 3,3% pour les crédits d’investissement hors immobilier.

Le taux d’intérêt moyen des crédits de montant unitaire inférieur à 250 000€ s’établit à 2,3%, restant nettement inférieur à ceux généralement pratiqués dans le reste de la zone euro.

 

          Accompagnement des créations, des TPE et PME

 

L’ADIE en 2015

Source : rapport 2015 de l’ADIE

En 2015, 18 070 personnes ont été financées (contre 16 427 en 2014 et 14 646 en 2013), dont 14 501 par un microcrédit professionnel (avec 17 700 emplois crées ou maintenus) et 3 569 par des microcrédits personnels (2 500 emplois); 65M€ ont été versés (+10% par rapport à 2014). Le montant moyen des microcrédits professionnels s’élève à 3 692€, celui des microcrédits personnels pour l’emploi salarié à 2 400€. Le taux de pérennité des entreprises créées est à 2 ans de 70% et à 3 ans de 59%. Le taux d’impayés est de 6,8% et celui de pertes de 3,2%.

Le cout moyen d’une entreprise créée a été de 1 689€; par ailleurs, 84% des personnes financées sont insérées.

 

37% des bénéficiaires de l’ADIE percevaient les minima sociaux et 20% des allocations chômage; 45% vivent en-deçà du seuil de pauvreté et 20% dans un quartier politique de la ville. 27% savent au plus lire/écrire/compter, 34% ont le niveau CAP, 21% un niveau secondaire, 19% un bac +2 et au-delà. 41% sont des femmes (29% parmi l’ensemble des créations).

 

L’ADIE dispose de 496 salariés, de 1 285 bénévoles œuvrant sur 117 antennes et 360 permanences; son financement (39M€ de ressources)  provient à 70% de subventions.

 

 

40 738 emplois crées ou maintenus par Initiative France en 2015

Source : rapport 2015 d’Initiative France

10 856 entreprises créées et 5 224 reprises, 24 004 emplois dans le cadre de créations et 16 734 dans le cadre de reprises, mais aussi 56 000 bénéficiaires en cours de remboursement. 88% de pérennité à 3 ans

59% sont des demandeurs d’emploi, 38% des femmes, 24% des moins de 30 ans

 

 

176,3 millions de prêts d’honneur (37% pour la reprise) dont 22,5 par NACRE et 1,258Md€ mobilisés (prêts bancaires et prêts d’honneur); un prêt d’honneur moyen de 9 200€ (8 300 pour une création et 9 950 pour une reprise); Un cout unitaire par emploi crée de 1 350€.

En termes de projet spécifique en 2015, on y trouve 575 projets innovants, 1 017 pour un prêt croissance (principalement des commerçants), et 115 entreprises reconnues “remarquables”, bénéficiant d’un accompagnement renforcé, d’un prêt d’honneur national de 5 000 à 25 000€, en plus du prêt d’honneur local.

Participent à ces projets, 16 180 bénévoles dont 4 640 parrains (9 070 parrainages en cours) et par ailleurs 703 salariés à plein temps, localisés dans 227 plateformes (dont 71 à dominante rurale); 467 comités d’agreement se sont réunis environ 5 000 fois.

 

Développement des entreprises

 

Entreprises familiales, un gage de développement ?

Source : BPIFrance, le Lab

Les entreprises familiales gèrent l’entreprise dans une optique de long terme, privilégiant la prudence : tendance à moins s’endetter, moindre utilisation des leviers de croissance rapide comme la croissance externe, priorité au renforcement des fonds propres plutôt qu’au versement de dividendes.

Le rapport estime qu’il y a entre 40 et 50 000 PME ou ETI familiales en France, la France étant l’un des pays d’Europe où ce taux est le plus faible. La moitié n’ont jamais ouvert leur capital à des extérieurs, mais 15% l’envisagent. 2 partenaires sont privilégiés au capital, le fonds d’investissement (43%) et les collaborateurs (36%).

63% disent que le plus difficile est de rechercher le bon partenaire; 28% citent aussi la difficulté de négocier l’entrée et la sortie d’un partenaire. Les 3 qualités principales attendues du partenaire sont le partage des valeurs (79%), loin devant l’expertise (37%) et un accompagnement sur le long terme (28 %).

 

Puis le rapport dresse une typologie de ces entreprises en 2 groupes principaux, au sein desquels 1/3 ont significativement ouvert leur capital à des extérieurs à la famille :

-Les doyennes (56%) dont 31%, de petite taille n’ont pas ouvert leur capital et 21% de grande taille ayant ouvert leur capital pour assurer le développement et l’intéressement des salariés

-les jeunes familiales (36%) dont 12% seulement sont offensives, parce que ces PME de croissance, de taille moyenne ou élevée  et très internationalisées ont ouvert leur capital.

 

          Economie sociale et solidaire

2 millions de personnes sont très actives dans les associations

Source : France Bénévolat

Sur les 20,430 millions de bénévoles, 13,197 millions participent à des associations (+16,8% au regard de 2010). Les 3/4 sont bénévoles toute l’année et  parmi ceux-ci, 21% s’impliquent au moins un jour par semaine (soit 2,055 millions de personnes).

En termes de profil : 25% ont de 15 à 35 ans, (en progression de 34%), 46% de 36 à 64 ans (en progression de 21%) et 29% de 65 ans et plus (stabilité); ce sont toutefois les 65 ans et plus qui ont le taux d’engagement le plus élevé (35%) contre 21 à 23% pour les autres tanches d’âge. Le niveau de diplôme influe assez peu ; par contre le fait d’avoir des enfants de 8 à 14 ans conduit à un taux d’engagement plus élevé.

Les secteurs concernés sont par ordre décroissant le social caritatif (27%), le sport (24%), les loisirs (21%), la jeunesse éducation populaire (18%), la culture (17%), l’environnement (9%), la santé et par ailleurs les associations de défense (8%), de solidarité internationale et enfin l’emploi/formation (7%).

 

        L’emploi, le marché du travail

 

L’emploi en 2015

Source : Insee Première

En 2015, 28,4 millions de personnes de 15 à 64 ans en France métropolitaine sont actives (71,5% de cette tranche d’âge); depuis 2005, la population active âgée de 15 à 64 ans y a augmenté de 1,2 million de personnes et le taux d’activité de 1,8 point, une hausse avant tout portée par les seniors (+1,8 millions de 50 à 64 ans et un taux d’activité qui passe de 56,6% à 64,2%), puis par les femmes (un taux d’activité passant de 64,4% à 67,6%).

Les salariés représentent 88,5% des actifs occupés; 85,6% sont en CDI, 10,4% en CDD, 2,5% en intérim et 1,6% en apprentissage; les non-salariés sont 11,5%, majoritairement des hommes (64%), mais ce chiffrement ne prend en compte que les dirigeants d’entreprises individuelles ou les gérants majoritaires de SARL.

18,8% des personnes en emploi travaillent à temps partiel : 43% parmi les employés non qualifiés, notamment les femmes et les âges extrêmes (15-24 ans et les 50 ans ou plus).
1,7 million de personnes sont en situation de sous-emploi (6,6% des actifs occupés), notamment les sans diplôme ou CEP, les CAP/BEP et les bac.

 

       Les territoires

 

Les non-salariés sont 2 fois moins nombreux dans les quartiers prioritaires

Source : ONPV, CGET

On compte au total 1 296 quartiers prioritaires en France métropolitaine représentant plus de 4,8 millions d’habitants; Le taux de chômage des 15-64 ans, atteint 26,7% (29% pour les hommes); 37% ont un niveau de formation inférieur au CAP/BEP et 20% sont issus de l’enseignement supérieur; ceci étant le niveau d’études, s’il préserve du chômage, est moins concluant en quartiers prioritaires; par contre, le fait d’appartenir à la catégorie immigré, n’est pas significativement préjudiciable aux quartiers prioritaires.

Certaines activités (en termes d’établissements et non d’entreprises) sont nettement plus présentes dans les quartiers prioritaires, telles le commerce, les transports et la construction, alors que d’autres sont nettement présentes telles les services aux entreprises, l’industrie et les services de l’immobilier et de la finance/assurance; L’emploi  y est davantage le fait des entreprises privées.

Les non-salariés y sont 2 fois moins nombreux (5% des actifs, contre 10 ailleurs); les femmes non-salariés sont 3% des actifs contre 6 pour les hommes. Les moins de 30 ans sont par contre proches de ceux des autres quartiers, alors que l’écart se creuse pour les plus de 30 ans. 2014 a connu 42 300 créations ou transferts d’établissements, dont 51% en auto entrepreneuriat.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SOMMAIRE

A 3 ans, 73% des créations d’entreprise en Ile-de-France sont pérennes

Méthodologie : exploitation de l’enquête Insee SIne 2010-2013 Sine est un dispositif permanent d’observation d’une génération de nouvelles entreprises tous les quatre ans. L’échantillon utilisé pour l’enquête contient 52 000 entreprises créées au premier semestre 2010, et parmi elles 5 630 entreprises franciliennes. Elles ont été enquêtées à trois reprises, en 2010, 2013 et 2015. Seules les deux premières enquêtes sont exploitées dans cette étude. L’étude couvre l’ensemble des entreprises, hormis les autoentrepreneurs, dans l’ensemble des activités économiques marchandes, à l’exclusion des activités agricoles.   Au cours du premier semestre 2010, 29 000 entreprises ont été créées en Ile-de-France, hors régime de l’autoentrepreneur.

 

Après trois ans d’existence, 73% (contre 70% en province) sont toujours en activité, une situation plus favorable que pour la génération 2006 (62,5%) ; l’écart favorable du taux de pérennité se creuse dès la 2éme année :  

 

 

Le décalage avec la province s’explique par le fait que les activités traditionnellement plus fragiles comme la construction, le commerce et l’hébergement-restauration concernent 44% des entreprises franciliennes créées en 2010, contre 53% en province ; à contrario, des activités plus robustes, telles que les activités spécialisées, scientifiques et techniques, représentent 21% des entreprises créées en Ile-de-France, soit deux fois plus qu’en province et 8% des entreprises du secteur de l’information et la communication, contre seulement 2% en province.

 

En Ile-de-France comme en province, le taux de pérennité des entreprises crées par des diplômés du supérieur est plus élevé que ceux disposant au mieux du baccalauréat (76% contre 69 %). Par ailleurs, la pérennité des entreprises créées par des chômeurs est de 74% (contre 64% en province) ; en Ile-de-France, 55% des chômeurs créateurs possèdent un diplôme supérieur au baccalauréat, contre 35% en province.

Comme en province, l’âge et le sexe du créateur n’influent pas significativement sur la pérennité à trois ans de son entreprise. Les entreprises employant des salariés au démarrage sont un plus pérennes que les entreprises non employeuses (79% contre 75). Les entreprises démarrant avec de faibles moyens financiers (moins de 4 000€) sont plus pérennes en Ile-de-France qu’en province (72% contre 66%), sans doute en lien avec la forte représentation dans la région capitale des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien.  

 

Fin 2013, environ 57 000 personnes (dont 39 000 salariés) travaillent dans les entreprises franciliennes créées au cours du premier semestre 2010, soit 3 000 de plus qu’à la création (gains de 20 000 dans les entreprises toujours actives et pertes de 17 000 liées aux disparitions d’entreprises) ; l’emploi total augmente ainsi de 6% en Ile-de-France, alors qu’il stagne au niveau national. Le nombre d’entreprises employeurs a doublé : parmi les 18 300 entreprises en activité, 7 000 emploient des salariés (hors dirigeant salarié) fin 2013, contre seulement 3 500 en septembre 2010 ; par ailleurs, les effectifs salariés ont augmenté dans quatre entreprises pérennes sur dix (contre un tiers en province) ; dans la construction, les effectifs salariés ont augmenté dans 55% des entreprises pérennes, triplant entre 2010 et 2013 ; dans les services, il a plus que doublé, alors que la hausse a été plus modérée dans l’industrie et le secteur du commerce-transports-hébergement-restauration.  

 

Le chiffre d’affaires a augmenté dans 42% des entreprises pérennes entre septembre 2010 et décembre 2013,  alors qu’il a été stable dans 35% et a baissé dans 23%. Pour quatre entrepreneurs sur cinq, l’objectif au cours des trois premières années a été de tenter de sauvegarder, maintenir ou accroître légèrement leur activité, alors qu’un entrepreneur sur cinq a eu pour objectif de l’accroître fortement. Toutefois,  les 2/3 ont mis en place des actions commerciales (démarchage, prospection…). 45% disposent d’un site internet (38% pour la génération 2006), mais la vente en ligne ne concerne que 8% de l’ensemble et 12% des commerces de détail.  

 

Un tiers des entreprises pérennes ont effectué des tâches de sous-traitance entre 2010 et 2013 ; pour  la moitié d’entre elles, la sous-traitance a été la principale source de chiffre. En 2013, 85% des entreprises pérennes ont recours à des services extérieurs payants. Notamment, huit sur dix externalisent leur comptabilité. Sept entrepreneurs sur dix ne se sont pas formés durant les trois premières années de la vie de leur entreprise, dont la moitié ayant déclaré ne pas en avoir eu besoin.  

 

31% des chefs d’entreprise de la génération 2010 estiment n’avoir rencontré aucun problème particulier (36% pour la génération 2006). Les principaux problèmes rencontrés sont le plus souvent des problèmes commerciaux, de débouchés et de concurrence et, dans une moindre mesure, des problèmes financiers.

Plus de la moitié se déclarent insatisfaits du dernier exercice financier de leur entreprise ; 36% déclarent avoir eu des problèmes de trésorerie fréquents. Parmi ces entrepreneurs, 65% citent les charges trop élevées et 43% les retards de paiement de clients comme sources de difficultés.

Les 3/4 déclarent ne pas avoir rencontré d’obstacles pour investir ; parmi les autres, 39% évoquent le manque d’aide des banques comme principal obstacle, et 26% le manque de fonds propres. Pour financer leur projet d’investissement, les entrepreneurs ont principalement eu recours à l’autofinancement (47% des entreprises) et aux emprunts bancaires (41%), loin devant les ressources personnelles du chef d’entreprise (23%).  

 

39% pensent développer leur entreprise, et 45% la maintenir dans la situation actuelle ; 16% ont l’intention d’embaucher dans les douze prochains mois (et 4% licencier).

SOMMAIRE

Les vacanciers sont sur internet bien plus souvent “ambassadeurs” que détracteurs

Source :  L’enquête Suivi de la Demande Touristique (SDT) est réalisée chaque mois par voie postale auprès d’un panel de 20 000 personnes âgées de 15 ans ou plus, représentatif de la population résidant en France et résidentes en France; les données sur le partage d’expérience et la satisfaction reposent sur la réinterrogation de 4 000 Français ayant réalisé au moins un voyage pour motif personnel au cours de l’été 2015 (juillet et août). Le questionnaire porte sur le voyage principal, comportant le plus de nuitées.  

 

En octobre 2015, chaque jour, 833 000 internautes ont visité au moins une fois un site de réservation et d’information sur les prestations hôtelières. Quotidiennement, chaque visiteur a consulté en moyenne dix pages et consacré près de onze minutes à cette activité. Les principaux sites de réservation ou d’avis sont parmi les sites internet les plus visités en France, avec plusieurs millions de visiteurs différents chaque mois.  

 

Au cours des mois de juillet et août 2015, un résident français sur deux a réalisé au moins un voyage pour motif personnel; 11% ont partagé leur expérience sur Internet (22% pour les voyages à l’étranger), le plus souvent sur les réseaux sociaux, surtout en direction de leur cercle de connaissances; mais aussi en direction de sites d’avis (3% pour les voyages en France et 9% pour ceux à l’étranger). Les moins de 25 ans sont ceux qui ont le plus  eu recours à internet :  

Les avis sur blog ou forum reflètent l’expression d’une minorité (de l’ordre de 10 % des résidents français partis), mais ce sont environ 2,7 millions de Français de 15 ans ou plus qui le font; ses témoignages donnent de la consistance à l’e-réputation.   

 

15% des primo-visiteurs témoignent de leur expérience pour un voyage en France (contre 8% des touristes connaissant déjà la destination) et 23% à l’étranger (contre 20%); pour les voyages en France, la proportion de voyageurs de moins de 50 ans est de 68% parmi les primo-visiteurs (dont nombre de jeunes) et de 45% pour les clientèles déjà venues; toutefois, indépendamment de l’âge, la tendance au partage d’expérience sur Internet est plus forte quand la destination est nouvelle. Les cadres exposent moins leurs voyages sur Internet,  les retraités peu alors que les étudiants et les ouvriers sont plus expansifs.  

 

Les Français sont satisfaits de leurs vacances d’été, plus encore ceux qui partagent leur expérience sur Internet (respectivement pour les voyages à l’étranger 34 et 39% et en France 26 et 41%).  

 

On peut scinder la population des voyageurs d’été en trois groupes :

les « ambassadeurs » de la destination ont un niveau d’attachement fort, c’est-à-dire qu’ils classent la destination parmi leurs préférées et que leur expérience touristique est très bonne ou excellente ; 49% sont des internautes et 36% des non internautes;

les « détracteurs » de la destination (5%) ont une expérience touristique moyenne ou mauvaise et ne classent pas la destination parmi leurs préférées ;

les autres personnes ont un attachement moyen (49% les voyageurs en France et  35% ceux à l’étranger).        

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