Archives mensuelles : octobre 2013

45% des ruptures conventionnelles sont le fait d’établissements de moins de 10 salariés ; ces ruptures sont surtout le fait d’un choix commun employeur/salarié ou celui du salarié. 23% ont créée suite à cette rupture.

Source : une enquête téléphonique auprès d’un échantillon de près de 4 500 salariés, réalisée par la Dares auprès de salariés ayant signé une rupture conventionnelle entre avril et juillet 2011

 

Les ruptures conventionnelles (320 000 en 2012, et 16% des fins de CDI) ont concerné à parts quasi égales hommes et femmes ; par ailleurs, 26% ont concerné des salariés de moins de 30 ans et 17% des seniors de 50 ans ou plus ; les cadres et professions intermédiaires ont réalisé 35% de ces ruptures.

Les trois quarts ont eu lieu dans le secteur tertiaire.

Un tiers des salariés ayant signé une rupture conventionnelle avait moins de deux ans d’ancienneté (12 % moins d’un an) et un autre tiers plus de cinq ans au moment de la rupture. 45% travaillent dans des établissements de moins de 10 salariés.

 

Les départs y sont rarement isolés : au cours des deux mois ayant précédé ou suivi la rupture, ces établissements ont connu, d’après les salariés, une ou plusieurs démissions (44%), et une ou plusieurs autres ruptures conventionnelles (39%).

 

Le choix de la rupture du contrat de travail est à 48% le fait d’une acceptation commune salarié/employeur, 38% le choix du salarié et 14% celui de l’employeur (mais 29% disent qu’ils ont malgré tout été contraint de quitter à la demande de leur employeur) ; il est davantage le fait du salarié dans les établissements de plus de 10 salariés et une acceptation commune dans les moins de 10 salariés ; les salariés font plus souvent le choix de la rupture après 2 ans d’ancienneté et quand ils ont moins de 40 ans :

En %

Ensemble

Effectif de l’établissement

Qualification des salariés

>10 sal

10-24 sal

25-99 sal

100 sal et +

Ouvrier

Employés

Prof interm

cadres

Un choix commun

47,7

51,7

42,1

46,0

44,4

50,4

46,8

47,4

48,1

Le choix du salarié

37,8

32,9

40,7

41,3

44,2

36,6

39,4

36,3

36,5

Le choix de l’employeur

14,2

15,3

15,7

12,6

11,3

12,7

13,5

16,3

15,5

 

En %

Age

Ancienneté

< de 25 ans

25-39 ans

40-49 ans

50 ans et +

>1an

1-2 ans

2-3 ans

3-5 ans

5 ans et +

Un choix commun

50,8

44,8

46,6

57,2

49,9

51,2

44,4

44,8

48,1

Le choix du salarié

38,2

44,8

32,9

23,5

31,9

30,9

42,3

42,2

39,6

Le choix de l’employeur

10,9

10,4

20,3

18,8

18,0

17,9

13,1

12,6

12,0

 Le sexe du salarié est peu discriminant ; le fait qu’il y ait un représentant du personnel ou une organisation syndicale dans l’établissement favorise davantage le choix du salarié (44 contre 36%)

 

La baisse d’activité n’était pas la cause principale (pour 33% seulement l’activité était en baisse, 13% parlant de menaces pour l’avenir et 23% de difficultés financières), puisque dans 38% des établissements, on y connaissait la stabilité et la croissance pour 24%.

La raison principale est localisée dans deux champs : la mésentente avec la hiérarchie et les caractéristiques de l’emploi ; 4 raisons sont le plus souvent citées : la mésentente avec la hiérarchie (46%), le salaire ou le contenu du travail (39%), le projet professionnel ou personnel (37%) et le changement de méthode de management (31%) ; une grande majorité (81 %) ont cité plusieurs motifs.

 

Ensemble

Raison principale

Ensemble

Toutes raisons

Choix

commun

Choix

salarié

Choix

employeur

Commentaires (% raison principale)

Mésentente

28,2

50,7

   

+

Comprend mésentente avec les collègues (3,6 en raison principale)

Dont avec hiérarchie

24,6

45,6

   

+

Caractéristiques de l’emploi

23,4

64,7

+

+

 

Comprend aussi Attente promotion non satisfaite (3,8) et pénibilité du poste (3,3)

Dont Salaire ou contenu du travail

8,5

39,2

 

+

 

Dont éloignement géographique

ou horaires

7,9

24,1

 

+

 

Projet

15,8

41,8

 

+

 

Comprend aussi projet de formation (4,1)

Dont projet professionnel ou personnel

11,8

36,7

 

+

 

Difficultés économiques

10,5

24,0

   

+

Comprend aussi suppression de poste

(3,5)

Dont difficultés financières

de l’établissement

7,0

16,6

   

+

Raisons familiales, santé

8,2

23,8

 

+

   

Changement méthode management

6,5

30,7

   

+

 

Autre

7,1

     

+

 

 Les femmes citent davantage des raisons familiales et/ou de santé (26 % contre 16 % pour les hommes), alors que ces derniers évoquent davantage une mésentente avec la hiérarchie (50 % des hommes contre 41 %) ou bien des insatisfactions liées au salaire et/ou au contenu du travail (42 contre 37).

Ces mésententes avec la hiérarchie sont aussi plus fréquemment citées par les professions intermédiaires ou les cadres (53 %) que par les employés (41 %) et les ouvriers (42 %) ;

c’est aussi le cas des changements de méthode de management (43 % des cadres, 39 % des professions intermédiaires, 26 % des employés et 23 % des ouvriers).

À l’inverse, la pénibilité du poste est évoquée par une part plus grande d’ouvriers ; les plus de 40 ans évoquent davantage les suppressions de poste ou les changements de méthode de management, alors que les moins de 40 ans citent plus le fait d’avoir un projet professionnel ou personnel (45 %) ou de formation (23 %).

 

Quand le choix de la rupture est plutôt celui du salarié, les motifs liés aux caractéristiques de l’emploi ou à un projet personnel sont plus souvent cités ;

à l’inverse, lorsque le salarié estime que l’employeur est plutôt à l’origine de la rupture, les difficultés financières de l’établissement ou la réduction de ses effectifs sont davantage mises en avant (dans 43 % des cas contre 12 % lorsque le choix de la rupture est plutôt le fait du salarié).

Pour 65 % des salariés, l’employeur a répondu favorablement à leur demande.

 

Par ailleurs, 28 % des salariés ayant signé une rupture conventionnelle déclarent qu’en l’absence du dispositif, ils seraient restés dans l’établissement, 40 % qu’ils auraient démissionné et 22 % qu’ils auraient été licenciés : ces résultats diffèrent selon l’origine du choix :  

 

Ensemble

Choix du salarié

Choix de l’employeur

Choix commun

Auraient démissionné

40

51

12

39

Auraient été licenciés

22

17

33

23

Seraient restés

28

21

51

27

Non réponse ou autre

10

11

4

11

Selon les salariés interrogés, le choix de cette forme de rupture repose sur des raisons différentes selon que l’on est salarié ou employeur :

Raisons qui conduisent

le salarié à ce choix

Quand c’est le

choix du salarié

Ensemble

Raisons qui conduisent

L’employeur à ce choix

Quand c’est le choix

de l’employeur

Ensemble

Bénéficier des allocations chômage

78

69

Eviter les contentieux

73

47

Garanties (entretiens, assistance)

56

53,5

Démarche administrative facilitée

69

54

Eviter une situation de conflit

49

58

Volonté d’une solution commune

65

84

Image favorable pour le futur

employeur

45

46

Préserver son image vis-à-vis des collaborateurs

49

36

Indemnité de départ

37

37

Limiter le nombre de licenciement

26,5

17

Il n’y avait pas le choix

15

32

Accéder à la demande du salarié

15

59

 Les salariés se sont renseignés sur le dispositif auprès de proches (41%), de leur employeur (35%), de l’inspection du travail (26%), d’organisations syndicales ou de représentants du personnel (18%), ou bien plus fréquemment par internet (57%).

 

La procédure semble bien respectée : dans 90% des cas ils ont passé au moins un entretien avec leur employeur afin de préparer la rupture conventionnelle (dont 52% plusieurs entretiens) ; 16% ont été accompagnés, (23% si présence d’un représentant du personnel), la majorité ayant jugé cela non nécessaire ; l’employeur a lui aussi été rarement assisté (18%).

Les sujets discutés en priorité sont la date de départ (51% des cas), les soldes de congés (43% des cas) et le futur projet professionnel du salarié (38%) ; parmi les salariés qui déclarent avoir touché une indemnité, 24% auraient perçu une indemnité supérieure au montant minimal, 50% le minimum légal et 3% un montant inférieur au minimum légal.

 

À l’issue de la rupture conventionnelle, un recours juridique a été envisagé par 10% des salariés.

 

Immédiatement après la rupture, 25% des salariés ont retrouvé un emploi (y compris ceux ayant créé ou repris une entreprise), un peu plus pour les hommes (28 %) que pour les femmes (21%), et pour les cadres (30%) ;

au moment de l’enquête (entre 9 et 15 mois après la rupture), 55% sont en emploi  (davantage les hommes, les 25-49 ans, les cadres, les moins d’un an d’ancienneté) et 33% en recherche:

 

Sexe

Age

Qualification

Ancienneté

Hommes

Femmes

>25 ans

25-49ans

< 50 ans

Peu de différences

>1 an

1-5

<5

% de salarié en emploi immédiatement après la rupture

28

21

19

26-27

30

22 à 30

20

25-26

24

% de salarié en emploi au moment de l’enquête

60

50

56

59-60

36,5

52 à 61

61

56-59

49

 Pendant la période qui s’est écoulée entre la signature de la rupture et l’interrogation dans le cadre de l’enquête, 89% disent avoir été à un moment ou un autre en recherche d’emploi, mais 60% ont occupé un emploi et 23% ont repris des études ou suivi une formation.

 

En ce qui concerne le premier emploi retrouvé, 31% l’ont connu en CDD, 31% en CDI, 14% en intérim, 23% en création/reprise (dont 8% sous forme d’auto-entrepreneur).

Le salaire du nouvel emploi était supérieur à celui du précédent poste dans 34% des cas, égal dans 20% et inférieur dans 46% ; par rapport à l’emploi précédent, la qualification de cet emploi est jugée supérieure dans 26% des cas et inférieure dans 19 % des cas.

 

Les ¾ déclarent savoir ce qu’il est advenu de leur ancien poste : dans 57% des cas, l’employeur a effectué un remplacement, dans 20% le poste a été supprimé et dans 19% des cas, les attributions du poste ont été réparties entre d’autres salariés de l’entreprise ou bien confiées à un intervenant extérieur ; le recrutement s’est fait sous forme de CDI (56%) et de CDD (14%), mais 28% ne savent pas.

 

 

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Le tout numérique est loin d’avoir supplanté la presse écrite

 Ces résultats ont été obtenus par sondage auprès d’un échantillon de 35.508 individus représentatifs de la population française des 15 ans et plus.

 

49,8 millions de lecteurs chaque mois lisent la presse écrite ; on y trouve davantage les femmes et les 35 à 49 ans ; cette lecture se fait surtout à domicile (71%), mais aussi sur le lieu de travail (8,5%), dans les transports (5,1%), dans les salles d’attente (4,2%). Un quotidien est lu en moyenne par deux personnes, les hebdos par 3 (les magazines TV par 8,8), les mensuels par 5 personnes.

Le nombre moyen de titres lus de Le nombre moyen de titres lus de 6,4 (en progression de 0,2% sur un an), avec en moyenne 1,4 quotidien et 5,0 magazines.

 

Quotidiens

Magazines

Total

People, cuisine,

santé, famille

Loisirs

TV

Féminins

Actualités,

économie

Maison,

décoration

Nombre de titres lus

1,4

1,1

0,9

0,9

0,9

0,6

0,6

6,4

Le nombre de titres lus par les internautes (6,6), les possesseurs de tablette (6,9), ainsi que par les « hyper-connectés » (possesseurs à la fois d’un ordinateur, d’une tablette et d’un smartphone), avec 7 titres, est supérieur à la moyenne (6,4).

 

Rappelons aussi que 40% des français sont équipés d’un smartphone, et 17% de tablettes numériques, l’un et l’autre en forte progression, conduisant à ce que 45% des français lisent un titre sous forme numérique, de plus en plus en synergie avec la version papier ; 54% de ceux qui lisent en numérique lisent aussi en version papier.

 

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Les ventes sur internet en hausse de 16% au 2ème trimestre 2013, avec 12Md€

 3 secteurs sont particulièrement en hausse : le High-tech/électroménager en hausse de 7%, l’habillement en hausse de 13%, une montée en puissance des produits de la grande consommation et du frais libre-service (drive et livraison à domicile).

 

Le panier moyen est lui aussi en hausse : 87 euros, après 2 ans de baisse.

 

Les ventes sur mobile en très forte hausse (120%) ; les ventes sur mobile connaissent aujourd’hui un démarrage 2 fois plus rapide que celui qu’avaient connu les ventes sur ordinateur au début des années 2000.

 

Le nombre de Français qui achètent en ligne a continué d’augmenter de 3% et le nombre de sites marchands maintient un niveau de croissance élevé avec +17%. En 3 mois, 5 000 nouveaux sites marchands ont été créés parmi les 128 000 en activité ; fin 2013, on devrait en compter plus de 135 000 sites actifs.

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1995-2011 : Repli des industries culturelles traditionnelles au profit de l’audiovisuel et du spectacle vivant

 En 2011, la production culturelle s’est élevée à 85Md€ et a dégagé une valeur ajoutée de 40Md€, soit un poids économique de 2,2%, poids en recul depuis 2004, après une croissance continue de 1959 à 2003.

Cette évolution est due principalement à une baisse de la production marchande non compensée par la hausse constante de la production non marchande (coûts de production des administrations, établissements publics et associations), et à une restructuration des dépenses culturelles.

 

En effet, on assiste à une évolution des pratiques culturelles ainsi qu’à une diminution des dépenses pour la culture des ménages depuis 1995 (de 2,6% de leurs dépenses en 1995 à 2,1% en 2011), alors que les prix ont augmenté entre 1995 et 2003 de 19% (13% dans l’ensemble des branches de l’économie)

 

Les constats sont donc contrastés selon les secteurs d’activité :

– La baisse de la part de la presse et du livre : de 26% en 1995 à 15% en 2011. Les Français lisent moins, consacrant en 2011 45% de leurs dépenses culturelles à l’achat d’un livre ou de journaux au lieu de 56% en 1995.

– La hausse de l’architecture et du patrimoine : de 7% en valeur ajoutée en 1995 à 11% en 2011, malgré un léger tassement en 2009 et 2010 du fait de la crise économique et notamment de la baisse d’activité du secteur du bâtiment.

– Les activités des agences de publicité en net recul du fait de la crise : baisse des recettes publicitaires de 9,5% de 2008 à 2011.

La hausse continue des activités de l’audiovisuel : ce secteur concentre aujourd’hui près d’un tiers de la production et un quart de la valeur ajoutée. C’est ainsi que la part des ménages a régulièrement augmenté, de 25% en 1995 à 30% en 2011.

Le spectacle vivant totalisant en 2011 18% de la valeur ajoutée, bénéficiant d’une hausse très forte des dépenses culturelles des ménages depuis 1995 : de 8% en en 1995 à 20% en 2011, sachant que le prix du spectacle vivant a également subi une très forte hausse.

– Enfin, un très net recul des dépenses de consommation des disques au bénéfice du téléchargement (de 10% des dépenses des ménages en 1995 à 3% en 2011).

 

 

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7 500 entreprises (des PME surtout) sont présentes dans les pôles de compétitivité ; le secteur des TIC y est sur représenté

 En 2011, 7500 entreprises étaient membres de pôles de compétitivité, principalement des PME (86%), nombre en augmentation de 7% sur un an. En revanche, les 156 grandes entreprises présentes pour 2% seulement représentaient les deux tiers des entreprises en France et employaient la moitié des salariés des établissements membres des pôles, soit 390000.

 

Constats :

Les entreprises membres des pôles sont plus exportatrices : un quart de leur chiffre d’affaires à l’exportation contre un dixième en moyenne pour les autres.

– Les échanges internationaux sont favorisés : plus de 13% des membres présentes sur un salon professionnel étranger, près de 150 évènements internationaux organisés (en hausse de 20% sur un an), de nombreux partenariats internationaux noués sur des projets innovants, notamment pour les PME (20% des PME des pôles contre 2% des autres).

– Les groupes étrangers sont présents dans les pôles : 22% des salariés des pôles travaillent pour une entreprise contrôlée par un groupe étranger. En tête : les entreprises américaines pour 21,4%, les entreprises allemandes pour 15,8% et les entreprises britanniques pour 10%.

– Près du tiers des salariés des établissements des pôles employés par des entreprises participant au Fonds Unique Interministériel. Le FUI a permis de financer près de 1200 projets de 2005 à 2012, et depuis 2009, la moitié des projets de R&D intégrait une composante TIC.

Le secteur des TIC est surreprésenté : 34% des salariés des pôles contre 24% dans les autres secteurs. En effet, depuis 2006, le secteur des TIC s’est particulièrement développé, sa part passant de 13% à 17,2% en 2011.

Par ailleurs, 85% des établissements du secteur et ayant bénéficié du FUI appartenaient à des PME contre 60% pour les autres secteurs. Enfin, la moitié des 1600 établissements du secteur des TIC membres des pôles se situaient en Ile de France, l’autre moitié se répartissant essentiellement dans trois régions (PACA, Rhône Alpes, Bretagne).

 

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Les créateurs pérennes de l’ADIE à 3 ans emploient en moyenne 1,26 personne (dirigeant compris) et réalise un chiffre d’affaires moyen annuel de 32 300€ ; le taux d’insertion de ceux qui sont passés par l’ADIE est élevé (84%).

 70% (63% si l’on exclut ceux qui ont crée à nouveau après une cessation) des créateurs soutenus par l’Adie sont toujours en activité au bout de 2 ans (68% en 2010), contre 71% pour l’ensemble des créations en entreprises individuelles ; 58% sont toujours actives 3 ans après la création, contre 59% pour l’ensemble des entreprises individuelles en France.

 

Mieux, le taux d’insertion est de 84% en 2013, en progrès au regard de 2010 (79%) ; c’est ainsi que 57% de ceux qui ont cessé, sont insérés (24% salariés en CDI, 12% en CDD et 11% en intérim et 9% ont à nouveau crée) ; par contre 43% de ceux qui ont cessé sont essentiellement au chômage (34%).

48% des créateurs ayant cessé leur activité et occupant un poste salarié considèrent que l’expérience de la création d’entreprise leur a été utile pour trouver un emploi (39% en 2010).

42% des micro-entrepreneurs sont sortis des dispositifs de minima sociaux.

 

Qu’en est-il des pérennes depuis le démarrage (63% des créateurs) ?

 

Deux ans après, en ce qui concerne les créateurs n’ayant jamais cessé, on dénombre 1,26 emploi en moyenne par entreprise dont celui du créateur par entreprise. 10% sont employeurs, moins qu’en 2010 (15%) ; 7% ont 1 ou 2 salariés (12% en 2010) et 3% 3 salariés et plus.

Les emplois salariés sont surtout effectifs un an après la création : 29% des embauches sont réalisées dès le démarrage et 47% au bout d’un an, 45% au-delà, en retrait au regard de 2010 :

 

Au démarrage

Au bout d’un an

Deux ans après

Plus de deux ans après

Perspectives à 12 mois

2013

29

47

20

25

18

2010

47

35

10

9

18

 En 2013 comme en 2010, 18% envisagent de recruter des salariés dans les 12 mois à venir.

 

Le chiffre d’affaires annuel moyen est de 32 300€ (27 100 en 2010 et à titre de comparaison prés de 10 000€ pour les auto-entrepreneurs ayant des recettes) ; ce chiffre est nettement plus important pour les commerces sédentaires que pour les services ou les commerces ambulants, du fait même de la nature de l’activité :

ADIE pérennes hors non répondants (5%)

Chiffre d’affaires

Moyen en €

Moins de 30K€ en%

Dont moins

de 5K€

Dont de

5-10K€

Dont de

10-30K€

Plus

de 30K€

Dont

30-50K€

Dont plus

de 50K€

Toute entreprise pérenne

32 300

72

34

15

23

28

12

16

Commerce ambulant

12 800

89

51,5

15,5

23

11

5,5

5,5

Services

37 300

73

30

11

32

26

12

14

Autres

40 400

61

25

18,5

18,5

38

11

27

Commerce sédentaire

42 500

60

28

15

16

40

19,5

20,5

 Pour les ¾ des créateurs la relation avec la banque se passe bien (26% très bien), une situation à souligner dans la mesure où l’ADIE s’adresse à un public souvent en situation difficile avec la banque.

 

55% ont ouvert un compte professionnel (dont 3% déclarent être déjà en possession d’un compte professionnel), le plus souvent dans la foulée de la création (39%) ; les autres (45%) disposent ou ont ouvert un compte personnel, notamment pour ceux les plus en exclusion préalablement du système bancaire

 

Près des 2/3 disposent d’une autorisation de découvert bancaire (1/3 l’utilisant chaque mois).

 

14% ont fait une demande de prêt bancaire après le financement de l’Adie ; la moitié d’entre eux l’ont obtenu ; ces derniers sont surreprésentés chez les entrepreneurs réalisant un chiffre d’affaires supérieur à la moyenne, ou encore parmi ceux qui envisagent d’embaucher au cours des 12 prochains mois.

56% pensent avoir besoin de nouveaux financements dans les 12 mois à venir (67% pour ceux qui veulent développer).

 

38% ont fait appel aux services spécialisés et gratuits mis à leur disposition par l’association (formations collectives, conseils d’experts, tutorat) en nette progression au regard de 2010 (24%). 92% des bénéficiaires de l’accompagnement se déclarent satisfaits (dont 56% totalement).

 

Ils sont 60% à être très satisfaits à l’occasion du démarrage (12% non satisfaits), 40% pour assurer le développement de leur entreprise (25% insatisfaits), et 30% pour surmonter les difficultés en cours de route (19% insatisfaits, mais 33% disent n’avoir pas rencontré de difficulté).

Au final, 74% des pérennes disent être très satisfaits de l’ADIE, 67% des créateurs après avoir connu une cessation dans les 2 ans, 67% des créateurs ayant cessé et ayant trouvé un travail salarié et 63% pour ceux qui ont cessé mais n’ont pas trouvé de travail.

SOMMAIRE

Le FISAC, en charge de faciliter le maintien des entreprises artisanales et commerciales en milieu rural et urbain difficile a alloué en 10 ans 1,4Md€ pour 15 586 opérations

 Créé par la loi n° 89-1008 du 31 décembre 1989 relative au développement des entreprises commerciales et artisanales, le Fonds d’intervention pour la sauvegarde de l’artisanat et du commerce (FISAC) avait pour vocation de répondre aux menaces pesant sur l’existence des services artisanaux et commerciaux de proximité dans des zones rurales ou urbaines fragilisées par les évolutions économiques et sociales. L’action du FISAC s’est traduite par le versement de subventions aux collectivités locales et aux entreprises (le plus souvent en milieu rural, seulement en faveur d’entreprises économiquement viables et à condition de ne pas induire de distorsion de concurrence). Le FISAC a en outre financé des actions de fonctionnement (animation commerciale, communication, recrutement d’animateurs de centre-ville) ou d’investissement (halles et marchés, équipements professionnels, stationnement…) ; ce fonds est désormais géré par le RSI.

 

Les disponibilités pour 2012 ont représenté une somme de 41,8 M€ (contre 66,6 M€ en 2011).

 

Les opérations territoriales (opérations urbaines, opérations rurales) :

On observe une diminution du nombre de dossiers financés (396 au lieu de 1011 en 2011, en baisse de 61%), du fait notamment d’une diminution des crédits (31,3 millions d’euros au lieu de 57,1 millions d’euros en 2011, en diminution de 45,2%), et une diminution du nombre de dossiers reçus (1 218 en 2012, 1 570 en 2011, 1 366 en 2010, 1 018 en 2009).

Au 31 décembre 2012, le nombre cumulé de dossiers instruits en attente de financement et de ceux en cours d’instruction s’élevait à 1 839, avec un délai moyen d’instruction de 316 jours en 2012 (202 jours en 2011, une cinquantaine de jours sur la période 2007 -2009).

 

Les crédits consacrés aux opérations urbaines enregistrent une baisse significative en 2012 avec 11,89 millions € (dont 0,73 million € pour l’aide aux quartiers en difficulté) pour 104 décisions contre 24,71 millions € et 171 décisions en 2011 (une diminution de 52% en montant).

Les montants dévolus aux opérations rurales font également apparaître une baisse de 40% (19,1 M € contre 31,75 M€ en 2011), avec 240 décisions.

L’insuffisance des crédits budgétaires a pour conséquence le report sur l’année suivante du financement de nombreuses opérations.

Enfin, le nombre des études préalables aux opérations collectives atteint 37 (70 en 2011) et les subventions attribuées représentent une somme de 0,39 M€ (0,67 en 2011).

 

Les opérations nationales :

– les actions de développement économique réalisées avec les chambres de métiers et de l’artisanat (8,25 M€ contre 13,5 M€ en 2011) ;

– un abondement, à hauteur de 7,84 M€, des fonds propres de l’Etablissement public national d’aménagement et de restructuration des espaces commerciaux et artisanaux (EPARECA) (8 M€ en 2011) ;

– les Pôles d’innovation de l’artisanat à hauteur de 2,8 M€ (1,6 M€ en 2011) ;

– la mise en place d’un dispositif d’aide aux entreprises sinistrées suite aux intempéries ayant affecté en novembre 2011 plusieurs départements du sud de la France (2M€)

 

Sur la période 1992-2012, le montant des aides allouées s’élève à 1 310 M€ pour 15 586 décisions attributives de subventions dont investissement (687 M€) et fonctionnement (623M€).

 

Les opérations conduites en milieu rural (communes de moins de 2 000 habitants jusqu’en 2009, communes de moins de 3 000 habitants depuis cette date) au profit d’opérations individuelles (avec une commune ou un particulier), ou dans le cadre d’opérations d’aménagement et d’opérations collectives de modernisation (avec une communauté de communes, par exemple) ont été au nombre de 807 (63% des décisions), soient 374M€ (29% des subventions attribuées).

En 2012, les subventions allouées représentent 19,11 M€ ; en moyenne, sur les cinq dernières années, le montant moyen de l’aide directe aux entreprises s’élève à 11 462 € ; les entrepreneurs individuels ont reçu 24% des subventions entre 2007 et 2012 et les opérations collectives 76%.

Rapportées à une population de 19,8 millions d’habitants vivant en 2012 dans les communes de moins de 3 000 habitants, les aides du FISAC en milieu rural représentent approximativement 18,89 €/habitant pour la période 1992-2012 et 0,96 €/habitant en 2012.

 

Les opérations conduites en milieu urbain visent une aide au montage de projets associant les collectivités locales, les associations de commerçants et les chambres consulaires, intégrant tous les aspects d’une politique urbaine (transports, habitat, infrastructure, stationnement, accessibilité au centre-ville…). Depuis 1992, ces opérations représentent près de 28% des décisions prises durant cette période (soit 4 399 opérations) et 37% du montant total des subventions avec 486 M€.

Les communes de plus de 30 000 habitants ont bénéficié, en priorité, de ce dispositif (38% du montant des subventions), les autres ayant moins de 30 000 habitants, avec un montant moyen par habitant compris entre 9,2 et 13€.

2012

Opérations urbaines

Opérations collectives

d’aménagement

Opérations rurales

Individuelles sédentaires

Opérations aménagement

rural

Zones sensibles

urbaines

Etudes

Rural

Individuelles

non sédentaires

Montants en M€

106,5

60,6

40,4

23,1

4,9

1,1

0,350

Nombre décisions

101

55

157

37

3

37

6

Financeurs en %

Fisac

23,5

15,7

26,1

21,5

24,8

46,5

28,3

Etat

4,0

 

6,5

6,8

     

Entreprises

7,1

59,8

8,4

0,9

18,4

 

41,2

Autres (consulaires, UE…)

4,3

2,8

13,5

6,9

11,6

8,0

30,5

Communes

39,5

3,4

26,0

43,2

24,1

20,1

 

EPCI

15,2

7,1

4,8

3,6

21,1

12,8

 

Régions

3,4

8,2

6,7

7,8

 

7,5

 

Départements

2,6

3,0

7,3

9,3

 

5,1

 

Total

100

100

100

100

 

100

100

 La DGCIS réalise chaque année une enquête visant notamment à mesurer le taux de survie des entreprises aidées par le FISAC dans le cadre des opérations individuelles en milieu rural : à trois ans, le taux de pérennité s’élève à 93% et à 5 ans à 89,50% ; ces opérations ont concerné des actions de modernisation (48%), de création d’entreprise (38%) et de reprise (14%).

Quel que soit le type d’action entrepris (création, reprise, modernisation), 55,5% des bénéficiaires aidés en 2006 et 53% des entreprises aidées en 2008 déclarent une augmentation de leur chiffre d’affaires consécutivement à l’obtention d’une subvention du FISAC, la moitié réalisant une hausse supérieure à 10% ; le FISAC est à l’origine du projet d’investissement pour 15%.

 

En ce qui concerne l’utilisation des fonds alloués aux Chambres de métiers, les actions continuent de se recentrer vers deux priorités :

– la création, transmission et reprise d’entreprises : 45% de la dotation ;

– la promotion des actions en faveur du développement durable (environnement, énergies renouvelables, maîtrise de l’énergie, maîtrise des risques, hygiène, santé…), 31% de la dotation.

– le domaine de la promotion de l’utilisation des TIC représente 5% ;

– le domaine des interventions des chambres relatives aux démarches Qualité représente 8%

– l’accessibilité des entreprises aux personnes handicapées 5%

– innovation et compétitivité 7%.

SOMMAIRE

La moitié des créateurs disent avoir bénéficié d’un prêt bancaire au démarrage de leur activité et 19% d’un prêt d’honneur. 86% des demandes de prêt ont été satisfaites, après contact auprès de plusieurs banques.

 32% ont réuni moins de 8 000€ pour démarrer leur activité (dont 14% moins de 2 000€), 18% de 8 à 16 000€, 21% de 16 à 40 000€, 14% de 40 à 80 000€, 16% plus de 80 000€ (dont 7%, 160 000€ et plus).

86% estiment que les capitaux réunis étaient ceux qu’ils envisageaient ; ils étaient inférieurs pour 7% et même supérieurs pour 3%. 82% les ont estimés suffisants au moment de l’enquête et 15% insuffisants.

 

Le recours à l’épargne personnelle est très majoritaire (87%) pour constituer l’apport personnel ; le recours à d’autres modalités de financement que l’apport personnel n’a concerné que la moitié des créateurs.

Pour constituer leur apport personnel, 87% ont eu recours à leur épargne (dont 1% par l’épargne salariale), 25% à des fonds issus du chômage (indemnités de licenciement pour 8% et indemnités chômage sous forme de capital pour 17%), 12% à des prêts de l’entourage, 11% à des ventes de biens personnels.

 

 

49% ont bénéficié de prêt bancaire (dont 42% au titre de l’entreprise et 7% à titre personnel), 19% de prêts type prêts d’honneur (9%) ou prêts Nacre (8%) ou microcrédit non bancaire (2%) ; noter que 3% seulement citent le PCE, manifestement sous-estimé. La moitié n’a eu recours à aucune de ces formes de financement.

 

69% de ceux qui n’ont pas eu recours aux prêts bancaires (ils sont 53% de l’échantillon) estimaient ne pas en avoir besoin, 20% ne souhaitaient pas s’adresser aux banques ; seuls 9% ont connu un refus de la banque.

 

56% de ceux qui n’ont pas eu recours à des prêts d’honneur (ils sont 90% de l’échantillon) estimaient ne pas en avoir besoin, alors que 30% ne savaient pas ou pensaient ne pas être concernés ; 6% ont connu un refus.

 

Ceux qui ont obtenu un financement bancaire ou un prêt d’honneur attribuent cela d’abord à leur professionnalisme (42%), loin devant leur potentiel commercial (24%) ; toutefois les 23% qui ont établi un business plan, estiment que ce dernier a été un élément de poids dans l‘obtention du prêt.

 

53 % des créateurs ont pris contact avec une ou plusieurs banques pour financer leurs besoins initiaux (en moyenne 2,5 banques) ; 56% d’entre eux ont reçu des réponses positives à leur demande de prêt (moyenne 1,1 réponse négative par entreprise) ; 86 % des dirigeants demandeurs de prêt ont en définitive obtenu un prêt.

 

En ce qui concerne ceux qui ont obtenu un accord de prêt, 48% ont attendu moins de 2 semaines entre la demande de prêt et l’accord de principe, 32% de 2 semaines à un mois (si l’on exclut les 6% ne sachant pas) ; pour obtenir le déblocage des fonds, 30% ont du attendre moins de 2 semaines après l’accord de principe, 30% entre 2 semaines et un mois, 26% de 1 à 2 mois et 14% plus de 2 mois ; au total, entre la demande de prêt et le déblocage des fonds, en ordre de grandeur, 30% ont attendu au plus un mois, 30% entre 1 et 2 mois, 25% entre 2 et 4 mois, et le reste plus de 4 mois.

 

40% n’ont eu aucune garantie à fournir, 34% celle d’un organisme comme Oseo, France Active, ou une société de cautionnement proposée par leur banque…, 26% une caution personnelle ou de l’entourage, 10% une garantie sur biens personnels.

Noter que 55% des emprunteurs ne savaient pas qu’il existe des fonds de garantie ; 32% l’ont appris par leur conseiller bancaire, 8% par un conseiller en création, 3% par leur expert comptable.

 

1/3 ont réalisé de nouveaux investissements dans les 6 mois ; 43% d’entre eux ont eu besoin de financement complémentaire ; celui-ci provenait d’un prêt bancaire pour 37% (dont 7% à titre personnel), des réserves de l’entreprise (23%), des ressources personnelles du dirigeant (19%), d’un crédit bail (10%), 4% d’un microcrédit non bancaire.

 

19% envisagent des développements qui nécessiteront des investissements ; ils envisagent de les financer par un recours aux sociétés financières : l’emprunt bancaire (50% dont 9% à titre personnel), le capital risque (2%), le crédit-bail (0,5%) ou par un recours aux ressources internes : ressources personnelles (15%), réserves de l’entreprise (7%), augmentation de capital (2%) et enfin 2% via des subventions/primes.

 

 

SOMMAIRE

Les indépendants travaillent plus souvent au-delà de 60 ans que les salariés non cadres ; ils connaissent moins de pénibilité au travail que les ouvriers et les employés, mais davantage que les cadres.

 Les personnes sorties définitivement de l’emploi avant 60 ans connaissent des trajectoires professionnelles stagnantes peu qualifiées et sont plus exposées au cumul de pénibilités physiques que les autres personnes de 60 ans ou plus. Leur sortie de l’emploi relève plus souvent de choix contraints en lien avec la sphère professionnelle. Leurs carrières sont davantage affectées par une santé plus dégradée.

 

Les ressources financières reflètent la trajectoire professionnelle ; on peut estimer à environ 1 600€ nets le revenu mensuel moyen par an en 2010 pour les ménages dont l’homme est sorti de l’emploi avant 60 ans, contre 2000€ pour ceux qui sont toujours en activité ; la nature des ressources changent aussi (peu de perception de loyer, moins de revenus d’épargne mais plus de prestations liées à la maladie à l’invalidité, plus d’aides au logement).

 

Parmi les individus âgés de 60 à 78 ans en 2010 et ayant exercé au moins 10 ans d’emploi, un peu moins de 7% des hommes et de 8% des femmes sont encore un emploi en 2010. Pour ceux ayant déjà cessé toute activité professionnelle, l’âge moyen au dernier emploi est d’un peu moins de 57 ans pour les hommes et de 55,5 ans pour les femmes. Ces personnes sont beaucoup moins nombreuses à déclarer un niveau de diplôme supérieur au baccalauréat (forte surreprésentation des postes d’ouvrier chez les hommes et d’employées chez les femmes).

 

Pour les hommes comme pour les femmes, plus les individus se sont retirés tôt de l’emploi et plus la part relative du temps passé à exercer un emploi avec de multiples pénibilités physiques s’avère importante (35% pour les hommes sortis avant 50 ans, 25% autour de 55 ans et un peu plus de 20% juste avant 59 ans ; pour les femmes, respectivement 20%, 15% et 10% environ).

59% des hommes et 35% des femmes sortis avant 60 ans ont connu des situations pénibles contre respectivement 36 et 30% pour ceux sortis après 60 ans. Par pénibilité, il faut entendre : travail physiquement exigeant, exposition à des produits nocifs, travail répétitif sous contraintes de temps et travail de nuit .

 

Ils déclarent plus souvent une santé altérée au moment de l’enquête, santé qui commencerait à se dégrader à partir de 40 ans pour les hommes ; 41% des 60-64 ans le disent contre 28% pour les autres (ceux qui ne sont pas sortis de l’emploi avant 60 ans) ; 1/4 indiquent que leur santé a joué un rôle dans la fin du dernier emploi, contre 15 % pour les autres.

 

En outre, ils semblent évoluer dans un contexte psycho-social moins favorable ; si, pour le dernier emploi exercé, ils ne déclarent pas significativement plus de difficultés à concilier leur travail et leurs obligations familiales, et entretiennent d’aussi bonnes relations avec leurs collègues que les autres, ils sont plus nombreux à exprimer des sentiments de frustration professionnelle (manque de reconnaissance ou compétences personnelles partiellement employées) ; qui plus est, 65% des hommes et 45% des femmes seulement ont choisi de partir en retraite (contre 89% pour les autres), ayant été plus souvent licenciés ; noter que les femmes parties avant 60 ans ont plus souvent choisi la démission (15% contre 1 à 2% pour les autres catégories).

 

Les indépendants, notamment les hommes, tout comme les cadres, sont nettement moins souvent sortis du travail à 60 ans ; cela est moins vrai pour les femmes indépendantes :

   

Indépendants

Dont artisans,

commerçants

Dont agriculteurs

Cadres

Professions

intermédiaires

Employés

Ouvriers

Hommes

Sortis avant 60 ans

9

6

4

11

20

15

44

 

Pas sortis à 60 ans

24

12

8

23

19

11

27

Femmes

Sortis avant 60 ans

7

7

5

6

19

45

17

 

Pas sortis à 60 ans

12

7

8

11

16

46

11

 Une typologie a été effectuée :

La démarche vise à caractériser les parcours professionnels masculins et féminins sur les 35 années comprises entre 15 et 49 ans au regard notamment de l’exposition ou non à au moins deux pénibilités physiques simultanées rencontrées par les personnes âgées de 60 ans et plus en 2010 et ayant travaillé au moins 10 ans

 

La classe 1 (55 % des hommes et 52 % des femmes) est caractérisée par des carrières continues non exposées aux pénibilités cumulées

 

La classe 2 regroupe des hommes (15 %) et des femmes (10 %) qui présentent également des carrières professionnelles assez continues jusqu’à 49 ans, mais subissent une plus forte instabilité de l’emploi (10,4 ans d’emploi court contre 3,7 ans en moyenne pour les hommes, et 13,1 ans contre 3,3 ans pour les femmes). Toutefois, les emplois occupés sont relativement peu pénibles physiquement.

 

La classe 3 regroupent 14 % des hommes et 8 % des femmes ; ces hommes et femmes entrent plus tôt dans la vie active (autour de 16 ans en moyenne) et passent plus de temps en emploi (32,5 ans essentiellement en emploi long, pour les hommes contre 31,3 ans pour l’ensemble des hommes et 27,9 ans pour les femmes contre 25,5 ans pour l’ensemble des femmes) ; ils sont exposés à au moins deux pénibilités physiques simultanées (89 % pour les hommes et 76 % pour les femmes). Il s’agit donc d’itinéraires « très exposés physiquement ». En lien avec des études plus courtes, ils finissent plus souvent leurs études sans diplôme et occupent plus fréquemment des postes d’ouvrier (notamment de l’industrie) ; les femmes de ce groupe vivent moins souvent en couple (un quart vivent seules autour de 30 ans et un tiers à 60 ans).

 

La classe 4 rassemble 6 % des hommes et 2 % des femmes ; les études sont plus courtes et sont suivies d’une période quasiment ininterrompue de 31 ans d’emplois longs jusqu’à leurs 50 ans ; si les emplois occupés sont très pénibles physiquement en début de carrière, les conditions de travail s’améliorent continûment à partir de 25 ans.

 

Les hommes de la classe 5 (4 % des hommes) passent autant de temps en emploi long que l’ensemble des hommes, mais sont 2,5 fois plus souvent exposés aux cumuls de pénibilités ; ils sont plus souvent sans diplôme et occupent des postes d’ouvrier (notamment dans la construction) ; on y trouve plus d’étrangers (15 % contre 7 %) ; ils ont plus souvent connu des situations de célibat ou de séparation (20 %).

 

Les hommes de la classe 6 (6 %) se caractérisent par une absence d’exposition au cumul de pénibilités ; dès leur entrée dans la vie active, ils occupent de manière continue des emplois longs peu ou pas exposés physiquement ; ils terminent leurs études initiales tard (à 24,4 ans contre 17,3 ans pour l’ensemble des hommes) ; 90% d’entre sont diplômés du supérieur. Les salariés du public (34 % contre 24 % en moyenne) et les emplois dans le secteur tertiaire (67 % versus 51 %) y sont assez nettement surreprésentés.

Les classes 5 et 6 des femmes, regroupant chacune 14 % d’entre elles, se rattachent au « modèle féminin familial ».

 

Plus précisément la place des indépendants dans ces 6 groupes : les indépendants hommes, et plus encore les femmes indépendantes sont moins exposés à la pénibilité que les salariés du privé ; ceci étant, ils sont présents dans chacun des groupes.

   

Exposés à la pénibilité

Pas exposés

Ensemble des

groupes

Groupe 3

Groupe 5

Groupe 4

Groupe 1

Groupe 2

Groupe 6

Indépendants

Hommes

10

22

12

18

18

18

17

 

Femmes

5

6

10

13

9

8

9

Salariés du privé

Hommes

70

63

62

55

70

47

59

 

Femmes

66

58

64

52

68

74

61

Salariés du public

Hommes

20

15

26

28

12

35

24

 

Femmes

29

37

26

35

23

17

29

 Les artisans, commerçants connaissent une situation intermédiaire entre celles des cadres et des professions intermédiaire et celles des employés et des ouvriers :

Selon les différentes

CSP

 

Exposés à la pénibilité

Pas exposés

Ensemble des

groupes

Groupe 3

Groupe 5

Groupe 4

Groupe 1

Groupe 2

Groupe 6

Cadres

Hommes

3

2

8

16

20

71

17

 

Femmes

1

3

3

14

7

2

8

Profession intermédiaire

Hommes

12

15

24

21

21

18

20

 

Femmes

9

12

23

24

14

9

17

Artisan, commerçant

Hommes

6

15

8

9

13

3

9

 

Femmes

4

6

8

8

8

7

7

Employé

Hommes

15

3

20

13

14

3

13

 

Femmes

50

60

54

35

61

56

47

Ouvrier

Hommes

60

58

35

32

31

4

36

 

Femmes

28

17

6

9

9

25

15

SOMMAIRE

Une enquête de l’INSEE Bourgogne conforte ce que nous avons sur les femmes créatrices

Au premier semestre 2010, 1 900 Bourguignonnes ont créé une entreprise, trois fois plus qu’au premier semestre 2006, une augmentation liée notamment à la mise en place de l’auto-entreprise (plus des 2/3 ont adopté ce statut contre 60 % des créateurs). Ceci étant, les femmes sont à l’origine de 32 % des entreprises créées, une part identique à celle qu’elles occupent parmi les travailleurs indépendants, loin de leur présence dans la population active à 45% féminine. En Bourgogne, l’entrepreneuriat féminin se situe à un niveau proche de la moyenne nationale.

 

 L’enquête conforte les résultats des études nationales :

-Un choix d’activités assez sexué, une concentration sur quelques secteurs d’activité qui concerne tout autant les femmes salariées

– Peu se lancent sans diplôme (15% contre 21% pour les hommes) ; elles sont par ailleurs aussi nombreuses à être titulaires d’un CAP-BEP, que d’un baccalauréat ou encore d’un diplôme de deuxième ou troisième cycle universitaire ; noter que la présence des femmes très diplômées est plus élevée parmi les créatrices que dans l’ensemble de la population active (21% contre 13%) ; elles sont aussi sont plus diplômées de l’enseignement supérieur que les hommes, ces derniers, l’étant plus souvent d’un diplôme technique (CAP ou BEP), bénéficiant par ailleurs plus souvent d’une compétence professionnelle .

– Les femmes s’entourent davantage de conseils ; dans le cas de l’entreprise classique, seules 20% montent leur projet sans recours à une aide extérieure (27% pour les hommes) ; les « conseils de proches » comptent beaucoup pour elles.

– Elles ont moins d’expérience professionnelle : 46% étaient étudiantes, retraitées, au foyer ou au chômage avant de se lancer contre 29% des hommes

– leur mise de fond initiale est plus modeste que celle des hommes (1 400€ en moyenne pour une auto entreprise, 21 300€ pour une entreprise classique) ; 1/3 démarrent avec moins de 4 000 euros (22 % pour les hommes) ; dans le cas de l’auto-entreprise, elles investissent cette fois-ci plus que les hommes : 3 600 euros contre 2 900 euros, mais 40 % des femmes et 45 % des hommes démarrent sans apport initial.

5 ans après leur création, la moitié des entreprises classiques initiées par les femmes sont encore actives, contre 57% pour les hommes. Le type d’activité et le capital investi ne jouent pas en leur faveur ; à secteur d’activité identique, les femmes réussissent moins bien.

Toutefois, avec un investissement initial de plus de 160 000€, les 3/4 des entreprises sont encore actives 5 ans après leur création, alors qu’avec moins de 2 000€ investis, le taux de survie tombe à 45%. Noter qu’au delà de 80 000 euros, elles réussissent mieux, une garantie pour les structures financières qui les soutiennent.

 

 

SOMMAIRE

Les femmes chefs de TPE sont un peu plus jeunes que les hommes ; elles ont une durée de travail hebdomadaire nettement inférieure à celles des hommes non salariés

Les femmes sont 31% des non salariés non agricoles et hors aides familiaux ; plus précisément, elles sont, (hors agriculteurs), les 3/4 des aides familiaux, 36% des sans salarié et 25% des employeurs.

Par ailleurs au sein des femmes, la modalité dominante est le groupe des sans salarié (61,5%), puis des celle de employeurs (31,2%) et enfin beaucoup plus modestement, celle des aides familiaux (7,3%), alors que les hommes sont nettement plus employeurs (45,8%) ; ces deux groupes d’observation montrent le positionnement des femmes dans la dynamique entrepreneuriale :

En milliers

Ensemble non salariés

avec agriculteurs

Ensemble non salariés hors agriculteurs dont

Sans salarié

Employeur

Aides familiaux

Ensemble non salariés

hors agriculteurs, hors aides familiaux

Femmes

941,2

798,6

491,4

249,1

58,1

740,5

Hommes

2 014,3

1 649,4

874,3

755,4

19,7

1 629,7

Total

2 955,6

2 448,1

1 365,7

1 004,5

77,8

2 370,2

% de femmes

31,8

32,6

36,0

24,8

74,7

31,2

 De façon plus fine et selon les CSP,  les femmes sont 53% de la catégorie « autres », (illisibles dans la nomenclature car regroupée avec les techniciens, professions intermédiaires et cadres, tout en étant non salariées !). 

Par ailleurs, les femmes sont 38% des professions libérales, 35% des commerçants, 22% des artisans et 16% des autres chefs d’entreprise d’au moins 10 salariés ; dans toutes ces catégories, leur importance parmi les employeurs est toujours plus faible que parmi les sans salarié et forte parmi les aides familiaux:

Femmes non salariées

Ensemble non salariés

Sans salarié

Employeur

Aides familiales

Nombre

% de femmes

Nombre

% de femmes

Nombre

% de femmes

Nombre

% de femmes

« Autres »

187,0

51,6

162,4

53,0

23,4

44,1

1,3

38,2

Professions libérales

159,0

37,6

90,3

43,0

66,5

31,6

2,2

68,7

Commerçants et assimilés

252,3

35,4

145,4

36,4

83,6

29,7

23,2

73,9

Artisans

177,0

21,9

93,2

20,7

53,4

16,8

30,4

80,0

Chefs d’entreprise de 10 salariés et plus

23,4

16,3

   

22,3

15,8

1,0

52,6

Total hors agriculture

798,6

32,6

491,4

36,0

249,1

24,8

58,1

74,7

Agriculteurs

142,6

28,1

89,3

26,0

24,9

20,9

28,4

67,6

 Si les femmes non salariées et salariées sont globalement proches dans les services aux particuliers (de l’ordre de 42%), les non salariées sont plus présentes dans les services aux entreprises (17,6 contre 11,9%) et le commerce (19,1 contre 11,8%).

En ce qui concerne les hommes, les salariés sont nettement plus présents dans l’industrie (21 contre 8%), alors que les non salariés le sont nettement plus dans la construction (22,5 contre 10,8%), et globalement les services et le commerce (54 contre 41%).

 

Femmes (800 000 non salariés dont aides familiaux)

Hommes (1 656 300 non salariés dont aides familiaux)

 

Nbre non salariés

Répartition des

non salariés

Répartition

des salariés

Nbre non salariés

Répartition des

non salariés

Répartition

des salariés

Services aux particuliers

335,7

42,0

38,3

234,3

17,3

13,0

Dont Santé et action sociale

167,7

21,0

22,7

157,4

9,5

5,2

Dont services autres aux particuliers

104,2

13,0

3,4

58,1

3,5

1,4

Dont Arts, spectacles, activités récréatives

37,7

4,7

1,3

40,3

2,4

1,3

Dont enseignement

26,1

3,3

10,9

30,8

1,9

5,1

Commerce détail et gros

152,4

19,1

11,8

305,9

18,5

12,7

Services aux entreprises

 

17,6

11,9

309,1

18,6

15,7

Dont juridique, comptable, gestion

68,4

8,6

3,4

144,6

8,7

3,4

Dont Activités scientifiques, techniques

31,5

3,9

1,5

48,7

2,9

1,5

Dont soutien et administratif

28,2

3,5

5,0

57,8

3,5

6,8

Dont information, com

12,6

1,6

2,0

58,0

3,5

4,0

HCR

63,6

8,0

3,6

113,2

6,8

3,5

Industrie

49,7

6,2

8,7

134,6

8,1

21,2

Immobilier

18,0

2,3

1,3

43,7

2,6

0,9

Construction

22,5

2,8

1,4

373,1

22,5

10,8

Transports

8,5

1,1

3,0

61,9

3,7

8,0

Finances

6,9

0,9

4,2

26,8

1,6

3,0

Administration publique

   

11,2

   

10,5

Ménages employeurs

   

4,6

   

0,8

 Les femmes sont un peu plus jeunes que les hommes (31% ont moins de 40 ans contre 28), notamment parmi les employeurs (33% contre 25) ; assiste-t-on à une montée en puissance des femmes ? A l’inverse les hommes employeurs sont nettement plus âgés (41% ont plus de 50 ans contre 35).

Les hommes aides familiaux sont plus jeunes que les femmes (28% ont moins de 40 ans contre 18) ; est-ce le fait de trouver difficilement du travail qui les conduit à travailler « bénévolement » dans l’entreprise familiale ?

   

Moins de 40 ans

40-49 ans

50-59 ans

60 ans et plus

Sous-total 50 ans et plus

Ensemble non salarié

Femmes

31,3

30,8

27,4

10,5

37,9

 

Hommes

28,4

31,2

29,3

11,2

40,4

Sans salarié

Femmes

32,6

30,4

26,2

10,8

37,0

 

Hommes

30,8

30,0

28,2

11,1

39,3

Employeur

Femmes

32,6

32,4

26,3

8,6

34,9

 

Hommes

25,3

33,4

31,4

10,0

41,3

Aides familiaux

Femmes

17,8

28,8

38,9

14,6

53,4

 

Hommes

28,0

17,6

13,2

41,5

54,7

 Dans la plupart des activités, les femmes sont plus jeunes que les hommes, ce qui laisse dire une fois encore leur montée en puissance ; ceci est particulièrement vrai dans les activités finances et assurance, services aux entreprises, transports, éducation santé, immobilier qui sont des activités aux développements plus récents que le commerce, les HCR par exemple ; elles correspondent aussi à la progression des femmes en termes de formation supérieure. Une exception, l’activité information/communication très marquée par l’informatique, où les femmes y sont moins diplômées ou expérimentées professionnellement.

   

Nombre

% de femmes

Moins de

40 ans

Dont moins

de 30 ans

Dont 30

à 39 ans

40-49 ans

50 ans

et plus

Dont

+ de 60 ans

Ensemble

Femmes

941,2

31,8

31,3

8,0

23,3

30,8

37,9

10,5

 

Hommes

   

28,4

7,2

21,2

30,2

40,4

11,2

Les femmes de moins de 40 ans sont plus fréquemment dans les activités ci-dessous

Finances, assurance

Femmes

6,9

20,5

43,5

23,2

20,3

18,9

37,7

8,7

Hommes

   

23,6

4,9

18,7

23,9

53,0

9,7

Services aux entreprises

Femmes

128,2

33,8

42,6

8,8

33,8

30,1

27,3

8,4

Hommes

   

32,3

6,1

26,2

27,1

40,6

17,1

Transports

Femmes

8,5

12,1

41,2

11,8

29,4

24,7

34,1

7,1

Hommes

   

24,1

3,7

20,4

38,3

37,5

9,0

Services aux particuliers

Femmes

142,2

66,3

36,9

11,0

25,9

33,8

29,3

6,2

Hommes

   

34,6

9,8

24,8

24,9

40,3

15,0

Education, santé

Femmes

195,2

50,8

34,7

9,9

24,8

27,4

37,8

9,7

Hommes

   

22,2

6,5

15,7

23,4

54,4

19,0

Immobilier

Femmes

18,0

29,1

32,7

4,4

28,3

35,0

32,2

7,8

Hommes

   

22,0

3,9

18,1

40,7

37,5

13,5

Industrie

Femmes

49,7

27,0

32,0

10,1

21,9

36,4

31,6

8,2

Hommes

   

24,4

9,1

15,3

36,0

39,5

7,9

Commerce détail, gros

Femmes

152,4

33,3

28,2

6,2

22,0

31,4

40,4

14,4

Hommes

   

25,6

6,4

19,2

31,9

42,4

12,2

Les hommes ont plus souvent moins de 40 ans que les femmes dans les activités ci dessous

HCR

Femmes

63,6

36,0

26,5

8,3

18,2

32,5

40,9

9,4

Hommes

   

33,4

10,2

23,2

34,1

32,4

8,4

Construction

Femmes

22,5

5,7

24,8

8,4

16,4

39,1

36,0

5,3

Hommes

   

33,8

8,5

25,3

34,4

31,8

4,7

Information, com

Femmes

12,6

17,8

34,1

8,7

25,4

38,1

29,4

9,5

Hommes

   

43,6

9,5

34,1

35,2

37,5

13,5

 Leur temps de travail hebdomadaire moyen est inférieur à celui des hommes : 6 heures de moins par semaine (10 heurs de moins par semaine pour les artisans et les professions libérales), ce qui peut aussi expliquer des chiffres d’affaires et des rentabilités moins bonnes ; leur temps de travail est toutefois plus important que pour les salariés (de 39 à 48 heures selon les activités contre 32 à 39 pour les salariés) :

 

Ensemble

Non salariés

Salariés

Chefs d’entreprises

de plus de 10 salariés

Commerçants

et assimilés

Artisans

Professions

libérales

Cadres

Professions

intermédiaires

Ouvriers

Employés

Ensemble

37,7

54,6

49,7

47,5

45,2

42,4

36,8

36,1

33,0

Hommes

40,7

56,0

51,8

49,8

49,6

44,6

38,6

37,1

36,2

Femmes

34,4

47,6

45,9

39,4

39,0

39,1

35,0

31,7

32,1

Ecarts en nbre d’heures

6,3

8,4

5,9

10,4

10,6

5,5

3,6

5,4

4,1

 73% des femmes sans salarié travaillent à temps complet ; quant elles sont employeurs, ce sont 90% et 61% quand elles sont aides familiales. Elles travaillent un peu moins que les hommes à temps complet (respectivement 88, 97 et 63%). Le décrochage du temps complet intervient pour les plus de 60 ans, femmes comme hommes, sachant que les employeurs, notamment hommes, décrochent peu.

Enfin quand ils sont aides familiaux, les hommes travaillent davantage à temps complet.

   

Ensemble

Moins de 30 ans

De 30 à 39 ans

De 40 à 49 ans

De 50 à 59 ans

60 ans et plus

Employeur

Femmes

90,3

97,6

90,0

90,6

90,8

83,0

 

Hommes

97,4

95,9

97,5

98,4

97,8

93,2

Sans salarié

Femmes

72,6

65,8

69,7

75,5

77,1

61,9

 

Hommes

88,4

89,1

84,1

84,2

91,6

63,2

Aides familiaux

Femmes

61,3

23,8

64,7

61,1

67,2

46,8

 

Hommes

63,0

61,5

87,0

76,5

77,3

47,3

 Les durées de travail hebdomadaire des femmes non salariées sont inférieures à celle des hommes en moyenne de 9,3 heures (intégrant les aides familiales), rien d’étonnant que leur chiffre d’affaires et leur rentabilité soient moins bonnes. Par ailleurs elles sont toujours supérieures à celles des salariées (en moyenne 8,5 heures de plus). Noter aussi la durée déclarée des hommes non salariés (51,6 heures, 12,8 heures de plus que les salariés).

 

Femmes

Hommes

Non salariés

 

Nbre non salarié

Durée hebdo

non salariés

Durée hebdo salariés

Nbre non salarié

Durée hebdo

non salariés

Durée hebdo

salariés

Ecarts hommes-

femmes

Fbt durée alimentaires*

22,1

58,6

35,9

39,6

69,2

39,3

10,6

Hôtel-café-restaurant

63,6

55,1

33,0

113,2

61,1

37,5

6,0

Activité Immobilière

18,0

46,6

36,2

43,7

47,8

40,2

1,2

Commerce détail et gros

152,4

44,5

33,5

305,9

50,0

39,1

5,5

Activité juridiques, comptables, gestion

68,4

43,2

37,2

144,6

50,2

42,2

7,0

Information, communication

12,6

41,4

36,8

58,0

48,2

40,5

6,8

Industrie (autre qu’alimentaire)

27,6

41,1

36 à 37

95,0

49,2

39,3

8,1

Activité financière, assurance

6,0

41,3

37,0

26,8

50,2

43,3

8,9

Transport, entreposage

8,5

40,3

35,4

61,9

55,9

39,7

15,6

Santé

163,8

40,2

34,8

155,6

49,9

39,2

9,7

Activités scientifiques techniques pour les entreprises

31,5

38,5

34,4

47,7

46,9

37,8

8,4

Services administratifs et soutien aux entreprises

28,2

38,2

30,9

57,8

48,0

36,0

9,8

Autres services aux particuliers

104,2

36,7

31,5

58,1

42,6

35,8

5,9

Arts, spectacles, activités récréatives

37,7

36,1

30,9

40,3

41,2

34,7

5,1

Construction

22,5

32,1

34,9

373,1

48,6

38,9

16,5

Enseignement

26,1

32,0

33,4

30,8

42,4

36,5

10,4

Ensemble

941,2

42,3

33,8

2 014, 3

51,6

38,8

9,3

*Pour une très grande part, ce sont des boulangeries, pâtisseries, charcuterie

 

Les femmes sont aussi plus diplômées que les hommes, que ce soit pour l’ensemble des personnes occupées, ou pour les non salariés : la moitié est issue de l’enseignement supérieur, contre 39% pour l’ensemble des femmes occupées, et 34 (auto-entrepreneurs) à 40% (non auto-entrepreneurs) pour les hommes non salariés ; elles sont donc aussi plus diplômées que les hommes :

Pop occupée

CEP, brevet, sans diplôme

CAP, BEP

Bac, BP

Bac+2

Bac+3 et au-delà

 

Femmes

Hommes

Femmes

Hommes

Femmes

Hommes

Femmes

Hommes

Femmes

Hommes

15-29 ans

11,0

18,9

14,9

22,0

30,1

27,1

19,3

13,8

24,7

18,2

30-49 ans

15,6

19,6

20,2

27,4

20,3

17,8

19,7

14,9

24,2

20,2

50 ans et plus

34,9

29,3

24,1

31,4

15,9

13,1

12,2

8,9

12,9

17,3

Ensemble

20,2

22,1

20,3

27,4

20,9

18,3

17,5

13,1

21,8

19,0

Créateurs 2010, à titre de comparaison

Non auto-entrepreneurs

14,1

19,2

15,1

23,7

20,5

17,4

20,1

13,8

30,3

25,8

Auto-entrepreneurs

14,4

21,9

17,1

25,7

21,7

18,8

16,6

12,9

30,4

20,7

 

 

SOMMAIRE

52% des entreprises de moins de 50 salariés sont aujourd’hui présentes sur le Net

Cette présence est en augmentation de 4 points depuis 2012 et se traduit de différentes manières :

– 44% sont présentes avec un site vitrine

– 14% sont présentes via un site marchand

– 8% sont présentes via une place de marché ou un site de petites annonces, soit 2 fois plus qu’en 2012.

Elles utilisent de nombreux leviers pour rendre leur site visible mais ne sont encore que 22% à utiliser le référencement payant, dont la rentabilité est pourtant bien meilleure.

 

Ces PME allient dans leur activité e-commerce l’émergence de nouvelles pratiques et l’usage de solutions de référence, au premier rang l’Internet mobile (géolocalisation à 55%, en augmentation de 14%) et la présence sur les réseaux sociaux (47% des PME équipées en site vitrine ou marchand).

Néanmoins, 37% des PME n’en voient toujours pas l’utilité et estime cette présence trop coûteuse. Pour elles, les plateformes d’achat-vente peuvent être un moyen simple et efficace de se lancer à moindre coût.

 

Internet est facteur de développement commercial : les principales raisons de cette présence récente :

– 6 PME sur 10 ont créé leur site il y a moins de 3 ans

sont avant tout d’ordre commercial (49% pour augmenter les ventes, 37% pour connaître et fidéliser les clients, 33% pour élargir l‘offre).

Ainsi, 43% des petites entreprises qui vendent sur Internet ont réalisé plus de 10% de leur chiffre d’affaires et 26% ont fait des ventes à l’étranger par ce biais.

 

Ce développement commercial est créateur d’emplois : 11% des entreprises équipées envisagent de recruter pour développer leur présence.

 

SOMMAIRE

Les non salariés sont 11,5% de la population des 15 ans et plus (7,7% pour les femmes et 14,9% pour les hommes) ; 4,3% d’entre eux s’estiment en sous-emploi.

En 2012, parmi les 15 ans et plus, 25,8 millions de personnes ont un travail, 2,8 millions sont au chômage au sens du BIT et 21,8 millions sont inactives (58% sont des femmes et 61% des retraités).

11,5% sont des non-salariés, 28% des employés (dont 13,6% non qualifiés), 20,8% des ouvriers (dont non qualifiés, 7,1%), 40% des cadres ou des professions intermédiaires (techniciens, agents de maitrise, contremaitre…). Noter la forte proportion de cadre et de profession intermédiaire, aussi importante que les employés/ouvriers cumulés.

 

En 2012, 76% des personnes ayant un emploi (salarié ou non) travaillent dans le secteur tertiaire, 13,7% dans l’industrie, 6,9% dans la construction et 2,9% dans l’agriculture. Dans le secteur tertiaire, 55 % des emplois sont occupés par des femmes (56% dans le secteur de la finance, de l’assurance et de l’immobilier, 67,4% dans l’administration publique, l’éducation, la santé et l’action sociale, contre 30% dans l’industrie).

 

Effectifs en milliers

Répartition

% de femmes

Ensemble

Femmes

Hommes

Ensemble

25 754

100

100

100

47,7

Non salariés

2 956

11,5

7,7

14,9

31,8

Salariés

22 799

88,5

92,3

85,1

49,7

Dont Professions intermédiaires

6 051

23,5

25,2

21,9

51,2

Dont cadres

4 153

16,1

13,6

18,4

40,2

Dont employés qualifiés

3 789

14,5

22,8

7,0

74,8

Dont employés non qualifiés

3 508

13,6

22,5

5,6

78 ?6

Dont Ouvriers qualifiés

3 520

13,7

3,4

23,0

11,8

Dont ouvriers non qualifiés

1 827

7,1

4,9

8,1

33,0

Types de contrat

CDI

19 727

76,6

79,3

74,2

47,3

CDD

2 179

8,5

10,6

6,5

26,6

Intérim

503

2,0

1,3

2,6

6,3

Apprentis

390

1,5

1,2

1,8

17,4

Temps partiel

4 635

18

30,2

6,9

23,1

 5,3% des personnes ayant un emploi sont en situation de sous-emploi. Elles ont un emploi (le plus souvent à temps partiel) mais souhaitent travailler davantage Cette situation est plus courante parmi les jeunes (9,8% des 15-24 ans), les employés non qualifiés (15,6%) et les femmes (7,9%) ; les non-salariés y sont 4,3%%.

 

 

SOMMAIRE

Près de 3 millions de « non salariés » : 40% sont employeurs ; 11% ont plus de 60 ans ; ils travaillent en moyenne 48,6 heures par semaine, 12 heures de plus que les salariés ; la moitié travaillent dans des communes de moins de 20 000 habitants.

 Source :  L’enquête continue sur l’emploi

Le classement proposé dans cette enquête permet d’approcher cette population, selon les déclarations faites, et ce dans le cadre de catégories prédéterminées (CSP), pour partie insuffisamment précises en ce qui nous concerne ; en effet ce recensement n’inclut pas les chefs d’entreprise salariés de leur entreprise (14% des créateurs selon l’enquête Sine 2010), empêchant une observation globale des patrons de petites entreprises. Il permet toutefois d’approcher la majorité des petits patrons.

 

Cette enquête recense en 2012, 25 754 300 personnes occupées dont 2 955 600 non salariés (hors donc les dirigeants salariés de leur société), soient 11,5% de la population active ; parmi cette population, les agriculteurs représentent 507 500 non salariés (17,2% des non salariés). Les non salariés artisans, commerçants, libéraux et autres sont donc 2 448 100 (dont des auto-entrepreneurs à titre principal, hors salariés, retraités, chômeurs indemnisés… ); ces non salariés sont 1 365 700 à travailler sans salarié (55,8%), 1 004 500 à être employeur (41%), et 77 900 aides familiaux (3,2%).

En milliers

Agriculteur

Total hors agriculteur

dont

Artisan

Commerçants

et

assimilés

Chefs d’entreprises

De 10 salariés et plus

Libéraux

Autres*

Total non salariés

En %

Sans salarié

343,0

1 365,7

450,4

399,2

 

209,9

306,2

1 708,7

57,8

Employeur

119,4

1 004,6

318,4

281,4

141,4

210,3

53,1

1 124,0

38,0

Aides familiaux

45,1

77,8

38,0

31,4

1,9

3,2

3,3

122,9

4,2

Ensemble

507,5

2 448,1

806,8

712,0

143,3

423,3

362,6

2 955,6

100

En %

17,2

82,8

27,3

24,0

4,8

14,3

12,3

100

 

*La catégorie « autres », regroupant tout de même 362 600 chefs d’entreprise (15% des non salariés hors agriculteurs), est étonnante ; ils sont identifiés d’une part comme non-salariés, d’autre part comme cadre/profession intellectuelle (18% dans le groupe autres), professions intermédiaire de la santé et de l’éducation (57%), professions intermédiaires administratives et commerciales (21%), et techniciens (4%) ; sans doute, trouve-t-on là nombre d’auto-entrepreneurs à titre principal, notamment dans des activités de service.

 

Ceux qui travaillent seuls parmi les non salariés sont 58%, les employeurs 38%, respectivement 60 et 40% si l’on exclut les aides familiaux dans le calcul ; les employeurs sont plus nombreux au sein des professions libérales (50%) et bien sur des chefs d’entreprises de plus de 10 salariés, alors qu’ils sont d’un même ordre de grandeur dans le groupe des artisans et des commerçants (40%), hors « les autres » où ils sont très peu nombreux (ce qui me fait dire qu’une bonne part serait des auto-entrepreneurs) ; noter la très faible importance des aides familiaux au sein des professions libérales et des autres.

En % au sein

des catégories

Agriculteur

Total hors agriculteur

Artisan

Commerçants

et

assimilés

Chefs d’entreprises

De 10 salariés et plus

Libéraux

Autres

Total

Sans salarié

67,6

55,8

55,8

56,1

 

49,6

84,3

57,8

Employeur

23,5

41,0

39,5

39,5

98,6

49,7

14,9

38,0

Aides familiaux

8,9

3,2

4,7

4,4

1,4

0,8

0,8

4,2

Ensemble

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

Sans salarié*

74

58

59

59

 

50

85

60

Employeur*

26

42

41

41

100

50

15

40

*calcul hors aides familiaux

 

29% ont moins de 40 ans et 40% plus de 50 ans, à comparer à la population des salariés (46 et 26%) ; il est fort compréhensible que les chefs d’entreprise soient plus âgés ; toutefois, remarquons l’importance des plus de 50 ans (29%), et plus encore des 60 ans et plus (11%), dont les entreprises vont soit être transmises, soit disparaître ; noter aussi que les aides familiaux sont une population qui diminuera nettement (peu sont jeunes, 31% ; beaucoup ont plus de 50 ans, 54%).

 

Ensemble*

Non salarié

Dont sans

salarié

Dont employeur

Dont aides familiaux

Salarié

Dont CDI privé

Dont CDI public

Total en nombre

22 798,7

2 955,6

1 708,7

1 123,9

123,0

22 798,7

15 358,0

4 284,0

15-29 ans

19,0

7,5

9,2

4,8

8,2

20,5

16,9

9,6

30-39 ans

25,0

21,9

22,3

22,3

12,6

25,4

26,5

26,0

40-49 ans

28,2

31,1

30,1

33,2

25,4

27,8

29,4

31,5

50-59ans

23,5

28,9

27,5

30,2

31,2

22,8

23,9

28,6

60 ans et plus

4,3

11,0

11,0

9,6

22,5

3,4

3,2

4,3

Total en %

100

100

100

100

100

100

100

100

*agriculteurs compris.

 

Les plus jeunes sont les artisans et les professions libérales (1/3) contre 21 à 26% pour les autres ; les plus âgés sont les chefs d’entreprise de plus de 10 salariés et les libéraux (44 à 46% plus de 50 ans, dont 16% de plus de 60 ans chez les libéraux).

 

Artisans

Commerçants et assimilés

Professions libérales

Chefs d’entreprises de plus de 10 salariés

Total en nombre

806,5

712,0

485,5

143,3

15-29 ans

10,0

6,3

6,5

1,6

30-39 ans

23,5

20,2

25,7

19,9

Moins de 40 ans

33,5

26,5

32,2

21,5

40-49 ans

33,9

33,9

23,9

32,5

Plus de 50 ans

32,6

39,5

43,9

46,0

50-59ans

26,2

28,4

27,7

35,3

60 ans et plus

6,4

11,1

16,2

10,7

Total en %

100

100

100

100

 Les activités dans lesquelles les chefs d’entreprise sont les plus jeunes sont les services (aux entreprises et aux particuliers), suivant en cela l’évolution de l’économie, et la construction (des activités où la force physique et l’accès sont en phase avec l’âge) ; par contre celles où l’on a plus souvent 50 ans et au-delà sont les activités financières et d’assurance, l’enseignement/santé et le commerce.

Non salariés

Nombre

En milliers

Répartition

Tranches d’âge (en %)

Moins de 40 ans

40-49 ans

50-59ans

60 ans et plus

Sous-total 50 ans et plus

Ensemble non salariés

2 955,6

 

29,4

31,1

28,7

11,0

39,6

Ensemble non salariés hors agriculture

2 456,3

100

31,2

31,3

27,1

10,6

37,7

Activités financières et assurance

33,7

1,4

27,7

22,6

40,1

9,7

49,8

Enseignement, santé

383,9

15,6

28,7

25,4

31,7

14,3

45,9

Commerce gros et détail

458,3

18,7

26,4

31,8

28,8

12,9

41,8

Industrie

184,3

7,5

26,5

36,1

29,4

8,0

37,4

Transports et entreposage

70,4

2,9

26,1

36,8

28,3

8,8

37,1

Services aux entreprises

379,3

15,4

35,8

28,1

21,9

14,2

36,1

Activités immobilières

61,8

2,5

25,0

39,0

24,2

11,8

35,9

Hôtel-café-restauration

176,8

7,2

31,0

33,6

26,7

8,8

35,4

Services aux particuliers

241,6

9,8

36,0

30,2

24,0

9,8

33,8

Construction

395,6

16,1

33,3

34,6

27,3

4,7

32,1

Ensemble salariés (pour mémoire)

22 798,7

 

45,9

27,8

22,8

3,4

26,2

 Les non salariés sont 11,5% des personnes occupées ; selon les activités, leur importance varie grandement : ils sont 65% des personnes occupées en agriculture/sylviculture/pêche, 20 à 30% dans les services aux personnes et aux entreprises (sauf le soutien administratif aux entreprises qui comprend l’intérim et l’information/communication), 22% dans la construction, mais seulement 5% dans l’industrie et les transports et 3% dans l’enseignement.

 

Noter aussi les écarts importants en ce qui concerne les temps de travail hebdomadaires (48,6 heures en moyenne contre 36,3 pour les salariés, soient 12,3 heures en plus) ; ceux qui ont les temps de travail les plus importants sont localisés dans les activités santé, l’agriculture, les transports et l’industrie (53 à 55 heures), alors que les services au particuliers et les activités artistiques ont les temps les moins conséquents (39 heures, beaucoup plus proches des temps des salariés).

Activités

Nombre total

Personnes occupées

Non salariés

Durée hebdo du travail

En heures

Nombre en milliers

Nombre en milliers

%

Non-salariés

Salariés

Ensemble

25 754,3

2 955,6

11,5

48,6

36,3

Agriculture, sylviculture, pêche

750,4

487,9

65,0

54,6

36,2

Services aux entreprises (scientifiques, techniques)

252,9

79,3

31,4

43,6

36,0

Services aux particuliers (autres que santé, éducation, arts)

698,0

162,4

23,3

38,8

32,8

Construction

1 769,4

395,6

22,4

47,7

38,5

Activités juridiques, comptables, de gestion

971,6

213,0

21,9

48,0

39,7

Arts, spectacles, acticités récréatives

362,1

78,0

21,5

38,7

32,8

Immobilier

307,5

61,8

20,1

47,4

37,8

Hôtel, cafés, restaurants

966,6

176,8

18,3

59,0

35,2

Santé

1 784,5

319,4

17,9

44,9

35,8

Commerce détail et gros

3 214,2

458,3

14,3

48,2

36,4

Information, communication

740,4

70,7

9,5

47,0

39,3

Services aux entreprises, administratif et soutien (dont intérim)

1 413,4

86,0

6,1

44,8

33,8

Transports

1 299,6

70,4

5,5

54,0

38,5

Industrie

3 537,8

184,3

5,2

53,4

38,5

Finances et assurance

840,5

33,7

4,0

48,4

39,6

Enseignement

1 845,9

56,9

3,1

37,6

34,4

 Les régions du sud et du centre sont celles qui ont les taux de non salarié les plus importants, alors que celles du nord et de l’est ont les taux les plus bas ; il en est de même en ce qui concerne la création d’entreprise (densité pour 10 000 habitants notamment).

Noter que les régions aux taux élevés de non salariés sont aussi celles où l’importance des salariés du privé est la moins conséquente dans l’emploi des personnes occupées ; les non salariés s’y imposeraient davantage ; cette situation est inverse pour les régions où les non salariés sont moins présents. Par contre, l’importance des salariés du public est plutôt plus marquante dans les régions plus rurales, sans corrélation semble-t-il avec celle des non salariés.

 

En ce qui concerne le niveau de diplôme de l’ensemble de la population occupée, il ne semble pas y avoir de relation forte avec l’importance en non salarié ; noter que les régions les plus rurales sont plutôt celles où l’importance des CAP/BEP est un peu plus marquante ; à titre de comparaison, les créateurs de 2010, sont 43% à être diplômés du supérieur (35% en moyenne toute population), 21% d’un CAP/BEP (24%), et 18% sans diplôme (21%).

Régions

Répartition des actifs occupés

Niveaux de diplômes des actifs occupés

Nombre des non salariés (milliers)

Non salariés %

Salariés du privé %

Salariés du public %

Bac+3 et +

Bac+2

CAP

BEP

Pas de diplôme, brevet

Corse

12,4

16,3

59,3

24,4

14,9

13,3

20,4

31 ,8

Auvergne

86,9

16,1

63,2

20,6

14,9

16,6

28,4

19,0

Midi-Pyrénées

184,7

15,2

64,2

20,6

24,7

16,2

22,0

16,7

Limousin

43,5

14,8

58,1

27,0

17,2

15,2

30,4

19,3

Aquitaine

190,0

14,5

63,6

21,8

17,5

14,0

26,5

20,9

Languedoc-Roussillon

135,3

14,5

61,7

23,8

17,0

14,9

21,5

26,2

Basse-Normandie

82,7

14,2

66,8

19,0

15,5

13,4

30,4

22,8

PACA

264,9

13,7

67,1

19,2

20,4

15,4

21,5

24,1

Poitou-Charentes

95,0

13,2

67,8

19,0

13,6

13,2

32,7

20,1

Rhône-Alpes

341,5

12,7

70,1

17,2

19,6

16,0

24,1

19,9

Bourgogne

82,3

12,6

69,5

18,0

14,1

14,7

27,8

22,1

Bretagne

158,8

12,2

68,3

19,5

17,6

17,9

29,4

14,7

Champagne-Ardenne

58,7

11,5

67,1

21,4

14,0

13,8

27,5

25,7

Pays-de-la-Loire

172,6

11,4

72,6

16,0

15,9

14,6

30,4

19,2

Centre

115,5

11,4

68,7

20,0

15,2

16,2

29,6

21,4

Franche-Comté

45,1

9,3

71,1

19,6

13,1

14,8

28,8

23,3

Ile–de-France

490,3

9,3

72,4

18,2

30,7

14,4

14,1

21,4

Picardie

69,7

9,2

71,1

19,7

10,9

13,6

27,2

30,8

Lorraine

82,3

8,9

68,9

22,2

15,5

14,9

28,8

20,6

Alsace

66,7

8,2

72,6

19,2

17,6

15,1

31,5

17,8

Haute-Normandie

59,7

8,2

70,2

21,6

14,6

15,9

26,6

24,8

Nord-Pas-de- Calais

117,2

7,8

70,1

22,1

17,8

16,8

25,0

20,9

France métropole

2 955,6

11,5

69,0

19,5

20,0

15,2

24,0

21,2

France métropole hors Ile-de-France

       

17,3

15,4

   

 Les non salariés sont très présents dans les communes rurales et plus largement les communes de moins de 20 000 habitants (la moitié contre 40% pour les salariés) ; les salariés pour leur part, qu’ils soient du secteur privé ou public, sont plus présents dans les villes de plus de 200 000 habitants.

Noter que les aides familiaux sont nettement plus présents en milieu rural et dans les villes de moins de 20 000 habitants.

Communes

Non salarié

Dont sans salarié

Dont employeur

Dont aide familial

Dont salariés

Du privé

Dont salariés du public

 

Nbre

%

Nbre

%

Nbre

%

Nbre

%

Nbre

%

Nbre

%

rurales

984,2

33,3

586,2

34,3

341,7

30,4

56,3

45,8

4 198,8

23,6

1 126,8

24,5

Moins de 20 000 habitants hors rural

500,2

16,9

286,6

16,8

186,9

16,6

26,6

21,6

2 956,3

16,6

804,8

16,5

Sous-total moins de 20 000 habitants

1 484,4

50,2

872,8

51,1

528,6

47,0

82,9

67,4

7 155,1

40,2

1 931,6

41,0

De 20 à 200 000 habitants

374,3

12,7

207,8

12,2

152,1

13,5

14,5

11,8

2 817,5

15,9

876,3

15,8

Plus de 200 000 habitants hors agglo paris

660,5

22,3

381,8

22,3

259,3

23,1

19,4

15,8

4 408,5

24,8

1 374,0

25,0

Agglomération parisienne

436,3

14,8

246,2

14,4

183,9

16,4

6,2

5,0

3 388,0

19 1

847,7

18,1

Sous-total + de 200 000 habitants

1 096,8

37,1

628,0

36,7

443,2

39,5

25,2

20,8

7 796,5

43,9

1 458,7

43,1

Total

2 955,6

100

1 708,7

100

1 123,9

100

123,0

100

17 769,3

100

5 029,6

100

 En milieu rural, les non salariés totalisent prés du million de personnes occupées, dont 40% du fait de l’agriculture, mais aussi 30% de l’artisanat et 19% des commerçants ; dans les villes de moins de 20 000 habitants, 37% viennent de l’artisanat, 27% du commerce, 18% des autres catégories d’entreprise (hors auto-entrepreneurs) et 17% de l’agriculture.

Communes

Agriculteurs

Artisans

Chefs d’entreprise

de 10 sal et plus

Commerçants

et assimilés

Professions libérales*

 

Nbre

%

Nbre

%

Nbre

%

Nbre

%

Nbre

%

rurales

370,2

72,9

275,7

34,2

38,1

26,6

175,8

24,7

64,3

13,2

Moins de 20 000 habitants hors rural

79,2

15,6

168,9

20,9

24,1

16,8

125,0

17,6

59,6

12,3

Sous-total moins de 20 000 habitants

449,4

88,6

444,6

55,1

62,2

43,4

300,8

42,3

123,9

25,5

DE 20 à 200 000 habitants

27,9

5,5

109,7

13,6

16,4

11,4

101,3

14,2

76,9

15,8

Plus de 200 000 habitants hors agglo paris

24,8

4,9

159,0

19,7

27,3

19,1

194,2

27,3

158,1

32,6

Agglomération parisienne

5,4

1,1

93,5

11,6

37,4

26,1

115,7

16,2

126,5

26,1

Sous-total + de 200 000 habitants

30,2

6,0

252,5

31,3

64,7

35,2

309,9

43,5

284,6

58,7

Total

507,5

100

806,8

100,0

143,3

100,0

712,0

100,0

485,4

100,0

* comprend 16% de salariés, non chefs d’entreprise

 

Dans les communes de moins de 20 000 habitants, les secteurs industrie, construction, les HCR et le commerce sont très présents (plus de 50% des non salariés de ces secteurs) ; par contre, les services sont localisés pour 48 à 69% dans les villes de plus de 200 000 habitants ; noter que les salariés n’y sont que pour 44% d’entre eux.

 

Nombre

En milliers

Tailles de commune

Rural

Moins de 20 000 hab

Hors rural

Sous-total

moins de 20 000 hab

De 20 à 200 000 hab

Plus de 200 000 habitants

hors agglo parisienne

Agglo parisienne

Sous-total plus

de 200 000 hab

Ensemble

25 754,3

24,5

16,5

41,0

15,8

25,0

18,1

43,1

Dont salariés

22 798,7

23,4

16,5

39,9

16,2

25,4

18,6

44,0

Non salariés

Total non salariés

2 955,6

33,3

16,9

50,2

12,7

22,3

14,8

37,1

Industrie

184,3

32,1

26,4

58,5

15,4

16,7

9,3

26,0

Construction

395,6

34,7

19,5

54,2

14,7

20,9

10,1

31,0

HCR

176,8

32,7

19,5

52,2

12,2

23,2

12,4

35,6

Commerce détail et gros

458,3

27,0

19,0

46,0

14,7

23,5

15,9

39,4

Transports

70,4

21,9

15,5

37,4

9,1

23,8

29,8

53,6

Finances, assurance

33,7

18,8

15,1

33,9

17,8

29,1

19,2

48,3

Education, santé

383,9

17,6

14,9

32,5

18,4

33,5

15,6

49,1

Immobilier

61,8

15,5

16,3

31,8

9,0

36,1

23,0

59,1

Services aux entreprises

379,3

16,2

12,0

28,2

12,4

31,1

28,4

59,5

Information, communication

70,7

13,5

9,4

22,9

8,0

24,7

44,5

69,2

 

SOMMAIRE

Les défaillances se sont accrues de 7,5% au 3éme trimestre 2013 (au regard de 2012) ; la hausse est assez générale quelque soit la taille de l’entreprise;elle est très forte dans la tranche des 50-99 salariés

Le 3éme trimestre connait l’évolution la plus défavorable de l’année (+7,5%), au regard de 2012 et de 2011 :

 

1er semestre

3éme trimestre

9 premiers mois

2011

2012

2013

2011

2012

2013

2011

2012

2013

Nombre de défaillances en France

30 694

30 219

31 127

11 464

11 897

12 790

43 200

43 220

44 905

Evolution au regard année précédente

-2,0

-1,5

+3,0

-4,9

+3,8

+7,5

-1,9

0,0

+3,9

 Rappelons ici l’évolution des défaillances depuis 2003 :

 

Moy 2003-2007

2008

2009

2010

2011

2012

Moy 2003-2012

Nombre de défaillances

48 306

56 162

62 313

59 296

58 195

59 780

57 675

Indice

84

97

108

103

101

104

100

La hausse des défaillances par tranche de taille : les plus petites entreprises (au plus 2 salariés) sont toujours les plus nombreuses au sein des défaillances (69%) ; au premier semestre 2013, la hausse la plus sensible est le fait des « petits employeurs » (entre 1 et 9 salariés), alors qu’il y a baisse pour les 20 à 100 salariés ; la situation du 3éme trimestre, si elle reste défavorable aux mêmes employeurs, s’y ajoutent avec vigueur les 20 à 100 salariés (+35% pour les 50-99 salariés, avec un petit nombre d’entreprises concernées toutefois).

 

Nbre 1er semestre

2013

En %

Evol 2013/2012

Nbre 3éme

trimestre 2013*

En %

Nbre 3éme

trimestre 2012

Evol 3émeT

2013/2012

0 salarié ou inconnu

12 063

38,8

-2,8

5 083

39,7

4 732

7,4

1-2 salariés

9 476

30,4

9,6

3 744

29,3

3 560

5,2

3-5 salariés

4 869

15,6

3,8

1 982

15,5

1 824

8,7

6-9 salariés

2 364

7,6

10,2

976

7,6

878

11,2

10-19 salariés

1 437

4,6

4,1

594

4,6

541

9,8

20-49 salariés

658

2,1

-2,5

319

2,5

286

11,5

50-99 salariés

146

0,5

-8,2

66

0,5

49

34,7

100 salariés et plus

114

0,4

2,7

26

0,2

27

-3,7

Total

31 127

100

3,0

12 790

100

11 897

7,5

*chiffres provisoires

 

Si les entreprises de moins de 10 ans d’ancienneté sont de loin les plus nombreuses à connaître la défaillance (les ¾), ce sont les plus de 10 ans d’ancienneté qui ont le plus progressé dans la hausse des défaillances au 3éme trimestre, notamment les plus de 50 ans (mais peu nombreuses).

 

Nbre 1ersemestre

2013

En %

Evol 2013/2012

Nbre 3éme

trimestre 2013

En %

Nbre 3éme

trimestre 2012

Evol 3émeT

2013/2012

Moins de 3 ans

5 724

18,4

-1,0

2 966

23,2

3 041

-2,5

De 3 à 5 ans

9 824

31,6

-1,7

3 739

29,2

3 584

4,3

De 6 à 10 ans

7 541

24,2

9,4

2 924

22,9

2 521

16,0

De 11 à 15 ans

3 018

9,7

9,9

1 170

9,1

1 039

12,6

De 16 à 50 ans

4 895

15,7

4,0

1 939

15,2

1 676

15,7

Plus de 50 ans

125

0,4

27,6

52

0,4

36

44,4

Total

31 127

100

3,0

12 790

100

11 897

7,5

 Certains secteurs d’activité sont très touchés par les défaillances :

– notamment dans les activités en direction des consommateurs, certaines sans guère discontinuer (coiffure/soins de beauté, services aux particuliers, d’autres en 2013 : commerces de bouche, activités récréatives, enseignement)

– plus modérément dans les activités en BtoB, telles la communication et le commerce intermédiaire

– nombre d’activités n’ont pas retrouvé leur niveau de 2003-2007, telles la santé, l’immobilier, les services aux entreprises, la restauration, la construction

 

En nombre de défaillance

Indice base 100 moy 2003-2007

Evol 2013/2012

 

Moy 2003-2007

2009

Moy 2010-2012

2009

Moy 2010-

2012

9 premiers mois

Dont T 3

Toutes activités

48 306

62 313

59 090

129

122

3,9

7,5

Coiffure, soins de beauté

743

1 230

1 393

166

187

16,5

18,5

Santé

438

671

806

153

184

4,3

3,0

Autres services aux particuliers

323

458

567

142

176

6,8

33,3

Immobilier

1 469

2 826

2 301

192

157

6,1

8,0

Services aux entreprises

4 703

7 369

7 316

157

156

1,6

6,3

Restaurant

3 715

5 005

5 053

135

136

8,0

8,6

Construction

11 176

16 531

15 009

148

134

3,2

4,4

Commerce réparation auto

1 581

1 774

1 868

112

118

3,6

1,4

Industrie agro-alimentaire dont boulangerie…

1 169

1 214

1 344

104

115

4,5

11,8

Débit de boisson

959

1 128

1 061

118

111

5,9

5,4

Activités récréatives

734

779

777

106

106

2,3

22,9

Communication

670

811

706

121

105

5,0

21,5

Transports, logistique

1 796

2 026

1 886

113

105

-4,5

4,7

Activités informatiques

866

848

843

98

97

8,4

5,2

Hébergement

559

631

505

113

90

0,5

7,1

Industrie

3 812

4 050

3 132

106

82

2,7

5,8

Commerce intermédiaire

3 768

3 863

3 393

103

90

2,5

9,9

Enseignement

1 242

505

613

41

49

9,3

25,8

SOMMAIRE

Quelques éléments nouveaux : 29% des jeunes affichent l’envie d’animer une équipe, le goût d’entreprendre s’exprimant aussi dans le fait de créer entre amis aux compétences complémentaires; 37% auraient envie de créer par goût du risque et de l’aventure.

L’enquête a été réalisée, entre juin et septembre, auprès de 1926 jeunes, de 16 à 26 ans, lycéens et étudiants ; l’échantillon comprend des lycéens de 1ère(14%), de terminale (17%), des étudiants d’IUT, STS et de Licences professionnel, les étudiants d’universités et enfin les étudiants de grandes écoles (Bac +1 à bac+3, 36%, au-delà, 33%) ; 34% y ont de 16 à 18 ans, 33% de 19 à 21 ans, 34% 22 ans et plus ; 56% sont des hommes et 44% des femmes. Globalement on constate peu de différences entre femmes et hommes et entre les différents niveaux de formation.

Il n’’est pas possible d’affirmer que ces données soient totalement représentatives des jeunes en formation initiale dans la mesure où il n’y a pas eu d’échantillon construit, mais des réponses volontaires à un questionnaire.

 

Pour 67%, le goût d’entreprendre c’est la volonté d’être acteur plutôt que spectateur de son activité (plus fort chez les jeunes issus des lycées, IUT, STS et licence professionnelle) ; pour 51%, la réalisation de projets personnels et la passion pour un domaine d’activité (48%), davantage citées par les jeunes de lycées et IUT que par les étudiants de grandes écoles et plus souvent mentionnées par les femmes que par les hommes ; noter que 29% affichent l’envie d’animer une équipe.

 

D’où vient ce goût d’entreprendre ? Pour 63% c’est une question de personnalité et de motivations personnelles, mais aussi fait plutôt nouveau la possibilité de faire équipe avec 2 ou 3 amis aux compétences complémentaires (37%) ; l’influence du vécu interfère : pour 31%, les stages en entreprise ont révélé ce goût, idem pour 28% l’influence de la famille et des proches, alors que l’influence de la participation à la vie associative voire à une junior entreprise est peu évoquée ; 27% en attendent une vie active pleine de mobilité.

 

La première motivation citée, tant par les jeunes, que par l’ensemble des porteurs de projet, est l’indépendance et l’autonomie (27%, mais 50% si l’on prend en compte l’ensemble des citations), suivie par le goût du risque et de l’aventure (17 et 37%), une motivation plus fréquente que dans l’ensemble des porteurs de projet, la réalisation d’un projet personnel (12 et 38%), l’épanouissement et le besoin de réussite personnelle (11 et 35%), et le gain d’argent (8 et 36%).

 

D’autres motivations sont jugées secondaires : la saisie d’une opportunité (sensiblement moins vrai pour les étudiants des universités), la création d’emplois (une fracture extrêmement nette entre les jeunes des IUT et les étudiants des grandes écoles, qui positionnent cette motivation en priorité, et les lycéens et étudiants des universités), l’attrait pour une position de chef d’entreprise (l’écart est très marqué entre les étudiants des universités pour lesquels cet attrait est peu important contrairement aux jeunes issus des trois autres catégories).

 

4 types de freins sont mis en avant : le manque de moyens financiers (60%), davantage ressenti par les étudiants d’université et de grandes écoles, le manque d’expérience (51%), la lourdeur des règles et procédures juridiques et administratives (49%), et la peur de l’échec (42%) ;

Les nombreux témoignages de créateurs auprès des jeunes nous prouvent cependant que surmonter ces difficultés fait partie du parcours incontournable des créateurs ; la perception du pays en crise apparait comme un frein un peu en retrait (32%), tout comme la gestion des hommes.

 

73% demandent que l’école développe largement ce goût d’entreprendre; Ils aspirent à plus de flexibilité dans l’enseignement, une demande qui témoigne de l’envie réelle des jeunes de développer les qualités et compétences liées à la créativité, l’innovation, l’esprit d’indépendance et d’autonomie ; 14% évoquent le rôle de la famille.

74% privilégient une meilleure connaissance du fonctionnement de l’entreprise à celle de l’économie en général.

75% soulignent un lien fort entre le goût d’entreprendre et la création d’entreprise, mais 89% considèrent aussi qu’il peut se développer indépendamment de toute création d’entreprise, au sein même des entreprises dont on est salarié.

 

SOMMAIRE

La reprise d’entreprise en Haute-Savoie en 2012 affiche une régression de 14% entre 2008 et 2012 ; 40% des cessions interviennent suite au départ en retraite, alors que 10% des cédants reprennent ou créent à nouveau. La reprise par des salariés s’intensifie.

Cet observatoire est le seul à ma connaissance à produire une approche complète de la reprise, en intégrant notamment les achats de parts sociales et d’actions d’où sa prise en compte même si l’approche est circonscrite à un département.

 

En 2012, le nombre de créations a progressé de 62% mais il aurait probablement régressé de 18% sans « l’effet auto-entrepreneur ». En volume, les reprises d’entreprises représentent près de 20% des créations/ reprises, abstraction faite des auto-entreprises.

 

Dans le contexte économique actuel, on observe une logique de resserrement des phénomènes de reprise : le volume des transmissions familiales a progressé de 39% entre 2008 et 2012, (une forte évolution qui ne concerne toutefois que 16% des reprises environ ; dans le même temps, les reprises par un salarié étaient stables et les reprises (de fonds ou par achat de parts) par une personne extérieure à l’entreprise en recul de 20%.

 

Une reprise d’entreprise sur 2 est une reprise de fonds (à titre payant ou gratuit), 1 sur 3 une reprise de parts d’une société (à titre payant ou gratuit), 18% sont des reprises en location-gérance.

 

62% des entreprises reprises ont poursuivi leur activité avec un ou plusieurs salariés (7% pour les créations intégrant les auto-entrepreneurs).

Les secteurs hébergement-restauration et commerce concentrent à eux seuls près de 60% des reprises, progressant entre 2011 et 2012 de 21% contre 2% pour l’ensemble des activités ; l’industrie (dont les « commerces de bouche » de type boucherie, charcuterie, boulangerie, pâtisserie), regroupe 10% des reprises.

 

Le cédant, une décision plus tardive : ce sont majoritairement des hommes (70% d’hommes, 22% de femmes et 8% de couples) âgés en moyenne de plus de 53 ans (deux ans de plus qu’en 2008) ; 1/3 ont 60 ans et plus ; l’âge moyen du cédant est de 52 ans pour une reprise par achat de parts, et 56 ans pour une reprise de fonds.

40% des cessions ont pour origine le départ en retraite du dirigeant et lorsqu’il s’agit d’une transmission par achat de parts d’une société (51%) ; noter que dans 8% des cas, la cession est liée à l’état de santé du cédant (maladie, invalidité, décès).

Dans 10%, le dirigeant cède pour créer ou reprendre une autre entreprise et dans 3%, pour revenir au salariat.

Un tiers des cédants était à la tête de l’entreprise depuis au moins 20 ans au moment de la cession ; plus de la moitié des cédants étaient à l’origine de la création de l’entreprise ; pour les autres, il s’agissait déjà d’une reprise (16% dans le cadre familial, 3% à leur ancien employeur), alors que 28% n’avaient aucun lien préalable avec l’entreprise reprise.

40% des cédants accompagnent le repreneur durant une période plus ou moins longue allant de moins d’un mois à plus d’un an (contre 47% en 2008), cet accompagnement est plus fréquent dans le cas d’un achat de parts (46%) que dans celui d’une reprise de fonds (37%).

 

71% des repreneurs sont des hommes âgés en moyenne de 42 ans, avec un niveau de formation comparable à celui des créateurs (niveau baccalauréat ou plus pour 60%, 82% pour les reprises d’entreprises de plus de 5 salariés).

8 sur 10 ont déjà une expérience du métier ; 34% travaillaient déjà dans l’entreprise reprise (57% dans le cas d’un achat de parts) contre 27% en 2008 ; cette dernière tendance se vérifie surtout dans l’industrie et le commerce.

63% des repreneurs étaient auparavant salariés dans l’entreprise reprise ou dans une autre entreprise (part équivalente à celle des nouveaux dirigeants créateurs) ; 22% étaient déjà chefs d’entreprise ; seuls 6% des repreneurs étaient demandeurs d’emploi (contre 10% en 2008) dont 29% dans une situation de chômage volontaire pour monter leur projet de reprise.

 

Comme pour les créateurs, les deux motivations principales des repreneurs sont le besoin d’indépendance (39%) et l’envie d’entreprendre (26%) mais également la volonté de travailler dans un secteur qui leur tient à cœur (27%). 19% souhaitent investir et gagner de l’argent et 18% mettent en avant le désir de développer une entreprise qui existe déjà. Seuls 4% font le choix de la reprise en réponse à une situation de chômage.

16% des repreneurs effectifs ont hésité entre la création d’une entreprise nouvelle et la reprise d’une entreprise existante.

 

SOMMAIRE

Le premier semestre 2013 marque un ralentissement avec 22 860 fonds de commerce acquis (baisse de 5,7 % par rapport à la même période 2012) et une légère baisse du prix moyen des transactions (191 870€, en baisse de 2,3%).

 Depuis trois ans, notamment au premier semestre 2012, les cessions de fonds de commerce étaient en hausse après la chute de 2009 ; le premier semestre 2013 marque un ralentissement avec 22 860 fonds de commerce acquis (baisse de 5,7 % par rapport à la même période 2012) et une légère baisse du prix moyen des transactions (191 870€, en baisse de 2,3%).

 

1er semestre 2009

1er semestre 2010

1er semestre 2011

1er semestre 2012

1er semestre 2013

Nombre de transactions

21 792

22 736

23 276

24 254

22 860

Prix moyen de la transaction

186 991

174 027

179 033

196 306

191 870

Indice transaction (base 100 : moyenne des 5 semestres)

101

94

96

106

103

Indice prix moyen de vente (base 100 : moyenne des 5 semestres)

95

99

101

106

99

Les entreprises reprises avec moins de 10 salariés concentrent près de 80% des opérations et connaissent une réelle hausse du prix de cession, alors que les plus grandes tailles affichent une baisse.

 

Effectif inconnu

Pas de salarié

De 1 à 9 sal

De 10 à 249 sal

250 sal et plus

Ensemble

Nombre d’acheteurs

2 496

10 677

7 115

2 115

457

22 860

En %

10,9

46,7

31,1

9,3

2,0

100

Evol 1ers semestres 2013/2012

10,3

13,6

-24,9

-19,2

-8,6

-5,7

Prix moyen d’acquisition au 1er semestre 2013

170 171

163 203

257 262

357 419

400 739

191 870

Evol 1ers semestres 2013/2012

-18,1

14,5

32,9

-9,4

-24,6

-2,3

 Les 2/3 des reprises sont le fait de nouveaux dirigeants, 15% le fait d’entreprises repreneurs de 3 à 10 ans et 20% de plus de 10 ans.

Le taux de pérennité à 4 ans est de 87%.

 

61% des reprises (13 909) s’effectuent sous le statut de SARL, en baisse sensible de 10,6%, mais le prix moyen de cession progresse de 3,8% ; les repreneurs sous forme individuelle (14%) connaissent un recul de 19% et de 3,5% en prix moyen de vente ; les SA et SAS progressent de 27% en nombre, mais régressent de 26% en prix moyen. Noter qu’il s’agit ici d’achat de fonds de commerce et pas d’achat de parts sociales ou d’actions.

 

Sarl

SA ou SAS

Entreprises

individuelles

Autres formes

de société

Ensemble

Nombre d’acheteurs

13 909

4 909

3 252

790

22 860

En %

60,8

21,5

14,2

3,5

100

Evol 1ers semestres 2013/2012

-10,6

27,0

-18,8

-2,9

-5,7

Prix moyen d’acquisition au 1er semestre 2013

183 874

277 155

100 733

379 631

191 870

Evol 1ers semestres 2013/2012

3,8

-26,1

-3,5

-8,1

-2,3

 Les commerces sont les plus coûteux, alors que la construction est l’activité la moins coûteuse (avec un cout d’achat nettement en hausse) :

 

Construction

« Autres activités »

Services

Industrie

Commerce

Ensemble

Nombre d’acheteurs

1 271

646

12 208

2 118

6 617

22 860

En %

5,6

2,8

53,4

9,3

28,9

100

Evol 1ers semestres 2013/2012

-12,5

32,9

-3,3

-13,3

-8,7

-5,7

Prix moyen d’acquisition au 1er semestre 2013

108 690

160 186

162 107

195 228

259 962

191 870

Evol 1ers semestres 2013/2012

20,5

-4,6

4,4

-11,9

0,9

-2,3

 Le prix moyen de cession dans la construction (bâtiment, TP, immobilier) atteint 99 000€ (+11 %) dans le bâtiment, 108 000€ (‐14 %) pour les agences immobilières et dépasse les 300 000€ dans les travaux publics, voire 800 000€ dans la promotion immobilière.

Dans les services, sous les 120 000€ figurent les agences de voyage, entreprises de nettoyage et en dessous de 100 000€ les services d’aménagement paysager ; les fonds de commerce de transport routier se traitent aux environs de 180 000€ dans le fret et 165 000€ dans le voyage ; dans le conseil en systèmes et logiciels informatiques, le prix moyen dépasse 240 000€.

Dans le secteur des cafés hôtels restaurants, les prix varient entre moins de 200 000€ pour les débits de boisson ou la restauration traditionnelle voire moins de 100 000€ dans la restauration rapide et plus de 400 000€ dans le camping ou l’hôtellerie.

Le service à la personne affiche des tarifs aux environs de 60 000€.

Dans le commerce, les activités de gros se situent au‐delà de 300 000 € tandis que celles de détail se situent aux environs de 140 000€, à l’exception notable des pharmacies (1 234 000€).

Dans l’industrie, l’imprimerie chiffre 90 000€, les métiers du textile ou des matériaux de construction sont autour de 200 000€, contre 300 000€ dans la métallurgie et mécanique et dépassent 700 000€ dans la chimie‐pharmacie.

 

6 régions connaissent une progression dans le nombre d’acheteurs (mais toutes sauf l’Alsace avec des coûts de transaction en baisse):

6 régions en progression du nombre d’acheteurs

DOM

Limousin

Haute-Normandie

Champagne-Ardenne

Aquitaine

Alsace

Nombre d’acheteurs

309

275

605

381

1 328

494

Evol 1ers semestres 2013/2012

32,1

6,2

4,0

3,5

3,3

3,1

Prix moyen d’acquisition au 1ersemestre 2013

185 740

149 580

202 707

177 395

156 879

192 173

Evol 1ers semestres 2013/2012

-49,2

-17,5

-11,2

-11,2

-15,0

10,1

 Et 7 une régression de plus de 10%, mais souvent avec des coûts de transaction en hausse :

7 régions en forte régression

du nombre d’acheteurs

Bourgogne

Basse-

Normandie

Midi-

Pyrénées

Nord-Pas-

de-Calais

Poitou-

Charentes

Centre

Pays-de-Loire

Nombre d’acheteurs

516

647

970

966

618

716

1 338

Evol 1ers semestres 2013/2012

-18,0

-14,6

-14,0

-12,1

-12,0

-10,8

-10,2

Prix moyen d’acquisition au 1er semestre 2013

156 546

203 189

159 734

204 864

169 401

201 505

169 402

Evol 1ers semestres 2013/2012

-6,9

4,6

1,5

14,7

-11, 0

-0,2

-5,5

Et les autres en baisse plus modeste

 

Rhône-

Alpes

Bretagne

Paca

Auver-

gne

Picardie

Ile-de

-France

Corse

Franche-

Comté

Languedoc

Roussillon

Lorraine

Nombre d’acheteurs

2 647

1 334

2 306

497

449

4 165

140

344

1 116

699

Evol 1erssemestres 2013/2012

-9,2

-7,5

-7,2

-6,4

-4,5

-2,6

-2,1

-0,9

-0,9

-0,3

Prix moyen d’acquisition au

1er semestre 2013

165 197

203 387

195 923

137 287

166 613

260 075

162 095

135 607

176 858

127 929

Evol 1erssemestres 2013/2012

-0,2

0,7

10,4

9,6

-18,6

1,4

0,6

-32,1

-5,4

-25,6

 

SOMMAIRE

Les français, comme les auto-entrepreneurs, vivraient mal un changement du régime de l’auto-entrepreneur

Echantillon de 1051 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, et échantillon de 1015 créateurs d’auto-entreprise, représentatif des auto-entreprises créées il y a plus de 6 mois (entre le 1er janvier 2009 et décembre 2012).

 

Tout d’abord quel revenu les auto-entrepreneurs tirent-ils de leur activité ?

Pour 52% des auto-entrepreneurs, l’activité est jugée secondaire en termes de revenus (c’est-à-dire en complément de l’activité principale) ; d’ailleurs 42% jugent ce revenu non indispensable, 43% indispensable mais complémentaire et seulement 15% le revenu principal :

% des revenus du ménage

0%

>5%

De 5 à 9%

10-19%

20-29%

30-49%

50-99%

100%

% de ménages concernés

5

20

11

13

14

15

13

7

48% déclarent être « Sans autre activité ou demandeurs d’emplois », 29% salariés (dont 13 à temps partiel), 22% retraités.

 

Ces résultat sont étonnants, dans la mesure où une forte minorité d’auto-entrepreneurs (selon l’Acoss, l’INSEE, le rapport de l’IGS) ne réalisent pas de recettes ; question d’échantillon, de travail dissimulé, de non concordance des questions posées ? Ce questionnement est confirmé quand à l’importance des femmes (49% selon cette enquête, 37,5% dans la dernière parution Acoss) ; idem en ce qui concerne les âges : les plus de 50 ans seraient 49% (dont 23% 60 ans et plus), contre 27% (dont 10% 60 ans et plus) pour l’Acoss.

Par contre on retrouve une proximité en ce qui concerne les qualifications professionnelles (cadres, 31%, professions intermédiaires, 15% et employé/ouvrier, 39%).

 

Ce que pensent les français de ce régime (je ne retiens pour analyser que les « non » et « tout à fait », items les plus discriminants) : c’est utile et ne réformons pas trop vite ; par contre, le propos est plus modéré en ce qui concerne la réussite, la diminution du travail illégal et la réponse au chômage, somme toute beaucoup de bon sens.

En %

Prendre le temps d’un bilan

objectif avant de réformer

C’est

utile

A généré des

Vocations

Une preuve que les français

ont le goût d’entreprendre

Permet à certains de sortir

de difficultés financières

Réponse

Au chômage

Diminue le travail illégal

Souvent une réussite pour qui se lance

Non

8

13

16

20

17

17

18

8

Tout à fait

42

25

20

20

21

32

34

40

 La moitié des français exprime que ce régime est intéressant pour tous, notamment les chômeurs (51% dont 23 en première réponse), puis entre 16 et 25% (toutes réponses) pour les salariés à temps partiel, les jeunes, les seniors, nettement moins pour les salariés à temps plein, les femmes et les fonctionnaires.

21% des français interrogés disent avoir eu recours à un auto-entrepreneur ; si celui ci n’exerçait plus, la moitié ferait encore appel à un autre auto-entrepreneur, 20% une entreprise classique, 15% au recours au travail illégal et 13% renoncerait à leur projet.

 

Ce que pensent les auto-entrepreneurs : ce régime convient à 94% (dont 56% tout à fait) ; s’il était remis en cause, 53% cesseraient leur activité, 24% poursuivraient en entreprise classique et 23% poursuivraient de manière moins formelle. D’ailleurs 57% n’auraient pas créée si ce régime n’avait pas existé ; 22% auraient exercé de manière informelle alors que 14% auraient créé une entreprise classique. Les 2/3 n’ont nullement l’intention de changer de régime, contre 7% d’ici un an et 27% plus tard. S’il y avait changement, 56% estiment qu’il aurait des effets importants sur le revenu de leur ménage.

 

Que souhaitent-ils pour faire évoluer ce régime : une comparaison des réponses du public et des auto-entrepreneurs, sachant que les réponses s’inscrivent dans une même tendance ?

 

Faciliter le passage

au régime général

Supprimer

Créer un régime

simplifié et unique

Confirmer que les inscrits

bénéficient du régime

Mettre en place

Des appuis appropriés

Leur réserver les petits travaux

Auto-entrepreneurs

69

5

74

74

86

68

Grand public

87

19

85

79

90

72

Ecarts

-18

-14

-11

-5

-4

-4

 Par ailleurs, 57% des auto-entrepreneurs (contre 48% pour le grand public) pensent que la démarche consistant à faire solutionner par les entrepreneurs et leurs représentants la question du régime de l’auto-entreprise, est une bonne idée.

 

 

SOMMAIRE

Le nombre de créateurs non auto-entrepreneurs a augmenté de 7,8% au cours des 9 premiers mois de l’année, au regard de 2012 ; le niveau de création des non auto-entrepreneurs est stable et rejoint celui des années 2009 à 2011, alors que celui des auto-entrepreneurs chute nettement en 2013 (-11,7%).

 Les créations non auto-entrepreneurs en septembre 2013, comparées à septembre 2012, ont augmenté de 18% et celles en auto-entrepreneurs ont baissé de 3,3%. La forte hausse des non auto-entrepreneurs conduit à la prudence ; Il est possible qu’il y ait eu retard dans l’enregistrement statistique en 2013.

En ce qui concerne les 9 premiers mois de l’année, on constate au regard de 2012, une nette progression des créateurs non auto-entrepreneurs (+7,8%), alors que les auto-entrepreneurs régressent de 11,7%. Noter la situation stable des non auto-entrepreneurs depuis 2009, alors que les auto-entrepreneurs connaissent une évolution « en accordéon ».

De fait, en 2013, les auto-entrepreneurs sont 51,3% de l’ensemble des créateurs, bien moins qu’en 2012 (55,7%), le fait d’un projet de loi restrictif en cours, que conforterait la forte baisse dans le secteur de la construction et les services aux particuliers ?

Créateurs

Nombre de janvier à Septembre

Indice 100 en 2009 (janvier à septembre)

2013

2012

Evol 2013/2012

2009

2010

2011

2012

2013

Non auto-entrepreneurs (NAE)

196 736

182 482

+7,8

100

101

100

94

101

Auto-entrepreneurs (AE)

206 822

234 306

-11,7

100

120

95

102

89

Total

403 598

416 788

-3,2

100

111

97

98

95

Au regard de l’évolution des activités, entre 2012 et 2013, 3 groupes de création peuvent être différenciés, dont un groupe très majoritaire, celui des gains en créations non auto-entrepreneurs, prenant le pas sur les auto-entrepreneurs en chute et moins nombreux dans le total des créations ; nous donnons ci après dans les tableaux, les évolutions depuis 2009 sous forme d’indice pour resituer la création dans un temps plus long que le court terme :

 

NAE (indice : base 100 en 2009)

AE (indice : base 100 en 2009)

Nombre en 2013

Evol 2013/

2012

Indice

2013

Indice 2012

Indice 2011

Indice 2010

Nombre en 2013

Evol 2013/2012

% AE 2013

Indice

2013

Indice 2012

Indice 2011

Indice 2010

Services aux particuliers

13 159

+37,4

109

79

83

91

28 649

-20,1

68,5

73

92

90

120

« Industrie »

9 825

+25,4

100

80

94

124

10 280

-20,7

51

98

123

102

113

Construction

34 732

+18,2

114

97

106

104

25 357

-28,4

42

89

125

105

138

HCR

14 751

+8,3

103

95

100

102

6 135

-11,3

29

98

110

96

112

Services aux entreprises

34 985

+4,0

95

99

102

99

48 511

-8,2

58

87

94

94

122

Commerce

39 701

+1,5

86

85

93

98

43 866

-6,1

52,5

86

91

90

110

Sous-total

147 153

+10,5

       

162 798

-14,8

         

 Ce premier groupe rassemble les ¾ des créateurs NAE et 79% des AE de 2013, alors que le second, où les deux types de création progressent, ne rassemble que 17% des NAE et 14% des AE ; ce groupe se caractérise en tendance par une progression des créations dans les deux types, notamment auto-entrepreneurs :

 

NAE (indice : base 100 en 2009)

AE (indice : base 100 en 2009)

Nombre en 2013

Evol 2013/

2012

Indice

2013

Indice 2012

Indice 2011

Indice 2010

Nombre en 2013

Evol 2013/2012

% AE 2013

Indice

2013

Indice 2012

Indice 2011

Indice 2010

Transports

5 168

-0,6

107

107

110

107

2 901

+31,2

18

194

148

127

146

Activités financières

7 633

+7,4

103

96

109

106

1 556

+13,5

17

135

119

92

110

Santé, éducation

20 254

+7,0

112

105

102

94

24 543

+4,3

55

134

129

114

131

Sous-total

33 055

+5,8

       

29 000

+7,0

         

 Le troisième groupe, où les deux types de création sont en régression, est très peu nombreux :

 

NAE (indice : base 100 en 2009)

AE (indice : base 100 en 2009)

Nombre en 2013

Evol 2013/

2012

Indice

2013

Indice 2012

Indice 2011

Indice 2010

Nombre en 2013

Evol 2013/2012

% AE 2013

Indice

2013

Indice 2012

Indice 2011

Indice 2010

Immobilier

9 759

-11,4

103

116

125

115

1 631

-9,8

14

83

93

102

108

Info-com

6 769

-4,0

95

99

102

99

13 433

-5,8

66,5

87

92

77

103

Sous-total

16 528

-9,5

       

15 064

-6,2

         

SOMMAIRE