Archives mensuelles : août 2013

5,5 millions de fonctionnaire, 20% de l’emploi salarié et une stabilité de la force de travail entre 2010 et 2011

Au 31 décembre 2011, 5,5 millions de salariés travaillent en France dans la fonction publique (5,2 millions d’équivalents temps plein en comptant les bénéficiaires de contrats aidés, et 5,1 hors contrats aidés). Une personne en emploi sur cinq (20,4%) travaille dans l’un des trois versants de la fonction publique : la fonction publique d’état regroupe 9% de l’emploi total, la fonction territoriale 7% et la fonction hospitalière 4%.

 

En un an, les effectifs globaux (compris les contrats aidés) sont en baisse de 0,5%, surtout dans la fonction publique de l’État (-2% et -2,4% hors contrats aidés), alors que les effectifs sont stables dans la fonction publique territoriale, FPT, (+ 0,3%) et augmentent dans la fonction publique hospitalière, FPH, (+ 1,3%). Malgré la baisse des effectifs, le volume annuel total de travail est resté stable (5, 170 millions EQTP contre 5, 174 en 2011), en lien notamment avec une légère hausse du nombre d’agents à temps complet.

31-12-2011

Effectifs Salariés

Hors contrats aidés (milliers)

Dont contrats

Aidés (milliers)

Evolution 2011/2010 en %

Globale hors contrats aidés

Titulaires

Non-Titulaires

Autres statuts

Contrats aidés

Fonction publique d’Etat

2 398,7

67, 5

-2,4

-1,9*

-5,9

-2,2

+17,2

Fonction publique territoriale

1 830,7

51, 1

+1,1

-0,2

+5,6

+4,8

-21,4

Fonction publique hospitalière

1 129,4

15,8

+1,7

+0,4

+7,5

+1,8

-20,7

Ensemble

5 358,8

134,4

-0,4

       
               

*Hors militaires -1,2%

 

Dans les régions de France métropolitaine, la part de l’emploi public dans l’emploi total s’échelonne de 17% à 25% ; l’emploi public est très présent dans le Limousin, en Corse, en Lorraine, dans le Languedoc-Roussillon, Auvergne et Picardie (part supérieure à 22%) ; à l’inverse, il est  plus faible dans les Pays de la Loire, en Rhône-Alpes et en Alsace (de 17% à 19%), où le dynamisme de l’emploi privé explique cette moindre implantation, notamment dans la FPE (entre 7% et 9%) ou la FPT(entre 5% et 6%) ; en Île-de-France l’emploi public y représente 18,3% de l’emploi total régional ; la région capitale regroupe 91% des agents civils des administrations centrales et 23% de ceux des services déconcentrés ; le poids des deux autres versants de la fonction publique y est en revanche relativement plus faible qu’en moyenne nationale (6% dans la FPT et 3% dans la FPH).

 

Qui sont ces salariés ? Une majorité de femmes (61%, notamment dans la fonction hospitalière avec 77%) et 30% de salariés de plus de 50 ans.

 

Femmes

Âge

Catégorie hiérarchique

>25 ans

25-34 ans

35-49 ans

50 ans et plus

A

B

C

Fonction publique d’Etat

54,2

5,8

23,8

42,5

27,9

51,7

24,2

22,1

Fonction publique territoriale

60,4

4,8

16,8

45,0

33,4

8,82

13,2

75,7

Fonction publique hospitalière

77,4

6,7

45,0

40,2

27,6

28,3

20,9

50,7

Ensemble

61,2

5,6

33,4

42,9

29,7

32,1

19,7

46,5

                 

 

 

SOMMAIRE

L’intérim, 44% localisé dans l’industrie, a perdu en 2012, 51 000 emplois équivalents temps plein en 2012

Le travail temporaire a perdu  51 000 équivalent-emplois à temps plein (ETP), une diminution de 8,9%, après des progressions de 17,8% en 2010 et 9,3% en 2011. 16 millions de contrats ont été conclus en 2012, contre 16,8 millions en 2011 (une baisse de 4,8%).

En moyenne 3% des salariés de l’ensemble des secteurs concurrentiels (y compris agriculture, hors Dom) étaient intérimaires. La durée des missions d’intérim a également diminué (1,7 semaine en moyenne en 2012, contre 1,8 en 2011).

 

En 2012, l’industrie a employé 229 500 intérimaires en ETP (44% du volume total de travail temporaire) et perdu 31 500 postes en ETP (-12%), après les progressions constatées de 2010 (+54 700 ETP, soit +31%) et en 2011 (+31 900 ETP, soit +14%).

Dans la construction, on dénombre 111 800 intérimaires (21% du volume de travail temporaire) ; il diminue en 2012 de 5% (‑5 900 postes), après une progression en 2011 de 9,1% (+9 800 postes). Le taux de recours à l’intérim, plus élevé dans la construction que dans les autres secteurs (7,6% des salariés du secteur, contre 3% en moyenne, mais proche de l’industrie avec 6,8% de recours), diminue en 2012 ; la durée moyenne des missions se maintient à 2,6 semaines.  La baisse est moindre pour les ouvriers qualifiés (‑4,6%, soit‑3 500 postes) que pour les ouvriers non qualifiés (‑6,2 %, soit ‑2 200 postes). Les ouvriers forment la quasi-totalité des intérimaires du secteur (93 %).

 

En 2012, le secteur tertiaire emploie en moyenne 181 400 intérimaires en ETP, ce qui représente 35% du volume total de travail temporaire. Celui-ci diminue sensiblement par rapport à 2011 : ‑13 700 postes en ETP (soit ‑7,0%), après une progression l’année précédente de 7 300 postes en ETP (soit +3,9%).

 

Construction

Industrie

Tertiaire

Agriculture

Ensemble

Taux de recours en 2012

7,6

6,8

1,4

1,2

3,0

Nbre de salariés EQTP en 2012 (en milliers)

111,8

229,5

181,4

2,5

525,1

Nbre de salariés EQTP en 2011 (en milliers)

117,6

261,0

195,0

2,5

576,1

Evolution 2012/2011

-5,0

-12,1

-7,0

0

-8,9

 Plus précisément, le recours au travail temporaire dans le tertiaire est peu fréquent et en chute marquante dans les services aux personnes et le commerce de détail :

 

Transports

Commerce

de gros

Services entreprises

 

Dont activ

(adm et soutien)

Dont activités juridiques

comptables, ingénierie

Dont Activ scientif, techn

Dont Activ

informatiques

Taux de recours en 2012

3,7

2,9

0,5 à 2,0

 

2,0

1,5

1,3

1,1

Nbre de salariés EQTP 2012 (en milliers)

51,6

28,1

45,2

21,4

13,6

2,6

3,9

Nbre de salariés EQTP

en 2011 (en milliers)

54,7

29,4

48,8

23,0

14,4

2,9

4,3

Evolution 2012/2011

-5,7

-4,4

-7,4

-7,0

-5,6

-11,3

-9,3

 

 

Immobilier

Commerce

détail

Com et répar

Auto, cycles

HCR

Services aux

personnes

Dont santé  et médicosocial

 

Dont

Enseignement

Dont autres activ

Services à la personne :

Taux de recours en 2012

1,0

1,0

0,9

0,9

0,4 à 0,9

0,9 à 0,4

0,8

0,4

Nbre de salariés EQTP 2012 (en milliers)

2,3

16,9

3,3

8,4

16,9

8,3

2,1

3,8

Nbre de salariés EQTP en 2011 (en milliers)

2,7

18,2

3,9

8,5

18,9

9,4

2,0

4,5

Evolution 2012/2011

-14,2

-7,1

-15,4

-1,2

-10,6

-11,8

-4,8

-37,8

 Qui sont les intérimaires ? Les 2/3 sont des hommes et des moins de 30 ans pour presque moitié :

 

Hommes

Femmes

Moins de

20 ans

De 20 à

24 ans

De 25 à 29 ans

De 30 à

49 ans

50 ans

et plus

Total

Taux de recours en 2012

4,0

1,7

6,1

9,0

 

4,9

De 2,2 à 3,5

1,1

3,0

Nbre de salariés EQTP 2012 (en milliers)

382,4

142,7

15,4

119,5

104,3

234,1

51,7

525,1

Répartition en 2012

72,8

27,2

2,9

22,8

19,9

44,6

9,8

100,0

Nbre de salariés EQTP en 2011 (en milliers)

417,7

158,4

18,6

136,5

115,4

252,0

53,5

576,1

Evolution 2012/2011

-8,5

-10,0

-17,2

-12,5

-9,6

-7,1

-3,4

-8,9

 Les missions durent en moyenne 1,7 semaine, un peu plus dans la construction (2,6) et l’industrie (2) ; mais 27% sont le fait d’un seul jour, 47% moins d’une semaine et 17% plus de 2 semaines.

 

 

 

SOMMAIRE

7 régions de métropole ont connu une progression de l’emploi ; ce sont les régions où le tertiaire est plutôt plus présent et l’intérim plus modeste, alors que les régions « industrielles » ont connu une baisse

En 2012, l’emploi du secteur concurrentiel est stable, au niveau de 17,9 millions de salariés, après avoir progressé de 1,1% en 2011. Le ralentissement de 2012 a affecté la plupart des régions. L’emploi se contracte principalement dans le centre et le nord de la France, à des rythmes de -1,3% à -0,2%. Un tiers des régions créent encore des emplois, avec des évolutions comprises entre + 0,1% et + 2,2%.

7 régions de métropole ont connu une progression de l’emploi ; ce sont les régions où le tertiaire est plutôt plus présent et l’intérim plus modeste :

 

Effectifs

2012 en milliers

Evol 2012/2011

Evol 2012/2011

Masse salariale

Structure emploi par secteur en 2012

En nbre

En %

Tertiaire hors intérim

Intérim

Industrie

BTP

Corse

75,5

+900

+1,2

+3,9

75,6

0,5

8,3

15,6

Midi-Pyrénées

751,9

+4 600

+0,6

+3,5

68,6

3,5

19,0

8,8

Rhône-Alpes

1 864,9

+ 6 600

+0,4

+2,6

65,7

3,8

22,0

8,5

Ile-de-France

4 520,0

+17 100

+0,4

+2,3

81,3

2,3

10,3

6,1

Aquitaine

810,8

  +3 100

+0,4

+2,7

70,3

3,4

16,9

9,4

PACA

1 291,2

+4 100

+0,3

+2,6

76,6

2,9

11,9

8,6

Pays-de-Loire

1 000,5

+1 100

+0,1

+2,6

62,0

4,4

24,1

9,5

France métropole

17 558,9

-7 200

0

+2,1

70,3

3,4

18,0

8,3

                 

 Il en est de même pour les 3 des 4 régions hors métropole :

 

Effectifs

2012 en milliers

Evol 2012/2011

Evol 2012/2011

Masse salariale

Structure emploi par secteur en 2012

En nbre

En %

Tertiaire hors intérim

Intérim

Industrie

BTP

Guyane

28,8

+900

+3,1

+0,8

66,8

5,2

15,1

12,8

Réunion

138,4

+3 000

+2,2

+4,4

73,3

2,2

13,7

10,7

Guadeloupe

71,6

+500

+0,7

+3,4

75,7

2,8

13,4

8,3

Martinique

72,5

-700

-1,0

+2,2

72,6

2,9

17,0

7,5

                 

 Par contre, les autres régions ont connu une diminution ; ce sont des régions industrielles, ou l’intérim est plus présent et le tertiaire moins présent, ce qui correspond tout à fait à l’évolution des secteurs d’activité :

 

Effectifs

2012 en milliers

Evol 2012/2011

Evol 2012/2011

Masse salariale

Structure emploi par secteur en 2012

En nbre

En %

Tertiaire hors intérim

Intérim

Industrie

BTP

Champagne-Ardenne

317,8

-4 300

– 1,3

+0,8

61,9

3,9

25,2

8,9

Franche-Comté

285,3

-3 600

-1,2

-0,4

56,4

4,7

31,1

7,8

Picardie

421,0

-5 300

-1,2

+0,9

61,3

4,6

25,7

8,4

Limousin

161,4

-1 700

-1,1

+0,9

65,9

3,3

21,5

9,3

Lorraine

541,3

-5 400

-1,0

+0,7

64,3

3,9

23,2

8,6

Haute-Normandie

473,0

-4 400

-0,9

+1,4

61,1

4,7

24,8

9,3

Centre

634,5

-4 600

-0,7

+1,3

61,9

4,6

24,1

9,4

Basse-Normandie

356,7

-2 500

-0,7

+1,2

63,0

3,8

23,4

9,8

Poitou-Charentes

409,1

-1 900

-0,5

+1,9

65,2

3,8

21,4

9,6

Bourgogne

406,3

-2 000

-0,5

+1,5

63,9

4,2

20,7

9,5

Nord-Pas-de-Calais

1 021,2

-3 900

-0,4

+1,5

67,6

3,7

20,3

8,4

Alsace

541,2

-1 600

-0,3

+1,4

63,6

4,1

24,2

8,1

Bretagne

787,4

-1 500

-0,2

+2,0

65,7

4,2

20,7

9,5

Languedoc-Roussillon

570,2

-1 400

-0,2

+2,2

76,0

2,8

11,5

9,7

Auvergne

317,9

-500

-0,2

+2,2

61,8

3,0

25,8

9,4

                 

 En 2012, l’évolution des effectifs est marquée par la forte baisse de l’emploi dans le secteur de l’intérim : – 6,9% (45 000 postes en moins, après une hausse de 12,5% en 2011) et de  l’industrie (-0,4% de ses effectifs, une baisse comparable à 2011 avec – 0,5%) ; toutefois l’industrie est créatrice d’emploi en  Midi-Pyrénées, Pays de la Loire et PACA.

L’emploi dans le secteur de la construction se contracte de 0,9%, après +0,1% en 2011 ; la plupart des régions connaissent des diminutions.

L’emploi dans le tertiaire hors intérim gagne 0,6% (12,6 millions de salariés en 2012) ; toutefois Nord-Pas-de-Calais et Alsace mises à part, les régions du nord et de l’est, ainsi que le Limousin, perdent des emplois dans ce secteur, alors que les régions du sud et de l’ouest y gagnent des emplois.

 

SOMMAIRE

Une perte de 3 000 emplois en 2012 après la progression de 188 000 en 2011

 L’Acoss ne prend en compte que les salariés du régime général et pas les non salariés.  Par ailleurs il ne prend pas en compte les salariés du secteur agricole ; ces derniers au nombre de 715 100 en 2012 sont pour 38% dans l’agriculture, et pour 52% dans le tertiaire (activités financières et d’assurances, services relatifs aux bâtiments et aménagement paysager,  éducation, associations…) et 10% dans l’industrie.

Autre secteur, la santé et l’action sociale, partagé entre l’Acoss et le secteur public : plus de 9 établissements sur 10 relèvent du secteur privé (notamment sous forme d’association), mais le secteur public représente 48 % de la masse salariale (31,4 Md€), contre 52% en 2002..

 

en 2012, le régime général représente 96,2% des effectifs et 96,6% de la masse salariale totale du secteur privé.

 

En 2012, pour l’Acoss, l’emploi du secteur concurrentiel se chiffre à 17,9 millions, sans hausse en 2012 ; la masse salariale s’élève à 514 Md€ et augmente de 2,2 % après une hausse de 3,6 % en 2011.

 

Niveau

2012

Evolution en moyenne annuelle

Evol sur 5 ans

2007-2012

2008

2009

2010

2011

2012

Effectif s annuels moyens (en million)

17,9

0,8

-2,3

-0,2

1,1

0

-0,7

Masse salariale (en Md€)

513,5

3,7

-1,2

1,9

3,6

2,2

10,5

Salaire moyen par tête (en €  mensuels)

2 032

2,8

1,1

2,1

2,5

2,2

11,2

Indice des prix à la consommation

 

2,8

0,1

1,5

2,1

1,9

8,6

Pouvoir d’achat

 

0,0

1,0

0,7

0,4

0,3

2,4

               

Le ralentissement entamé au deuxième trimestre 2011 se confirme en 2012 : après un premier trimestre de stabilité, des pertes d’emploi sont constatées à partir du deuxième trimestre ; au total, en moyenne annuelle, l’emploi est stable (- 3 000 postes) en 2012, après avoir progressé de 1,1% en 2011 (+188 000 postes).

Le salaire moyen par tête (SMPT) augmente de 2,2% en 2012 (après +2,5% en 2011), à rapprocher d’une évolution des prix à la consommation de +1,9% ; le pouvoir d’achat des salariés progresse ainsi de 0,3% en 2012, après +0,4% en 2011.

 

En 2012, le secteur privé compte 1,5 million d’entreprises et 1,8 million d’établissements. Les TPE (moins de 10 salariés), y sont 85% du nombre total d’entreprises et regroupent 14,5% de la masse salariale et 19% de l’emploi, alors que les quelques 3 000 grandes entreprises (d’au moins 500 salariés) concentrent 38,7% de la masse salariale et 34,5% des emplois.

Noter que 52% des salariés sont localisés dans des établissements de moins de 50 salariés, alors que 42% le sont dans des entreprises d’au moins 250 salariés, montrant l’importance de petits établissements pour leur société mère.

 

Nombre d’entreprises

Effectifs moyens

Masse salariale

Nombre d’établissements

Effectifs moyens

 

En milliers

En %

En millions

En %

En Md€

En %

En milliers

En %

En millions

En %

Moins de 10 salariés

1 275,1

85,0

3,40

19,0

74,3

14,5

1 514,2

83,2

4,20

23,5

De 10 à 10 sal

115,7

7,7

1,54

8,6

40,7

7,9

151,7

8,3

2,04

11,4

De 20 à 49 sal

69,5

4,6

2,15

12,0

59,5

11,6

96,1

5,3

2,97

16,6

De 50 à 99 sal

20,3

1,4

1,39

7,7

39,0

7,6

32,8

1,8

2,25

12,6

De 100 à 249 sal

12,5

0,8

1,90

10,6

60,7

11,8

18,2

1,0

2,72

15,2

De 250 à 499 sal

3,0

0,3

1,32

7,4

40,5

7,9

4,5

0,2

1,53

8,6

De 500 à 1 999 sal

2,6

0,2

2,33

13,0

75,5

14,7

1,9

0,02

1,55

8,7

2 000 sal et plus

0,5

0,0

3,85

21,5

123,2

24,0

0,2

0

0,63

3,5

Total

1 500,1

100

17, 89

100

513,5

100

1 819,5

100

17,89

100

                     

 Les créations nettes d’emploi dans les entreprises de 10 salariés ou plus se poursuivent en 2012 (+ 105 000 après +239 000 en 2011) ; en revanche, les TPE perdent un nombre équivalent d’emplois (-108 000 en 2012, après -51 000 en 2011).

 

L’évolution défavorable constatée entre 2007 et 2012 vient pour une large part de l’intérim (182 600 emplois perdus), et de l’industrie (333 200 emplois perdus dont une partie en intérim) alors que le tertiaire gagnait 410 900 emplois.

 

Les 604 800 emplois perdus sont localisés dans les activités suivantes qui couvrent 64% des entreprises au régime général :

Secteurs d’activité ayant perdu des emplois entre 2007 et 2012

Effectifs moyens

SMPT moyen

Nombre 2012

(milliers)

Répartition

En %

Evol 2007-2012

Nombre

Evol 2007-2012 en %

Montant 2012

En €

Evol 2007-

2012

Intérim*

607

3,4

-182 600

-23,1

2 075

21,2

Industrie

2 361

13,2

-338 300

De  -8 à -25

De 2 264 à 4 464

De 9,6 à 19,5

Télécom

148

0,8

-29 500

-16,6

3 183

18,9

Services aux entreprises (administratif et de soutien, dont intérim)

1 787

10,0

-119 900

-6,3

1 828

14,6

Services entreprises (scientifiques et techniques)

207

1,2

-12 200

-5,6

2 505

14,3

Immobilier

234

1,3

-13 400

-5,4

2 396

11,8

Industrie agro-alimentaire

497

2,8

-15 000

-2,9

2 162

12,8

Edition et audiovisuel

224

1,3

-5 200

-2,3

3 452

11,9

Transports, entreposage

1 379

7,7

-28 300

-2,0

2 412

10,2

Construction

1 477

8,3

-16 900

-1,1

2 060

11,7

Commerce détail et gros

3 041

17,0

-26 100

-0,9

2 192

10,8

Sous-total

11 355

63,6

-604 800

     
             

*L’intérim est par ailleurs inclus dans chaque secteur d’activité

 

Les 484 000 emplois gagnés sont localisés dans les services en direction des particuliers et regroupent les 2/3 des gains en emplois (notamment dans la santé), et dans les services aux entreprises (informatique, juridique, R&D) pour prés de 30% :

Secteurs d’activité ayant gagné des emplois entre 2007 et 2012

Effectifs moyens

SMPT moyen

Nombre 2012

(milliers)

Répartition

En %

Evol 2007-2012

Nombre

Evol 2007-2012 en %

Montant 2012

En €

Evol 2007-

2012

Action sociale et hébergement médico-social

1 076

6,0

145 400

15,6

1 558

9,3

Activités informatiques

350

2,0

46 600

15,4

3 626

8,3

Activités juridiques et comptables

920

5,1

80 900

9,6

3 431

10,2

HCR

1 020

5,7

78 400

8,3

1 627

11,2

R&D

158

0,9

11 000

7,5

3 273

7,6

Services aux particuliers

565

3,2

37 500

7,1

1 909

8,3

Arts, spectacles, activités récréatives et sportives

281

1,6

18 600

7,1

1 981

14,9

Industrie (production/distribution énergie, eau)

349

2,0

20 200

Entre 5 et 7,3

3 456 à

3 835

De 10,5 à 14,1

Santé

550

3,1

29 900

5,8

2 105

10,2

Education

305

1,7

15 500

5,4

1 799

10,5

Sous-total

5 574

31,3

484 000

     
             

 

 

SOMMAIRE

Le cout moyen annuel d’un élève dans le secondaire oscille entre 8 370 et 11 840€

12,673 millions d’élèves dont 6,719 dans le primaire, 3,312 dans les collèges, 2,110 en lycées et 311 700 apprentis (niveau secondaire).

1 043 200 personnels salariés (tous ministères confondus), dont 841 700 enseignants (ce qui conduirait à une moyenne mathématique de 15 élèves par enseignant), dont 43 600 dans le privé et 201 500 personnels administratifs (24 100 dans les académies et au ministère).

 

Une dépense moyenne par élève de 7 640€ :

 

Maternelle

élémentaire

1er degré

Collège

Lycée Général et technologique

Lycée Professionnel

2eme degré

Dépense moyenne annuelle en €

 5 670

5 920

5 870

8 370

11 470

11 840

9 660

 

Pour un budget de 137,4Md€ en 2011 (6,3%du PIB) ; cette dépense est financée à 59% par l’Etat, 24,5% par les collectivités locales, 8% par les ménages et 6,8% par les entreprises. 72% sont le fait des salaires, charges et pensions, et 9% des investissements.

 

Les diplômes délivrés dans le secondaire :

 

Brevet

CAP

BEP

Bac général

Bac technologique

Bac professionnel

Nombre élèves

661 100

180 100

127 500

293 800

125 100

190 900

% admis / présentés

84,7

83,5

78,2

89,6

83,2

78,4

 

Le niveau de diplôme des sortants du système éducatif entre 2009 et 2011 ; 42% sont issus de l’enseignement supérieur et seuls 30% d’un niveau inférieur au bac :

 

Sans diplôme

Brevet

CAP, BEP

Bac

BTS, DUT

Au-delà

%

9

7

14

28

15

27

 En 2012, la situation professionnelle des jeunes sortis du système éducatif il y a entre 1 et 4 ans, montre l’importance du niveau d’éducation pour s’insérer dans la vie professionnelle ; les sans diplôme ou de niveau brevet sont pour 62% au chômage ou inactif, alors que ceux de niveau CAP ou bac sont pour les 2/3 en emploi (majoritairement employé ou ouvrier) et ceux issus de l’enseignement supérieur, à plus de 80% en emploi (majoritairement cadre ou agent de maîtrise, technicien…) :

 

Sans activité professionnelle

Chômage

Sous-total

Employé, ouvrier

Cadre, AM, profession libérale

Sans diplôme, brevet

28

34

62

33

4

CAP, BEP

12

24

36

56

6

Bac

13

19

32

48

18

BTS, DUT

6

10

16

32

50

Au-delà

6

9

15

14

70

 

 

 

SOMMAIRE

63,4 millions en France métropolitaine, en progression de 0,5% par an, du fait des naissances, un des taux les plus élevés d’Europe.

 Au 1er janvier 2012, 65,3 millions d’habitants peuplent la métropole et les départements d’outre-mer, hors Mayotte (63,4 millions en France métropolitaine).

En 2011, la population a crû de 0,5%, au même rythme que les années précédentes.

Cette augmentation est due à un excédent des naissances sur les décès et, dans une moindre mesure, au solde migratoire. Le nombre de naissances (823 000 en 2011) se maintient à un niveau élevé, malgré un léger repli par rapport au point haut de 2010. L’indicateur conjoncturel de fécondité est de 2,01 enfants par femme.

 

À la naissance, les femmes peuvent espérer vivre jusqu’à 85 ans en moyenne et les hommes 78,4 ans. L’espérance de vie s’allonge un peu plus vite que les années précédentes, du fait de la diminution du nombre de décès en 2011 (545 000 soit -1 % par rapport à 2010).

 

Dans l’Union européenne, la Belgique, le Royaume-Uni et la Suède ont une croissance démographique plus importante que la France ; mais le solde naturel représente en France 82% de la croissance démographique, 54% au Royaume-Uni, 32% en Suède et seulement 24% en Belgique. Au 1er janvier 2012, 13% des Européens résidaient en France, deuxième pays le plus peuplé de l’Union européenne derrière l’Allemagne (16%) et devant le Royaume-Uni (près de 13%) et l’Italie (12%). En 2011, seule l’Irlande a un taux de fécondité plus élevé que celui de la France avec 2,05 enfants par femme. La moyenne de l’UE  se situe à 1,57 enfant par femme.

 

 

 

SOMMAIRE

 Le montant total de la fraude, dans le domaine des cartes bancaires, est en forte augmentation (+ 9,1% par rapport à 2011) pour s’élever à 451M€ en 2012, notamment pour les transactions internationales.

Cette hausse s’explique par :

– une augmentation de la fraude sur les transactions internationales (+11,2%) ; ces transactions internationales  représentent 10% de la valeur totale des transactions, et comptent pour la moitié du montant total de la fraude ; l’augmentation de la fraude s’explique notamment par le renforcement des dispositifs de protection en France.

– L’augmentation de la fraude sur les transactions nationales (+7%) concerne principalement les paiements à distance (9% de la valeur des transactions nationales, mais 61% du montant de la fraude nationale).

 

Compte tenu de ces évolutions, le taux de fraude sur les paiements et les retraits par carte enregistré en 2012 dans les systèmes français s’élève à 0,080%.

Le nombre de cartes mises en opposition en 2012 et pour lesquelles au moins une transaction frauduleuse a été enregistrée, s’élève à 767 000 (+3%) ; le montant moyen d’une transaction frauduleuse est en diminution (125€ contre 130).

 

Le taux de fraude sur les paiements de proximité et sur automate est stable à 0,015% (67% du montant des transactions nationales, et seulement 23% du montant de la fraude) ; la hausse de 6%  s’explique principalement par la hausse très sensible des attaques de distributeurs automatiques de billets (environ 1 100 en 2012, +73%), ainsi que par un nombre important de vols de carte avec code confidentiel.

 

Le taux de fraude sur les paiements à distance est en diminution, notamment les paiements sur internet (dispositifs tels que « 3D-Secure »),  alors qu’il continue d’augmenter pour les paiements à distance effectués par courrier ou par téléphone ;  les paiements à distance (9% de la valeur des transactions nationales), comptent pour 61% du montant de la fraude ;  celle-ci, sur les paiements à distance auprès de e-commerçants étrangers réalisés avec des cartes françaises, a très fortement augmenté (62 M€ en 2011 contre 45).

 

L’origine de la fraude la plus importante (61%) est celle liée aux numéros de cartes usurpés, utilisés pour les paiements frauduleux à distance, alors que celle liée aux pertes et vols de cartes représente  35% ; la contrefaçon de cartes n’est à l’origine que de 2,6% des paiements nationaux frauduleux.

 

 

 

SOMMAIRE

TPE et innovation : une étude franco-britannique pour explorer cette question

 Avec la participation pour la France des CRMA Basse-Normandie et Nord-Pas-de-Calais et de l’IFRAM, et pour l’Angleterre l’université de Greenwich, Medway Council, et BSK-CIC

 

 « Notre objectif était de compléter une étude plus générale de l’innovation dans les TPE/PME en mettant l’accent sur les formes cachées de l’innovation et en recherchant des méthodes d’évaluation de la performance en matière d’innovation ». De fait,  les théories de l’innovation sont généralement élaborées à partir d’études portant sur de plus grandes entreprises, possédant des avantages en termes de matériel et de ressources disponibles, tandis que les petites entreprises ont un avantage en termes de comportements.

Par ailleurs, on constate que les PME améliorent la compétitivité par l’innovation progressive plutôt que par la R&D proprement dit ; leur force réside dans les ressources et les capacités telles que la créativité, la flexibilité et la proximité avec les clients.

De plus, l’innovation y est davantage axée sur les services que sur la technologie ; c’est que les petites entreprises ont souvent une meilleure connaissance des clients, connaissance qu’elles ne savent pas toujours exploiter.

C’est pourquoi, l’indicateur R&D, mal cerné et insatisfaisant pour les TPE, peut être remplacé par l’investissement dans le personnel et leurs compétences.

 

Quatre types de TPE face à l’innovation selon les auteurs de l’étude:

 

1er type, « l’activité routinière » : la combinaison d’un faible niveau de conception et d’innovation correspond au type d’ « innovation » artisanale le plus représentatif ; il utilise le savoir-faire interne et se fonde sur l’expérimentation et les erreurs ; il mène à un apprentissage et à une innovation progressive par le biais d’une amélioration continue.

 

Le second type, « l’innovation importée » est caractérisé par un faible niveau de conception et une innovation élevée ;  les connaissances sont transférées à l’entreprise à la suite de changements technologiques, avec le risque que l’entreprise devienne dépendante de son fournisseur. La capacité d’absorption de l’entreprise influe sur la réussite de ce type d’innovation.

 

Le troisième type, «  l’innovation sur mesure », est caractérisé par un niveau de conception élevé mais un niveau d’innovation faible. Il repose sur la proximité de l’artisan avec les clients et sur sa faculté d’adaptation ; inconvénient, il a un impact limité sur le marché car il se focalise sur les problèmes d’un client en particulier.

 

Le quatrième type, « la conception innovante », associe un degré de conception élevé de la part de l’entreprise à un impact élevé sur le marché ; ce type d’innovation repose souvent sur des compétences complémentaires obtenues par le biais de partenariats.

 

Les différents modèles d’innovation peuvent coexister au sein d’une même entreprise artisanale. Ce classement montre aussi que l’innovation provient souvent de l’extérieur de l’entreprise.

 

Par ailleurs, le concept de capacité d’absorption  est fondamental pour comprendre la manière dont les entreprises peuvent s’approprier les avantages des innovations générées et développées en dehors des limites de l’entreprise ; c’est un facteur déterminant de la capacité d’une entreprise à accéder aux connaissances externes et à en tirer profit ; il est donc essentiel de former et savoir recruter pour le développer ; des intermédiaires technologiques peuvent aider les entreprises à développer leur capacité d’absorption ; le travail en réseau est un autre élément majeur.

 

Les formes de collaboration les plus courantes étaient des alliances stratégiques entre des entreprises plus grandes qui avaient des liens d’externalisation avec d’autres PME ; ces dernières ont tendance à utiliser les alliances pour combler l’écart entre leurs compétences et celles du leader du marché, surtout pour accéder au circuit de distribution,  plutôt que lors des premières étapes du processus d’innovation.

 

Plus largement, l’innovation collaborative réduit la durée et les coûts de l’innovation mais l’utilisation de ressources externes peut générer des coûts de transaction et entraîner de nouveaux risques. Par extension, on peut parler d’innovation ouverte ; celle-ci n’est possible que lorsque les partenaires externes sont activement impliqués dans l’analyse nécessaire à la commercialisation.

Les « espaces » que sont les pôles industriels, les clusters sont particulièrement adaptés à ce type de collaboration, d’autant qu’on y trouve aussi des structures de soutien dont des universités et des instituts de formation ; on y trouve des opportunités d’innovation et d’apprentissage accrues ainsi qu’une meilleure flexibilité des systèmes de production et de distribution.

L’efficacité collective est le résultat d’actions communes (telles que l’approvisionnement commun et la commercialisation commune) et d’externalités (disponibilité de la main d’œuvre et flux d’informations), mais ces actions ne sont efficaces que lorsque des externalités existent.

 

Dans une enquête réalisée en 2008, l’Institut Supérieur des Métiers a analysé l’innovation dans les entreprises artisanales dans 10 régions ; cette enquête a permis d’identifier les indicateurs d’innovation suivants dans les « petites entreprises artisanales » :

– Un indicateur concernant les niveaux de développement de l’entreprise et la position de l’innovation dans celle-ci.

– Un indicateur relatif à la gestion et à la prévention des risques.

– Un indicateur concernant la gestion et l’organisation, y compris la collaboration avec les acteurs externes.

– Un indicateur se rapportant à l’adoption des TIC.

– Un indicateur concernant la gestion des relations commerciales.

– Un indicateur concernant la gestion de l’information et l’accès aux données commerciales.

– Un indicateur permettant de déterminer dans quelle mesure l’environnement économique est favorable à l’innovation : le marché, la région et le secteur sont tous pris en compte.

– Un indicateur concernant l’ouverture à l’influence externe et à l’orientation vers l’avenir.

 

Quelques exemples d’aide à l’innovation pour les TPE/PME dans d’autres pays :

 

*USA : les agences gouvernementales peuvent modifier les réglementations concernant les petites entreprises, ces dernières ayant plus de difficultés à s’y conformer.

 

*Union européenne : le réseau européen des IRC (Centres relais innovation), créé en 1995 dans le but de promouvoir le transfert technologique transnational, leur cible principale étant les PME basées sur les technologies ; Ils sont administrés par des organisations régionales.

 

*Norvège : 2 programmes parmi d’autres

– TEFT (diffusion technologique entre instituts de recherche et PME) ; c’est un instrument de courtage et de conseils pour l’innovation.

– RUSH, puis REGINN (collaboration entre établissements publics et entreprises locales) ; ce programme visait les systèmes d’innovation régionaux

Les personnes chargées du programme TEFT endossaient, tout à la fois, les rôles d’analystes, de courtiers et de médiateurs.

Une évaluation de ces outils a démontré que les PME plus traditionnelles réussissaient à innover sans avoir recours à la R&D.

 

*Espagne : Madrid possède les systèmes d’innovation les plus complets avec une myriade d’organisations qui font office de médiateurs technologiques (universités, centres de recherche, associations d’entreprises et leurs services d’innovation, parcs scientifiques et technologiques et TDC) ; les TDC créent un réseau de bureaux de petite taille qui aident les PME à satisfaire leurs besoins d’innovation en jouant un rôle de diagnostic (faiblesses et besoins des PME) et de médiateur en créant le lien entre les organisations et de potentiels collaborateurs.

 

*France :

– Les agences d’innovation régionales organisent des partenariats d’innovation régionaux, défendent une conception élargie de l’innovation et améliorent la cohérence des mesures d’aide aux entreprises ; elles mettent en contact des acteurs du secteur public qui peuvent contribuer à repérer et soutenir des entreprises innovantes. Leur rôle est celui de créateur de réseau et de médiateur, plus que celui de développeur d’innovation

– Les Pôles d’innovation de l’artisanat sont des centres de ressources qui proposent des solutions dans des domaines de connaissances/techniques spécifiques et soutiennent les petites entreprises dans leurs projetsd’innovation et technologiques. Ils proposent des outils de diagnostic, de formation, et contribuent à l’évaluation de nouvelles technologies.

* Royaume-Uni : les initiatives y sont en nombre pléthorique

Le détachement de 10 000 étudiants auprès de TPE (programme Graduate Talent Pool en partenariat avec la Fédération des petites entreprises), pour faciliter notamment le développement des capacités d’absorption.

 

La nécessité d’intermédiaire pour les TPE (consultants, organismes publics et privés)

Leur rôle consiste à orienter la TPE vers des sources de soutien, à établir le diagnostic des besoins de développement de l’entreprise, à être médiateur. Ces appuis sont nécessaires compte tenu de la complexité des structures d’aide aux entreprises, d’autant que ces entreprises ont généralement tendance à ne demander conseil que lorsqu’elles sont confrontées à un problème spécifique au lieu d’adopter une démarche proactive.

Une segmentation des entreprises doit être mises en œuvre pour répondre aux besoins catégorisés des entreprises plutôt que sur des facteurs tels la classification par taille ou par secteur.

 

 

SOMMAIRE

Plus de 71 % de l’investissement public est réalisé par les collectivités locales en 2012

Les collectivités locales ont maintenu leur effort d’investissement, malgré la diminution de leur niveau d’épargne brut, alors que leurs charges courantes, notamment les frais de personnel, ont progressé plus rapidement que leurs recettes de fonctionnement.

En 2012, les dépenses de fonctionnement des collectivités locales ont augmenté de 3,1%, niveau très supérieur à l’inflation ; ces dépenses sont essentiellement de trois types : les dépenses d’intervention (plus de 40%) importantes au niveau départemental notamment, les frais de personnel (35 ), et les achats et charges externes (19%). Cette structure est relativement stable depuis 2009.  

Dépenses de fonctionnement D’investissement Totales
Montant (Md€) % Evol annuelle Montant (Md€) % Evol annuelle Montant (Md€) % Evol annuelle
Bloc communal 84,5 53 +3,1 42,1 62 +3,6 126,6 56 +3,3
Départements 56,0 36 +3,1 15,3 22 +0,1 71,4 32 +2,5
Régions 17,2 11 +2,7 10,8 16 +2,9 27,9 12 +2,6
Ensemble 157,6 100 +3,1 68,2 100 +2,7 225,9 100 +3,0
                   

 Le concours financier de l’état constitue 28% des recettes de fonctionnement des collectivités locales, auquel s’ajoutent les impôts locaux (60%) :  

En M€ 2011 2012 Répartition 2012 Evol 2012/2011
Taxes ménages Taxe habitation 18 713 19 352 27,1 +3,4
Foncier bâti 26 051 27 285 38,2 +4,7
Foncier non bâti… 961 980 1,4 +2,0
Sous-total 45 725 47 617 66,7 +4,1
Impôts économiques CFE 6 327 6 654 9,3 +5,2
CVAE 14 684 15 182 21,3 +3,1
IFER (taxes réseaux) 1 270 1 337 1,9 +5,3
TASCOM 600 609 0,9 0
Sous-total 22 881 23 782 33,3 +3,9
Total   68 615 71 399 100,0 +4,1
           

 Les collectivités locales ont dégagé un niveau d’épargne de 31,4 Md€ (en baisse de -4,4%) ; il  provient pour un peu plus de 18 Md€ du secteur communal, un peu moins de 8 Md€ des départements et 5 Md€ des régions. En 2012, les collectivités peuvent globalement financer 33% de leur investissement après s’être acquittées du remboursement de leur dette en capital, contre 38 % en 2011 et 35% en 2010.

 

 

 

SOMMAIRE

2 activités principales constituent les TIC, la programmation/conseil et les télécom avec 65% des salariés du secteur ; un secteur qui serait moins impliqué dans la R&D que les autres secteurs ?

 Entreprises, effectifs salariés et valeur ajoutée dans le secteur des TIC  (données pour les plus de 10 salariés pour les entreprises, mais pas pour les moins de 10 salariés ignorés) : les services informatiques regroupent 58% des salariés, les télécom 23%, l’industrie 10% et le commerce de gros 9% :

 

Nombre d’entreprises

(<10 salariés)

En %

Effectifs salariés

EQTP

En %

Valeur ajoutée

En millions €

En %

Programmation, conseil, autres activités informatiques

58 688

60,0

266 100

41,5

24 403

33,0

Télécommunications

8 335

8,5

149 868

23,3

30 372

41,0

Commerce de gros équipement informatique et com

5 410

5,5

55 956

8,7

4 368

5,9

Traitement de données, hébergement, portails internet

8 162

8,4

45 228

7,0

2 838

3,8

Edition de logiciels

4 673

4,8

44 928

7,0

5 030

6,8

Fabrication de composants et cartes électroniques

988

1,0

39 840

6,2

3 598

4,9

Fabrication d’équipements de communication

354

0,4

21 468

3,3

1 268

1,7

Réparation d’ordinateur et d’équipement de com

10 734

11,0

13 536

2,1

1 768

2,4

Fabrication  d’ordinateurs et d’équipements périphériques

195

0,2

3 564

0,6

254

0,3

Fabrication de produit électronique grand public

16

0

1308

0,2

91

0,1

Fabrication de supports magnétiques et optiques

192

0,2

96

0

5

0

Ensemble

97 747

100

641 892

100

73 994

100

 Prudence dans l’utilisation des données ci dessus : les TPE de moins de 10 salariés et les non–salariés  ne sont pas recensées, alors qu’elles sont nombreuses dans les services informatiques ; pourtant pour ne prendre qu’un poste, celui de la réparation d’ordinateur, l’effectif moyen serait, au regard des données fournies, de 1,26 (intégrant donc les moins de 10 salariés)? Même interrogation sur l’incohérence entre nombre d’entreprises et de salariés pour l’activité fabrication de supports magnétiques et optiques (nombre moyen de 0,5 salarié ?). Par ailleurs, le décalage important et inhabituel entre effectifs et VA pour les poste télécommunications et programmation/conseil pose question sur la pertinence des données.

 

La R&D a moins progressé dans le secteur des TIC que pour l’ensemble des secteurs (+14% entre 2001 et 2010 contre +32%) :

En millions €

2001

2005

2010

Evol 2010/2005 en %

Evol 2010/2001 en %

Ensemble des entreprises

20 782

22 503

27 403

+32,0

+22,0

Secteur des TIC

4 930

4 791

5 633

+14

+18

Dont Services informatiques

439

734

1 633

+272

+122

Dont édition, audiovisuel, diffusion

373

388

817

+119

+112

Dont Services télécom

1 233

760

793

-36

+0,4

Dont composants, cartes, ordinateurs

1 564

1 597

1 486

-5

-7

Dont Equipements de communication

1 371

1 312

904

-32

-31

 Noter encore qu’en 2012, 45Md€ ont été achetés par des particuliers par internet (3,9 fois plus qu’en 2006), par 31,7 millions d’actes d’achat (1,8 fois plus qu’en 2006) sur la proposition de 117 500 sites (3,3 fois plus qu’en 2007).

 

Comparés avec les TIC en Europe (UE 28) :

 

Finlande

Allemagne

France

Italie

% des TIC dans le PIB

5,31

4,30

4,11

3,49

% services des TIC

3,89

3,91

3,85

3,21

% industrie des TIC

1,43

0,39

0,27

0,28

– Les TIC en France contribuent moins au PIB en 2009 que dans d’autres pays européens, notamment dans le domaine industriel  

– La France est proche de la moyenne européenne en ce qui concerne les achats en ligne (14% des achats, 15 pour UE 28), mais en décalage avec l’Allemagne (17), le Royaume-Uni  (19) et les pays du nord (18 à 21).

 

En ce qui concerne les relations des entreprises et des particuliers avec l’administration via les TIC, la France se situe au-delà dans la moyenne européenne ; a titre d’exemple, 12,5 millions de déclarations de revenu ont été faites par internet en France en 2011 (64% de plus qu’en 2008) :

   

France

UE 28

Suède

Royaume-Uni

Allemagne

Contact avec l’administration

Entreprises

94

87

95

89

85

 

Particuliers

61

44

78

43

51

Renvoi de formulaires

Entreprises

72

60

68

54

55

 

Particuliers

40

22

45

25

25

Offrir des produits passation de marchés publics

Entreprises

13

12

16

14

7

 -Les particuliers français utilisent internet plus que la moyenne UE 28, mais moins que la Suède et le Royaume-Uni :

 

France

UE 28

Suède

Royaume-Uni

Allemagne

Espagne

Connexion à internet (part des ménages)

80

76

92

87

85

68

Connexion via un réseau de téléphonie mobile

30

23

56

48

20

25

Usage quotidien

65

58

80

70

65

51

Types d’utilisation

           

-Info en ligne (journaux, magazines…)

31

44

80

51

55

53

-Services bancaires

54

38

79

52

45

32

-Jeux, musiques, films

33

34

56

43

40

35

-Ecouter radio ou regarder TV

34

32

63

41

31

35

-Rechercher un emploi

15

17

26

27

18

17

 

SOMMAIRE

Si le commerce indépendant dans l’habillement-chaussure maintient une forte présence depuis 1996, c’est le fait de l’appartenance à des réseaux

 En 2010, la vente au détail d’habillement-chaussures (33 Mds pour l’habillement et 7 Mds pour la chaussure) représente un marché de 40 Mds € (10% du commerce de détail), avec 62 000 magasins ; ces derniers  occupent en moyenne moins de 3 personnes, réalisent un chiffre d’affaires moyen de 500 000€ (contre 5 personnes et environ le double de chiffre d’affaires pour l’ensemble du commerce de détail) ; la surface de vente est de 170 m² (1/3 moins de 50 m2, 1/3 de 50 à 100m2, et 10% plus cde 400 m2).

 

Depuis 14 ans, ce marché s’est développé : entre 1996 et 2010, les ventes ont augmenté de 50% en valeur, 44% en volume et 5% en termes de prix (des importations à faible coût et de développement de grandes surfaces), loin derrière l’ensemble des prix à la consommation (+26% en termes de prix).

 

  Avec 70% des ventes, les détaillants spécialisés  (habillement 58% et chaussures 11%) dominent ce marché avec  42 000 entreprises,  155 000 salariés en équivalent temps plein et 32Md€ de chiffre d’affaires ; les salariés du secteur sont très majoritairement des femmes (80%, contre 64% dans l’ensemble du commerce de détail) qui travaillent souvent à temps partiel (44% contre 35%).

 

Les détaillants spécialisés ont perdu entre 1996 et 2010  5,4 points pour l’habillement et 1,5 point pour les chaussures, idem pour les surfaces alimentaires (hypermarchés surtout) avec -5,9 points au profit  de la vente en grands magasins et par internet.

Parts de marché Commerce spécialisé Grandes Surfaces alimentaires Ventes à distance Grands magasins Marchés Autres Total
Habillement Chaussure Par internet Hors internet        
2010 58,4 11,2 11,2 4,4 3,6 6,5 1,7 3,0 100
1996 53,0 12,7 17,1 7,7 5,1 2,1 2,3 100
Ecarts -5,4 -1,5 -5,9 +0,3 +1,4 -0,4 +0,7  
                   

 Entre 1996 et 2010, le nombre d’entreprises a baissé de 5%, mais les effectifs ont crû de moitié (52% dans l’habillement et 17% dans la chaussure), bien plus que dans l’ensemble du commerce de détail (environ +30%) ; le chiffre d’affaires a progressé d’environ 70% en valeur (77% pour l’habillement, 31% en chaussure) comme dans le commerce de détail.

Noter que 1% des entreprises y emploient au moins 20 salariés, mais concentrent 63% du chiffre d’affaires, alors que les entreprises de moins de 5 salariés regroupent 94% des entreprises et réalisent 26% du chiffre d’affaires .

 

La tendance est à la concentration (10% des entreprises réalisent 80% du CA en 2010 contre 20% en 1996), mais 95% des entreprises demeurent indépendantes; 40% appartiennent à un réseau d’enseignes (moins de 30% dans l’ensemble du commerce de détail), une part en hausse de 8 points depuis 1996 ; ces réseaux d’enseignes concentrent environ les 2/3 de la surface de vente, du chiffre d’affaires et de l’emploi du secteur (comme dans l’ensemble du commerce de détail en magasin).

 

Mais seul 23% des firmes de 1996 sont encore présentes en 2010 ; elles sont plus grandes avec 6,5 salariés en ETP en 2010, contre 3,6 pour l’ensemble du commerce.

Le renouvellement des entreprises explique 56% de la hausse du chiffre d’affaires et 52 % de celle des effectifs, la contribution des firmes entrantes dépassant largement la perte due aux sortantes.

 

Le taux de marge commerciale a augmenté entre 1996 et 2010 pour l’une et l’autre activité ; il est en 2010 de 48% dans l’habillement (hausse de 5 points), et de  47% dans la chaussure (hausse de 7 points), à comparer aux taux moyens du commerce de détail (30%). Toutefois le taux de marge d’exploitation  (rapport de l’excédent brut d’exploitation à la valeur ajoutée hors taxes, indicateur de rentabilité économique) est de 27% en 2010, proche de la moyenne du commerce de détail (25%) ; il a reculé de 4 points depuis 1996, moins que dans le commerce de détail (-9 points).

 

Le chiffre d’affaires au m² baisse fortement pour les grandes surfaces sur la période récente (-25 % entre 2004 et 2010, contre – 8% pour l’ensemble de l’habillement-chaussures) du fait notamment du hard discount, mais augmente fortement dans les petites surfaces d’habillement (moins de 25 m²), du fait d’un positionnement plus qualitatif.

 

Dans la chaussure, la part des magasins en réseau est plus élevée que dans l’habillement (52% contre 38%) ; ils concentrent également une plus grande part de la surface de vente (80% contre 63 %) et du chiffre d’affaires (71% contre 63%).

 

Dans l’habillement, les dix premiers réseaux comptent en moyenne 370 magasins chacun et génèrent 17% du chiffre d’affaires, alors que dans la chaussure, les dix premiers réseaux sont moins étendus (270 magasins), mais pèsent davantage dans le chiffre d’affaires de leur secteur (36%).

En raison des restructurations et des créations d’enseignes, le profil des dix premiers réseaux d’enseignes dans l’habillement-chaussures a beaucoup évolué entre 1996 et 2010 : les magasins sont plus étendus (+ 30% de magasins par réseau en moyenne, et même + 61% dans l’habillement) et leur poids dans le chiffre d’affaires a doublé.

 

En 2010 comme en 1996, la majorité des entreprises commerciales spécialisées dans l’habillement-chaussures vend une seule des gammes. Les vêtements pour femmes  représente 37% des ventes d’habillement-chaussures réalisées par les détaillants spécialisés ; viennent ensuite les chaussures (20%), les vêtements pour hommes (17%), les vêtements divers et accessoires et les vêtements pour enfants (10% chacun), devant les articles de chemiserie, lingerie et bonneterie (6%). Entre 1996 et 2010, la répartition des gammes a peu varié.

 

SOMMAIRE

La fréquentation des hébergements touristiques se maintient en 2012 grâce à la clientèle étrangère ; les indépendants (artisans, commerçants, agriculteurs) sont ceux qui ont connu la baisse la plus forte, alors qu’ils ne quittent guère plus leur domicile que les employés et les ouvriers

 Noter que tout déplacement donnant lieu à une nuitée passée en dehors du domicile habituel est considéré comme déplacement touristique.

 

En 2012, la fréquentation touristique en France métropolitaine est stable dans les hôtels par rapport à 2011, en léger recul dans les campings et en faible progression dans les autres hébergements collectifs marchands ; au total, la fréquentation de l’ensemble de ces hébergements est stable.

La clientèle française est en baisse dans les hôtels, avec moins de séjours et des séjours plus courts (130 millions de nuitées, – 1,4 %) et, dans une moindre mesure, dans les campings (- 0,2 %).

Dans le même temps, l’afflux de la clientèle extra-européenne dans les hôtels se confirme, tant en nombre de séjour qu’en durée  (68,4 millions de nuitées, en hausse de 2,4%) ; toutefois, malgré le rattrapage amorcé depuis trois ans, les nuitées étrangères restent 5,6 % en dessous de leur niveau record de 2007 ; La fréquentation des hôtels par la clientèle extra-européenne atteint un nouveau record avec 20,7 millions de nuitées en  hausse de 9,7 % par rapport à 2011 (notamment Proche et Moyen Orient + 15,1%, USA +11,8%, Chine +11,3%)

 

Depuis plusieurs années, la clientèle porte de plus en plus sa préférence vers les établissements de milieu ou haut de gamme ; le développement des chaînes hôtelières, aux normes standardisées, plus facilement identifiées par les clients, se traduit par des taux d’occupation supérieurs à celui des hôtels indépendants (65,1 % contre 56,3 %) ; de plus, les hôtels ayant fait le choix de l’adaptation aux nouvelles normes de classement bénéficient d’une fréquentation supérieure aux autres (61,1 % contre 57,9 %) ; noter que 78% de la capacité hôtelière est reclassée : 

2012

1 étoile

2 étoiles

3 étoiles

4 étoiles

5 étoiles

Total classé

Non classé

Total

Nombre d’établissement

588

4 206

5 001

1 325

237

11 357

5 624

16 981

Répartition

3,5

24,8

29,5

7,8

1,4

66,9

33,1

100

Nombre de chambre d’hôtel

31 510

119 971

213 346

100 605

15 833

481 265

138 057

619 322

Répartition

5,1

19,4

34,4

16,2

2,6

77,7

22,3

100

Taux d’occupation

64,4

56,3

61,3

64,4

64,6

61,1

57,9

60,3

Evolution 2012/2011

1,0

1,6

1,2

0,2

1,7

1,1

-2,9

0,0

 Les nuitées hôtelières atteignent un nouveau record en Île-de-France (68,3 millions, 34,4% des nuitées en France) et en région PACA (21,7 millions) : l’Île-de-France enregistre une légère progression (+ 0,3%), bénéficiant de la dynamique d’une clientèle majoritairement étrangère.

En Provence – Alpes – Côte d’Azur, deuxième région par sa fréquentation hôtelière, le nombre de nuitées augmente de 2,2% et connaît aussi un record de fréquentation (21,7 millions de nuitées).

 

Le choix fait par les français privilégie le littoral et le rural  pour les voyages à « motif personnel », sous toutes formes (hébergement en famille, en hôtel, camping…):

 

Littoral

Rural

Urbain

Montagne hors ski

Montagne station

Ensemble

Répartition des nuitées 2012

30,8

30,3

21,4

7,4

6,0

100

Durée moyenne du séjour en jours

7,31

4,68

3,85

6,49

7,04

5,37

Evolution du nombre de nuitées entre 2012 et 2011

-1,5

-2,3

+1,1

-4,8

-4,7

-1,4

 Les français ont privilégié les hébergements non marchands en France et l’hôtel à l’étranger :

 

Nbre nuitées

en millions

Répartition

Evol 2012/2011

Répartition nuitées

en France

Répartition nuitées

à l’étranger

Hébergement non marchand

701

60,3

0,2

66,7

30,8

-Famille

422

36,3

1,8

40,0

18,9

-Résidence secondaire

165

14,2

2,4

16,8

2,1

-Amis

89

7,6

-3,3

7,8

6,8

-Autre

26

2,2

-20,8

2,0

3,0

Hébergement marchand

462

39,7

-4,9

33,3

69,2

-Location, gîte, chambres d’hôte

159

13,6

-14,4

13,5

14,3

-Hôtel

143

12,3

-11,7

5,3

44,1

-Camping

94

8,1

-2,7

9,0

3,5

-Autre

67

5,8

57,5

5,4

7,3

Total

1 164

100,0

-1,9

100

100

 Les autres hébergements collectifs touristiques ont accueilli 92,5 millions de nuitées en 2012, soit un peu moins de la moitié des nuitées en hôtels, avec une fréquentation en légère progression (+ 0,6%).

Les résidences hôtelières et de tourisme (72% des nuitées) portent exclusivement la hausse (+ 2,0%), les autres types d’hébergement étant orientés à la baisse, cependant, les taux d’occupation diminuent (35,4% en 2012 contre 36,2%), en raison d’une offre en lits croissante, en particulier dans les résidences de tourisme situées en zone urbaine. La durée moyenne de séjour est proche de cinq jours ; elle est plus faible dans les auberges de jeunesse et centres sportifs et un peu plus élevée dans les maisons familiales ou villages de vacances. Les clientèles étrangères représentent 22,4% des nuitées de l’ensemble de ces hébergements (27,3% dans les résidences de tourisme contre 7,1% dans les villages de vacances et maisons familiales). Les espaces littoraux et de montagne concentrent 64% des nuitées.

 

Nombre

de lits

Nombre

de nuitées

en millions

% nuitées

étrangères

Durée moyenne

du séjour en jours

Taux

d’occupation

Evol nbre

nuitées

Résidence hôtelière, de tourisme

699 374

67,0

27,3

4,8

34,8

2,0

Villages de vacances, maisons familiales

270 311

21,7

7,1

5,1

36,7

-2,0

Auberges de jeunesse, centres sportifs

32 369

3,7

24,0

3,3

40,9

-7,2

Ensemble

1 002 054

92,5

22,4

4,8

35,4

0,8

 Les touristes français ont raccourci leurs séjours, plus particulièrement en France ; leurs nuitées ont ainsi baissé en France (- 1,4 %) comme à l’étranger (- 4,0 %). 18% des nuitées sont à l’étranger. Néanmoins, les dépenses consacrées aux voyages en France (43,3 Mds d’euros) ont progressé légèrement (+ 1,3%) du fait de la croissance de la dépense moyenne par nuitée (+ 2,7%). Inversement, les dépenses pour les voyages à l’étranger (27,3 Mds d’euros) ont baissé malgré la stabilité de la dépense par nuitée.

 

 Les indépendants (artisans, commerçants, agriculteurs, hors libéraux) sont ceux qui ont connu la baisse la plus forte, alors qu’ils ne quittent guère plus leur domicile que les employés et les ouvriers :

 

Indépendants

Ouvriers

Employés

Professions

intermédiaires

Inactifs (retraités,

étudiants…)

Cadres et professions

libérales

Moyenne

% de départ 2012

74,3

67,9

74,0

85,4

67,9

93,2

75,1

Evolution 2012/2011

-4,9

-4,3

-3 ,1

-0,8

+1,7

+2,5

-0,2

 Si les plus jeunes ont un peu plus voyagé, ils sont cependant ceux qui voyagent le moins :

 

Moins de 25 ans

25-34 ans

35è49 ans

50-64 ans

65 ans et plus

% de départ

70,7

81,6

80,7

75,1

66,8

Nombre moyen de voyage

4,0

4,9

4,4

5,2

4,7

Evolution 2012/2011

+2,5

-0,2

-1,5

-2,2

-1,0

 En 2012, 1,035 Md de personnes, toutes nationalités, ont voyagé en dehors de leur pays d’appartenance, dont 52% en Europe (534 millions), 21% en Asie (221 millions), 16% aux Amériques (163 millions), 5% en Afrique et 5% au Moyen-Orient (52 millions pour chaque espace). Tous les continents ont bénéficié d’un accroissement du nombre de touristes étrangers par rapport à 2011 (Asie +7%, Afrique +6%, Amérique +4%,  Europe +3,4% mais Moyen-Orient -5,4%), au total +4%.

 

Sur les 83 millions de touristes venus en France, 69,3 millions proviennent d’Europe (83%), 6,5 millions des Amériques (7,8%), 4,8 millions d’Asie (4%), 2,1 millions d’Afrique (2,5%) ; ceux qui viennent d’Europe sont plus précisément des allemands, des anglais, des belges :

 

Allemagne,

Autriche

Royaume-Uni

Belgique

Luxembourg

Italie

Pays-Bas

Suisse

Espagne

Autres dont Russie

Total

Nbre de touristes  millions

13,3

12,2

11,1

8,0

6,4

6,1

6,0

6,2

69,3

Répartition

19,2

17,6

16,0

11,5

9,2

8,8

8,7

8,9

100

Evol 2012/2011

5,3

-1,5

3,3

-0,5

-2,1

7,2

11,3

De 0,4 à 3,6

2,1

  La durée des séjours en France des clientèles issues des différents pays européens est relativement homogène (en moyenne 6 nuits, entre 5,1 et 9,7 nuits).

 

 

SOMMAIRE

Dans les services aux personnes, 1,8 million de salariés, hors assistantes maternelles, employés par 2,6 millions de particuliers et 12 200 organismes prestataires ; 90% sont des femmes effectuant 40% d’un temps complet

 En 2010, 1,8 million de salariés, hors assistantes maternelles, employés par 2,6 millions de particuliers et 12 200 organismes prestataires, ont travaillé au domicile de particuliers (5% des salariés) ;

ce secteur  regroupe les activités : garde d’enfants, assistance aux personnes âgées ou dépendantes, entretien ménager, soutien scolaire, livraison de courses ou de repas, jardinage, assistance informatique… L’assistance aux personnes âgées ou dépendantes est de loin la première activité du secteur. Les deux tiers ont été payés directement par des particuliers, le tiers restant par des organismes prestataires.

 

90% des salariés des services à la personne sont des femmes (24% ont plus de 55 ans). En 2010, près de la moitié des personnes directement employées par un particulier l’ont été par plusieurs particuliers la même semaine (17% par deux et 30% par trois ou plus) ; en outre, 9% des salariés ont été employés à la fois par un particulier et un organisme la même semaine. 29% travaillent également en dehors du secteur des services à la personne, notamment dans les régions où l’activité de ces services relève peu des organismes.

 

En moyenne, les salariés du secteur ont effectué 770 heures au cours de l’année 2010 pour les seules activités de services à la personne (40% d’un temps plein) ; ¼ ont fait moins de 200 heures et 1/4 plus de 1 200 heures ; les salariés employés par des particuliers ont effectué en moyenne 610 heures, tandis que les salariés d’organismes ont été employés 950 heures.

En 2010, un salarié a touché en moyenne 8 700€ bruts annuels pour ces activités et 3 100€ hors de la sphère des services à la personne ; le salaire brut horaire moyen est de  12,50€ pour les contrats de particuliers employeurs contre 10,80 pour ceux des organismes.

Deux tiers des salariés de particuliers-employeurs travaillent en dehors de leur commune de résidence (une proportion du même ordre que pour l’ensemble des salariés)

 

Entre 2008 et 2010, le nombre d’heures rémunérées pour des activités de services à la personne (salariés ou non salariés) n’augmente que de 1,2% par an, contre 4,7% entre 2000 et 2007, avant de diminuer de 1,8% en 2011 ; ce ralentissement est particulièrement marqué pour les salariés employés directement par des particuliers, le mode mandataire étant de moins en moins utilisé.

 

L’activité prestataire des organismes continue de progresser assez fortement entre 2008 et 2010, de 5,5 % par an, après 11,7 % entre 2000 et 2007. En 2011, elle augmente de 2,2 %.

La part des entreprises, y compris auto-entrepreneurs, continue d’augmenter (70 % des contrats en 2011, contre 51 % en 2008) ; néanmoins, la sphère privée ne représente qu’un quart des heures rémunérées ; cela est dû au faible nombre d’heures effectuées par les auto-entrepreneurs.

 

Ils sont davantage sollicités dans le Sud-ouest (plus de 6% des salariés de Limousin, Poitou-Charentes, Aquitaine et Languedoc-Roussillon), et dans les zones rurales ; le poids du secteur est le plus faible en Île-de-France, dans les régions de l’Est (notamment Alsace et Franche-Comté avec 4% des salariés)

À l’échelle des zones d’emploi, la proportion de personnes âgées n’explique pas tout : l’importance de la population rurale (moindre densité en structures alternatives de services) et la part des cadres dans l’emploi sont également des facteurs déterminants.

 

 

SOMMAIRE

Le bâtiment, un secteur où les moins de 10 salariés emploient 41% des salariés, et et plus de la moitié des personnes occupées ; ces entreprises sont surtout localisées dans les marchés aux particuliers.

 Les 431 000 entreprises du bâtiment sont pour 98% des entreprises de moins de 20 salariés, employant 60% des salariés du secteur et 78% des apprentis ; 414 718 sont dirigées par des chefs d’entreprise non-salariés (dont 99 729 par des auto-entrepreneurs) :

Hors travaux publics

Auto-entrepreneurs

Avec recettes

Sans salarié

Non auto-entrepreneur

1 à 9 sal

10 à 19 sal

Sous-total

0 à 19 sal

20 à 49 sal

50 sal

et plus

 

Total

Nbre d’entreprise

46 412

205 407

154 139

16 024

421 982

7 355

1 754

431 091

Nbre de salariés

   

479 727

222 269

701 996

473 512

1 175 508

Répartition

   

41

19

60

40

100

Nbre d’apprentis

 

23 087

37 994

10 089

71 170

9 271

10 544

90 895

Répartition

 

25

42

11

78

10

12

100

                 

 Les 1 à 9 salariés emploient 41% des salariés et 42% des apprentis autant que les plus de 20 salariés (40% des effectifs salariés du bâtiment, mais seulement 22% des apprentis).

Le nombre de personnes au travail, en incluant les non-salariés (dont des conjoints non rémunérés effectivement actifs au quotidien dans l’entreprise) et 40% des auto-entrepreneurs (temps effectivement occupé à l’activité), soit de l’ordre de 370 000 personnes, conduit à un effectif global d’environ 1 545 500 ; les moins de 10 salariés sont alors de l’ordre de 55% des personnes travaillant dans le bâtiment.

 

Au sein de l’Union Européenne, les moins de 10 salariés sont 91% des entreprises du bâtiment et 31% du chiffre d’affaires, des chiffres proches de ceux de la France.

 

Les entreprises artisanales du bâtiment sont 39% de l’ensemble des entreprises artisanales, loin devant les autres secteurs d’activité.

53% des entreprises de moins de 20 salariés sont des entreprises individuelles (63% dans la peinture, revêtement), mais 69% en ce qui concerne les créations (auto-entrepreneurs avec recettes compris).

 

En 2011, 33 276 artisans ou leur conjoint ont suivi une formation continue.

 

Plus globalement en ce qui concerne le bâtiment dans son ensemble, 7% des salariés sont des cadres ou assimilés cadres, 16% des techniciens, employés, agents de maitrise (ETAM), 44% des ouvriers qualifiée et 33% des ouvriers « d’exécution ».

57% ont moins de 40 ans dont 32% moins de 30 ans et 17% plus de 50 ans.

Les femmes y sont 11% des effectifs salariés, en hausse de 53% depuis 2001 ; 80% sont des ETAM.

Ces entreprises emploient 13% des salariés en CDD ;  15% des salariés sont au SMIC.

Le salaire mensuel net moyen pour un temps plein est en 2 010 de 1 915€, plus que dans le commerce  (1 896€) ou les HCR (1 549€). Depuis 1 998, le salaire mensuel de base a augmenté de 43% contre 36 pour l’ensemble des secteurs.

 

335 784 logements ont été mis en chantier  entre mars 2012 et février 2013 (-18,3 %) par rapport à la même période un an auparavant et 25 409 M2  ont été construits(+5,6%).

 

64% du CA du bâtiment est réalisé par les moins de 20 salariés (80 Md€) ; si les moins de 20 salariés sont très présents dans la clientèle des particuliers (82%), les entreprises de plus de 20 salariés le sont beaucoup plus dans le secteur public (70%), puis la clientèle d’entreprises (53%) ; par ailleurs, les moins de 10 salariés réalisent 67% de leur CA avec des particuliers, alors que les plus de 20 salariés ne sont que 18% à le faire  :

En millions €

Particuliers

Répartition

Entreprises

Répartition

Secteur public

Répartition

Total

Répartition

Moins de 10salariés

43 819

67

13 426

32

2 888

18

60 133

48

De 10 à 19 salariés

9 810

15

8 293

15

1 925

12

20 028

16

Moins de 20 salariés

53 630

82

19 719

47

4 813

30

80 161

64

Plus de 20 salariés

11 772

18

22 237

53

11 229

70

45 138

36

Total

65 402

100

41 956

100

16 042

100

12 3 400

100

Répartition

 

53

 

34

 

13

 

100

 En type de travaux exercés, le marché de la maison individuelle correspond à 54% du marché du bâtiment et les bâtiments non résidentiels à 28% ; le marché de la maison individuelle est surtout le fait des moins de 10 salariés (69%), voire des moins de 20 salariés (84%).

En millions €

Maison

individuelle

Réparti-tion

Bâtiment non

résidentiels

Réparti-tion

Immeubles de

logement

Répartition

Ouvrages

de TP

Réparti-tion

Total

Réparti-tion

Moins de 10 sal

45 979

69

10 020

29

7 762

37

123

10

63 884

52

De 10 à 19 sal

9 995

15

4 837

14

3 147

15

49

4

18 028

15

Moins de 20 sal

55 974

84

14 857

43

10 909

52

173

14

81 912

66

Plus de 20 sal

10 662

16

19 695

57

10 069

48

1 061

86

41 487

34

Total

66 636

100

34 552

100

20 978

100

1 234

100

123 400

100

Répartition

 

54

 

28

 

17

 

1

   

 L’entretien-amélioration des bâtiments  est davantage le fait des TPE (54% le fait des moins de 10 salariés et 68% celui des moins de 20 salariés), que le neuf  (51% pour les moins de 20 salariés):

En millions €

Neuf

Répartition

Entretien-amélioration

Répartition

Total

Répartition

Moins de 10 sal

23 742

37

31 985

54

55 727

45

De 10 à 19 sal

8 984

14

8 292

14

17 276

14

Moins de 20 sal

32 726

51

40 278

68

73 003

59

Plus de 20 sal

31 442

49

18 954

32

50 397

41

Total

64 168

100

59 232

100

123 400

100

Répartition

 

52

 

48

 

100

En résumé, les moins de 10 salariés emploient  41% des salariés (mais plus de 50% de la force de travail si l’on intègre les non-salariés), et 67% des apprentis. Ils ont 67% de la clientèle des particuliers, 69% des marchés de maison individuelle, 54% des travaux d’entretien amélioration, alors que les plus de 20 salariés se focalisent sur la clientèle des entreprises et du secteur public, sur les logements en immeuble et les bâtiments non résidentiels, et plutôt sur le neuf.

 

Ou les auto-entrepreneurs sont-ils le plus présents ? Une moyenne de 11% des entreprises artisanales, et davantage dans le second œuvre, notamment en peinture/revêtement de sol (16,8% des entreprises artisanales de ce secteur), platerie/isolation (13,3%) et électricité (12,4%) :

 

Peinture

Revêtement sol

Platerie,

isolation

Electricité

Charpente,

menuiserie

agencement

Métiers de la

Pierre : taille,

services funéraires

Serrurerie

métallerie

Maçon,

carrelage

Plomberie

Chauffage

couverture

Nbre entreprises artisanales

Hors AE

69 626

19 872

47 849

45 336

4 655

15 303

92 742

64 597

Répartition

19,3

5,5

13,3

12,6

1,3

4,3

25,8

17,9

Nbre auto-entrepreneurs

Avec des recettes

14 039

3 056

6 745

5 587

521

1 562

9 085

6 338

Répartition

30,0

6,5

14,4

11,9

1,1

3,3

19,4

13,5

% d’AE dans les entreprises artisanales

16,8

13,3

12,4

10,9

10,1

9,3

8,9

8,9

% d’AE parmi les non salariés

32,4

31,0

24,8

19,2

17,8

21,3

20,9

19,2

Nbre créations 2011

16 586

5 678

9 197

7 625

 

2 286

17 880

10 729

 Prés de 70 000 créations (au total) ont été enregistrées dont 69,5% sous forme d’entreprise individuelle.

 

Globalement les effectifs salariés, dans les moins de 20 salariés, ont favorablement progressé entre 2005 et 2010 (+2,9% passant de 708 746 à 728 999) ; cette progression est inégale selon les secteurs d’activité, favorable en plâtrerie, menuiserie-charpente, ou plomberie-chauffage, mais en régression en maçonnerie :

Effectifs salariés

Nbre

en 2010

Evolution (indice 100 en 2005)

Observations sur évolution 2005-2010

2005

Moy 2006-2008

2009

2010

Plâtrerie, isolation

35 469

100

116,6

115,9

116,5

Isolation +19,3, plâtrerie + 15,6

Menuiserie charpente, agencement

96 361

100

108,4

109,1

109,6

Charpente +14,2, menuiserie +9,3

Plomberie, chauffage, climatisation, couverture

135 476

100

107,7

109,7

109,2

Etanchéité +22,5, équipements thermique et climatisation  + 17,8, couverture + 10,7

Serrurerie, métallerie

40 858

100

103,6

104,6

105,4

 

Equipements électriques et électroniques

79 203

100

105,7

105,6

105,2

 

Peinture, revêtement

108 505

100

105,6

101,3

98,1

Revêtement +10,1, peinture -3,3

Maçonnerie

206 124

100

105,4

98,4

96,4

Démolition +117,3, autres bâtiments +5,2, maçonnerie -6,5

Travail de la pierre

27 002

100

101,1

98,5

96,3

 
             

 Les effectifs salariés dans les moins de 20 salariés se répartissent en 3 groupes de région, de plus en plus présents en allant du nord au sud :

-Celles où les moins de 20 salariés sont très présents, le sud : Corse (76% des salariés), Languedoc-Roussillon (71), Aquitaine et Poitou-Charentes (67), PACA (66),

-Celles où elles ont moyennement présents, le « centre » : Picardie, Bretagne, Centre, Rhône-Alpes (61%), Midi-Pyrénées (63), Franche-Comté (64), Auvergne, Bourgogne, Limousin (65)

– Celles où elles sont le moins présents, le nord : Nord-Pas-de-Calais (48%), Haute-Normandie (51), Alsace et Pays-de-la-Loire (54), Ile-de-France (55), Basse-Normandie (59), Champagne-Ardenne et lorraine (60)

 

Le rapport aborde aussi l’importance des TPE dans les Travaux publics et les services d’aménagement paysager avec 23 515 entreprises de moins de 10 salariés employant 12% des salariés (24 818 entreprises de moins de 20 salariés employant 23% des salariés) :

 

 

Auto-entrepreneurs

Avec recettes

0 à 9 sal

10 à 19 sal

Sous-total

0 à 19 sal

20  sal et plus

Total

Nbre d’entreprise

2 741

20 774

1 303

24 818

711

25 529

Nbre de salariés

 

32 683

28 559

61 242

202 963

264 205

Répartition

 

12

11

23

77

100

 Le nombre de salariés dans les entreprises de moins de 20 a progressé, entre 2005 et 2010, de 14,5% dans les travaux publics (61 242 salariés en 2010) et de 26,6% dans les services d’aménagement paysagers (1 306 salariés en 2010).

 

 

 

SOMMAIRE

La réparation automobile, un marché estimé en baisse de 9% entre 2010 et 2016

 Des immatriculations en repli, notamment depuis les années 2009-2010, un repli qui s’accentuerait en 2013 et 2014 ; la situation est nettement plus difficile pour les véhicules lourds 

 

Moyenne

2005-2008

Moyenne

2009-2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016

Immatriculations véhicule léger

2 038 291

2 260 170

1 952 795

1 898 872

1 794 329

1 805 528

1 915 852

2 002 150

Indice 100 en 2005-2008

100

111

96

93

88

89

94

98

Immatriculations véhicule lourd

445 458

395 799

379 805

384 121

345 709

347 437

357 861

393 647

Indice 100 en 2005-2008

100

89

85

86

78

78

80

88

 31,1 millions de véhicules légers circulent dont les ¾ ont moins de 12 ans d’âge et 5,84 millions de véhicules lourds dont 74% de moins de 12 ans d’âge.

Le km moyen annuel pour les véhicules légers à essence est de 8 200km et de 14 900 pour les véhicules diésel.

 

Le nombre de panne/intervention sur les organes mécaniques diminue depuis 2000, et ce pour toutes les anciennetés des véhicules, sachant que les plus anciens ont davantage de panne. L’entretien se fait en moyenne tous les 25 000km, un chiffre prévu en légère diminution à l’échéance 2016 ; pour accélérer la visite annuelle, certains constructeurs proposent une souscription pour une visite annuelle (bien plus suivie pour les véhicules les plus récents). Au total, le nombre d’opérations de réparation/maintenance générées par le parc décline de 9,4% entre 2012 (49,83 millions) et 2016 (45,16 millions).

 

Le nombre de réparation suite à des sinistres (accident, vol …) diminue lui aussi avec une estimation de 3,6 millions en 2016, les ¾ étant couvert par les assurances.

 

Au total, un marché en baisse de 9% entre 2012 et 2016 :

En M€ pour les CA

Réparation, maintenance

Réparation collision

Bris de glace

Garanties

Total

2012

49,8

3,8

2,7

1,9

58,3

Estimations 2016

45,2

3,6

2,9

1,5

53,1

Evolution 2012/2016 en %

-9,2

-5,3

+7,4

-20

-9,0

Evolution 2012/2016 en € constants

-6,4

-1,5

+11,1

-17

-5,0

 L’Ile-de-France est la région la moins favorable pour la croissance du parc et le recours à l’automobile, alors que l’Aquitaine, la Bretagne, Rhône-Alpes sont en situation nettement plus favorable :

 

% de croissance du parc (2004- 2010)

% de trajets

voiture en 2010

% de véhicule de 0 à 5 ans en 2010

Nombre de véhicules

par habitant

en 2010

Revenu brut

disponible

en 2009

Croissance démo

des 20-74 ans 2004-2010

Pays de la Loire

+5,7

68,2

31,7

0,76

18 797

+5,8

Rhône-Alpes

+5,3

61,6

35,0

0,79

19 951

+6,0

Aquitaine

+5,2

68,6

33,8

0,80

19 296

+6,2

Bretagne

+5,2

68,4

32,1

0,79

18 557

+5,5

Nord-Pas-de-Calais

+4,0

62,4

35,9

0,71

16 832

+2,0

PACA

+2,6

57,6

35,0

0,82

19 325

+4,6

Ile-de-France

-4,2

37,0

37,5

0,66

24 115

+3,9

France

+2,6

60,7

35,1

0,79

18 894 hors IdF

+4,2

 

 

SOMMAIRE

Globalement entre 2011 et 2012 l’activité du commerce est en légère baisse, tout comme l’emploi salarié de ce secteur mais les créations d’entreprise sont en chute plus marquée, -11,8% pour les créations « classiques » alors que les auto-entrepreneurs progressent très légèrement (+1,7%)

 Au 1er janvier 2012, sur les 777 300 entreprises dites du commerce, 59% sont le fait de « commerce de détail », 11,4% de commerce/réparation auto et cycles, 5,6% de l’artisanat commercial (boulangerie, pâtisserie, charcuterie), et 23,9% de commerce de gros ; elles regroupent ainsi  20,4 % de l’ensemble des entreprises ; elles sont en majorité composées de S.A.R.L. (48 %) et d’entreprises individuelles (43 %) :

 

Nbre d’entreprises

En milliers

Evolution 2012/moyen

2009-2011

Structure juridique

au 01-01-2012

au 01-01-2012*

01-01-2009**

Entreprise individuelle

Soc unipersonnelle

Autre SARL

Soc capitaux

Autres

Commerce détail

457,0

411,1

+5,0

51,4

8,5

33,6

0,7

5,8

Dont sur les marchés

96,9

86,2

+3,0

92,1

1,5

6,0

0

0,4

Dont hors magasin (à distance)

38,6

15,3

+45,7

66,8

6,8

21,5

0,3

4,6

Dont autres

321,5

309,6

+1,7

37,3

10,8

43,4

0,9

7,6

Commerce gros

188,0

178,6

+2,7

24,8

9,8

48,7

2,6

14,1

Dont intermédiaires

54,9

49,1

+5,4

63,7

6,9

22,9

0,9

5,6

Dont autres commerces gros

133,1

129,5

+1,7

8,7

10,9

66,0

5,9

8,5

Commerce et réparation auto

88,8

77,0

+9,0

33,1

12,8

45,7

1,3

7,1

Dont commerce

38,1

33,8

+7,9

25,5

12,5

48,0

2,3

11,7

Dont réparation

50,7

43,1

+9,7

38,9

13,1

44,0

0,5

3,5

Artisanat commercial

43,6

45,2

-2,2

51,3

7,8

37,7

0,2

3,0

Ensemble commerce

777,3

711,9

+4,4

42,9

9,3

38,9

1,2

7,7

Toutes activités France

3 603,7

3 107,6

+8,9

 

 

 

 

 

                 

*Y compris auto-entrepreneurs  ** hors auto-entrepreneurs (avant la mise en place du régime)

 

Les parts de marché chiffres provisoires 2012) par type de commerce (hors vente et réparation de véhicules auto) sont :

Formes de vente

Dont

En %

Magasins non alimentaires spécialisés

Sous ensemble

38,0

 

Pharmacie, art orthopédiques

7,4

 

Carburant

3,1

 

Autres

27,6

Grandes surfaces d’alimentation générale

Sous-ensemble

32,2

 

Hypermarchés

18,3

 

Supermarchés

13,3

Artisanat commercial, alimentation générale

 

10,3

Ventes au détail du commerce de gros, vente chez le producteur

 

7,1

Vente d’accessoires auto, vente /réparation cycles…

 

6,1

Commerce hors magasin

Sous-ensemble

4,9

 

Dont Vente à distance

2,8

 

Eventaire et marché

1,3

 

Autres

0,9

Grands magasins

 

1,4

Total

571Md€ TTC

100

Après deux années relativement favorables, l’activité ralentit nettement en 2012 dans les secteurs du commerce, du fait de la baisse de pouvoir d’achat des ménages (-0,9%) et de la contraction de l’investissement des entreprises (- 2,1 %).  Les ventes sont toutefois soutenues par des prix fermes et progressent de 2 % en valeur.

 

L’évolution selon les grands secteurs d’activité :

– Les volumes de ventes du commerce de gros (735 Md€) peinent à se maintenir (- 0,4 % après + 3,7 % en volume en 2011)

– Dans le commerce de détail et l’artisanat commercial (boulangerie-pâtisserie  et charcuterie) avec 496Md€,  la progression des ventes est stoppée (+ 0,1 % en volume), mais les ventes sont soutenues par des prix fermes et progressent de 2 % en valeur.

– L’activité se contracte en volume pour les autres formes de ventes alimentaires, mais les ventes progressent en valeur (2,1 %) du fait de la hausse persistante du prix des produits alimentaires. La croissance est freinée dans le commerce non alimentaire (+ 1,0 % en 2012 après + 2,6 % en 2011) y compris dans le secteur des équipements de l’information et de la communication.

– Dans le commerce/réparation auto et cycles (114Md€), les ventes diminuent en volume de 5,8 % et de 3,9 % en valeur en 2012 (commerce de véhicules automobiles – 7,5 % en volume après + 2,7 % en 2011).

 

L’évolution selon les types de commerce :

– Les ventes des grands magasins et autres commerces généralistes non alimentaires (« bazars ») connaissent une croissance supérieure à celle des magasins non alimentaires spécialisés (+ 2,0 % en volume) à peine ralentie par rapport à 2010 (+ 2,3 % en volume).

– Les petites surfaces d’alimentation générale et les magasins de produits surgelés ainsi que les grandes surfaces d’alimentation générale (GSA) connaissent un repli de leurs ventes en volume

(- 0,6 %).

– Le commerce hors magasin reste stable, après deux années nettement plus favorables. Mais les ventes sur éventaires et marché reculent (- 2,4 % en volume), tandis que la vente à distance (+ 1,1 %) continue à bénéficier de l’essor du e-commerce.

 

L’emploi salarié dans le commerce se contracte entre fin 2011 et fin 2012, de façon comparable à l’ensemble du secteur marchand (- 0,7 % contre – 0,6 %), avec une perte de 20 000 salariés, alors que l’effectif salarié n’a cessé de croitre entre 1994 et 2007 (de 2,5 millions à 3 millions en 2006); trois millions de salariés travaillent dans le commerce hors artisanat commercial (plus de la moitié d’entre eux sont dans le commerce de détail, et près d’un tiers dans le commerce de gros) ; noter que Le travail à temps partiel concerne un peu plus du quart des salariés du commerce (commerce de détail, 35 %).

 

Le commerce de détail (hors artisanat commercial) emploie 1 676 000 salariés (56% des salariés du commerce). 47% des salariés du commerce de détail sont des employés, 44% sont des artisans, commerçants et chefs d’entreprise et 9 % sont des ouvriers. 41% des actifs travaillent le dimanche occasionnellement ou habituellement (32% dans l’ensemble du commerce et 63% dans les HCR). Après deux années de hausse,  l’emploi diminue de 0,4% (une perte de 6 200 salariés).

 

L’emploi salarié du commerce de gros diminue en 2012 (-0,6%) avec une perte de 6 200 salariés ; L’emploi dans le commerce et de la réparation automobile diminue en 2012, comme chaque année depuis la fin 2002 (-2,0%) avec une perte de 7 600 salariés.

 

Entre 2002 et 2011, l’emploi salarié n’a cessé d’augmenter dans le commerce de détail, certes modestement, alors qu’il avait tendance à régresser dans le commerce de gros et dans le commerce/réparation auto et cycles :

En milliers

Moy 2002-2008

2009

2010

2011

2012

Evol 2012/moy 2002-2008

Evol 2012/2011

Commerce détail

1 638,7

1 658,2

1 667,0

1 682,4

1 676,2

+2,3

-0,4

Commerce gros

996,6

966,6

962,6

968,8

962,6

-3,4

-0,6

Commerce et répar auto

392,2

378,6

378,2

376,8

369,2

-5,9

-2,0

Ensemble

3 004,7

3 001,4

3 007,8

3 028,0

3 008,0

+1,1

-0,7

 Les non-salariés représentaient 381 700 emplois dans le commerce fin 2010 : 4,9 % de plus qu’en 2009 avec un gain de 18 000 postes qui efface la baisse marquée de 2009 (- 2,9 % soit -11 000 postes) ; 72% des non-salariés du commerce travaillent dans le commerce de détail.

 

Sur les 114 576 créations d’entreprises commerciales en 2012, 53% sont le fait de l’auto-entreprenariat ; par ailleurs 63,8% des créations dans le commerce appartiennent au commerce de détail, 20,7% au commerce de gros, 13,7% au commerce et à la réparation automobile et 1,8% à l’artisanat commercial.

En 2012, le recours à l’auto-entrepreneuriat diffère beaucoup selon les activités : il est très présent dans la vente sur les marchés (87% des créations en 2012 dans cette activité) et les ventes à distance (80%) ; il l’est moyennement dans le commerce et la réparation automobile (57 et 58% et en forte évolution) ; il l’est beaucoup moins dans les activités classiques de commerce de détail, le commerce de gros et l’artisanat commercial.

Les créations en auto-entrepreneuriat augmentent légèrement en 2012 au regard de 2011 (+1,7%), après avoir fortement chuté du fait de l’explosion suscitée par ce nouveau régime (20,5%).

Pour leur part les créations hors auto-entrepreneuriat chutent de 11,8% au regard de l’année précédente, davantage que pour les 3 dernières années  (baisse de 7,8%).

Noter le transfert des commerces non auto-entrepreneurs sur les marchés, la vente à distance, les commerces classiques et le commerce/réparation auto au profit de l’auto-entrepreneuriat.

 

Nbre de création hors AE

Evolution hors AE

Nbre création

AE 2012

% AE en 2012

Evolution des AE

2012

2011

2010

2009

2012/

2011

2012/

2009-2011

2012/

2011

2012/

2009-2011

Commerce détail

27 050

30 578

32 053

35 441

17,3

-11,5

46 006

63,0

-1,2

-13,3

Dont sur les marchés

2 973

3 680

5 261

9 045

-50,4

-19,2

20 488

87,3

-1,2

-10,4

Dont hors magasin (à distance)

3 805

4 056

3 756

3 669

-0,6

-21,6

15 486

80,3

-6,3

-18,3

Dont autres

20 272

22 842

23 036

22 727

-11,4

-11,3

10 032

33,1

+7,9

-29,5

Commerce gros

18 022

18 568

20 235

19 455

-7,2

-3,0

5 685

24,0

-5,8

-14,4

Dont intermédiaires

9 132

9 162

10 341

9 537

-0,5

-0,3

3 431

27,1

-14,0

-18,0

Dont autres commerces gros

8 890

9 406

9 894

9 918

-8,7

-5,5

2 254

20,4

+10,2

-8,1

Commerce et réparation auto

6 632

6 750

6 745

6 394

0

-1,7

9 098

57,8

+26,4

+30,4

Dont commerce

3 617

3 655

3 568

3 379

+2,3

0

4 860

57,4

+32,1

+54,0

Dont réparation

3 015

3 095

3 177

3 015

-2,6

-2,6

4 230

58,4

+20,2

+10,6

Artisanat commercial

1 627

1 686

1 733

1 677

-4,2

-3,5

2 083

21,9

+13,2

+2,5

Ensemble commerce

53 331

57 582

60 766

62 967

-11,8

-7,8

61 245

53,5

+1,7

-20,5

Toutes activités France

242 489

258 067

262 337

260 174

-6,8

-6,0

307 478

55,9

+5,4

-5,0

                     

 Comme dans l’ensemble de l’économie (+ 2,3 %), le nombre de défaillances augmente (+ 1,5 %) dans le commerce en 2012 ; cette hausse fait suite à la forte baisse enregistrée en 2010 (- 4,0 % par rapport à 2009) et à la hausse de 2011 (+ 1,4 %).

 

 

SOMMAIRE

Une tonalité plus négative que les autres enquêtes, avec une opinion des dirigeants de TPE toujours plus défavorable que ceux des entreprises de plus de 20 salariés

27000 entreprises de 1 à moins de 250 salariés ont été interrogées à l’aide d’un questionnaire adressé par voie soit postale, soit électronique ; l’analyse porte sur les 4 413 première réponses jugées complètes et fiables. Les 1 à 9 salariés sont 45% de l’échantillon, les 10 à 19 salariés, 25%. Les activités se répartissent en industrie (26%), services aux entreprises (23%), construction (14%), commerce gros (12%), et les autres activités (entre 2 et 7%).

 

  En mai, 26 % des PME anticipent une hausse de leur activité en 2013 et 36 % une diminution. L’indicateur courant d’activité ressort ainsi à -10, marquant en recul de 8 points en six mois et de 14 en un an. Il est au plus bas niveau depuis la récession de 2008-2009.

Le chiffre d’affaires 2013, traduit en valeur nominale, devrait être inférieur de 1,3 % à celui de 2012, lui-même en recul de 0,3 % sur celui de 2011. Toutefois, les PME  fortement exportatrices anticipent une hausse de +2,4 % en moyenne de leur CA en 2013 (après +3,9 % en 2012),  tandis que les non exportatrices craignent une accélération de la baisse (-2,6 % après -1,0 %).

Les entreprises innovantes prévoient de conserver une hausse de +1,2 % de leur CA en 2013 (+1,3 % en 2012), alors que les PME non innovantes anticipent une baisse de 2,6 %, après un recul de 1,1 % en 2012.  

 

La situation par activité est plus favorable dans les PME tournées vers la clientèle d’entreprise :  

  Services aux entreprises Commerce de gros Industrie Services aux particuliers Commerce détail Transports Commerce Réparation auto Bâtiment Tourisme
Situation 2012 +0,8 +0,5 -1,3 -1,7 -2,6 -2,8 -3,4 -3,7 -3,8
Estimation 2013 -0,3 +0,6 +0,8 +0,8 -1,2 -0,3 -3,8 +0,2 -2,0

  La situation est plus difficile dans les plus petites entreprises : .

  De 1 à 9 salariés De 10 à 19 sal De 20 à 49 sal De 50 à 99 sal De 100 à 249 sal
Situation 2012 -2,7 -0,8 +0,3 +0,5 +1,3
Estimation 2013 -2,2 +0,7 +1,4 +2,2 +2,8

 21% des PME annoncent une contraction de leurs effectifs, plus particulièrement dans les secteurs  commerce/réparation auto, bâtiment, commerce de détail, tourisme ; par contre 16% indiquent une hausse, plutôt dans les secteurs services aux particuliers, aux entreprises, industrie et commerce de gros. L’opinion des dirigeants est plus défavorable pour les plus petites entreprises (tant pour 2013 que pour 2014),  tout comme cela était pour l’activité.

17 % des entreprises envisagent d’accroître le nombre de leurs salariés en 2014, tandis que 13 % pensent le réduire. Les entreprises de plus de 20 salariés envisagent des créations de postes, ainsi que les pme innovantes et exportatrices.  

 

Les difficultés de trésorerie atteignent des niveaux sans précédent dans les secteurs où l’activité recule le plus, le tourisme, le bâtiment et le commerce de détail ; par contre les tensions de trésorerie sont relativement peu élevées et en diminution ou stables dans les secteurs d’activité services aux particuliers, commerce et réparation auto et commerce de gros.

 

40% déclarent toutefois avoir assuré aisément le financement de leur exploitation courante (du fait d’une trésorerie excédentaire), et 37% assez facilement (concours bancaires obtenus) ; 7% disent très difficilement n’ayant obtenu aucune facilité bancaire et 16% difficilement (facilité bancaires réduites). Ces dernières 23% mettent largement en avant une activité insuffisante ou des perspectives trop médiocres, voire pour les banques, un secteur jugé trop risqué ou inconnu.

Les anticipations d’un nouveau durcissement sont d’autant plus importantes que l’entreprise est petite.

 

21 % des dirigeants considèrent que la rentabilité de leur entreprise a été bonne en 2012, alors que 32 % estiment qu’elle a été mauvaise. La rentabilité est partout estimée en recul, moins dans le commerce de gros, l’industrie, les services aux entreprises ; elle est en revanche, jugée très  insuffisante dans le bâtiment, les transports, et surtout les secteurs du tourisme et du commerce/réparation automobile. L’opinion sur la rentabilité demeure plus favorable chez les entreprises très exportatrices

32%  s’attendent à une baisse de la rentabilité en 2013, contre 16% une amélioration ; les anticipations sont d’autant plus négatives que l’entreprise est petite. Cette baisse est modeste chez les plus exportatrices, et bien plus marquée chez les non exportatrices ; il en est de même pour les innovantes.

 

La baisse de l’investissement est réelle dans tous les secteurs ; 44% ont investi ou prévoient de le faire en 2013 contre 47% en 2012 :

% d’entreprise

Industrie

Transports

Tourisme

Services

particuliers

Services

entreprises

Commerce

gros

Commerce

détail

Bâtiment

Com/répar auto

Ayant investi en 2012

57

50

46

43

41

40

36

33

32

Prévisions 2013

52

52

46

41

46

42

39

38

36

Ecarts

-5

-2

0

-2

-5

-2

-3

-5

-4

 Modéré dans les moyennes entreprises, le ralentissement est plus prononcé dans les petites ; les PME très exportatrices et les innovantes sont celles qui envisagent le plus d‘investir.

 

L’insuffisance de la demande est le premier des freins (70 % de citations), sans grand changement depuis 2009 ; autre frein, la faiblesse de la rentabilité pour 53 % des dirigeants, puis  l’intensité de la concurrence (47 %), le manque de fonds propres (41 %), l’endettement de l’entreprise (25%) et  le coût du crédit (15 %).

Notons que 55% des investissements sont le fait de biens mobiliers (matériels, véhicules…), 37% de biens immobiliers et 8% de biens incorporels (fonds de commerce, brevets, licences, logiciels…).

 

À la question «Avez-vous rencontré des difficultés auprès des établissements financiers pour financer vos investissements au cours des 6 derniers mois?», 11 % répondent par l’affirmative (23% dans le tourisme, 16% dans les transports, 15% pour les innovantes), contre 9% dans l’industrie.

Les 11 % d’entreprises déclarant avoir rencontré des difficultés d’accès au crédit à l’investissement, l’expliquent par la fragilité financière de l’entreprise (68%), le  secteur d’activité considéré comme trop risqué (39%), ou méconnu par les banques (19%).

En revanche, ni la taille salariale de l’entreprise, ni les performances à l’exportation n’ont d’influence significative.

 

Dans les plans de financement prévisionnels des investissements de 2013, les concours bancaires à moyen terme (2 à 7 ans) représentent en moyenne plus de la moitié (36% pour les crédits bancaires à moyen terme et 17% pour le crédit-bail mobilier) et les concours à long terme (8 ans et plus), 12% (10% pour les prêts bancaires, 2% pour le crédit-bail immobilier) ; 35% sont le fait d’autofinancement (incluant les subventions).

 

 

 

SOMMAIRE

Artisanat du bâtiment : pour le cinquième trimestre consécutif, l’activité recule

 La baisse d’activité dans l’artisanat du Bâtiment pour le 2éme trimestre 2013 est de 4% en volume et de 3% en valeur ; pour le cinquième trimestre consécutif, l’activité recule : -7,5% dans la construction neuve (entre -6,5 et -7,5% estimés pour 2013), qui souffre encore du recul des mises en chantiers (-13% à la fin mai 2013 sur douze mois cumulés).

 

Les travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements stagnent (0%) ce trimestre, contre +3% au même trimestre de l’année précédente et ne permettent plus de dynamiser l’activité entretien-amélioration, laquelle poursuit son repli affichant une baisse d’activité de -2%, après -1,5% au trimestre précédent (estimations pour 2013 de -0,5 à -1,5%).

 

2 T 2011

3 T 2011

4 T 2011

1 T 2012

2 T 2012

3 T 2012

4 T 2012

1 T 2013

2 T 2013

Activité globale

+2,5

+1,5

+3,5

+0,3

-0,5

-1

-2,3

-3

-4

Construction neuve

+3

+3

+5

+1,5

-1

-1

-4

-6

-7,5

Entretien-réparation

2

1

2

0

0

-1

-1,5

-1,5

-2

 Pour la première fois depuis le premier trimestre 1999, 37% des artisans ont travaillé pour le compte des collectivités locales (contre 27 à 31% au cours des 8 trimestres précédents) ; 26% des entreprises travaillant pour le compte des collectivités locales ont déclaré une hausse de leur chiffre d’affaires (contre 8% au trimestre précédent).

 

2 T 2011

3 T 2011

4 T 2011

1 T 2012

2 T 2012

3 T 2012

4 T 2012

1 T 2013

2 T 2013

% d’entreprises travaillant

pour les collectivités locales

28

25

27

30

30

29

30

31

37

 Tous les corps de métiers ont subi une baisse d’activité plus marquée ce trimestre, comprise entre -3,5% et -5%, les maçons étant toujours les plus touchés par la crise ; les carnets de commandes ne représentent plus que 82 jours de travail contre 87 au trimestre précédent ; toutefois, on constate un moindre ralentissement des commande pour le 3éme trimestre.

 

38% des professionnels font état d’une détérioration de leur trésorerie (6% déclarent une amélioration), alors que le montant moyen des besoins en trésorerie de ces entreprises affiche 24 000€ en juillet 2013 (contre 22 000€ en avril 2013) ; la baisse des mises en chantiers, les intempéries, l’allongement du crédit client et la réduction du crédit fournisseur grèvent la trésorerie.

 

 

SOMMAIRE

« Les entreprises de proximité auraient-elles atteint le fonds de la récession ? »

Enquête réalisée dans la première quinzaine du mois d’avril 2013 auprès d’un échantillon représentatif de 4400 entreprises de l’artisanat et du commerce de proximité (1.300 entreprises artisanales du bâtiment, 400 entreprises artisanales de travaux publics, 750 entreprises artisanales de services telles la réparation automobile, les taxis, ambulances, la coiffure, le pressing, 750 entreprises artisanales de fabrication telles le travail des métaux, du bois-ameublement, de l’imprimerie et par ailleurs 750 entreprises de l’artisanat de l’alimentation, 300 du commerce alimentaire de proximité et 450 HCR).

 

 

2émeT 2011

3émeT 2011

4éme T 2011

1er T 2012

2éme T

2012

3éme T 2012

4éme T 2012

1erT

2013

2éme T

2013

Evolution du  CA

+2,0

+0,5

+1,5

+1,0

-0,5

-1,5

-2,0

-3,0

-3,0

Leur chiffre d’affaires a certes baissé de 3% entre le 2ème trimestre 2013 et la même période un an auparavant, mais pour la première fois depuis 18 mois l’aggravation ne s’est pas amplifiée : 

 La baisse a été plus importante dans les Travaux Publics (-4,5%), les HCR (-3,5%), les entreprises de fabrication (-3,5%), le bâtiment (-3%), moins dans les services (-2,5%) ou l’alimentation (-2%).

La baisse a été plus importante dans les entreprises les plus petites, les  sans salarié (-6%) et les 1 et 2 salariés (-4%), moins dans les 6 à 9 salariés (-2%) et les 10 salariés et plus (-1,5%).

Les entreprises du grand Nord-Ouest de la France (Nord Pas-de-Calais, Picardie, Haute-Normandie, Basse-Normandie) accusent la plus importante baisse de chiffre d’affaires (-4%) tandis que celles du grand Ouest (Bretagne, Pays-de-la-Loire, Poitou-Charentes) limitent la dégradation à -1,5%.

 

Enfin, l’écart entre ceux qui constatent une amélioration de leur trésorerie et ceux qui regrettent une détérioration a diminué au cours du dernier trimestre alors qu’il ne cessait de s’accroître depuis plus d’un an.

 

SOMMAIRE

Une légère amélioration au dire des dirigeants de TPE quant à l’évolution de leur activité et de l’emploi

 Méthodologie : échantillon de 1 002 dirigeants de TPE de 0 à 19 salariés (hors auto-entrepreneurs), interrogés par téléphone entre le 3 et le 22 juillet

 

Les dirigeants de TPE évaluent leur état de santé à 7,3 sur 10, une « note »proche en cela des précédentes interrogations ; toutefois, ils sont plus nombreux à noter entre 9 et 10 (29 contre 24% lors de la dernière interrogation) ; 9% estiment leur santé peu florissante.

Ils sont aussi un peu moins stressés : 57% le sont très ou assez (dont 29% très), contre 65% le trimestre précédent.

 

Ils notent leur niveau de motivation à 6,9 sur 10 (là encore sans changement notoire avec les interrogations antérieures) ; 37% sont peu ou moyennement motivés (note au plus de 6), alors que 28% sont très motivés (note entre 9 et 10).

 

 Les TPE perçoivent une légère amélioration de leur situation économique avec 48% d’optimistes en ce qui concerne l’évolution de l’activité de leur entreprise (de 43 à 46% au cours des 3 derniers  trimestres) ; ils le sont davantage encore dans les services aux entreprises (58%), le  bâtiment (57%) et chez les employeurs (56%).

40% ont connu une baisse de leurs recettes au cours des 3 derniers mois (dont 28% plus de 10% de leurs recettes) et 31% une hausse (dont 15% plus de 10%) ; au cours des 3 prochains mois, 30% envisagent une baisse et 37% une hausse.

 

Pour améliorer leur situation, des actions ont été mises en œuvre et sont le plus souvent positives en termes d’impact ; en termes de commercialisation, l’apport de nouveaux produits, de nouveaux clients, de nouveaux réseaux de distribution ou l’amélioration du marketing sont plus favorables que l’action sur les prix de vente (à la hausse comme à la baisse) ; en termes d’organisation/gestion, le retour est moins favorable, mais bénéfique (sans doute faut-il davantage de temps pour observer un effet positif, ce que confirment les attentes d’impact pour l’avenir) ; noter le peu de recours aux ressources humaines :

Commercialisation

Nouveaux

produits

ou plus innovants

Autres types

de client

Elargissement

zone

distribution

Nouvelle approche

marketing

Diversification

Canaux distribution

Hausse des prix

Baise des prix

% de recours

40

26

26

30

28

19

30

% d’impact positif

63

66

66

62

62

45

38

% d’impact positif pour l’avenir

63

71

84

76

66

25*

37*

*Fort taux de ne sait pas (de 45 à 58% contre 15 à 35% pour les autres items)

Organisation/gestion

Changement de

fournisseurs

Réorganisation

Process production

Réduction des

effectifs

Formation à de

nouvelles compétences

Recrutement pour développer

De nouveaux marchés

% de recours

19

18

10

30

12

% d’impact positif

71

57

55

51

48

% d’impact positif pour l’avenir

66

38*

70

72

72

 49% jugent l’activité de leur entreprise favorable quant aux perspectives des prochains mois (42% en avril 2013), notamment dans les services aux entreprise (56%), mais nettement moins dans le commerce (39%).

Les dirigeants de TPE estiment leur situation proche des entreprises de leur secteur (72%), des entreprises de leur région (63%), des petites entreprises (57%), voire de l’ensemble des entreprises (55%).

 

L’emploi s’est aussi quelque peu amélioré en création de poste au regard des 4 dernières interrogations, notamment au regard de la précédente interrogation ; toutefois le recours aux CDD est en hausse (55% des embauches contre 51% en fin d’année 2012) :

% d’entreprise

Entre juillet et

septembre 2011

Entre janvier et

mars 2012

Entre avril et

juin 2012

Entre octobre et

décembre 2012

Entre avril et

juin2013

Ayant embauché

14

10

10

11

12

Pour création de poste

7,5

5

6

6

7,5

Pour remplacement de poste

6,5

5

4

5

4,5

Ayant supprimé des postes

6

5

5

10

7

% de création nette

+1,5

0

+1

-4

+0,5

Avec toutefois un net décalage au regard des années 2001-2007; ceci étant le % d’entreprises ayant embauché demeure assez proche (en moyenne annuelle entre 10 et 12%), quelque soient les années, avec un forte hausse pour le 3éme trimestre (15%) :

 

2001

2002

2003

2004

2005

2006

% d’entreprise ayant embauché selon

les trimestres d’interrogation

De 11 et 13

De 12 et 18

De 6 à 13

De 9 à 16

De 9 à 13

De 10 à 18

% en création nette

+3

+4

+0,8

+0,3

+0,5

+3

 

 

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

% d’entreprise ayant embauché selon

les trimestres d’interrogation

De 10 à 15

De 10 à 15

De 9 à 16

De 7 à 14

De 11 à 14

De 10 à 14

De 10 à 12

% en création nette

+0,3

-0,1

+0,4

+1,4

+0,9

-1

-0,8

 Les prévisions d’emploi pour juillet-septembre 2013 conduiraient à une création nette de +2% (moins de suppressions de postes).

 

30% se disent en situation financière préoccupante (au même niveau depuis avril 2012) ; d’ailleurs 21% déclarent une trésorerie déficitaire (47% à l’équilibre et 32% excédentaire).

 

18% ont fait une demande de financement auprès de leur banque, plutôt moins qu’en début 2013 (20 à 23%), qu’en 2012 (18 à 27%) ou en 2011 (23 à 33%) ; si les refus de prêt ont reculé, les demandes de garanties se sont accrues.

 

Interrogés sur la politique des Pouvoirs Publics, 87% estiment que le gouvernement ne fait pas assez d’efforts pour réduire les dépenses publiques ; les priorités à mettre en œuvre sont la diminution du nombre d’élus (63%), celle du nombre de fonctionnaires (45%) puis la réduction du nombre d’échelons territoriaux (29%), des dépenses sociales (20%) et militaires (18%).

 

Interrogés sur le modèle social français, 24% estiment qu’il fonctionne bien ; il est jugé satisfaisant par la moitié des répondants en ce qui concerne la couverture santé, les indemnités chômage, et la politique familiale, mais nettement moins en ce qui concerne les retraites (25%). Il devrait davantage promouvoir la liberté d’entreprendre (42%), la compétitivité économique (29%), l’égalité des chances (14%) et la couverture des risques et la solidarité (14%).

 

Interrogés sur les réseaux sociaux, 80% jugent qu’ils constituent un progrès pour accéder et partager l’information, mais 47% seulement qu’ils apportent de véritables opportunités pour développer leur affaire ; 36% sont passionnés, alors que 28% en ont peur. 46% disent disposer d’un site internet, 20% une page Facebook ; de 3 à 12% sont inscrits dans d’autres réseaux.

55% gèrent leur accès à internet, alors que 28% font appel à un prestataire extérieur  (dont 16% en collaboration avec le dirigeant) et 17% à un de leurs salariés ; la moitié a un site internet depuis plus de 4 ans. 38% envisagent de le rénover dans l’année.

55% ont recours à internet et aux réseaux sociaux pour suivre actualité de leur secteur, 41% gérer la relation client, 39% attirer de nouveaux clients, 32% augmenter leur visibilité, 31% communiquer sur leur offre, 27% surveiller les concurrents, 12% pour vendre en ligne et 12% pour recruter.

Ceci étant, le recours au papier pour se faire connaitre localement demeure très présent : pages jaunes (35%), prospectus/flyers (16%), internet (16%), affichage véhicule (15%), journaux locaux (11%), événements locaux (11%), affichage mural (8%)…et aucun 22%.

 

SOMMAIRE

La tendance est à la baisse des créations en Ile-de-France, comme en France, une baisse présente dans tous les départements (avec l’exception de la Seine-Saint-Denis) ; la baisse est marquante dans 8 activités (58% des créations), tant parmi les auto-entrepreneurs qu’au sein des autres créateurs.

Les auto-entrepreneurs (AE) sont en 2012, 53% des créations en Ile-de-France contre prés de 58% en France hors Ile-de-France, mais seulement 46% à Paris contre 54% dans le reste de l’Ile-de-France ; après une forte hausse des auto-entrepreneurs entre 2009 et 2010, la baisse est forte entre 2010 et 2011, pour aboutir l’année suivante à un tassement ; les autres créateurs ont des évolutions beaucoup plus modestes, toutefois plutôt orientées à la baisse :

 

Nombre en 2012

% AE

En 2012

Evol AE

Evol autres créateurs

Evolution toutes créations

Auto

entrepreneurs

Autres

créateurs

Total

créations

2010-

2009

2011-

2010

2012-

2011

2010-

2009

2011-

2010

2012-

2011

2012/Moy 2010-2011

Ile-de-France

71 760

63 067

134 827

53,2

+28,5

-19,8

+6,0

+1,2

0

-4,7

-5,2

France hors Ile-de-France

228 427

167 900

396 327

57,6

+7,1

-18,5

+5,5

+0,6

-2,6

-7,5

-6,8

Petite couronne

24 891

20 536

45 427

54,7

+24,0

-18,2

+6,2

-1,2

+0,7

-3,5

-3,9

Grande couronne

25 777

17 466

43 243

53,4

+29,7

-21,5

+8,2

+1,0

-1,4

-4,1

-4,8

Paris

21 092

25 065

46 157

45,7

+32,7

-19,7

+3,3

+4,9

-1,3

-3,7

-6,0

                       

 Le classement des départements d’Ile-de-France montre un net décalage d’une part entre la Seine-Saint-Denis et Paris, et d’autre part les autres départements, en ce qui concerne l’importance des auto-entrepreneurs ; ceci étant, les évolutions (toutes création entre 2010 et 2012) sont plus marquantes en Hauts-de-Seine, Paris et la Seine et Marne, et légèrement plus favorables en Seine-Saint-Denis :

 

Nombre en 2012

% AE

En 2012

Evol AE

Evol autres créateurs

Evolution toutes créations

Auto

entrepreneurs

Autres

créateurs

Total

créations

2010-

2009

2011-

2010

2012-

2011

2010-

2009

2011-

2010

2012-

2011

2012/Moy 2010-2011

Paris

21 092

25 065

46 157

45,7

+32,7

-19,7

+3,3

+4,9

-1,3

-3,7

-6,0

Seine-Saint-Denis

7 485

7 731

15 216

49,2

+20,1

-15,8

+10,9

-4,5

+4,6

-1,2

+1,2

Hauts-de-Seine

9 780

7 701

17 481

55,9

+26,2

-19,5

+2,3

+0,4

-0,5

-7,2

-8,1

Essonne

5 909

4 043

9 952

59,4

+30,2

-21,8

+4,8

-2,9

+1,0

-0,3

-4,8

Val d’Oise

6 040

4 111

10 151

59,5

+38,7

-16,6

-16,5

+5,5

-6,7

-8,8

-2,1

Seine-et-Marne

6 529

4 403

10 932

59,7

+30,5

-21,2

+3,8

-0,6

-0,4

-3,1

-6,4

Yvelines

7 303

4 909

12 212

59,8

+23,0

-24,8

+8,9

+1,6

+0,6

-3,7

-5,3

Val de Marne

7 626

5 104

12 730

60,0

+24,6

-18,7

+7,0

+1,0

-3,0

-1,1

-3,5

                       

 8 activités sont en 2012 en progression au regard de 2010-2011, surtout du fait des auto-entrepreneurs (sauf pour les arts/spectacles et l’enseignement), avec une progression de 7,4% contre la stabilité pour les autres créateurs ; ces activités regroupent en 2012, 43% des auto-entrepreneurs et 41% des autres créateurs :

 

Nombre en 2012

% AE

En 2012

Evolution 2012/2011

Toutes créations

Evolution 2012/Moy 2010-2011

Auto

entrepreneurs

Autres

créateurs

Total

créations

AE

Autres créateurs

Arts, spectacles, activités récréatives

4 589

1 146

5 735

80,0

+33,3

+18,5

+45,7

Commerce réparation auto et cycles

1 217

1 280

2 497

48,7

+17,9

+26,1

+9,8

Transports, entreposage

1 309

2 581

3 890

33,7

+14,1

+51,0

+2,9

Informatique, communication

7 329

5 178

12 507

58,6

+7,8

+5,7

-0,4

Construction

6 898

9 564

16 462

41,9

+5,8

+5,0

-2,1

« Industrie »

2 653

1 705

4 358

61,0

+5,3

+16,1

-19,3

Enseignement

5 631

1 134

6 765

83,2

+4,3

-7,7

+14,9

HCR

949

2 974

3 923

24,2

+1,9

+10,6

-3,3

Sous-total

30 575

25 562

56 137

54,5

 

+7,4

0

               

 8 activités sont en régression et regroupent la majorité des créations (57% des auto-entrepreneurs et 59% des autres créateurs) ; ce sont des activités où les autres créateurs comme les auto-entrepreneurs sont en baisse en 2012 au regard de la moyenne 2010-2011 (respectivement -6,4 et -11,6%)  :

 

Nombre en 2012

% AE

En 2012

Evolution 2012/2011

Toutes créations

Evolution 2012/Moy 2010-2011

Auto

entrepreneurs

Autres

créateurs

Total

créations

AE

Autres créateurs

Services aux particuliers (autres que les autres services ici analysés)

4 359

1613

5 972

73,0

-14,4

-29,0

-15,0

Activités immobilières

602

2 986

3 588

16,8

-7,5

-7,2

-8,0

Commerce de gros

1 759

5 076

6 835

25,7

-6,4

-13,6

-8,6

Commerce de détail

8 775

5 448

14 223

61,7

-3,6

-11,2

-10,4

Services aux entreprises : activités administratifs et de soutien

5 066

3 489

8 555

59,2

-2,0

-8,0

-4,0

Services aux entreprises : activités scientifiques et techniques

17 731

13 040

30 771

57,6

-1,5

-15,0

-3,1

Activités financières et d’assurance

607

2 724

3 331

18,2

-1,3

+27,8

-5,8

Santé, action sociale

2 286

3 129

5 415

42,2

-0,7

+15,5

-7,0

 

41 185

37 505

78 690

52,3

 

-11,6

-6,4

               

 

 

 

SOMMAIRE

Le nombre de créateurs non auto-entrepreneurs a augmenté de 7,4% au cours des 7 premiers mois de l’année, au regard de 2012 ; le niveau de création des non auto-entrepreneurs est stable et rejoint celui des années 2009 à 2011, alors que celui des auto-entrepreneurs chute nettement en 2013

 

Créateurs

Nombre de janvier à juillet

Indice 100 en 2009 (janvier à juillet)

2013

2012

Evol 2013/2012

2009

2010

2011

2012

2013

Non auto-entrepreneurs

160 731

149 609

+7,4

100

100

99

94

101

Auto-entrepreneurs

165 479

187 254

-11,6

100

125,5

97

105

93

Total

326 310

336 863

-3,1

100

113,5

98

100

97

                 

 Au regard de 2012, les créateurs non auto-entrepreneurs (NAE) ont gagné 11 122 créations, alors que les auto-entrepreneurs (AE) en ont perdu 21 775.

 

Au regard des activités, 3 groupes de création peuvent être différenciés, dont un groupe très majoritaire, celui des gains en créations non auto-entrepreneurs, prenant le pas sur les auto-entrepreneurs en chute et moins nombreux dans le total des créations :

Groupe en progression au sein des

NAE et en régression dans les AE

NAE

AE

2013

2012

Evol 2013/2012

2013

2012

Evol 2013/2012

% AE 2013

% AE 2012

Services aux particuliers

10 579

7 732

+36,8

22 822

28 885

-21,0

68,3

78,9

« Industrie »

7 992

6 398

+24,9

8 374

10 632

-21,2

51,2

62,4

Construction

28 862

24 214

+19,2

20 658

28 647

-28,0

41,9

54,2

HCR

12 293

11 347

+8,3

5 107

5 764

-11,4

29,4

33,7

Services aux entreprises

29 057

28 140

+3,3

39 150

42 369

-7,6

57,4

60,0

Commerce

32 655

32 163

+1,5

35 836

38 258

-6,1

52,3

54,3

Sous-total

121 438

109 994

+10,4

131 947

154 555

-14,6

52,1

58,4

                 

 Ce premier groupe rassemble les ¾ des créateurs NAE et 80% des AE de 2013, alors que le second, où les deux types de création progressent,  ne rassemble que 16% des NAE et 15% des AE.

Groupe en progression,

notamment du fait des auto-entrepreneurs

NAE

AE

2013

2012

Evol 2013/2012

2013

2012

Evol 2013/2012

% AE 2013

% AE 2012

Transports

4 217

4 250

-0,8

2 275

1 727

+31,7

28,9

35,0

Activités financières

6 254

5 770

+8,4

1 288

1 123

+14,7

17,1

16,3

Santé, éducation

15 299

14 664

+4,3

17 559

17 137

+2,5

54,0

53,9

Sous-total

25 770

24 684

+4,4

21 122

19 987

+5,7

44,9

44,7

                 

 Le troisième groupe, où les deux types de création sont en régression, est très peu nombreux :

Groupe en régression dans les deux types de création

NAE

AE

2013

2012

Evol 2013/2012

2013

2012

Evol 2013/2012

% AE 2013

% AE 2012

Immobilier

8 014

9 147

-12,4

1 326

1 481

-10,5

14,2

13,9

Info, communication

5 509

5 784

-4,8

10 684

11 331

-5,7

66,0

66,2

Sous-total

   13 523

14 931

-9,4

12 010

12 812

-6,3

   
                 

 

 

SOMMAIRE