Archives mensuelles : juin 2013

« 21% des diplômés d’écoles de commerce à bac+5 jettent un regard désabusé sur le chemin parcouru en 7 ans »

Enquête CEREQ (enquête auprès de 12 000 jeunes, en fin d’études en 2004)

 

 « Ils conservent un sentiment de non réalisation intellectuelle… alors qu’étudiants ils avaient un projet de vie fait d’international et de commerce équitable ».

Cette insatisfaction n’est que de 19% pour ceux qui ont échoué après deux années d’études supérieures, 16% pour ceux qui n’ont pas fait d’études à l’université,  12% pour ceux issus d’écoles d’ingénieur, 11% d’un master, 10% d’un IUT et 8% d’un bac+2 santé-social.

 

« A vous qui voulez réussir votre carrière » Les Echos du 17 juin rendant compte des propos tenus lors de remises de diplômes universitaires aux USA

« Le plus grand risque n’est pas d’échouer. IL est d’être trop à l’aise dans son job. » Drew Houston, PdG de Dropbox

« Il n’y a rien de tel que l’échec. L’échec c’est la vie qui essaie de nous orienter vers un autre chemin. » Oprah Winfrey star de la TV américaine

Et encore « L’incertitude est ce qui peut arriver de mieux dans une carrière professionnelle : qui a envie de connaitre la fin de l’histoire, alors que le film ne fait que commencer ? »  Ben Bernanke

« Méfiez-vous des chefs qui sont contents de vous. Ils vous détournent des défis plus ambitieux que vous avez à relever….Le bon travail est toujours reconnu. Mais il vous faut demander ce dont vous avez envie, avant que les autres vous laissent moisir dans le trou, qui à leurs yeux, comble vos désirs» Randi Zuckerberg

« Un choix de carrière basé sur l’argent plutôt que sur le plaisir est la meilleure recette pour être malheureux. Quitter sa zone de confort, c’est aussi accepter la contradiction et douter de ses convictions. Michael Dell

« Les meilleurs PdG que j’ai rencontrés n’ont pas commencé leur carrière en se demandant comment gagner de l’argent. Ils ont cherché comment leur produit ou leur service pouvait changer les choses. L’argent est venu après. » Ben Bernanke

« Je suis un ingénieur amoureux de rationalité. Mais les plus grandes décisions se basent rarement sur ces critères là. Le grand défaut des hommes est de ne pas écouter leur intuition. » Tim Cook

« Il y aura toujours plein de panneaux pour vous indiquer comment gagner de l’argent et monter dans votre carrière. Il y en a très peu pour vous rappeler vos valeurs et vous forcer à prendre soin de vous. » Arianna Huffington, fondatrice de l’Huffington post

 

SOMMAIRE

Les retraités et toujours en activité professionnelle sont nettement plus présents chez les non salariés

Source : enquête emploi 2012 dont son module complémentaire sur le passage de l’emploi à la retraite, organisé par l’Insee à la demande d’Eurostat concernant l’ensemble des personnes en ménage, âgées de 50 à 69 ans à la date de l’enquête, ayant travaillé après 50 ans.

 

En 2012, 50% des personnes âgées de 50 à 69 ans, qui ont travaillé après 50 ans, occupent un emploi et ne perçoivent pas encore de retraite ; cette proportion diminue fortement avec l’âge  passant  de 74% chez les 55-59 ans à 19% chez les 60-64 ans :

Age

Non-retraités

Retraités

Total

Actifs en emploi

Chômeurs

Préretraités ou dispensé

de recherche d’emploi

Invalidité

Autres inactifs

50-54 ans

90,1

4,4

0,0

0,6

2,8

2,0

100

55-59 ans

74,0

4,9

2,1

3,9

6,0

9,1

100

60-64 ans

18,7

1,4

2,1

0,7

4,1

73,0

100

65-69 ans

2,3

0,0

0,0

0,1

0,5

97,1

100

Ensemble

50,2

2,9

1,1

1,4

3,6

40,8

100

               

 Plus les personnes sont diplômées, plus elles envisagent une sortie tardive du marché du travail  (63,4 ans en moyenne pour les titulaires d’un diplôme supérieur à Bac + 2, contre 60,9 ans pour les non-titulaires du baccalauréat) ; les non-salariés pensent partir plus tard que les autres (63 ans), et les personnes en mauvaise santé, plus tôt.

 

Être retraité à 60 ans est relativement moins fréquent en 2012 qu’en 2006 (39% en 2012 contre 66% en 2006) ;  les préretraités et dispensés de recherche d’emploi sont également moins nombreux en 2012, suite à la mise en extinction de ces dispositifs au cours des dernières années (2% contre 11% des 55-59 ans) ;  la nette diminution de la part des retraités a été surtout compensée par la hausse de la part de personnes en emploi, et celle des chômeurs.

 

Deux tiers des retraités âgés de 60 à 69 ans ont bénéficié d’une pension de retraite immédiatement après leur dernier emploi, 67% ayant quitté une fois remplies les conditions requises pour liquider leur retraite, ou 16% ayant atteint un âge obligatoire de départ.

Noter  que 80% des salariés du secteur public sont passés directement de l’emploi à la retraite, contre 59% des salariés du secteur privé et 69% des non-salariés ; le passage direct de l’emploi à la retraite est plus fréquent chez les personnes qui se déclarent en bonne santé et chez les plus diplômés.

 

A l’inverse, les retraités passés par une phase transitoire ont, pour la plupart, quitté précocement le marché du travail ; 45% aurait souhaité travailler plus longtemps.

 

Un tiers des retraités âgés de 60 à 69 ans ne sont pas passés directement de l’emploi à la retraite. Ces parcours peuvent se résumer en quatre types de trajectoires :

– 46%  ne souhaitaient pas travailler plus longtemps (dont 1/3 préretraités) ; on y trouve plutôt des  hommes, des anciens salariés du secteur public et des personnes plus diplômées.

1/3  viennent surtout du chômage, alors qu’ils auraient souhaité travailler plus longtemps ; ils viennent du secteur privé et étaient les moins diplômées, avec une surreprésentation de femmes.

– 16% ont quitté leur dernier emploi pour raisons de santé ou de handicap et percevaient des indemnités ; 65% auraient aimé travailler plus longtemps ; ce sont plutôt d’anciens salariés du secteur de la construction et les personnes les moins diplômées.

7% enfin ont quitté leur dernier emploi en raison de contraintes familiales (prise en charge d’un enfant ou d’un parent âgé, deuil d’un proche, transfert d’une affaire…) ; les femmes et les anciens non-salariés y sont surreprésentés.

 

En 2012, 7% des retraités âgés de 60 à 69 ans, occupent un emploi, une proportion qui a doublé par rapport à 2006, 57% parce que leur retraite « ne suffit pas pour vivre » (dont 8% «pour améliorer leur retraite de demain », alors que pour 43% les raisons sont non financières).

Cette situation concerne autant les hommes que les femmes entre 60 et 69 ans (18 %) ; les cadres, les diplômés du supérieur, les non-salariés  (notamment  commerçants et professions libérales)  y sont surreprésentés ; lorsque les personnes cumulent retraite et emploi salarié, elles occupent très souvent ce dernier à temps partiel.

En emploi

Non salariés

*dont

Commerçants

Professions

libérales

Agriculteurs

Artisans

Salariés

dont

Employés

Cadres

Professions

intermédiaires

Ouvriers

retraites de

60 à 69 ans

29

8

7

6

4

71

27

16

14

14

Actifs 50-59 ans

14

3

2

3

4

86

29

16

22

20

*Rappelons que les catégories utilisées pour les non-salariés excluent les chef d’entreprise salariés de leur entreprise

 

SOMMAIRE

« Début 2013, moins de destructions d’emplois que prévu »

Les pertes d’emplois dans les secteurs marchands se  poursuivent au premier trimestre 2013 à un rythme moindre qu’au 4éme trimestre (-8 300 postes après -41 200) ; hors intérim, les pertes d’emplois marchands s’atténuent (-21 600 postes ce trimestre contre -32 500  au 4éme trimestre).

 

L’emploi se réduit toujours dans l’industrie (baisse de 0,4% soit -11 800 postes, au même rythme qu’au cours des précédents trimestres de 2012)  comme dans la construction (-7 300 postes, soit -0,5%) ; les effectifs intérimaires augmentent  (+13 300 postes, soit +2,6%) et contribuent fortement à  la hausse de l’emploi dans le secteur tertiaire.

Le secteur tertiaire hors intérim recule faiblement au premier trimestre 2013 (-2 500 après  -14 000 au quatrième trimestre).

 

SOMMAIRE

170 établissements préparant au titre d’ingénieur accueillent 130 000 étudiants (dont 28% de femmes) ; 117 sont le fait d’établissements sous tutelle publique regroupant 70% des étudiants concernés alors que les établissements privés, au nombre de 53, regroupent 30% des étudiants

 Les écoles d’ingénieurs rassemblent 166 000 élèves, dont 130 000 préparent un diplôme d’ingénieur habilité par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche ; 30 400 sont localisés en Ile de France (23% des étudiants ingénieur). Ils sont  5,5% de l’ensemble des étudiants de l’enseignement supérieur. Leurs effectifs ont doublé en vingt ans. 

Les formations d’ingénieurs (niveau bac+5) concentrent 78% des étudiants pour  l’obtention du diplôme d’ingénieur ; l’étude porte sur cette population.

 

56% des étudiants sont localisés dans 80 établissements sous tutelle du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (dont 20% d’étudiants dans 55 établissements rattachés à des universités), 14% le sont dans des 37 établissements publics (dont 11 écoles industrie et télécommunications regroupant 5% des étudiants) et 30% dans 53 écoles privées. Au total, 170 établissements dans 250 implantations géographiques pour 130 000 étudiants (les femmes y sont 28%).

 

Trois grands types d’écoles d’ingénieurs existent :

– les écoles d’ingénieurs en cinq ans ou à préparation intégrée qui recrutent directement après le baccalauréat (scolarité continue sur cinq ans ou divisée en deux années de cycle préparatoire intégré et en trois ans de cycle ingénieur généraliste ou spécialisé)

– les écoles d’ingénieurs recrutant majoritairement après une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE)

– les écoles d’ingénieurs proposant dans le même établissement des formations en trois et en cinq ans.

À côté de ces trois types d’écoles, il existe les formations de spécialisation qui donnent droit à un diplôme de niveau « bac + 6 », très prisé des étudiants étrangers.

 

Tous les étudiants font l’acquisition d’un socle de connaissances scientifiques fondamentales en tronc commun. Viennent ensuite les années de professionnalisation où les élèves choisissent un domaine parmi plusieurs proposés. C’est à partir du diplôme qu’est défini le domaine de formation.

 Les domaines de formation sont les suivants  

Etudiants du cycle ingénieurs 2011-2012

Effectifs étudiants

Dont %

de femmes

Répartition par secteur

Femmes

Hommes

Ensemble

Ingénierie et techniques apparentées

20 593

20

13

21

19

Industrie de transformation et de production

18 263

30

18

17

17

Électronique, électricité

12 290

18

7

13

11

Mécanique

10 949

20

7

11

10

Informatique et sciences informatiques

11 013

17

6

12

10

Agriculture et agroalimentaire

9 976

58

19

5

9

Architecture et bâtiment

7 229

30

7

7

7

Sciences physiques, vétérinaires, mathématiques et statistiques

6 728

34

8

6

6

Chimie, génie des procédés et sciences de la vie

5 166

61

10

3

5

Services de transport

3 607

16

2

4

3

Autres

2 270

26

2

2

2

Autres

108 084

28

100

100

100

           

 Les 30 373 femmes sont pour moitié localisées dans les spécialisations agriculture et agro-alimentaire, industrie de transformation/production et ingénierie ; elles nettement sont plus présentes que les hommes dans la chimie et l’agro-alimentaire.

Elles sont les plus nombreuses dans les écoles publiques relevant d’un ministère autre que l’enseignement supérieur et la recherche (34 %), et majoritaires dans les écoles sous tutelle du ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche (plus de 60%).

Les domaines ingénierie et techniques apparentées, industrie de transformation et de production, informatique, mécanique, électronique  et l’électricité représentent 64 % des effectifs, et conservent une forte prédominance masculine ; les trois disciplines les plus masculinisées sont les services de transport (85%), l’informatique (83%) et l’électronique-électricité (82%).

 

16% ont à l’entrée dans l’école un niveau bac+2 au plus, 55% un niveau bac+3 ou +4 et 29% un niveau bac+5 et au-delà.

59% sont issus d’un milieu familial de cadre, professions libérales et professions intermédiaires, 11% de chef d’entreprise indépendant, et 13% d’employé/ouvrier.

 

30 391 diplômes d’ingénieurs ont été décernés au titre de l’année 2010-2011, avec une répartition proche de la structure des établissements : 57% proviennent d’une école publique sous tutelle du MESR, 18% d’une école relevant d’un autre ministère, et 26% d’établissements privés. 28 % des diplômes ont été délivrés à des femmes.

 

Hormis les diplômes d’ingénieur reconnus par la CTI, certaines universités et écoles d’ingénieurs proposent des formations de niveau bac + 5 pouvant déboucher sur un emploi d’ingénieur (masters LMD des domaines de l’ingénierie et du génie) ; on estime en 2011 à 13 400 les effectifs d’étudiants préparant ces diplômes (en M1 ou M2) et à 6 000 le nombre de diplômés qui viennent compléter le vivier des futurs ingénieurs.

L’origine sociale des étudiants est plus diversifiée (26% seulement de famille de cadre, profession libérale) ; les étudiants étrangers y sont plus nombreux (44% en M2 et 37% en M1 contre 14% en école d’ingénieurs).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SOMMAIRE

56% des jeunes reçus dans les missions locales ont signé un contrat de travail en 2011 ; ils sont 31% à avoir trouvé un contrat de travail dans les 6 mois de leur premier accueil ; ce sont toutefois des emplois majoritairement précaires.

En 2011, 487 000 jeunes ont été accueillis pour la première fois dans le réseau des missions locales et PAIO, contre 515 000 en 2009 et en 2010 (en baisse de 5%). Les jeunes femmes y représentent 52% et les jeunes mineurs 16% en 2011.

 

39% n’ont pas obtenu de CAP-BEP ou sont sortis de l’enseignement général avant la terminale (en baisse de 8%), 20% ont le diplôme CAP/BEP, 33% le bac ou son niveau et 8% bac +2 ou au-delà.

89% sont célibataires ; 94% de nationalité française ;

12% sont en ZUS et 16% en milieu rural.

Les 2/3 n’ont aucun moyen de transport individuel motorisé.

Enfin 55% vivent chez les parents (61% les hommes et 50% les femmes), 15% dans la famille ou chez des amis, alors que 22% ont un logement autonome.

 

Le nombre de jeunes de 16 à 25 ans en contact avec le réseau a continué néanmoins d’augmenter pour atteindre 1 365 000, dont 1 147 000 ont été reçus en entretien individuel par un conseiller.

 

35% des jeunes ont été reçus au moins cinq fois en entretien individuel dans les douze mois qui ont suivi leur premier accueil ;

ce taux varie selon le niveau de diplôme : 30% des jeunes ayant un baccalauréat ont rencontré au moins cinq fois leur conseiller, contre 37% des jeunes sortis du système scolaire sans avoir dépassé la dernière année de BEP-CAP (niveau sans diplôme) et 39% des jeunes les moins qualifiés (sortis avant la 3e générale, niveau VI).

 

Parmi les 1 134 000 reçus en entretien individuel en 2011, 637 000 contrats de travail ont été signés (56% soit 11% de plus qu’en 2010), une hausse imputable aux contrats en intérim (+18%) et aux contrats en alternance (+11%), mais aussi aux CDD et aux CDI qui ont augmenté de 12% et 9% respectivement. 81% des contrats sont le fait d’emplois « classiques », mais précaires en très grande majorité, 12% d’emplois aidés (CUI, IAE…) et 8% de contrats en alternance :

Contrats

Emplois

Classiques dont

CDD

Intérim

CDI

saisonnier

Emplois aidés

Alternance

dont

Apprentissage

Profession-

nalisation

En %

81

36,6

23,4

11,6

8,4

11

8

5,2

2,8

Nombre contrats

516 000

233 000

149 000

74 000

54 000

70 000

51 000

33 000

18 000

 Parmi ceux qui ont été reçus pour un premier accueil en 2011, 27% ont trouvé un emploi en moins de 6 mois (31% si l’on ajoute les emplois en alternance) et 18% sont allés vers une formation :

 

Emploi « classique »

Formation

Emplois aidés

Alternance

Immersion en entreprise

Total

En %

20,6

17,9

4

3,8

2,7

49

Nombre contrats

100 000

87 000

20 000

18 000

13 000

238 000

 Les taux d’accès à l’emploi en entreprise (emploi classique et alternance, en moyenne 24%) dans les 6 premiers mois de leur premier accueil en 2011 sont les plus élevés dans le Limousin (40%) ainsi qu’en Aquitaine, Auvergne, Basse-Normandie, Centre, Champagne-Ardenne, Poitou-Charentes (entre 29 et 30%) ; par contre les taux sont très faibles dans les DOM (7% en Guyane et Guadeloupe, 11% à la Réunion et Martinique) et faibles dans le sud est (12% en Paca et Languedoc-Roussillon), en Nord-Pas-de-Calais (19%), Ile-de-France, Bourgogne, Franche-Comté (23%).

 

 

 

SOMMAIRE

La formation continue dans les petites entreprises : quelle politique, quelle importance?

 En 2012, le Céreq a interrogé un échantillon national de 5 400 entreprises employant au moins 10 salariés et représentatives du secteur privé ; elle porte sur les données 2010 (quatrième interrogation du volet français de l’enquête européenne Continuing vocational training survey, pilotée par la Commission européenne et Eurostat, et réalisée en concertation avec la DARES).

 

En 2010, 72% des entreprises de 10 à 49 salariés ont organisé au moins une formation pour un de leurs salariés ; elles sont 90% dans ce cas quand elles emploient entre 50 et 249 salariés et sont quasiment toutes formatrices au-delà de 250 salariés.

27% des salariés des petites entreprises ont suivi une formation (contre 42% pour ceux travaillant dans des entreprises de 50-249 salariés et 56% lorsqu’ils travaillent dans une entreprise de 250 salariés et plus), avec un temps moyen de 7 heures (comparés à 10hres et 16 heures).

Noter que le travail en équipe concerne entre 69 % et 74 % des salariés, et le travail sous forme de rotation des tâches un peu plus de la moitié, sans grand changement selon les tranches de taille.

 

Cinq types d’entreprises aux profils contrastés ont pu être identifiés.

Deux groupes peu impliqués (60%des entreprises) :

 

-28% des entreprises de petite taille sont non formatrices dans la durée (type 1) ; le seuil de 20 salariés constitue par ailleurs une frontière très nette (35% des entreprises en dessous de ce seuil contre 16% dans la tranche supérieure) ; le secteur d’activité semble est peu discriminant hors  bâtiment et l’hôtellerie-restauration.

Pour expliquer cette situation, les entreprises invoquent l’absence de besoins : pour 80% les compétences et les qualifications de leurs salariés sont suffisantes, pour 63% les personnes recrutés ont déjà les profils requis. Plus de la moitié orientent leur priorité sur la formation (l’apprentissage). 60% déclarent que la charge de travail trop lourde et donc le manque de temps. 40% évoquent le coût élevé des formations.

 

32% sont  peu formatrices (type 2) et  s’éloignent peu du schéma décrit ci-dessus ; ¼ de leurs salariés a été formé en 2010, dans un but essentiellement d’adaptation au poste de travail. Si leur investissement est faible, c’est avant tout parce qu’elles éprouvent des difficultés à évaluer leurs besoins.

 

Trois groupes ont un recours important à la formation (40% dont 12% très importants) :

 

– Regroupant 28% des entreprises (type 3) ont un recours important à la formation et une politique structurée en la matière ; ces entreprises diffusent largement de l’information sur la formation et organisent le recueil des besoins des salariés ; ces derniers bénéficient d’une certaine marge de manœuvre dans la définition des procédures et méthodes de travail, sur les horaires ou encore sur le contrôle des résultats.

 

– Pour 6 % des entreprises (type 4), la politique de formation est totalement intégrée à la politique de gestion des ressources humaines et à la stratégie économique et constitue un outil de gestion des carrières et des mobilités. Les objectifs assignés à la formation visent en outre à fidéliser et motiver les salariés.

Davantage soumises à des changements technologiques et organisationnels, ces  entreprises sont plus fréquemment organisées en réseau. Le travail comporte plus qu’ailleurs des aspects propices à la formation et aux apprentissages (méthodes formalisées de résolution de problèmes, application de normes qualité ou encore rotation des tâches) ; ce groupe se distingue par une structure des qualifications un peu moins favorable a priori, avec un pourcentage d’employés et d’ouvriers plus élevé.

 

– Enfin, les entreprises du type 5 (6%) sont celles qui forment le plus. Appartenant en grande partie au secteur tertiaire, les employés y sont surreprésentés (54%). La diffusion de l’information est une pratique courante, ainsi que celle des entretiens individuels. Le recours au DIF est important, et la formation hors temps de travail assez fréquente. En moyenne, ces entreprises sont plus nombreuses à avoir connu des changements récents, notamment l’introduction de nouvelles méthodes d’organisation du travail.

 De façon générale, un recours important à la formation va  de pair avec une politique de formation structurée et organisée, une réflexion inscrite dans la durée, une formalisation des pratiques. Grandes parmi les petites, les entreprises dans ce cas de figure sont aussi plus souvent filiales de groupes. Leurs pratiques se rapprochent de celles des entreprises de plus de 50 salariés.

 

A contrario, 60% des petites entreprises ne s’engagent pas ou très peu dans la formation continue. Quand elles forment, c’est au coup par coup, la raison principale évoquée pour justifier l’absence de formation étant l’absence de besoins :

 

Pas ou peu impliquées

Impliquées

Descriptif du type d’entreprise

Type

1

2

3

4

5

Répartition des entreprises

28

32

28

6

6

% des 10 à 19 salariés

78

61

56

42

48

Recours à la formation

Sans objet

Peu

Important

Intensif

Politique de formation

Sans objet

Peu stratégique

Internalisée,

structurée

Formalisée, articulée

à la GRH

Internalisée

structurée

Moyens dont dispose l’entreprise pour la formation continue

Une personne ou un service spécifique %

22

22

56

64

57

Taux de participation financière

1,3

2,2

2,8

3,2

3,6

Formations mises en œuvre

% de salarié ayant suivi une formation

26

44

49

47

Nombre heures moyen

30

25

29

33

% de salarié ayant recours au DIF

15

31

30

78

           

 

 

SOMMAIRE

L’innovation au sein des entreprises de plus de 10 salariés : importance, atouts, obstacles, pratiques en entreprise

 Echantillon de 400 dirigeants d’entreprises, représentatif des entreprises françaises de plus de 10 salariés des secteurs de l’industrie, du BTP et des services ; méthode des quotas (taille et secteur d’activité) après stratification par région et interviews par téléphone (CATI) du 12 au 26 avril 2013.

« L’innovation se définit ici comme la capacité à créer de la valeur pour le client, par la création ou l’évolution des biens ou des services, l’utilisation de la technologie, mais aussi les modes de production ou l’organisation interne ; elle permet à l’entreprise de retirer des bénéfices durables de cette création de valeur pour son développement et sa compétitivité »

 

Les chefs d’entreprise considèrent la qualité comme leur principale préoccupation (une note moyenne de 8,5/10, sachant que 51% de dirigeants notent de 9 à 10) ; vient ensuite la productivité, synonyme de rentabilité (7,8/10, 52% notant entre 7 et 8 et 32% entre 9 et 10) ;  puis l’innovation (6,8/10), pour laquelle  44% notent entre 7 et 8, 24% entre 5 et 6 et 13% entre 0 et 4 ; si son importance est réelle, l’innovation s’avère cependant plus modeste dans la stratégie des entreprises que la qualité ou la productivité.

 

Des critères tels que la taille de l’entreprise, le secteur d’activité et la région apparaissent discriminants ; en région parisienne (7,0), l’innovation est davantage prise en compte qu’en province (6,7) ; dans les grandes entreprises, elles est plus sollicitée (7,5 pour les entreprises de plus de 250 salariés contre 6,7 dans les entreprises de moins de 50 salariés) ; sa place est plus forte dans les services (7,3) et dans l’industrie (7) que dans les autres secteurs d’activité, et notamment le BTP (6,2).

 

Seules 30% des structures interrogées disposent d’un ou plusieurs salariés dont les missions portent sur l’innovation, avec toutefois des différences selon les secteurs d’activité (39% dans les services, 36% dans l’industrie contre 10% dans le BTP), la localisation  (46% en région parisienne contre 25 en province) et la taille d’entreprise (25% des moins de 50 salariés contre 72% dans les plus de 250 salariés).

 

Selon 55% des dirigeants, l’environnement dans lequel leur entreprise évolue décourage l’innovation (59% dans les petites entreprises contre 25% pour les plus grandes et 65% des entreprises de la région parisienne contre 53% pour la province).

Si majoritairement, les dirigeants interrogés estiment favorable les environnements d’affaires, territorial, de marché et de recherche/formation, en revanche, ils jugent défavorable l’environnement politique, réglementaire et fiscal :

Environnement

Domaines

Très favorable

Assez favorable

ST favorable

Assez défavorable

Très défavorable

Sans impact

d’affaires

Partenaires, fournisseurs, réseaux professionnels…

10

72

82

15

1

2

Territorial

Infrastructures transports, attractivité territoire

9

62

71

19

3

7

Marché

Clients, circuit distribution, concurrence

8

51

59

31

8

2

Recherche formation

Enseignement supérieur

7

44

51

29

4

16

Politique

Réglementaire, fiscal

2

25

27

42

31

2

 Au sein des sondés, peu bénéficie des appuis publics : 24% des répondants ont recours au crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi,  23% aux aides proposées par les organismes spécialisés tels Oséo ou la BPI, 20% au crédit d’impôt recherche ; 11% sont aidés par des pôles de compétitivité et 1% seulement déclarent bénéficier de nouveaux brevets européens.

 

81% (88% dans l’industrie) des chefs d’entreprises français allouent des moyens à l’innovation (très importants pour 18%) ; l’innovation visée concerne plusieurs domaines, avec un taux de satisfaction  du taux de transformation des idées en innovation élevé en retour :

 

Moyens alloués

Satisfaction du taux de transformation

 

Importants

Dont très

Elevée

Dont très

Produits/services

63

18

56

10

Pénétration nouveaux marchés

49

11

62

2

Création nouveaux marchés

48

13

53

3

Organisation et procédés

48

12

53

3

         

 Les principaux facteurs de réussite sont intrinsèques au capital humain de l’entreprise :

*77% (dont 27% très important) à l’implication du personnel et la culture interne de l’entreprise

*76% (dont 24% très) à la capacité de décision stratégique

*67% (dont 21% très) à la qualité du pilotage du processus d’innovation

*68% (dont 14% très) à la qualité de gestion du processus d’innovation (étapes, responsabilités, jalons de décision)

*51%  (très 14%) au recrutement de nouvelles compétences

 

L’innovation a conduit à :

*La création de nouveaux produits/services (68% dont très importants, 24%)

*Le développement de nouveaux marchés, de nouveaux clients (72% dont très 23%)

*La production de nouvelles connaissances (75% dont très 20%)

*La transformation interne des pratiques et des comportements en termes de management (66% dont très 17%)

*La mise en œuvre de nouveaux processus (69% dont très 14%)

*La capacité d’introduire une rupture sur les marchés de l’entreprise (45% dont très 10% et pas du tout 18%)

*La création de nouveaux métiers (33% dont très 11% et pas du tout 33%)

 

Pour 84% des dirigeants, l’innovation contribue de façon importante à la compétitivité de l’entreprise (de façon très importante 40%). Le gain de compétitivité concerne l’ensemble des maillons de l’entreprise : la qualité globale des produits ou des services (87% dont très 38%), l’image et la visibilité de l’entreprise (82% dont très 35%), sa différenciation (78% dont très 32%), la réactivité et les délais (66% dont très 26%), la productivité et la réduction des coûts de production (62% dont très 20%) ; dans l’industrie, les gains s’avèrent plus importants que dans les autres secteurs.

 

Toutefois seulement 40% disposent d’un système de suivi et d’évaluation des actions d’innovation.

Les entreprises les plus organisées sont celles des services en B to B (49%), les très grandes entreprises (57%), les entreprises dont la part du CA consacrée à l’innovation excède 5% (56%), ainsi que les entreprises qui ont créé au moins un poste dédié à l’innovation (61%).

L’évaluation de l’efficacité des systèmes d’évaluation mis en place se révèle positive ; le système y est perçu par les collaborateurs comme une incitation à l’innovation (85% dont très 29%) ; il est jugé efficace pour orienter, piloter et améliorer l’innovation (82% dont très 24%) et d’une manière générale est considéré comme satisfaisant (81% dont très 27%) ; 80% (dont très 45%) des personnes interrogées considèrent qu’il permet d’avoir une vue d’ensemble sur toutes les activités de l’innovation de l’entreprise.

 

Une courte majorité (57%) des personnes interrogées se satisfait de la situation actuelle en matière de ressources humaines dédiées à l’innovation dans leur entreprise, considérant  qu’il n’est pas nécessaire de recruter de nouveaux profils ou de développer de nouvelles compétences. Pour les 43% souhaitant de nouvelles embauches pour ce faire, on trouve une plus forte proportion de dirigeants des très grandes entreprises (53%), de celles investissant beaucoup dans ce domaine (57%) et des structures disposant déjà de postes dédiés à l’innovation (60%).

Lorsqu’un renforcement des effectifs dédiés à l’innovation est perçu comme nécessaire, les personnes interrogées évoquent à égalité la R&D (72%), la qualité (70%) et  la fonction commerciale et marketing (70%) ; la nécessité de fonctions plus transverses est plus discutée : communication (52%), RH (52%), top management (43%), Juridique (35%), Finance (27%) ; dans l’industrie, priorité est mise sur la R&D (86%), tandis que dans les services B to B il s’agit plutôt du commercial et marketing (85%).

 

Afin de favoriser l’innovation d’une manière plus générale, les chefs d’entreprises attendent avant tout des responsables des ressources humaines qu’ils favorisent le développement des compétences des collaborateurs par la formation (87)% et qu’ils veillent à la diversité des profils en termes de formation et d’expérience (82%), d’âge (69%) et de mixité hommes-femmes (54% davantage souhaitée dans les services, 71%).  77% attendent que soient recrutés des salariés avec de nouvelles compétences pour l’entreprise (32% une expérience à l’international, cité par les plus grandes structures avec 49% et en région parisienne, 52%).

 

En ce qui concerne la mixité hommes-femmes, 65% des postes dédiés à l’innovation sont occupés principalement par des hommes ; ceci étant, 69% (dont 24% très) estiment importante la mixité hommes-femmes dans les équipes en charge de l’innovation, une opinion plus marquée dès lors que l’entreprise possède un ou plusieurs postes dédiés à l’innovation (75% contre 65% lorsque ce n’est pas le cas).

Pour accentuer la mixité, 52% considèrent qu’il faut promouvoir l’innovation dans les écoles et les universités (dont 27% mieux informer sur les métiers de l’innovation), c’est-à-dire avant l’arrivée dans le monde du travail ; plus spécifiquement dans l’entreprise, il y a lieu de développer la culture de l’innovation à tous les niveaux de l’entreprise (38%), d’impliquer davantage de métiers dans les équipes dédiées à l’innovation (19%), de sensibiliser les RH à l’intérêt de la mixité (21%) et 13% à l’embauche de femme

.

SOMMAIRE

Les entreprises innovantes technologiques

Pourquoi le recours à l‘innovation technologique (qu’il soit de l’ordre de produits ou de procédés) ?

La conquête de nouveaux marchés (ou de nouvelles parts de marché), le besoin d’élargir la gamme de produits/prestations et le besoin d’améliorer la qualité des biens/prestations en sont les trois principales raisons ; sont nettement concernés la production (qualité ou flexibilité), et la réduction des coûts :

 

Nbre d’entreprises

technologiquement innovantes

% au sein des

innovantes

Conquérir de

nouveaux marchés

Elargir la gamme

de produits

Améliorer la qualité

Des produits

Remplacer

des produits

10-19 sal

12 483

50,5

53

50

47

30

20-49 sal

10 330

56,5

56,5

54

47

33

50 sal et plus

9 641

71

65

63

51

40

 

Suite du tableau

Augmenter la capacité

de production

Améliorer la flexibilité

de production

Réduire le coût

du travail

Améliorer la santé

et la sécurité des employés

Réduire l’impact

Sur l’environnement

Diminuer le cout des matériels, énergie

10-19 sal

27

23

21

21

19

16

20-49 sal

26

24

21

20

18

15

50 sal et plus

25

24

26

24

26

21

 Les freins rencontrés : essentiellement le marché/concurrence et le coût/financement

 

Financement et coût

Marché/concurrence

Manque

personnel qualifié

Trouver des

partenaires

Manque de finances

en interne

Manque de finances

en externe

Coût

Demandes

incertaines

Concurrence

forte

Manque d’info

10-19 sal

36

20,5

28

19

15

6

17,5

10

20-49 sal

31,5

20

28,5

19,5

15

6

14

9,5

50 sal et plus

26

16

24

18

13

6,5

11

7

                 

 Quels appuis financiers publics (subvention, prêt, avances remboursables, garantie) ?

30% des entreprises technologiquement innovantes dans la tranche de 10 à 19 salariés ont bénéficié de l’une de ces mesures, plus souvent dans le cadre du crédit impôt recherche, ou dans des mesures de niveau national ; hors le crédit impôt recherche qui augmente en fréquence avec la taille des entreprises, celle relative aux autres mesures est peu corrélée avec la taille.

 

% de bénéficiaires

Crédit impôt recherche

Subvention, prêt, avance remboursable, garantie…

de niveau national

De niveau local, régional

De niveau UE

10-19 sal

30,5

19

15

12

7

20-49 sal

39

28

15

12

8

50 sal et plus

51 à 61*

42 à 55

18 à 22

12

9 à 12

           

*à défaut de pouvoir calculer la moyenne, les chiffres de la tranche 50 à 249 salariés est le premier et le second, celui de la tranche des 250 salariés et plus.

 

Les sources d‘information importantes sont très largement le fait de l’interne à l’entreprise, ou à son groupe d’appartenance, voire les clients, les fournisseurs ou les entreprises du même secteur d’activité, nettement moins les salons, les revues scientifiques, et encore moins les structures de R&D publics ou privés ; les 50 salariés et plus ont davantage recours à certaines de ces sources que les moins de 50 salariés.

 

Interne

entreprise

ou au groupe

Autres entreprises

Recherche « documentaire »

Structures de R&D

Clients

consommateurs

Fournisseurs

Entreprises

concurrentes

Salons professionnels

conférences

Revues

scientifiques

Associations

professionnelles

Labo E&D privé

consultant

Etablissements

Enseignement

supérieur

Labo R&D public

11-19 sal

42

21

19

8,5

9

9

6,5

4

3

2

20-49 sal

47

23

19

10

9,5

7,5

6

5

2,5

2

50 et plus

61

31

20

11

9,5

9

6

7

5

4

                     

 Les partenariats établis le sont très majoritairement en direction d’entreprises, mais aussi de partenaires en R&D publics ou privés, nettement plus présents que dans les sources d’information ; ils sont bien plus fréquents pour tous les types de partenaires chez les plus de 50 salariés.

 

Autres entreprises

Structures de R&d

Sociétés déjà

partenaires

Fournisseurs

Clients

Concurrents

Sociétés

du groupe

Consultant,

labo R&D privé

Etablissement

Enseignement supérieur

Labo R&D

public

11-19 sal

28

19

16

10

8,5

11

9

8

20-49 sal

30

19

15

11

11,5

11

8,5

7

< 50 sal

46

30

25

15

30

19

20

15

                 

 Les marchés pour les 11-19 salariés sont locaux ou régionaux à 93% pour l’ensemble des sociétés (innovantes ou pas), à 42,5% pour les innovantes au sens large et à 21% pour les innovantes technologiques.

 

L’utilisation d’outils : les outils de promotion (site web, recours aux arts graphiques pour la publicité) sont davantage sollicités que la veille concurrentielle, l’étude de marché ou le doit de propriété ; les plus de 50 salariés ont plus souvent recours à l’ensemble de ces outils

 

Promotion des produits

Conception

du produit

Développement

de logiciel

Travail en amont

Site web

Publicité, arts graphiques

Veille concurrentielle

Propriété

intellectuelle

Etude marché

11-19 sal

56

52

44

47

38

35

32

20-49 sal

61

54

46

53

46

40

38

< 50 sal

63-71

57-67

51-63

66-74

59-77

52-70

51-71

Toutes sociétés

             

11-19sal

38

30

21

24,5

15

15

16,5

               

 La comparaison pour la tranche des 10-19 salariés toutes sociétés et technologiques innovantes est parlante quant au recours aux outils (deux fois plus pour les technologiques innovantes).

 Les méthodes de stimulation de la créativité du personnel : un recours fréquent aux équipes transversales ; au brain storming et à la valorisation des personnes (financière ou non)

 

Equipe pluridisciplinaire,

transversale

Brain

storming

Valorisation

non financière

du personnel

Formation pour

Développer

la créativité

Rotation

De l’emploi

Incitation financière

11-19 sal

45

40

29

28

24

22

20-49 sal

53

45

29

30

27

22

< 50 sal

72-89

59-77,5

27-38,5

32-44

29-46

22-30

Toutes sociétés

 

20

       

11-19sal

21

 

15

17

13,5

13

 L’innovation des 10-19 salariés selon le secteur d’activité (classement décroissant selon innovation au sens large) : les activités les plus innovantes (tant au sens large que technologique) sont surtout localisées dans les services aux entreprises (information, communication, services aux entreprises à caractère scientifique et technologique) et l’industrie ; ce constat est encore plus vrai pour les entreprises de plus de 50 salariés, alors que les 20 à 49 salariés sont proches des 10-19 salariés

 

Toutes

activités

Info

com

Services entreprises

Scient tech

Commerce

de gros

Industrie

Immobilier

Construction

Services entrep

administration

Transports

10- 19 sal

Ensemble sociétés

57 428

2 747

8 215

7 592

14 312

1 322

14 684

3 506

4 013

% innovants sens large

43

66

47

45

45

42

38

36

33

% innovants technologique

22

51

24

19

29

14

15

13

12,5

20-49 sal

% innovants sens large

49

72

55

47

55

44

39

43

39

% innovants technologique

28

57

30

23

39

20

16

15

17

50 sal et plus

% innovants sens large

66

79

72,5

60

76

62

49

44

57,5

% innovants technologique

47

68

52

35,5

64

23

29

16

29

                   

 Noter que les entreprises de 10-19 salariés et innovantes technologiquement sont cependant en nombre d’entreprises pour les 2/3 localisées dans l’industrie, la construction et les services scientifiques aux entreprises, l’information communication ne représentant que 11% des innovantes technologiques ; la répartition de l’ensemble des entreprises est très proche de celle des innovantes au sens large :

 

Total

Industrie

Construction

Services

Entrep scient

Commerce

de gros

Info

com

Transports

Serrvices

Entrep adm

Immob

Ensembles des entreprises

100

25

26

14

13

5

7

6

2

Innovantes au sens large

100

26

23

16

14

7

5,5

5

2

Innovantes technologiques

100

33

17,5

16

11,5

11

4

4

1,5

 

 

SOMMAIRE

L’innovation technologique concernerait le ¼ des entreprises de 10 à 19 salariés et l’innovation au sens large (intégrant organisation, marketing, technologie…), la moitié ; les résultats sont proches pour les entreprises de 10 à 49 salariés, mais plus performants pour les plus de 50 salariés.

Source : enquête CIS 2010 (Community Innovation Survey) portant sur les innovations réalisées au sein des entreprises au cours de la période 2008 à 2010 et relatives aux entreprises actives, marchandes et exploitantes de 10 salariés et plus, implantées sur le territoire national. Exploitation 

 

 Au cours des années 2008 à 2010, 49 % des sociétés marchandes de 10 salariés ou plus implantées en France ont innové ; l’innovation peut concerner la création ou l’amélioration de produits ou prestations, porter sur les procédés de production, les modes d’organisation ou les stratégies de vente ; la proportion de sociétés innovantes augmente avec la taille : 80% parmi les sociétés de 250 salariés ou plus, contre 43% parmi celles de 10 à 19 salariés 

%

Nombre de

sociétés

% d’innovantes

En % des sociétés innovantes au sens large

Innov

produits

Innov nouveaux produits

Innov

techno

innov

procédés

Innov

organisation

Innov

marketing

% CA innov

Sur marché

Dans l’entreprise

Ensemble

115 306

49

38

24

14

31

40

71

48

14

10-19 sal

57 428

43

31

19

12

24,5

37

71

48

5

20-49 sal

37 341

49

37

25

15

28,5

38

72

47

5

Dont 50-249 sal

16 638

63

48

33

15

41

45

70

50

 

7

Dont < 250

3 898

80

65

48

17

57

61

74

74

17

                     

Lecture du tableau : Les sociétés de 10 à 19 salariés sont 57 428 dont 43% se déclarent innovantes ; parmi les innovantes, 71% se situent dans le domaine de l’organisation, 48% dans celui du marketing, 37% dans celui des procédés, 31% dans l’innovation produit (dont 19% pour des produits nouveaux sur le marché et 12% pour des produits nouveaux dans l’entreprise), 24,5% dans le domaine de l’innovation technologique.

 

Constats :

*les innovations, aux dires de répondants innovants, sont bien plus présentes dans l’organisation et le marketing, voire les procédés et les produits nouveaux que l’innovation technologique elle-même.

 

*La proximité est assez grande en ce qui concerne les moins de 50 salariés (10 à 19 salariés et 20 à 49 salariés), alors que le décalage est bien plus grand pour les tailles supérieures

 

*Les différences les plus fortes entre les plus petites tailles et les plus importantes se localisent dans l’innovation produit (notamment produits nouveaux sur le marché), et les innovations technologiques et procédés

 

*le % de CA réalisé avec les produits innovants demeure modeste, même pour les plus grandes tailles

 

Qu’en est-il de l’innovation en matière d’organisation, le plus important des modes d’innovation (plus de 70% des innovations) ?

 

L’organisation du travail en interne et le mode de prise de décision vient en premier lieu, suivi par la réorganisation des procédures, puis celle des relations avec les autres entreprises ; la seule différence marquante, en ce qui concerne le tailles d’entreprise tient à l’innovation relative à l’organisation des procédures (en hausse progressive)

 

Nombre d’innovantes

dans l’organisation

% au sein des

innovantes

Type d’innovation (% au sein de ce type d’innovation)

Organisation du travail,

prise de décision

Procédures

Relations avec

l’extérieur

10-19 sal

17 554

71

84

61

41,5

20-49 sal

13 154

72

82,5

68

42,5

50 sal et plus

9 665

71

81

77

43

           

 Qu’en est-il de l’innovation en matière de marketing  qui concerne la moitié des entreprises innovant dans ce champ (48% des innovations)? La promotion des produits et leur présentation sont les deux modifications majeures, bien avant la modification de la politique tarifaire et moins encore celle des modalités de vente ; là encore, peu de différences selon les tailles d’entreprise :

 

Nombre d’innovantes

dans le marketing

% au sein des

innovantes

Type d’innovation (% au sein de ce type d’innovation)

Promotion (nouveaux médias,

nouvelles techniques)

Présentation

du produit

Politique

tarifaire

Méthodes de ventes,

distribution

10-19 sal

11 935

48

64

60,5

38,5

28

20-49 sal

8 533

47

64

63

39

30

50 sal et plus

6 920

51

62

65

43

32

             

Dans ces domaines organisation et marketing, s’agit-il d’innovation marquante ou d’adaptation ? L’enquête ne permet pas de le savoir.

 

Qu’en est-il de l’innovation en matière de procédés  (37% des innovations)? L’innovation concerne loin devant les procédés de fabrication ; les différences entre les moins de 50 salariés et les plus de 50 salariés sont ici très manifestes, y compris pour le % d’entreprise impliquées dans ce type d’innovation :

 

Nombre d’innovantes

dans les process

% au sein des

innovantes

Type d’innovation (% au sein de ce type d’innovation)

Fabrication

Activités de soutien, support

Logistique

10-19 sal

9 101

37

71,5

49

40

20-49 sal

6 996

38

72

48

37

50 sal et plus

6 669

49

78

68

38

           

Qu’en est-il enfin de l’innovation produit ? Si l’innovation concerne presqu’autant les biens que les prestations, la différence est nette entre les plus petites entreprises et les autres, qui sont davantage tournées vers les biens que les prestations

 

Nombre d’innovantes

dans les produits

% au sein des

innovantes

Type d’innovation (% au sein de ce type d’innovation)

Biens

Prestations

10-19 sal

7 651

31

67

66

20-49 sal

6 731

37

71

60

50 sal et plus

7 110

52

78

53

         

 Les sociétés appartenant à un groupe ou à un réseau d’enseignes sont plus innovantes, quelque soit la taille, notamment dans certains secteurs d’activité comme les services aux entreprises de type scientifique/technique et l’industrie ; y sont toutefois peu sensibles les activités de commerce de gros, d’informatique et communication :

 

Innovation au sens large

Innovation technologique

 

10 -19 salariés

Toutes tailles

10 -19 salariés

Toutes tailles

 

Indépendantes

En réseau ou groupe

écart

Ecart

Indépendantes

En réseau ou groupe

écart

Ecart

Ensemble

43,0

50,9

7,9

10,3

21,7

27,4

5,7

9,6

Transports, entreposage

33,4

52,7

19,3

13,1

12,6

20,8

8,2

6,1

Construction

38,3

49,9

11,6

11,5

14,9

19,0

4,1

7,0

Services administratifs

aux entreprises

35,7

46,3

10,6

10,0

13,1

15,2

2,1

6,0

 

Services aux entreprises

Scientifiques  et techniques

46,9

55,1

8,2

9,4

24,2

34,5

10,3

11,4

Industrie

45,4

52,4

7,0

11,1

28,7

36,1

7,4

12,2

                 

 

SOMMAIRE

A fin mars 2013, l’encours des crédits aux TPE s’élève à 224,9 milliards d’euros, soit une augmentation de 1,2 % par rapport à fin mars 2012. Le rythme de croissance ralentit depuis plusieurs trimestres : il était de 1,4 % fin décembre 2012 et de 2,4 % fin juin 2012.

 Comme précédemment, l’augmentation s’explique principalement par la croissance des crédits immobiliers (+ 2 %).

Micro-entreprises

Encours de crédit aux TPE (Données brutes)

Taux de croissance annuel

T1 2012

T4 212

T1 2013

T1 2013

Crédits investissement hors immobilier

111,4

111,0

111,8

0,4%

Crédits immobiliers

92,5

94,2

94,4

2,0%

Crédits trésorerie

18,4

18,0

18,7

1,9%

Total crédits

222,3

223,2

224,9

1,2%

         

L’encours des crédits aux entrepreneurs individuels (EI) s’établit à 140,3 milliards d’euros où les emprunts immobiliers dominent à l’inverse des autres TPE.

Au 1er trimestre 2013, l’encours des crédits aux TPE augmente de 1,7 milliard d’euros (données non corrigées des variations saisonnières). Au cours du 1er trimestre 2013, les établissements de crédit ont accordé 12,4 milliards d’euros de crédits nouveaux aux micro-entreprises, après 13,6 milliards le trimestre précédent.

Le taux d’intérêt moyen des crédits de montant unitaire inférieur à 250 000 euros continue de diminuer en France pour atteindre 3,06 % en mars 2013. Ce taux reste inférieur aux taux pratiqués dans le reste de la zone euro.

 

SOMMAIRE

110 Md€ d’interventions économiques en faveur des entreprises en 2013 : 103,5 Md€ pour l’État et 6,5 Md€ pour les collectivités territoriales

 Le champ d’intervention de la mission : plusieurs dispositifs de montant élevé ont été exclu de l’analyse tels les taux réduits de TVA (18 Md€),  les mesures liées à la formation professionnelle (4 Md€), les allègements sur les bas salaires (allègements généraux de cotisations sociales : 21 Md€) ; d’autres dépenses ont été sanctuarisées, comme celles relatives au handicap (7,5 Md€), au logement social (4,4 Md€) €), aux jeunes entreprises innovantes (JEI : 120M€) ou encore le crédit d’impôt recherche (CIR : 3,5 Md€).  Au sein du périmètre d’analyse restant, près de 40 Md€ relevaient de l’État (660 dispositifs) et 6,5 Md€, des collectivités territoriales (plusieurs milliers de dispositifs).

 

Ces 40 Md€ d’interventions de l’État se répartissent en 12,5 Md€ d’interventions financières (prêts, garanties, fonds propres), 17,8 Md€ de réductions d’impôts et de charges sociales (dépenses fiscales, nichessociales), 6,5 Md€ de crédits budgétaires et 3,2 Md€ de produits de taxes affectées destinés à financer des interventions publiques.

 

Les aides aux parties prenantes (investisseur, taxes CCI…aides indirectes aux entreprises) sont 36% des 40 Md€, celles aux entreprises selon leur taille 27%, celles relatives au secteur d’activité 22% (dont agriculture, culture) et toutes entreprises 16% (PME)

Par ailleurs l’essentiel des aides se situe sur la phase investissement/financement (68% des 40Md€).

 

Dans les 660 dispositifs de l’État évalués par la mission, 12 interventions ont un volume financier supérieur à 1 Md€, 69 inférieur à 100M€, et plus de la moitié (365) un montant inférieur ou égal à 5 M€.

Les interventions économiques sont ainsi très nombreuses et fragmentées, tant du côté de l’État que des collectivités territoriales, résultant d’une sédimentation progressive, jamais réellement remise en cause et sans clarification réelle des compétences entre acteurs.

La pertinence de ces mesures de faible montant peut être remise en cause de plusieurs manières : faible connaissance par les bénéficiaires potentiels, doutes sur l’effet incitatif, ciblage trop fin qui peut générer des coûts de gestion excessifs, obsolescence des objectifs ou existence justifiée par la seule satisfaction d’intérêts catégoriels.

 

 Parmi les interventions des collectivités, le constat est le même : tous les niveaux de collectivités territoriales interviennent en matière de développement économique : 2,7 Md€ pour les communes et intercommunalités, 2,1 Md€ pour les régions et 1,7 Md€ pour les départements. Il résulte des redondances et des incohérences, provoquées par la juxtaposition de plusieurs milliers d’aides, dans tous les secteurs, parfois avec des montants unitaires très limités et un nombre de bénéficiaires faible.

 

Au sein de l’état, il n’existe pas d’appréhension globale des enjeux  des interventions en direction des entreprises (pas de suivi unifié et transverse, suivi thématique et budgétaire éclaté entre plusieurs ministères), ni de concertation/intervention systématique entre l’état et les collectivités locales ; la répartition des compétences avec d’autres intervenants territoriaux, tels les réseaux consulaires, pose question ; un même type d’observation peu être fait pour les collectivités. D’où de redondances et cofinancements nombreux.

 

Les soutiens publics sont insuffisamment orientés vers les enjeux de la compétitivité :

 

*L’investissement, notamment en technologies d’avenir, doit être soutenu, alors que l’autofinancement est en forte baisse (à son plus bas niveau depuis 1998, notamment pour les PME)

 

* l’industrie est relativement peu aidée (environ 2 Md€ au sens strict), alors que l’agriculture l’est beaucoup plus au regard de son poids dans la richesse nationale (près de 4 Md€, auxquels s’ajoutent les aides européennes de la politique agricole commune et des collectivités) ; de même, certains secteurs sont surreprésentés par rapport à leur poids dans le PIB, comme les commerçants et artisans (à titre d’exemple, les débitants de tabac perçoivent annuellement, en plus de leur rémunération, 250 M€ d’aides publiques soit deux fois et demi plus que les aides à l’innovation d’Oséo/bpifrance), la culture et le cinéma (pour 1 Md€, soit près de 10 % de l’ensemble des subventions budgétaires et taxes affectées).

De plus, des montants élevés sont mobilisés afin de promouvoir certains territoires nationaux via le soutien aux entreprises, comme les Outre-mer (2 Md€) et les différentes zones prioritaires (urbaines ou rurales).

 

*Les aides ne sont pas prioritairement tournées vers les secteurs exposés à la concurrence internationale (20 % seulement des interventions en nombre).

 

*Les aides à l’innovation demeurent largement minoritaires (2,8 Md€ hors CIR), tout comme les soutiens à des secteurs d’avenir comme le numérique ou la transition énergétique.

 

*Les coûts de gestion des aides, s’ils sont difficiles à chiffrer pour l’intégralité des soutiens, apparaissent élevés pour certaines structures ; la mission a privilégié deux sujets :

Les réseaux consulaires : les réformes récentes qui visaient à dégager des gains d’efficience (économies chiffrés en 2008 à 400 M€ sur cinq ans) n’ont pas produit les économies escomptées, alors que produit de la taxe a augmenté à un rythme soutenu (+30 % en dix ans, pour un total de 1,6 Md€).

– Les  montants de frais de gestion relativement élevés, avec près de 15 000 agents consacrés au développement économique, soit un équivalent budgétaire en coûts complets de près de 700 M€, (11 % du total des interventions) ; le système de suivi des interventions est apparu très lacunaire (la comptabilité publique ne permet pas de suivre avec précision les montants, le nombre de bénéficiaires et les effets d’aides) ; cette absence de suivi rend toute approche par grands «écosystème» de soutiens impossible. De même, ces interventions demeurent insuffisamment évaluées ; lorsqu’elles le sont, par des organes de contrôle comme la Cour des comptes, les évaluations restent la plupart du temps sans effet.

 

12 grandes mesures,  reflet des priorités de soutien à l’investissement, à l’innovation, à l’industrie et à l’international (9 Md€ en volume d’intervention et 2,5 Md€ en coût budgétaire annuel).

 

-Investissement :

1 et 2 : Conforter les instruments « bancaires » de bpifrance (5 Md€ d’intervention en prêts et garanties) et les instruments d’intervention en fonds propres de bpifrance (2,5 Md€)

3 : Conforter les incitations fiscales à l’investissement risqué pour les particuliers (FCPR, FCPI, PEA : 700 M€)

 

-Innovation :

4 : Conforter les interventions en faveur de l’innovation de bpifrance (aides à l’innovation, initiative stratégique industrielle : 220 M€)

5 : Conforter les interventions des régions en faveur de l’innovation (600 M€)

6 : Conforter le régime de la jeune entreprise innovante (JEI : 120 M€)

 

-Industrie :

7 : Conforter les pôles de compétitivité qui structurent les filières et soutiennent des projets innovants (fonds unique interministériel et fonds de compétitivité des entreprises : 350 M€)

8 : Conforter les soutiens aux secteurs de pointe de l’industrie française (avances remboursables dans l’aéronautique : 225 M€)

9 : Conforter les interventions du programme « Investissements d’Avenir » qui soutiennent des projets industriels innovants et orientés vers les filières d’avenir, y compris la transition énergétique (1,2 Md€)

 

-International :

10 et 11 : Conforter les soutiens financiers de Coface,  et les actions d’Ubifrance en les rapprochant des autres instruments publics au sein du label bpifrance export (241 M€)

12 : Conforter les interventions des régions en faveur de l’internationalisation  des entreprises, en les articulant avec les soutiens de l’État.

 

Propositions d’économies budgétaires :

-Réduire les coûts de gestion (485 millions 12  d’euros d’économies) :

1 : Réduire le montant de la taxe affectée des réseaux consulaires (400M€) et des centres professionnels et techniques (15 M€) afin d’encourager à l’efficience et aux regroupements

2 : Rationaliser la carte des 110 agences économiques des collectivités territoriales pour n’en garder qu’une par région (70 M€)

-Réduire ou supprimer les interventions inefficaces (1,1 Md€) dont

3 : Supprimer prioritairement les dépenses fiscales et niches sociales évaluées comme non efficaces et non efficientes par le comité d’évaluation de 2011 (400 M€)

4 : Remplacer les zones franches urbaines par des emplois francs (25 M€)

 

12 simplifications proposées : clarifier les compétences et « débureaucratiser » les procédures

Les entreprises rencontrées au cours de la mission nous ont confié deux attentes principales en matière de simplification : savoir « qui fait quoi » dans les aides et simplifier les procédures d’attribution des aides.

1, 2 et 3 : Transférer toutes les compétences de développement économique des collectivités territoriales aux régions qui pourront déléguer leurs compétences aux autres collectivités ; réunir dans un document stratégique régional unique et public toutes les interventions des collectivités territoriales pour améliorer la cohérence, clarifier les compétences et accroître la lisibilité des interventions pour les entreprises, tirer les conséquences de la décentralisation en réduisant les interventions territoriales de l’État dans le domaine du commerce, de l’artisanat et de l’aménagement du territoire

4 : Supprimer la moitié des 360 mesures de faible montant de l’État qui sont obsolètes, inefficaces ou dont les coûts de gestion sont trop élevés au regard des objectifs assignés

5 : Fusionner et simplifier les aides des collectivités territoriales, prioritairement en matière de création/transmission (plus de 1 100 dispositifs) et de tourisme (près de 500 dispositifs, en plus des comités départementaux et régionaux du tourisme),

 

«Débureaucratiser les procédures » :

10 et 11: Rendre systématique le dépôt dématérialisé de demandes de soutiens pour toutes les aides en harmonisant leur présentation pour faciliter les procédures et améliorer les échanges avec les organismes gestionnaires  et mettre en œuvre le programme « Dites-le nous une fois » (passeport numérique) afin d’éviter de redemander systématiquement les mêmes pièces justificatives

 

En conclusion

12 Md€, le volume financier des 12 interventions que la mission propose de conforter parce qu’elles répondent aux objectifs (investissement, innovation, industrie et international)

3 Md€, le montant des économies proposées par la mission, dont 1,4 Md€ d’économies budgétaires (crédits budgétaires et plafonnement de taxes affectées) et 1,6 Md€ de réductions de niches fiscales.

400 M€ d’économies envisageables au niveau des collectivités locales

0,5 Md€, le montant des économies proposées au titre de la réduction des coûts de gestion (réseaux consulaires, agences de développement économique des collectivités territoriales)

 

SOMMAIRE

Les délocalisations ne concernent que 4% des entreprises de plus de 50 salariés (10% des plus de 5 000 salariés) alors que les externalisations en France concernent 7,3% de ces entreprises

 En 2012, parmi les 28 000 sociétés marchandes non financières, employant au moins 50 salariés à la fin 2008, 4,2% ont procédé à des délocalisations entre 2009 et 2012 ; ces sociétés employaient près de 500 000 salariés en 2011 (6,5 % de l’emploi des 28 000 sociétés étudiées) ; 3,1% ont envisagé des délocalisations sans les effectuer ; parallèlement, 7,3% des sociétés ont externalisé une partie de leurs activités dans une autre société implantée en France.

 

L’industrie manufacturière et les services de l’information et de la communication sont  chacune 8,8% à délocaliser (représentant 13,6% et 19,2% de l’emploi) ; les activités spécialisées, scientifiques et techniques sont 5,5%, alors que les autres activités sont 1,5%  ; dans l’industrie ce sont surtout les fabricants d’équipements électriques (25%) et celle de produits informatiques, électroniques et optiques (22%) ; dans les services d’information et de communication, ce sont surtout les services liés aux activités informatiques qui ont délocalisé (11%).

 

La délocalisation est plus fréquente au regard de la taille de l’entreprise : 7,6% pour les sociétés de 250 salariés (dont 10% pour les plus de 5 000 salariés), 4,9% des sociétés de 100 à 250 salariés et 2,7% pour les 50-99 salariés ; les sociétés appartenant à un groupe sont 12,7% à délocaliser contre 4,3% pour les autres. Les exportatrices sont 7,7% contre 0,7% pour autres.

 

 Les activités délocalisées relèvent plutôt du cœur de métier (l’activité principale) dans l’industrie et des activités support (logistique, marketing, informatique, R&D…) dans les autres secteurs, mais davantage délocalisée en France.

 

55% (65% pour les activités support) l’ont fait vers l’Union européenne (38% vers UE15 et 22% pour les nouveaux états membres) ; l’Afrique, en raison de sa proximité avec la France et de l’usage du français dans certains pays, est également en bonne place avec 24%, puis la Chine (18 %) et l’Inde (18 %).

 

% sociétés ayant

délocalisé

Union Européenne

Afrique

Chine

Inde

USA,

Canada

UE

Dont UE 15

Dont nouveaux

membres

Au moins une activité

4,2

55

38

22

24

18

18

8

Activité cœur de métier

2,7

44

28

19

27

26

12

6

Activité support

2,1

65

48

24

16

9

26

9

                 

 94% des sociétés ayant délocalisé appartiennent à un groupe ; 73 % d’entre elles délocalisent au sein du groupe (le plus souvent dans une filiale déjà existante, ou une société du groupe non filiale), plutôt en ce qui concerne leur cœur de métier ; 35% ont choisi des partenaires extérieurs au groupe, plutôt pour des activités support.

 

La recherche de coûts plus bas, pas uniquement salariaux, est une motivation forte ; pour les sociétés appartenant à un groupe, la décision d’opérer des délocalisations provient souvent de stratégies élaborées par la tête de groupe, quelle que soit la zone de délocalisation.

 

Quant aux 3,1% de sociétés ayant envisagé une délocalisation sans le faire, dans huit cas sur dix, ce sont des sociétés exportatrices, mais incertaine sur la qualité des biens produits dans le cas de la délocalisation (Chine, Inde, Afrique) et du non respect de la propriété intellectuelle (Chine) ; elles s’inquiètent du besoin de proximité avec les clients actuels (Chine, Afrique), des barrières juridiques, administratives et la stabilité du pays (Afrique) ainsi que de l’interrogation des employés et des syndicats (UE15).

 

 

 

SOMMAIRE

425 sociétés coopératives artisanales ont réalisé en 2012, près de 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires, employé 3 500 salariés et regroupé 59 000 entreprises artisanales sociétaires

 Elles étaient 320 en 2005 ; sur les trois derniers exercices,  118 coopératives ont été créées.

Activité

Bâtiment dont

Construction

Achat, services

Services

Services

à la personne

Artisanat art

et meuble

Prothèse

dentaire

Coiffure

Nombre

261

192

69

75

26

13

6

3

% Coopératives

61

 

 

18

 

 

 

 

% adhérents

18

 

 

66

 

 

 

 

 

suite

Taxis

Alimentation dont

Boucherie

charcuterie

Boulanger

pâtissier

Mécanique auto

et agricole

Total

Nombre

29

37

26

9

23

425

% Coopératives

7

9

 

 

5

100

% adhérents

6

6

 

 

4

100

 On y trouve trois grands types de groupements:

Les groupements d’achats pour bénéficier de l’effet de taille,  une meilleure qualité d’approvisionnement (sélection fournisseurs et produits, prix, conditions de paiement et de livraison).

– Les groupements de commercialisation pour rationaliser leurs circuits de distribution, gérer en commun un espace vente, se partager un service commercial commun autour d’une image de marque collective créée à cet effet.

– les groupements de service pour mettre à disposition des moyens techniques tels des équipements de technologies nouvelles, de mise en conformité aux règles d’hygiène et de sécurité, ou encore de services d’études ou administratifs.

 

La création de coopératives artisanales s’inscrit prioritairement dans le cadre de l’organisation des filières professionnelles ; citons les principales :

L’UFCAC (Union Française des Coopératives Artisanales de Construction) regroupe 203 coopératives de construction et de services dans le bâtiment,  2 000 entreprises associées et un chiffre d’affaires de l’ordre de 200 M€.

FORCAB (Fédération des coopératives d’achat des artisans du bâtiment) rassemble 49 coopératives d’achat dans les secteurs de la plomberie chauffage, électricité, du bois et dérivé, du gros œuvre,  près de 6000 entreprises et un chiffre d’affaires global de 640 M€.

SCAR UNION regroupe, sous forme d’union de coopératives, les coopératives d’achat des mécaniciens agricoles (Société coopérative des artisans ruraux SCAR), 450 sociétaires réalisant  140 M€  de Chiffre d’affaires.

EUROGAM constitue l’union des 7 coopératives d’achat des professionnels de l’automobile, 1 500 mécaniciens de l’automobile et 30 M€ de Chiffre d’affaires.

La COOBOF (Fédération nationale groupement d’achat et des coopératives de la Boucherie-Charcuterie française) compte 28 groupements de Bouchers et Charcutiers dont 19 sous forme de coopératives, 3 000 artisans sociétaires, un chiffre d’affaire de l’ordre de 40 M€ ; ces coopératives et groupements multiplient les accords de partenariat avec les groupements d’éleveurs et les prises de participation dans la gestion des abattoirs.

Les Coopératives Artisanales des Services à la Personne « Artisans à domicile », créées depuis 2008 et en plein essor, sont en voix de structuration au plan national. 26 coopératives en activité, avec  400 adhérents.

 

SOMMAIRE

En 2012, 4 600 entreprises ont testé leur activité en couveuse sur une durée moyenne de 11 mois

 En 2012, 4 600 entreprises ont testé leur activité sur une durée moyenne de 11 mois ; elles étaient 3 650 en 2009 et 1 857 en 2006.

A l’issue de cette période de test, 55% ont créé ou repris une entreprise (1 165 sur les 2 125 couvés ayant terminé leur test), 21% sont revenus à l’emploi salarié.

 

62% des couvés sont des femmes ; 95% sont des demandeurs d’emploi ; 70% sont issus de l’enseignement supérieur (font 33% bac+3 et au-delà) ; les services y sont majoritaires avec 59% des activités testées.

 

La structuration par filière métiers s’est développée (métiers de la création, services à la personne, économie sociale et solidaire, « monde » agricole).

Une certification professionnelle « entrepreneurs de la TPE durable » (niveau III, bac+2) est en préparation.

 

La création d’une communauté d’entrepreneur se met en place avec parrains, fonds d’amorçage, accompagnement renforcé, coworking…

 

 

SOMMAIRE

En 2012, la dépense de consommation des ménages diminue de 0,4 % en volume, et augmente de 1,9% en valeur ; la téléphonie/informatique, la santé et le logement sont les seuls secteurs à augmenter en volume

En 2012, la dépense de consommation des ménages diminue de 0,4% en volume, après une hausse modérée en 2011 (+ 0,5%) ; il s’agit du second recul depuis 1949, après celui de 1993 ;  les dépenses pré-engagées augmentent plus fortement que les autres dépenses (+ 2,8% en valeur contre + 0,8%) en raison du rebond des dépenses consacrées au logement et à son chauffage.

 

En valeur, le revenu disponible brut des ménages ralentit fortement en 2012 (+ 0,9% après + 2,7%) et le pouvoir d’achat diminue de 0,9%, après une hausse de 0,7% en 2011, alors que la consommation des ménages augmente en valeur plus vite que le revenu disponible brut (+ 1,4% contre + 0,9%) ; leur taux d’épargne baisse alors de 0,4 point, s’établissant à 15,6%.

 

En synthèse, les grands types de dépenses classées par ordre décroissant d’importance :

Type de consommation

Dont

% dans la valeur

Evol en volume

Evol en valeur

En Md€

Au profit des ménages (Services publics et associatifs)

 

santé, action sociale,  éducation, logement

24,7

De 1,5 à 1,6

De 0,7 à 1,0

3 70,8

A charge des ménages

Logement

Loyers, éclairage, chauffage

19,5

1,7

2,5

292,7

Alimentation

Dont boissons non alcoolisées

10,4

0,7

3,1

156,3

(Ajouter

boissons alcoolisées et tabac)

2,4

-2,8

5,0

36,6

Transports

Achat véhicules, carburants, autres transports

10,6

-3,6

3,0

159,2

Loisirs, culture

Appareils informatiques, livres, presse, services récréatifs

6,1

-1,5

-0,1

92,0

HCR

Restaurants, hébergement

5,4

-1,4

2,8

80,4

Equipement logement

Meubles, tapis, appareils ménagers…

4,3

-1,4

1,6

65,2

Habillement, chaussure

 

3,2

-2,3

2,2

47,7

Santé

Médicaments, médecine hospitalière

2,9

2,8

-0,2

44,0

Communications

Services de téléphonies

2,0

9,1

-11,0

30,1

Total

à charge des ménages

75,3

-0,4

+1,9

1 129,8

Total

à charge et au profit des ménages

100,0

0,0

1,6

1 500,6

           

 Tout d’abord les dépenses qui progressent le plus en volume :

 

– La dépense de consommation en biens et services de l’économie de l’information progresse en volume (+3%), mais recule de 3,6% en valeur, après une stabilité en 2011, soutenue par une baisse des prix (-6,4%). Le secteur est porté par l’essor des smartphones (+ 66,5% en volume), et par les services de télécommunications (+ 7,1% en volume) ; les équipements informatiques, du fait des tablettes, progresse de 9,8% en volume (après + 16,5% en 2011) ; les achats de téléviseurs reculent nettement (-7,2% en volume) après plusieurs années de vive croissance portée par l’arrivée de la TNT et l’équipement en écrans plats ; il en est de même des dépenses en consoles (-5,3% après – 3,6%), en raison de la concurrence des tablettes et smartphones.

 

Les dépenses de santé des ménages poursuivent leur croissance (+ 2,8% en volume après + 2,9% en 2011). Il en est de même pour les soins pris en charge par la collectivité (médicaments, médecine de ville et hôpitaux) : + 2,2% après + 2,1%.

 

– Les dépenses de logement, par définition pré-engagées représentent 27,9% du revenu disponible brut des ménages ; elles progressent de 1,7% en volume en 2012 (après un repli de 1,1% en 2011) et de 2,5% en valeur. Après six années consécutives de ralentissement, les prix des loyers accélèrent (+ 1,6% après + 0,9% en 2011), alors que les aides au logement ralentissent (+ 3,1% après + 4,8%).

 

Les dépenses stables en volume :

 

– La consommation de produits alimentaires (hors boissons alcoolisées et tabac) se maintient en volume (+ 0,7% après + 0,8%), malgré une nouvelle accélération des prix (+ 3,1% après + 1,8%) ; comme en 2011, les achats de viande diminuent faiblement (-0,3% en volume) malgré la forte hausse des prix (+ 3%) ; la consommation de poissons et fruits de mer se replie de 0,9% en volume tandis que leur prix progresse moins vivement qu’en 2011 (+ 1,8% après + 3,5%).

La consommation de fruits se redresse (+ 2,6% après- 4,4% en 2011) malgré une hausse des prix plus marquée que l’année précédente (+ 4,7% après + 1,5%). La consommation de légumes est quasi stable (+ 0,6%) dans un contexte de rebond des prix (+ 7,4% après -4,5% en 2011).

 

– La consommation effective des ménages en services d’éducation, financée pour l’essentiel par les administrations publiques, progresse légèrement en volume (+ 0,4%).

 

La consommation des ménages en assurances est stable en 2012 (+ 0,1% en volume). Les dépenses liées à l’assurance-vie, qui correspondent aux frais prélevés sur ces contrats d’épargne, diminuent de 0,7% en volume après + 0,4% en 2011, du fait d’un mouvement de décollecte. La consommation en assurance-dommage progresse à un rythme soutenu, proche de celui de 2011, pour tous les types de contrat (hausse pour l’assurance automobile, baisse pour l’assurance habitation).

 

 

Les dépenses qui régressent en volume :

 

– Les dépenses liées à la culture et aux loisirs sont le principal poste de dépenses à pâtir de la baisse du pouvoir d’achat ; elles reculent de 1,5% en volume après + 2,5% en 2011 ; la désaffection des ménages envers la presse et les livres y compris la papeterie, se traduit par un repli de 3,6% en volume, après – 0,8% en 2011. Après avoir atteint des records en 2010 et 2011, la fréquentation des salles de cinéma s’essouffle avec 204 millions d’entrées (217 millions en 2011). Les ventes physiques de disques et de vidéos continuent de baisser (– 9,1% en volume pour les CD audio et – 9,8% pour les DVD) malgré des prix en recul.

 

-Après deux années de croissance, soutenue par la baisse de la TVA dans la restauration, les dépenses se contractent de 1,4% en volume. Cette baisse affecte principalement la restauration.

 

– Les dépenses d’habillement et de chaussures se contractent encore en 2012 (- 2,3%), pénalisées par la hausse de leur prix (+ 2,2% après + 0,8%)

 

– Les dépenses en transports se contractent (-3,6% en volume après +0,6% en 2011), du fait notamment du repli des achats d’automobiles ; une telle contraction n’avait pas été observée depuis 1997. Les achats d’occasion sont stables (– 0,2% après + 7,6%), alors que le marché du neuf chute pour la troisième année consécutive (– 13,6% après – 1,4%). Les transports collectifs, ferroviaires et routiers, se replient également alors que les dépenses en transports aériens restent dynamiques et croissent à un rythme équivalent à celui de 2011 (+ 5,1% en volume).

 

 

SOMMAIRE

La situation économique des patrons de TPE est toujours aussi difficile, ce qui n’empêche pas bonne santé, motivations favorables et espoir de rebond ; si le scepticisme en direction du gouvernement est la règle en ce qui concerne la possibilité d’améliorer la croissance et l’emploi, les mesures en faveur des entreprises sont bien perçues.

70% des répondants estiment être en bonne santé (une estimation un peu plus favorable pour les sans salarié et moins favorable pour ceux qui ont de 10 à 19 salariés).

61% se disent motivés dans leur métier de chef d’entreprise (très motivés 26%, pas du tout 15%), les moins de 35 ans sont les plus motivés alors que les plus de 50 ans et ceux du BTP le sont moins. 35% se disent sereins, alors que 34% sont très stressés.

 

L’optimisme pour la situation économique, déjà à son niveau le plus faible depuis 2000 lors des deux dernières vagues d’enquête, connaît une nouvelle baisse et ne s’établit plus qu’à 16% (-2 points en trois mois). De même, ils ne sont plus que 43% à se montrer positifs sur leur activité, soit un recul de 3 points depuis février 2013 et de 8 points sur un an ; là aussi, il s’agit du score le plus bas observé depuis la création du baromètre.

 

Cette montée des inquiétudes va de pair avec une nouvelle baisse de 0,8% du chiffre d’affaires des TPE sur les trois derniers mois, la baisse des recettes touchant la moitié des entreprises (48% dont 32% plus de 15% de baisse), tandis que 27% seulement ont vu leurs ventes augmenter (dont 9% plus de 10%) et 25% stagner ; pour les trois mois à venir, 30% des chefs d’entreprise anticipent une nouvelle diminution de leurs recettes et 38% une hausse.

 

Ces tendances se retrouvent en ce qui concerne l’indicateur de situation financière (23% connaissent une situation déficitaire, 44% l’équilibre et 33% une situation excédentaire). 23% ont fait une demande de financement auprès de leur banque.

 

Malgré cela, l’érosion moins rapide des ventes conduit pour la première fois depuis juillet 2011 à une légère baisse de la proportion d’entreprises jugeant leur situation préoccupante (29%, 32% en février 2013, 40% en avril 2010), avec une fragilité plus forte dans les secteurs du BTP (43%) et de l’hôtellerie (45%).

 

La création nette d’emploi s’établit à -2% soit un impact négatif plus limité que le record de -4% enregistré au mois de février. Ce niveau est préoccupant dans le BTP (-4%) et les services aux particuliers (-5%) ; le taux de suppression d’emploi est élevé (7% pour les trois derniers mois). Noter que la création de poste se traduit pour 38% par des CDI et la suppression par 68% de CDI ; les suppressions de postes sont pour 44% le fait de rupture conventionnelle (en hausse), pour 33% de licenciement et pour 27% de démission du salarié.

Une légère amélioration devrait survenir au cours du deuxième trimestre, avec une création nette prévue de +0,5%, plus marquée, à l’approche de l’été dans le BTP (+3%) et surtout dans l’hôtellerie (+12%), alors que les suppressions de postes devraient baisser sensiblement (4%).

 

Embauche dont

création poste

Remplacement

Suppression

Création nette

Réalisations janvier-mars 2013

10

5

5

7

-2

Perspectives avril-juin 2013

8

4,5

3,5

4

+0,5

La déception est particulièrement partagée sur les enjeux de renforcement du pouvoir d’achat, de lutte contre le chômage et de relance de la croissance (79 à 85% d’opinion défavorable) ; le rythme des réformes est jugé trop lent. Toutefois, un tiers des chefs de petites entreprises font confiance à François Hollande dans la conduite de la réforme de la moralisation de la vie politique (de 41 à 68% estiment que les mesures prises auront un impact important) ; 73%  pensent par ailleurs le maire au service de l’intérêt du plus grand nombre, au même titre que le Premier Ministre (68%) et le Président de la République (67%), mais une majorité doute de l’engagement de ministre (51%) et de parlementaire (55%).

 

Toutefois encore les mesures favorables relatives aux entreprises recueillent une large approbation, telles le crédit impôt recherche (82%), les contrats de génération (76%),  la création du PEA PME (75%), le crédit impôt compétitivité (66%), la création de la BPI (58%), les emplois d’avenir (52%).

 

79% souhaiteraient voir entrer au gouvernement des personnalités de la société civile, notamment les patrons du secteur du commerce et de l’industrie (83%) ; il serait préférable que certains domaines tels que celui des PME, du Commerce et du Travail n’incombent pas à une personnalité politique.

 

On constate enfin un important déficit de notoriété des ministres auprès des patrons de TPE : 28% affirment connaitre le nom du ministre du Travail., 11% celui de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche (mais 64% citent le ministre de l’éducation nationale) ; seulement 5%  disent connaitre le nom du ministre en charge des petites et moyennes entreprises (parmi ces derniers, 27% citent Fleur Pellerin, 19% Arnaud Montebourg, 6% Sylvia Pinel et 36% aucun nom).

 

SOMMAIRE

Fin 2012, 2 165 sociétés coopératives, 43 860 salaries dont 23 371 associés salariés, un chiffre d’affaires de 3,9Md€ et un résultat net de 130M€

En quatre ans, leur nombre s’est donc accru de 15%, et celui des salariés  de 7% ;  248 nouvelles Sociétés coopératives et participatives sont nées en 2012, créées par 1 920 co-entrepreneurs.

Ces nouvelles entreprises sont principalement issues de créations ex nihilo d’entreprises (70%) mais aussi de transformations d’associations (15%), de transmissions d’entreprises saines (10%) voire de reprises d’entreprises en difficulté (5%)

 

 Le taux de pérennité à 3 ans est de 82,5 % (66 % pour l’ensemble des créations) et à 5 ans de 66 % (contre 50 %).

 

Sur 43 830 salariés, 36% travaillent dans les services, 25% dans le BTP et 18% dans l’industrie en 2012 ; à l’image de l’ensemble de l’économie, c’est dans les services que les effectifs salariés se sont le plus développés, avec 225 entreprises et plus de 3 000  emplois supplémentaires en quatre ans, notamment dans l’éducation, la santé et l’action sociale, l’énergie/eau/déchets.

Les sociétés coopératives de moins de 10 salariés sont les plus nombreuses mais elles ne regroupent que 11% des emplois contre 57 % pour les coopératives de plus de 50 salariés.

 

En 2011, les Sociétés coopératives et participatives ont généré un chiffre d’affaires cumulé de 3,9Md€ et créé 1,8Md€ de valeur ajoutée, en hausse de 5% et 3% par rapport à 2010, permettant ainsi de retrouver des niveaux d’avant-crise. En 2011, malgré la crise, les Scop et les Scic ont également poursuivi la consolidation de leurs fonds propres, passant de 1,231 à 1,271Md€ (+ 3,5 %), notamment par la mise en réserves impartageables d’une partie de leurs excédents nets.

Les excédents nets sont partagés entre l’entreprise, les salariés et les associés ; en 2011, 43,2% des excédents nets ont été distribués aux salariés sous forme de participation, 44,1% ont été mises en réserve et 12,7% ont rémunéré le capital investi dans les entreprises.

86% des salariés bénéficient au moins d’un dispositif de participation, d’intéressement ou d’épargne salariale contre seulement 57% des salariés des entreprises françaises du secteur marchand non agricole.

 

 

SOMMAIRE

La place de la femme dans notre société et la représentation qu’ont les femmes de leur place se traduisent par un taux de création d’entreprise inchangé depuis prés de 20 ans

Source : Interventions d’André Letowski pour les CCI d’Auvergne dans 4 conférences-débat autour de la création d’entreprise par les femmes

 

Les premières enquêtes Sine en 1994 chiffraient le nombre de femmes autour de 30% des créations reprises, un taux proche dans la dernière enquête 2010 (34% auto-entrepreneurs et 29% autres créateurs) ; mais on ne connait pas le nombre de femmes chefs d’entreprise ! Le fichier Siren nous renseigne sur les femmes chefs d’entreprise individuelle, mais pas sur les dirigeantes de société puisque celles-ci, personnes morales sont enregistrées comme personne morale. Il est vrai qu’une exploitation du registre du commerce permettrait de le savoir, mais cela n’a jamais été fait au niveau national.

 

Toutefois le nombre de femmes a suivi l’évolution du flux des créations d’entreprise passant de l’ordre de  66 000 en 1992 pour atteindre autour de 174 000 en 2012 soit 2,6 fois plus (un doublement si l’on exclut les auto-entrepreneurs sans recettes).

 

Certaines activités sont plus le fait des femmes que des hommes : elles sont plus présentes dans le commerce, les services aux particuliers (dont éducation et santé) et les HCR (au total 67% des créations/reprises par les femmes contre 47 pour les hommes) et nettement moins dans le secondaire (10,5 contre 34,5% pour les hommes) ; mais les activités changent au fil du temps (moins de femmes dans le commerce et davantage dans les professions libérales).

 

Leur expérience professionnelle et leur formation conditionnent les entrées en création/reprise : les femmes sont plus souvent ex employées et ouvrières que les hommes et moins souvent cadre/agent de maitrise/ profession intermédiaire, bien que plus souvent issues de l’enseignement supérieur.

 

Mais aussi un intérêt plus modéré dans l’intention de créer ou reprendre une entreprise, mettant en avant le fait que créer est davantage le fait de valeurs masculines, que leurs compétences ne sont pas « à la hauteur », moins d’ambition dans l’entreprise créée (moins de création en société, des chiffres d’affaires plus petits, moins d’emploi créés, des revenus dégagés plus modestes…)  et plus de demandes d’appui pour faire aboutir leur projet, en phase avec une plus grande prudence pour « risquer » ce qui est aussi l’argent du foyer.

 

Il faut ajouter à cela une façon de gérer différemment : plus d’attention à l’humain (un rapport différent avec les salariés, les clients…), un rapport à l’ambition de développement et au profit   plus modérés.

 

Mais tout autant que les hommes, un taux de pérennité proche et le fait que les ¾ disent le bonheur d’avoir crée (épanouissement personnel, autonomie, fierté d’avoir conduit leur projet…)

 

Et demain, il faut s’attendre à plus de femmes dans la création/reprise du fait de la hausse permanente des activités de services, de la formation/professionnalisation des femmes plus en phase avec les activités de  création/reprise, de « l’émancipation » des femmes dans la société (plus de confiance en elles et une prise de conscience de représentations qui les bloquaient), d’une place nouvelle des valeurs de responsabilité sociale et du développement durable face à une croissance en berne.

SOMMAIRE

Un index de l’entreprenariat féminin de niveau international, l’index Gender-GEDI

L’index Gender GEDI (Global Entrepreneurship and Development Index) rassemble 30 variables (environnement entrepreneurial, écosystème entrepreneurial, aspirations entrepreneuriales) relatives au développement et à la croissance de l’entreprenariat des femmes de haut niveau (entrepreneures considérées comme innovantes et orientées vers le développement des marchés et de l’export) ; le Gender-GEDI applique une méthodologie originale « Penalty for Bottleneck » (pénalité pour goulot d’étranglement) visant à encourager les pays à concentrer d’abord leur action sur les domaines les plus vulnérables. Il établit le classement de 17 pays : Australie, Brésil, Chine, Égypte, France, Allemagne, Inde, Japon, Mexique, Maroc, Malaisie, Russie, Afrique du Sud, Turquie, Ouganda, Royaume-Uni et États-Unis.

 

Le classement final pour les 6 premiers pays est le suivant : (1) USA, (2) Australie, (3) Allemagne, (4) France, (5) Mexique, (6)  Royaume-Uni.

Notons toutefois qu’en France et au Royaume-Uni, les taux de création d’entreprise par des femmes comparés à ceux des entreprises créées par des hommes sont beaucoup plus bas qu’aux États-Unis et en Australie.

 

L’étude montre qu’il n’y a pas de facteur déterminant unique du succès : les pays les plus performants, incluant les États-Unis et la France, ont obtenu de bons résultats dans différentes catégories d’indicateurs, comparés aux pays les moins performants, qui ont obtenu des résultats beaucoup plus inégaux :

 

– Obtenir de bons résultats dans des domaines tels que les droits juridiques, l’éducation et l’accès à la finance n’entraîne pas automatiquement un entrepreneuriat féminin de haut niveau.

 

– Dans certains pays, l’environnement commercial pour la réussite est correct, mais entrepreneuriat féminin reste faible ; cela est souvent dû à des normes sociales et culturelles qui rendent cet environnement moins propice à l’évolution des femmes vers entrepreneuriat ; exemple du Japon, comparé aux USA, pays à hauts revenus, le Japon a le plus faible pourcentage de femmes dirigeantes (9 %) comparé aux États-Unis (43 %).

Le manque de connaissances freine la croissance commerciale : si les femmes les moins instruites des pays en cours de développement profitent des opportunités entrepreneuriales, le faible niveau d’éducation ne fournit pas les compétences nécessaires pour faire évoluer leur entreprise au-delà du niveau micro.

 

– L’accès au financement est crucial dans les pays à faibles performances ; toutefois, même dans les pays où l’accès à un compte bancaire est élevé, le financement du capital risque reste faible (aux États-Unis, 3 à 5 % seulement de ce type de financement est destiné à des entreprises dirigées par des femmes).

 

– Une mise en réseau efficace peut ouvrir des portes : Internet fournit de nouveaux moyens de mise en relation qui suppriment les contraintes temporelles et géographiques mais aussi les contraintes sociales liées au genre.

 

– Bien que la recherche et le développement ne soient pas la garantie d’une croissance réussie, leur absence bloque le développement de nouveaux produits et la croissance future ; dans ce domaine, le Japon et les États-Unis ont obtenu des scores élevés.

 

 

SOMMAIRE

130 femmes entrepreneurs mobilisées pour sensibiliser 2 600 jeunes (essentiellement de l’enseignement secondaire)

 130 femmes entrepreneurs sont intervenues dans 80 établissements (dont 65 collèges et lycées) pour sensibiliser 2 600 jeunes (dont 2 340 du secondaire) dans 5 régions.

L’organisation et la préparation de ces manifestations, l’interactivité des élèves sont posées comme des points forts par la plupart des entrepreneurs qui sont intervenus ; toutefois sont apparus comme des points forts plus modestes la compréhension des mécanismes de l’entreprise, celle de l’intérêt des matières enseignées et l’envie d’entreprendre. Les enseignants interrogés sur les mêmes items sont moins sévères, sauf sur la compréhension de matières enseignées.

Les élèves sont satisfaits et disent avoir compris la notion d’entreprendre, mais moins les mécanismes de l’entreprise et l’envie d’entreprendre.

 

 

SOMMAIRE

Cédants et repreneurs offrent des types de profil bien différents, rendant difficiles les rapprochements en Ile de France

 Source : fichier consulaire et enquête « passer le relais » s’adressant aux entreprises de moins de 50 salariés.

 

Rappelons tout d’abord qu’une entreprise sur trois est dirigée  en Ile-de-France par un chef d’entreprise de plus de 55 ans (266 300 entreprises) ; 1/3 de ces entreprises ont des salariés (environ 59 900 salariés) et 178 900 n’en ont aucun.

180 200 sont le fait de services, 53 800 de commerces, 19 300 d’entreprises de construction et 13 000 d’entreprises industrielles.

 

Si le départ à la retraite ne constitue pas la seule cause de cession, c’est la situation qui pose le plus de difficultés, la transmission devant se faire rapidement (départ en retraite) alors que la cession est  un processus long et complexe.

Si le % de dirigeant de plus de 55 ans augmente avec la taille de l’entreprise, il est nettement plus élevé pour les entreprises de 20 à 49 salariés :

En % dans la tanche de taille et l’activité

0 sal

1 à 5

6 à 9

10 à 19

20 à 49

Ensemble

Moyenne tous secteurs

31

35

37

38

43

34

Selon les secteurs

de 31 à 34

de 35 à 38

38

de 37 à 41

de 40 à 49*

de 34 à 37

Hors la construction

21

25

30

25

42

24

            *49 % dans l’industrie sinon de 42 à 43%

 

Ceci étant, les entreprises sans salarié dominent largement (en moyenne 67%, intégrant des auto-entrepreneurs toutefois peu nombreux), plus encore dans les services (71%) et moins dans l’industrie (56%) :

 

0 sal

1-5

6-9

10-19

20-49

Ensemble

Tous secteurs

67

22

4

4

3

100

Services

71

19

4

4

2

100

Commerce

60

29

5

4

2

100

Construction

59

28

5

5

3

100

Industrie

56

25

7

7

5

100

 Des distorsions de profil : les cédants sont 63% envisagent de partir en retraite (immédiate ou anticipée), alors que 46% des repreneurs potentiels ont de 40 à 50 ans et 30% plus de 50 ans ; si les 2/3 de repreneurs ont au moins 10 ans d’expérience professionnelle, 62% d’entre eux n’ont jamais dirigé un entreprise.

Le profil des cédants en termes de niveau de diplôme est fort différent de celui des repreneurs (52% des repreneurs ont un niveau au moins égal à bac+5 contre 22% de cédants et 63% un bac+3 et au-delà contre 39%), alors que 40% des cédants ont au plus le bac (15% des repreneurs).

74% des repreneurs souhaitent rependre une PME et 26% un commerce, alors que les cédants proposent des commerces en majorité (55%).

 

78% de cédants souhaitent vendre leur entreprise pour moins de 500K€, alors que 38% des repreneurs ciblent ce type d’entreprise. 53% des repreneurs recherchent une entreprise avec au moins 10 salariés, alors qu’elles ne sont que 13% des entreprises à reprendre.

 

 

 

SOMMAIRE

La nette tendance à la baisse du nombre d’auto-entrepreneurs serait-elle aussi liée à la réforme en cours de ce régime ?

Une chute du nombre d’auto-entrepreneurs entre 2013 et 2012, tant en mai que pour les 5 premiers mois de l’année :

Comparaison indice

Mai

De janvier à mai

 

2012

2013

Nombre 2013

% AE

2013

2009

2010

2011

2012

2013

Nombre en

2013

% AE 2013

Auto-entrepreneurs

100

89,5

22 488

52

100

142

104

112

100

122 250

51

Autres  créateurs

100

116

20 572

100

98

100

93

100

116 469

                       

 Les autres créateurs ont davantage progressé entre janvier-mai 2013 et janvier-mai 2012 que les auto-entrepreneurs dans la plupart des activités, à l’exception des transports et des activités financières disposant de peu d’auto-entrepreneurs (respectivement 35 et 19%) :

Indice 100 janvier-mai 2012

Services

particuliers

Industrie

Construction

HCR

Toutes activités

Services

entreprises

Commerce

Indice janvier- mai 2013 autres créateurs

137

122

120

109

107

102

101

Indice janvier-mai 2013 AE

81

81

72

89

90

93

95

La forte baisse des auto-entrepreneurs et la nette hausse des autres créateurs dans des activités comme la construction, les services aux particuliers, les HCR serait-elle accentuée par les remises en cause actuelle autour de ce régime ? Et ce d’autant que les seules activités en nette hausse en tant qu’auto-entrepreneur le sont dans des activités peu touchées par ce régime

Suite du tableau des activités

Indice 100 janvier-mai 2012

Transports

Activités

financières

Situation proche

Santé

éducation

Info

com

Immobilier

Indice janvier- mai 2013 autres créateurs

137

121

 

106

95

86

Indice janvier-mai 2013 auto-entrepreneurs

99

110

 

103

94

87

Si nous comparons à 2009 (indice base 100), année de démarrage du régime de l’auto-entrepreneur,  7 activités ont une situation plus favorable qu’en 2009 en ce qui concerne les autres créateurs :

Indice janv-mai 2013

au regard de janv-mai 2009(base 100)

Construction

Services

Particuliers

Industrie

Santé

éducation

Transports

Immobilier

HCR

Toutes activités

Autres créateurs

105

106

105

105

104

104

102

100

Auto-entrepreneurs

107

82

109

126

218

77

100

100

% auto-entrepreneurs 2013

42

69

53

55

35

14

29

51

Nombre autres créateurs 2013

21 580

7 713

5 553

10 739

3 010

5 832

8 719

116 469

 

Indice janv-mai 2013

au regard de janv-mai 2009(base 100)

Services

entreprises

Activités

financières

Information

communication

Commerce

Autres créateurs

96

96

91

87

Auto-entrepreneurs

99

154

91

92

% auto-entrepreneurs 2013

58

19

67

52

Nombre autres créateurs 2013

21 420

4 247

3 893

23 763

 

 

SOMMAIRE