Le Conseil régional Rhône-Alpes réunissait les acteurs de créafil le 15 mars 2013, et révélait à cette occasion l’opinion de ces acteurs sur créafil


"Créafil par ceux qui le font : nos regards sur la démarche ", Réseau Creafil, mars 2013

Un sondage du réseau Créafil, regroupant 194 réponses, dont 60% émanaient de techniciens de l’accompagnement et 25% de techniciens des collectivités locales.

 

Tout d’abord les atouts exprimés :

En premier lieu, une connaissance améliorée des opérateurs, et des services que chacun apporte ; en second, une amélioration pour les créateurs (parcours plus facile, amélioration de la lisibilité, meilleur accès pour tous), mais cette amélioration porte moins sur l’anticipation des besoins ou l’accès au financement ; enfin un atout tout aussi important pour les territoires en ce qui concerne le maillage des opérateurs et l’amélioration des réponses aux besoins des territoires, sans toutefois contribuer nettement à l’attractivité du territoire, ou à améliorer l’optimisation des moyens.

Classement par ordre décroissant des réponses « tout à fait »

Oui

Dont tout à fait

Non

LES ATOUTS pour les opérateurs

La connaissance mutuelle de leurs services respectifs pour les opérateurs

87

47

10

L’enrichissement mutuel (co-construction de prestations, etc.)

79

30

20

       

LES ATOUTS pour les porteurs de projet/créateurs

L’amélioration du parcours

80

25

20

La lisibilité des prestations mobilisables à chaque phase de la création

74

28

24

Un meilleur accès à la création d’entreprise pour tout type de public

66

22

31

L’amélioration de l’anticipation des besoins des créateurs

59

14

39

Une amélioration du financement des jeunes entreprises

44

10

54

LES ATOUTS pour les territoires

Un meilleur maillage par les opérateurs

85

44

15

Une amélioration des réponses aux besoins des territoires

69

13

29

L’attractivité du territoire

56

16

43

Une économie/optimisation des moyens

52

10

47

Les freins ne tiennent pas à d’abord l’implication dans le projet, mais à un manque de moyens pour bien le conduire. Noter toutefois que 27% ont constaté un désengagement d’acteurs et 15% une perte de sens (« tout à fait ») ; l’essoufflement est par contre important ; la région, est par ailleurs perçue très majoritairement comme un levier pour cette action qu’elle a voulue.

Noter aussi que les moyens consacrés sont estimés très insuffisants ; la complexité du projet (tant dans l’animation que sur le découpage territorial) éclaire les freins qui viennent d’être décrits.

Classement par ordre décroissant des réponses « tout à fait »

Oui

Dont tout à fait

Non

FREINS quant à l’implication dans le projet

La perte de sens

43

15

55

Le désengagement de certains acteurs

62

27

36

L’essoufflement

71

27

27

FREINS quant aux moyens consacrés au projet

L’investissement demandé en temps (réunions, etc.)

83

52

16

Le manque de moyens financiers

73

37

25

Le manque de moyens humains

65

29

31

FREINS inhérents au type d’action

La complexité de l’animation

76

37

24

Les périmètres d’intervention des réseaux territoriaux

59

30

40

Les très fortes attentes exprimées confortent le grand intérêt porté au projet, sans en changer les lignes directrices et la forte implication des acteurs pour cette action et pour les créateurs d’entreprise.

Classement par ordre décroissant des réponses « tout à fait »

Oui

Dont tout à fait

Non

En direction de la dynamique de création

Une optimisation du parcours créateur

93

75

15

Des réponses plus adaptées aux besoins des créateurs et des territoires

88

63

9

Une augmentation du nombre de projets de création financés et accompagnés

72

46

26

Une amélioration de la pérennité à 5 ans des entreprises

73

45

23

Un plus grand dynamisme entrepreneurial

71

41

27

En direction du réseau et des territoires

Une meilleure articulation des prestations entre opérateurs

95

69

4

Une amélioration de la circulation des flux de créateurs entre opérateurs (du 1er contact au financement et autres services disponibles)

89

60

8

Un renforcement des échanges entre collectivités et opérateurs de l’accompagnement

84

48

13