Si les villes moyennes sont très appréciées pour le cadre de vie, les métropoles le sont bien plus pour leurs équipements et pour l’emploi.


"Barométre des territoires 2019", Banque des Territoires, Villes de France, Ipsos, lu mars 2019

Méthodologie : 1 600 Français interrogés dont 400 personnes en zone rurale, 400 en villes moyennes (10 000 à 100 000 habitants), 400 en métropoles (150 000 à 500 000 habitants) et 400 en Paris et 1ére couronne). Interrogation via le panel Ipsos entre le 23 et le 30 octobre 2018.

 

En termes de satisfaction des équipements et d’emploi, les métropoles et Paris/banlieues sont les plus appréciés, alors que les villes moyennes sont plus appréciées pour le cadre de vie.

 

⇒ Une approche globale toute taille de commune

 

La ville moyenne apparait comme la ville idéale : 43% la plébiscite vs 35 une commune rurale et 22% une grande ville. De fait la taille idéale est celle d’une ville de 5 000 à 30 000 habitants pour 32%, pour 25% une commune de moins de 5 000 habitants, pour 23% une commune de 30 à 100 000 habitants, pour 13% une ville de 100 000 à 500 000 habitants et pour 7% une ville d’au moins 500 000 habitants.

La ville moyenne est la plus satisfaisante pour le cadre de vie, sauf en offre de transport, mais les habitants estiment, comme pour le rural, que le centre ville est en train d’y mourir (86% vs 74 et 76); alors que la métropole est moins appréciée pour les aspects sécurité et proximité de la nature et que Paris et la 1ére couronne l’est plus largement pour les transports.

La ville moyenne est davantage recherchée par les familles avec enfants et les seniors, mais moins par les dirigeants d’entreprise et les étudiants, plus le fait des métropoles et de Paris/banlieues.

En termes de satisfaction des équipements et d’emploi, les métropoles et Paris/banlieues sont les plus appréciés (entre 72 et 87% selon les offres vs 59 à 77 pour les villes moyennes et 29 à 55 pour le rural).

 

En résumé en ce qui concerne l’ensemble des éléments de satisfaction par item et types de commune :

Et en ce qui concerne une approche globale dégradation/amélioration, Paris est le plus marqué par la dégradation, les villes moyennes et les métropoles par une amélioration et les rural pas le statut quo.

Selon les répondants, les acteurs les plus à même d’améliorer l’emploi sont les élus locaux (43%) loin devant les entreprises locales (28%), le gouvernement (24%) et pôle emploi (5%). Cette hiérarchisation ne diffère que peu selon les types de communes.

Les leviers jugés les plus efficaces pour améliorer la situation de l’emploi sont la réduction des impôts et taxes (33%), l’appui aux chefs d’entreprise (29%), la recherche d’entrepreneurs et d’investisseurs (29%), et l’amélioration de la formation continue (26%) devant l’appui aux secteurs innovants (18%), le développement de l’enseignement supérieur (17%), la communication sur les atouts du territoire (15%) et davantage de moyens pour pôle emploi (12%).

 

Noter que les Français estiment que les politiques publiques privilégient d’abord les métropoles (43%) et Paris/banlieues (37%), bien plus que les villes moyennes (5%) et le rural (3%).

 

⇒ 2 compléments à propos des viles moyennes et des métropoles

 

Si les villes moyennes sont sollicitées pour leur qualité de vie, leurs habitants sont 30% à estimer qu’il y a dégradation, notamment quant aux offres d’emploi, à celle des services publics, à l’offre santé et à la vitalité commerciale.

 

En ce qui concerne les métropoles, intitulés par l’étude “les chouchous”, les habitants estiment les améliorations marquantes notamment dans 3 domaines : l’animation culturelle (44% vs dégradation 11), la vitalité commerciale (40% vs dégradation 24), et l’offre de santé (32% vs dégradation 26). Par contre, ils estiment que la dégradation est marquante dans le secteur de la sécurité (42% vs 20 l’amélioration) et l’accès au logement (37% vs 29 une amélioration).

 

Lire le sondage complet : https://www.banquedesterritoires.fr/sites/default/files/2019-02/BarometreDesTerritoires2019.pdf