Peu de changements, en 2014, dans le financement des PME par les banques aux dires des patrons de PME


« Baromètre sur le financement et l’accès au crédit des PME » - Vague 21, KPMG/CGPME/IFOP mai 2014

 L’échantillon interrogé en mai comporte 401 dirigeants d’entreprise, représentatif des entreprises françaises de 10 à 500 salariés.

 

En mai 2014, 51% sont inquiets (dont 9% très inquiets) pour leur activité (60% dans le BTP) ; ils le sont plutôt moins que depuis juin 2012 (entre 53 et 60% d’inquiets).

Les principales difficultés rencontrées changent peu en termes de fréquence au regard de l’année 2013 ; ce sont la baisse du chiffre d’affaires (51%, en baisse au regard de 2013), la hausse des prix fournisseurs (50% contre 45 à 54%) et 31% seulement pour les problèmes de financement et de trésorerie (contre 25 à 36%).

67% exprime au moins un besoin de financement (40% pour le l’investissement, 39% pour le financement de l’exploitation) ; ils sont stables depuis mai 2013 (entre 65 et 70%).

 

Les besoins d’investissement concernent d’abord des crédits pour des investissements de remplacement ou d’entretien (67%), des investissements d’équipement, véhicules, informatique (42%), bien avant des crédits pour des acquisitions de développement (achats, fusions d’entreprises) avec 26% et des crédits pour des investissements d’innovation (20%).

35% (dont 10% beaucoup) disent restreindre leurs investissements du fait de la situation actuelle (37 à 39% en 2013)

 

Le durcissement des conditions de financement par les banques, une situation sans grand changement au regard de 2013: 45% connaissent des frais élevés ou à des montants plus faibles que souhaités, 39% davantage de garanties, 36% après avoir demandé d’autres cofinancements, 21% une hausse des délais ; 26% ont connu une réduction des crédits ou des facilités de trésorerie

 

43% (dont 20% très certainement) envisagent d’examiner les conditions d’autres banques concurrentes et 29% (14% très certainement) de réexaminer leurs lignes de crédit.

 

 

Si 73% font peu confiance aux 50 premières mesures du choc de simplification, en revanche 78% investiraient s’il y avait instauration d’un taux réduit d’Impôt sur les Sociétés (IS) en contrepartie d’une réintégration au capital l’entreprise.