Peu de changement quant aux perspectives d’avenir proche ; idem en ce qui concerne les besoins de financement et l’attitude des banques.


« Baromètre sur le financement et l’accès au crédit des PME » Vague 16, CGPME/KPMG ,décembre 2012

 Echantillon raisonné de 402 dirigeants d’entreprise, représentatif des entreprises françaises de 10 à 500 salariés ; les interviews ont eu lieu par téléphone sur le lieu de travail des personnes interrogées.

 

58% se disent très inquiets pour leur activité des mois à venir (sans changement depuis décembre 2011, à l’exception de l’embellie de mats 2012) ; l’inquiétude concerne surtout les hausses de prix fournisseurs (55%, plutôt en régression), et la baisse du chiffre d’affaires (53%, en hausse de 5 à 15 points depuis décembre 2011) ; suivent les problèmes de trésorerie (30%, en situation identique depuis juin 2012, mais en hausse de 4 à 6 points au regard de périodes antérieures).

 

60% disent avoir besoin de financements (36% en trésorerie, 33% en investissement, ce dernier besoin étant en baisse). Les besoins de financement d’investissement se focalisent sur le remplacement de matériel (62%), sur des investissements nouveaux (42%, plutôt en baisse), pour l’acquisition de développement, de type achat d’entreprise (26%) et pour des investissements d’innovation (22%).

 

Le durcissement des financements par les banques provient de frais plus élevés ou le fait de montants plus faibles que souhaités (43%, au même niveau que les périodes antérieures), de demandes de garanties supplémentaires (42%, en hausse), de cautionnements additifs (29%), de réduction de facilités de trésorerie (28%, plutôt en baisse) et de longs délais d’attente d’acceptation (28%). Pour y pallier, 39% envisagent d’examiner les conditions de la concurrence et 36% de renégocier les lignes de crédit.

 

Pour les ¾, le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), inclus dans le pacte de compétitivité, ne permettra pas d’alléger le coût du travail.

 

Enfin 51% disent avoir connu une hausse en ce qui concerne la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) instaurée par la loi de finances pour 2010, en remplacement d’une partie de l’ancienne taxe professionnelle ; 33% ont connu la stabilité et 12% une diminution.