Le secteur du e-commerce (56Md€ et 9% du commerce de détail hors alimentaire) a cru cette année dix fois plus vite que le commerce traditionnel (+11,5% contre +1.1% pour le commerce traditionnel), mais en baisse au regard de 2013 (+19%)


« Le profil du e-commerçant en 2015, Spécial TPE/PME », Etude Oxatis – KPMG, communiqué de presse du 27 janvier 2015, et articles des Echos et du Monde du 28 janvier 2015

 Méthodologie : enquête menée sur plus de 3 000 e-commerçants du 1er au 21 décembre 2014, 411 répondants dont 258 en France.

A périmètre comparable, la progression ne serait que de 3%, du fait de la hausse de 14% du nombre de sites marchands (157 000) ; le panier moyen est de 81€, en diminution de 4%, mais avec davantage de transaction (de 18 à 20) ; sur une année un internaute achète pour 1 625€ (en hausse de 7%).

La tendance française confirme la tendance américaine (+11,8% sur le marché du e-Commerce contre +3,7% pour le commerce traditionnel) ; ce marché est de plus en plus fortement tiré par les TPE/ PME, qui bénéficient et utilisent maintenant les mêmes outils que les grands e-commerçants. Noter que le multicanal s’impose et tire le secteur. 51% des propriétaires de boutiques physiques et de sites marchands ont bénéficié d’un impact positif du virtuel sur le physique avec le Web To Store ; ces derniers ont enregistré pour 58% d’entre eux un chiffre d’affaires en progression sur les ventes physiques, pour 52%, une augmentation de la fréquentation dans leur magasin : 1 commande sur 3 est retirée en magasin et 60% des visiteurs du site web venant au magasin pour retirer leur commande, achètent aussi d’autre produit.

 

Les e-commerçants des TPE/PME eux, sont 52% à exporter contre 8% des PME selon UbiFrance. Ils le font principalement dans les pays frontaliers et pas seulement francophones comme la Belgique (87%), tels en Italie (47%), au Royaume-Uni  (47%), en Espagne (43%) et en Allemagne (42%).

 

Le revenu des ventes via internet représente plus de 50% du chiffre d’affaires total pour 25% des marchands, de 5% à 50% pour 44% des marchands et moins de 5% pour seulement 31% des marchands.

L’e-Commerce BtoB nécessite des fonctions spécifiques telles qu’une gestion des tarifs adaptée (commande d’une même référence en nombre, tarif dégressif sur quantité ou par client…) et monte en puissance, avec 9% des e-commerçants qui vendent uniquement aux entreprises et 40% qui vendent à la fois au grand public et aux entreprises.

 

Places de marchés, comparateurs de prix, réseaux sociaux et m-commerce, tous les outils du commerce connectés sont de plus en plus utilisés par les e-commerçants : 26% vendent sur les places de marchés, 26% sur les comparateurs de prix, Google Shopping et Le Guide restant les 2 comparateurs dominants. 81% utilisent les réseaux sociaux dans un but professionnel, les ¾ sur Facebook, Google+ (28%) devançant désormais Twitter (27%).

Pour satisfaire les nouvelles attentes des consommateurs les e-commerçants adoptent massivement le mobile, ils sont 72% à disposer d’une boutique mobile ; 71% d’entre eux y ont enregistré des ventes (plus de 5% du CA global pour 44% d’entre eux).

 Si 39% des e-commerçants utilisent les outils payants de Google qui, selon eux, représentent une réelle opportunité pour développer leur activité (trafic, chiffre d’affaire, notoriété…), les e-commerçants utilisent d’autres leviers tels que le référencement naturel Google, l’utilisation massive des moteurs de shopping ou l’intégration sur les places de marchés et l’envoi d’emails.

 

Le e-commerce connait davantage de femmes dirigeantes (37%) que l’ensemble des femmes chefs d’entreprise (30%).