Archives mensuelles : mars 2018

les PME réalisent 17% des exportations, les ETI 36% et les grandes entreprises 47%.

En 2015, le chiffre d’affaires à l’exportation des secteurs marchands non agricoles s’élève à 645Md€.

Les unités légales de moins de 250 salariés réalisent 39% de ces exportations, tout comme les 250-4999 salariés avec 40% et le double de celui des unités de 5 000 salariés ou plus (21%).

La répartition est toute autre si l’on s’intéresse aux entreprises/groupes : les PME réalisent alors 17% des exportations, les ETI 36% et les grandes entreprises 47%.

 

En 2015, seulement 6% des 2,6 millions de microentreprises et 32% des 140 000 PME exportent, contre 68% des ETI et 85% des grandes entreprises. Les montants médians des exportations sont faibles : le chiffre d’affaires à l’exportation est inférieur à 22 000€ pour la moitié des microentreprises et de 275 000€ pour la moitié des PME, vs pour les ETI 13M€ et pour les grandes entreprises 233M€ (10% d’entre elles déclarant plus d’un milliard).

 

Être une firme multinationale, c’est-à-dire avoir au moins une unité légale en France et une à l’étranger favorise le fait d’être exportateur, a fortiori si l’entreprise est sous contrôle étranger.

Ainsi, 42% des microentreprises et 74% des PME  multinationales étrangères exportent ; elles sont respectivement 19% et 75% parmi les multinationales françaises. Elles exportent en outre pour des montants plus importants.

 

40 à 50 000 entreprises se lancent dans l’exportation de biens et services chaque année.Il s’agit surtout de microentreprises : en 2015, 97% d’entre elles sont indépendantes et 2% des petits groupes français, mais elles sont aussi nombreuses à cesser d’exporter chaque année; parmi les exportateurs «entrants» en 2015, les 2/3 sont des primo-exportateurs, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas exporté au cours des 5 années précédentes, mais avec un taux de maintien  faible (seulement 40% exportent à nouveau l’année suivante). Au total, 95% des exportations sont portées par des exportateurs réguliers, c’est-à-dire ayant exporté au moins les 2 dernières années.

 

Entre 2009 et 2015, le montant des chiffres d’affaires à l’exportation déclarés par les entreprises marchandes non agricoles augmente de 139Md€ (+ 28%), dont pour les ETI (+57Md ou +33%), pour les grandes entreprises (+65Md ou +27%) et pour les PME (+13Md ou +25%).

 

Par ailleurs, 3500 unités légales exportatrices faisant partie d’une entreprise de taille PME en 2009 deviennent des ETI en 2015 (en tant qu’indépendantes, elles franchissent le seuil de 250 salariés,ou le groupe auquel elles appartiennent passe ce seuil, ou encore elles sont rachetées par une ETI).

En revanche, 1200 unités légales exportatrices font le chemin inverse en passant d’ETI en 2009 à PME en 2015.

SOMMAIRE

Radioscopie du secteur du nettoyage

En 2015, le secteur du nettoyage génère un chiffre d’affaires de 15Md€ (4% de celui des services aux entreprises) et compte 38 000 unités légales et emploie 404 000 personnes (294 000 salariés EQTP).

 

Les opérateurs des services de nettoyage proposent des prestations classiques dites « nettoyage courant » (nettoyage courant de tout type de bâtiments et activités combinées) avec 76% du chiffre d’affaires et des prestations spécialisées (nettoyage industriel, désinfection, dératisation). L’externalisation des activités de nettoyage a renforcé le secteur du nettoyage; celui-ci emploie 76% des nettoyeurs en 2015, vs 68% en 2009 (création nette de 4000 emplois sur cette période).

 

Entre 2005 et 2015, le chiffre d’affaires en valeur a progressé plus rapidement  que celui des services aux entreprises hors intérim (+5,1% contre +2,2% en rythme annuel), bénéficiant depuis les années 1970 de l’externalisation des fonctions support des entreprises. Depuis 2005, le chiffre d’affaires du nettoyage spécialisé dans les bâtiments et du nettoyage industriel a augmenté plus vite que celui du nettoyage courant des bâtiments (+8,1% contre +5,3%).

 

En termes de taille d’entreprises :

Les petites structures (PME et TPE) interviennent plutôt au niveau local et sur le segment du nettoyage spécialisé, marché de niche en expansion où elles représentent plus de la moitié du chiffre d’affaires; si le nombre de TPE a fortement progressé ces dernières années (10 000 en 2015, contre 5 500 en 2010), leur poids reste limité à 0,6% du chiffre d’affaires du secteur.

 

Les grandes entreprises sont présentes sur l’ensemble du territoire national; elles sont capables de répondre aux appels d’offres des clients «grands comptes», et peuvent être assistées par de petites structures indépendantes (hors groupe), ,qui collaborent en tant que sous-traitantes. Elles sont aussi actives à l’international (15% de leurs ventes réalisées à l’étranger). Le nettoyage est une activité secondaire, leur activité principale étant notamment le traitement des déchets, la restauration collective ou la construction

 

L’intensité capitalistique est faible (11 000€ vs 76 000€ dans les services aux entreprises), moins élevée dans le nettoyage courant de bâtiments (environ 5 000€) que dans le nettoyage spécialisé (17 000€), ce dernier appelant des investissements croissants (+6% en moyenne annuelle depuis 2005) pour répondre à la demande de plus en plus complexe de la clientèle ( acquisition d’équipements automatiques dans les aéroports, utilisation de solutions techniques adaptées aux milieux sensibles).

 

Les frais de personnel représentent une part importante de la valeur ajoutée, en dépit de rémunérations peu élevées (24 000€ par an en moyenne par salarié en équivalent temps plein au lieu de 44 000€ dans les services aux entreprises hors intérim).

La main-d’œuvre est globalement peu qualifiée. 44% travaillent à temps partiel; le taux de rotation du personnel (26%) est plus élevé que celui de la moyenne des services aux entreprises (21%). La main-d’œuvre est majoritairement féminine (58%), plus âgée (38% de plus de 50 ans, contre 25% dans les services aux entreprises), avec une forte proportion d’étrangers (35%). La moitié des salariés cumulent plusieurs emplois (27%dans une autre entreprise de nettoyage, mais aussi dans les HCR, l’action sociale, chez des particuliers).

 

Sur la période 2005-2015, le taux de marge baisse de 10,1% en 2005 à 7,3% en 2012, puis se redresse: 8,7% en 2014 et 10% en 2015. Malgré la baisse des marges, la rentabilité économique reste très supérieure à celle des services aux entreprises (22% contre 12%), en raison du faible montant des immobilisations.

 

 

 

 

SOMMAIRE

3600 entreprises bénéficient en 2016 du statut jeune entreprise innovante (JEI), dont 700 entrées en 2016.

Le dispositif Jeune entreprise innovante (JEI), instauré en 2004, a pour objectif de soutenir l’effort de R&D et d’innovation des jeunes PME en leur octroyant des avantages fiscaux et une exonération des charges sociales relatives aux emplois hautement qualifiés. Pour en bénéficier, les entreprises doivent avoir moins de 8 ans et réaliser des investissements en R&D d’au moins 15% de leurs charges totales. 

Le statut de JEI est par ailleurs cumulable avec les Crédits d’impôt recherche (CIR) et innovation (CII), de même qu’avec l’adhésion à un pôle de compétitivité; la plupart des JEI bénéficient également de ces autres mesures.

 

Le dispositif Jeune Entreprise Innovante touche en 2016, 3 757 entreprises; si la majorité d’entre elles sont déficitaires, c’est que les investissements, notamment en R&D, sont importants; ces dernières sont récentes, de petite taille, principalement localisées dans les services aux entreprises (notamment dans des activités informatiques), et en Île-de-France. 

 

Cette mesure a bénéficié à 3 575 entreprises en 2016, dont 700 sont entrées dans le dispositif cette même année. Elles emploient près de 30 000 salariés.

 

Elles ont bénéficié de 170M€ d’exonérations sociales et 11M€ d’exonérations fiscales en 2016. En 13 années d’existence, 8 900 entreprises bénéficiaires ont  obtenu 1 527M€ d’exonérations sociales et d’environ 160M€ d’exonérations fiscales.

Le montant moyen atteint 47k€ par entreprise, en hausse de 5% par rapport à 2015,  ce qui correspond approximativement à la prise en charge par l’État du salaire d’un chercheur.

 

Les 3/4 sont des entreprises de moins de dix salariés, employant 35% des effectifs des JEI; elles bénéficient de 42% du montant des exonérations sociales octroyées. Celles employant de 10 à 49 salariés sont 23% des bénéficiaires, et emploient 50% des effectifs totaux des JEI; elles reçoivent 51% des exonérations; noter que les plus de 50 salariés, peu présentes, sont moins intensives en R&D que les JEI de taille plus modeste. 

60% des entreprises devenues JEI sur la période 2005-2016 ont moins de deux ans à leur entrée dans le dispositif et 77% ont moins de trois ans. Les entreprises entrées dans le dispositif JEI à partir de 2005 restent JEI durant quatre années en moyenne. Parmi celles-ci, une part relativement forte (17%) reste 7 ans dans le dispositif, autrement dit conserve le statut de JEI quasiment jusqu’au plafond d’âge.

 

Les JEI sont essentiellement présentes dans les secteurs Information et communication (44%) d’une part, et les activités spécialisées, scientifiques et techniques  (41%) d’autre part. L’Industrie manufacturière ne totalise que 7% des JEI et bénéficient d’environ 6% des exonérations sociales.

 

En 2016, 3/4 des JEI et de leurs effectifs sont établis dans 4 régions, les mêmes que celles concentrant la dépense intérieure de R&D des PME, à savoir Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

l’Île-de-France regroupe près de 1 500 d’entre elles (44%) et 50% de l’effectif salarié, alors que la seconde région d’implantation n’en compte que 423 (13%) et 11% de l’effectif salarié; à titre de comparaison, seulement un tiers des PME (hors micro-entrepreneurs) réalisant des activités de RDI sont franciliennes.

En Île-de-France, les JEI développent plus particulièrement des activités liées à l’Information et à la communication (55% des JEI de la région) et emploient un nombre moyen de salariés plus important (9,4 contre 8,3 au niveau national), ce qui explique un montant moyen d’exonérations sociales par JEI plus élevé pour les JEI de cette région (54 k€).

 

Leurs charges élevées de personnel et d’investissement liées aux activités de recherche et d’innovation, expliquent leur difficulté à être rapidement rentables, malgré les allègements de cotisations sociales (réduisant de 12% les coûts salariaux); ces derniers représentent 44% de leurs charges d’exploitation. Ces entreprises sont généralement déficitaires l’excédent brut d’exploitation moyen s’élève à – 175 k€.

Toutefois, près de 40% d’entre elles réussissent à tirer des bénéfices de leurs activités ; il s’agit majoritairement de JEI de plus de 4 ans.

 

Près de 9 JEI sur 10 réalisent du chiffre d’affaires et les 3/4 dégagent une valeur ajoutée positive. Elles engagent des investissements représentant, en moyenne, un tiers de leur chiffre d’affaires (159 k€ pour 487 k€ en 2015).

Le montant moyen de leurs fonds propres a augmenté de 15% entre 2014 et 2015, s’expliquant en partie par la hausse de leur taille moyenne. Le montant moyen des fonds propres d’une JEI s’élève à 534 k€ en 2015, la médiane étant à 160 k€.

 

38% exportent, réalisant alors un chiffre d’affaires moyen hors de France de 296 k€ en 2015. Toutes JEI confondues, exportatrices ou non, le montant moyen des ventes à l’étranger s’élève à 113 k€ en 2015, ce qui représente environ un quart du chiffre d’affaires total de l’année.

 

En 2014, 70% des JEI ont cumulé ce dispositif avec le CIR ou le CII. Alors que leur montant d’exonérations sociales s’élève à 123M€, elles ont perçu 248M€ de CIR et 11M€ de CII. Elles représentent 12% des PME bénéficiaires du CII et ont obtenu 10% du montant de la créance innovation. Enfin, 34% sont membres d’un pôle de compétitivité. 

Ces dernières sont plus grandes et plus âgées que la moyenne des JEI :  27% des JEI appartenant à un pôle de compétitivité comptent entre 10 et 49 salariés contre 20% pour l’ensemble des JEI.

SOMMAIRE

Etudes, rapports et propositions non commentés

” ÉVOLUTION DES MÉTIERS ET DES COMPÉTENCES CADRES : QUELS ENJEUX ?”, Apec, février 2018

“Le contrat de professionnalisation en 2016 Des embauches en hausse, une forte reprise dans la construction”, Dares Indicateurs N°009, mars 2018

“Portrait statistique des principales conventions collectives de branche en 2015”, Dares Résultats N°010, mars 2018

“Les dispositifs spécifiques d’emploi aidé et de formation au 4e trimestre 2017 Forte baisse des effectifs en emploi aidé “, Dares Indicateurs N° 012, mars 2018

“Les entreprises d’insertion sociales marchandes : quels moyens humains pour quelles stratégies économiques et d’accompagnement ? “, Dares document d’études N° 216, mars 2018

“CHIFFRES CLÉS du tourisme”, DGE, lu mars 2018

“ESS : quelles perspectives pour les mesures proposées ? “, EY, lu mars 2018

“L’observatoire de la petite entreprise”, FNCGA n°67, janvier 2018

“Situations de travail, compétences transversales et mobilité entre les métiers “, France Stratégie, note de synthèse, février 2018

“Intelligence artificielle et travail”, France Stratégie, rapport, mars 2018

“Baromètre de l’artisanat”, ISM-MAAF, infographie, décembre 2017

“Mission prospective sur la revitalisation commerciale des villes petites et moyennes “, rapport Marcon, février 2018

“L’entreprise, objet d’intérêt collectif”, Rapport Notat-Senard, lu mars 2018

“Quel avenir pour la French Tech ? ” Terra Nova, synthèse, mars 2018

“Économie collaborative Comment encadrer et encourager le pouvoir de la  multitude ? », Terra Nova, synthèse, mars 2018

SOMMAIRE

Guides

“OBJECTIF ENTREPRISE 2018”, guide de la sécurité sociale des indépendants, février 2018

SOMMAIRE

Le rapport annuel de la Médiation du Crédit : moins de dossiers, un appui fort aux TPE

La Médiation du Crédit a conforté 909 entreprises et 11 172 emplois en 2017, moins de demandes qu’en 2016 du fait de l’amélioration de la conjoncture et donc de la situation financière des entreprises; ce sont pour 84% des TPE.

 

2 302 entreprises ont saisi le Médiateur du Crédit; 1 514 dossiers ont été acceptés, dont 1 394 instruits et clos (65% de réussite de la médiation); 909 entreprises ont été confortées dans leur activité et 11 172 emplois préservés. 193M€ de crédit  ont été débloqués.

Depuis 2008, 53 468 entreprises ont saisi le médiateur; 36 500 ont été instruits et clos avec un taux de succès de 61,5%; 22 470 entreprises ont été confortées dans leur activité et 403 574 emplois préservés; 6,5Md€ ont été débloqués.

 

LES 5 AVANTAGES DU SERVICE PROPOSE PAR LA MÉDIATION DU CRÉDIT :
⇒ Un service gratuit et confidentiel
⇒ Un premier contact avec un médiateur du crédit dans les 48 heures suivant le dépôt d’un dossier de médiation
⇒ Un maintien de ses concours bancaires existant pendant la durée de la médiation
⇒ Une expertise sur mesure
⇒ Un traitement local de son dossier

 

L’amélioration de l’activité et de la santé financière des entreprises a entraîné un nouveau recul de saisines de la Médiation en 2017, malgré les interventions en faveur de certains secteurs en difficulté. 

Le nombre des dossiers conclus avec succès (909) enregistre un repli (-13%), par rapport aux nombres de dossiers pris en charge (-20%) et instruits (-15%), mais le volume des crédits débloqués atteint 193M€ (+ 5% par rapport à 2016).

 

Si la taille moyenne des dossiers traités augmente un peu, restant toutefois réduite en termes d’encours de crédit (210k€), 73% des dossiers concernent des encours qui demeurent inférieurs à 100 k€ (dont 60% inférieurs à 50K€); les TPE comptent pour 84% et les PME de 11 à 50 salariés pour 13%.

 

Au plan sectoriel, la part des dossiers issus du commerce s’est accrue (27% des dossiers acceptés), retrouvant un niveau proche de 2015; le commerce dans les centres-villes et les zones touristiques reste sur tous les territoires généralement problématique et entretient un flux particulier de dépôts de dossiers.

Si les services (41%) restent prépondérants, ils ont suscité relativement moins d’interventions, en particulier dans l’hôtellerie-restauration (9,5%) et les transports (5%). L’atténuation des difficultés rencontrées dans la construction et de l’industrie se traduit aussi par une baisse de demandes de ces deux branches (14% et 11%). 

 

Pour le crédit bancaire, qui reste le moyen de financement privilégié des TPE, encore peu utilisatrices de financements spécialisés alternatifs, les indicateurs sont plutôt bien orientés: sur un an la production de nouveaux crédits accordés aux TPE par les banques augmente de 5%, en particulier les crédits à l’équipement (+5.3%) et les crédits immobiliers (+6.1%), alors que les crédits de trésorerie (7% des prêts octroyés), diminuent de 5%.

Pour autant l’accès au crédit demeure structurellement moins aisé pour les TPE que pour d’autres catégories d’entreprise : 85% des crédits d’investissement et 65% des crédits de trésorerie sont obtenus par les TPE qui en font la demande, mais ils sont supérieurs de 11 à 19 points pour les PME.

 

Pour connaître le niveau de confiance entre les TPE et leurs banques et son éventuel impact sur l’octroi des crédits, la Médiation du crédit a lancé en partenariat avec Deloitte et In Extenso, un baromètre annuel auprès des TPE (un panel de 4 372 dirigeants), dont les premiers résultats ont été rendus publics en juillet 2017. 

81% des dirigeants interrogés font confiance à leur banque, avec 3 éléments déterminants : la stabilité de la relation dirigeant-conseiller, l’accompagnement, dont le soutien en cas de difficulté, et la demande de crédit.

68% des sondés ayant rencontré une difficulté à l’obtention d’un crédit (demande importante de garanties, complexité du dossier de demande de prêt, délais de réponse longs, accord partiel ou refus de crédit) affirment faire confiance à leur banque; en revanche, les TPE dont les demandes de crédit se sont déroulées sans encombre sont 97% à faire confiance à leur banque. Par ailleurs, 70% des TPE ayant connu des difficultés, continuent de témoigner de la confiance à leur banque.

52% placent leur relation avec le conseiller comme le premier facteur de confiance ou de méfiance (47%); près d’un tiers des TPE sondés a déjà changé de banque; 60% d’entre eux justifient ce départ par une insatisfaction liée au conseiller : manque de compétences, absence de suivi etc.

 

LES NOUVEAUX DÉFIS DU FINANCEMENT DES ENTREPRISES : 

⇒ La croissance entraîne une hausse du besoin en fonds de roulement (BFR) qui doit être financé pour éviter les impasses de trésorerie.

⇒  le défi de la transformation numérique (intégration des technologies numériques dans l’ensemble de leurs activités) constitue un enjeu de taille, actuel et fondamental. 

⇒ La consolidation de la croissance passe aussi par la transmission d’entreprise.

⇒ L’export est un levier de croissance avéré. En 2017, environ 120 000 entreprises françaises devraient avoir exporté.

 

Suit un descriptif des actions conduites en régions.

SOMMAIRE

Un médiateur voulu par la Fevad pour les litiges dans l’e-commerce

La médiation du e-commerce de la Fevad est réservée à ses 650 adhérents qui, avec plus de 850 sites marchands, assurent près des 2/3 du chiffre d’affaires du e-commerce français.

 

Quelques données chiffrées sur l’e-commerce :

1,089Md€ de transactions en ligne, en augmentation de 23% par rapport à 2015.

460M de colis acheminés en 2016, soit +14% par rapport à 2015.

72Md€ de chiffre d’affaires, en augmentation de 14,6% par rapport à 2015, avec 36,6 millions d’acheteurs sur Internet (82,7% des internautes). Le montant moyen d’une transaction en ligne est de 70€; en moyenne, chaque acheteur a effectué 28 transactions en ligne dans l’année 2016, pour un montant moyen global de 2 000€ par acheteur. La carte bancaire a été utilisée à 85% pour les achats en ligne.

 

21% des e-acheteurs sont abonnés à un service de livraison. 85% sont livrés à domicile ou sur le lieu de travail, mais aussi 85% en point relais, 36% en retrait ou mise à disposition dans le magasin de l’enseigne et 11% dans des consignes.

 

Plus de 200 000 sites marchands actifs.

 

Le médiateur a traité 6 115 dossiers recevables dont 77% ont été traités.

Le litiges portent pour 30% sur des commandes non livrées ou partielles, ou retard de livraison; 25% en ce qui concerne la garantie ou l’après-Vente, la non-conformité, ou un bien endommagé, et 10% le non remboursement dans les délais d’un produit retourné.

L’audience du site médiation : 50 000 utilisateurs ont consulté près de 113 000 pages.Un quart des sessions ouvertes l’ont été par renvoi du site de la Fevad lui-même; l’audience du site Fevad sur l’onglet médiation (27 000 utilisateurs du site Fevad ont consulté l’onglet « médiation » 146 000 fois).

SOMMAIRE

Quelques données de cadrage sur la coiffure

Méthodologie : les enquêteurs de l’Institut I+C ont interrogé 1 337 dirigeants (dont 752 indépendants, 401 sous enseigne et 184 à domicile) et procédé aux relances téléphoniques nécessaires.

J’ai choisi d’analyser ce rapport dans la mesure où il est rare que la coiffure fournisse des données sur cette activité.

 

En 2016, le nombre d’établissements s’est établi à 85 700, soit une progression de 3% par rapport à 2015. 24% des établissements sont des activités exercées au domicile des clients contre 74% en boutique sur rue.

38% des établissements ont moins de 5 ans, 48% de 10 à 20 ans. 

 

54% n’ont pas de salarié (vs 51,5% en 2012), 28% de 1 à 2, 13,5% de 3 à 5 (vs 15% en 2012), 4,5% 6 salariés et plus.

Les établissements sous enseigne (9%) sont 18,5% des employeurs, alors que les indépendants (67% des établissements) sont 77,5% des employeurs; ceux travaillant à domicile sont rarement employeurs.

 

La profession compte 184 258 actifs au 31 décembre 2016 (dont 38,5% de non-salariés, ou 71 150). Le montant des salaires bruts et des charge sociales en 2016 est de 2,35Md€.

Depuis 2011, le nombre de salariés (95 356 hors apprentis et 17 752 apprentis en 2016) est en baisse (64 5% des actifs en 2011 vs 61,5 en 2016); 59,5% des actifs travaillent dans un établissement indépendant, 38,5% dans une enseigne.

 

Les femmes sont 90,5% des salariés; la moyenne d’âge est de  32 ans, en moyenne 6 ans d’ancienneté dans l’établissement (52% moins de 5 ans, 32% de 5 à 10 ans et 15% plus de 10 ans). 

35% ont le CAP, 57% le BM ou BP.

 

Les CDI y sont 80%, les CDD 2,5% et les contrats aidés, dont l’apprentissage, 18%

 

Les 2/3 travaillent 35 heures (76% sous enseigne et 61% les indépendants), 8% 39 heures et 26% moins de 35 heures (dont 35% moins de 25 heures par semaine). 29% des établissements ont eu recours aux heures supplémentaires.

74% des établissements sont ouverts 5 jours par semaine (82% les indépendants, 58% des enseignes 6 jours. 8% seulement sont ouverts exceptionnellement le dimanche.

 

31% ont embauché du personnel (55% un ou des salariés, 44% un ou des contrats en alternance); au cours de l’année 2016, 11 900 salariés hors contrats aidés ont été embauchés dans la profession et 11 950 sont partis, soit un solde négatif de 50 salariés et un taux de rotation de 12,5%. 2012 et 2013 avait connu un solde négatif de 2 500 à 3 000 salariés (hors alternants).

En ce qui concerne les départs, 38% sont le fait de démission, 32% de fin de CDD et 25% de rupture conventionnelle.

75% ont été embauché en CDI. Par ailleurs , 45% ont mis moins d’un mois pour trouver la personne recherchée et 38% de 1 à 3  mois. 

En ce qui concerne les contrats en alternance ayant un CAP, 52% n’ont pas été embauché, 11% l’ont été et 37% sont restés dans l’établissement en poursuivant leurs études de BP. Ceux ayant un BP sont 22% à avoir été conservé et embauché; 17% conservé pour préparer un BM; 60% n’ont pas été embauché.

 

41,5% déclarent réaliser des entretiens formels tous les ans et 6% tous les deux ans; tous les ans 64% les enseignes, 36% les indépendants.

36% des salariés des établissements de moins de 10 salariés ont bénéficié en moyenne de 10 heures de formation en 2016; 1/3 des dirigeants ont bénéficié de 13,5 heures de formation. 90% des dirigeants bénéficiaires sont des femmes. 88% des formations concernent la technique (chignons, attaches,balayage, mèches, tresses, barbier…), 6% la gestion et le management.

 

En moyenne, les salariés ont été absents 10 jours (hors vacances bien sur); la maladie représente 87% des absences, mais concerne seulement 45% des jours d’absence, alors que les congés maternité représentent (9% des absences concentrent 38% des jours d’absence).

 

 

D’après l’INSEE (ESANE périmètre entreprises), la profession a généré près de 5,9Md€ HT de chiffre d’affaires (dont 88% de prestations coiffure, 9,5% par la vente de produits et 1% de prestations esthétiques). 6,5% ont mis en place un nouveau service en 2016 (ce sont des établissements employeurs, notamment dans l’activité barbier).

79 % du chiffre d’affaires réalisé par la profession provient d’établissements employeurs (46%). Au sein des employeurs, les enseignes ont effectué 43,5% du chiffre d’affaires.

La fiche moyenne client est de 20,4€ pour un homme, 44,5€ pour une femme; les prestations sont un peu plus coûteuse en Île-de-France (+25% pour les hommes, +12% pour les femmes); les prestations des établissements sous enseigne sont 23% plus coûteux pour les hommes et 6% pour les femmes; par contre à domicile, la prestation est moins onéreuse.

 

Les inquiétudes des professionnels se focalisent sur l’évolution des charges, le pouvoir d’achat des clients, la rentabilité, le recrutement, la concurrence déloyale, peu sur la formation des salariés, leur adaptation au poste de travail, les nouvelles formes d’exercice de l’activité coiffure (coiffure à domicile, site internet dédié).

73% des établissements sont très préoccupés de la santé et de l’hygiène (87% les enseignes, 77% les indépendants et 56% ceux à domicile).  89% déclarent avoir mis en place un document unique d’évaluation des risques (DUE).

 

Une brève comparaison des indépendants et des enseignes : l’importance du nombre moyen de salarié est une des caractéristiques marquantes (6 personnes vs 2,1 chez les indépendants)

SOMMAIRE

Quelques données clés sur les services marchands en France

Les services marchands comptent pour 40,9% du PIB en France, contre 36,4 en Allemagne, mais 44,3% au Royaume-Uni. Il était de 38% en 2 000 en France.

Noter que le coût de la main d’oeuvre (au 2éme trimestre 2017) est plus élevé en France (36,4€ de l’heure), qu’en Allemagne (31,3€), qu’en Italie (27,4€) ou en Espagne (20,5€).

Les grandes entreprises et les ETI réalisent 60% de chiffre d’affaires et 56% de la valeur ajoutée ; noter la proximité des ETI, PME et TPE en ce qui concerne la valeur ajoutée :

Les échanges sont équilibrée dans les services : 212,8Md€ en importations et 212,8Md€ en exportations en 2016.

64,5% des exportations vont vers l’Europe, 15% vers les USA, 12% l’Asie, et 7% l’Afrique.

SOMMAIRE

Quelques données sur la population active

En 2016, les plus de 15 ans totalisent dans la population française 52,842 millions de personnes, dont 14% de 15 à 24 ans (2,766 millions), 39% de 25 à 49 ans (18 210 millions) , 24% de 50 à 64 ans (8 231 millions) et 23% de 65 ans et plus.

Le taux d’activité est de 71,4% pour les 15-64 ans, dont 37% pour les 15-24 ans, 88% pour les 25-49 ans et 65% pour les 50-64 ans.

 

La population en emploi chiffre 26, 584 millions, celle au chômage 2,972 millions et les inactifs de 15 ans et plus 23,286 millions.

45% des personnes en emploi ont au moins 10 ans d’ancienneté dans l’entreprise : de 57% en agriculture, à 50% dans l’industrie, 45% dans le tertiaire et 36% dans la construction.

 

Au sein de la population active (dont la fonction publique), 75% sont en CDI, 9% en CDD, 2,3% en intérim, 1,4% en apprentissage; 11,8% sont des non-salariés (n’intégrant pas les chefs d’entreprise salariés de leur entreprise).

 

En termes de CSP, les agriculteurs sont 1,8% de la population active, les artisans, commerçants et chefs d’entreprise (6,6%, les cadres et libéraux (17,8%), les professions intermédiaires (25,8%), les employés (27,4% et les ouvriers (20,3%).

 

La fonction publique compte pour 5,648 millions de salariés dont  44% pour la fonction d’Etat, 35% pour la fonction territoriale et 21% pour la fonction hospitalière.

Les catégories A sont très présentes dans la fonction d’état (53% vs 32% dans la fonction hospitalière et 9% dans la fonction territoriale, alors que la catégorie C l’est beaucoup plus dans la fonction territoriale (76%), moins dans la fonction hospitalière (49%) et peu dans la fonction d’état (21%)

 

Au sein de la fonction publique d’état, 62% sont fonctionnaires, 22% contractuels, 3% bénéficiaires de contrats aidés et par ailleurs 12% militaires.

 

Au sein de la fonction territoriale :

*77% sont le fait du secteur communal, dont 73% de fonctionnaires, 22% de contractuels et 6% de contrats aidés

*18,5% sont le fait des départements dont 78% de fonctionnaires, 20% de contractuels et 2% de contrats aidés

*4,2% sont le fait des régions dont 87% de fonctionnaires, 11% des contractuels et 2% de contrats aidés.

 

En termes de salaire moyen mensuel au sein des entreprises : une moyenne de 2 250€, un écart de 18,5% entre les hommes et les femmes.

4 141€ pour les cadres, 2 420€ pour les professions intermédiaires, 1 717€ pour les ouvriers et 1 637€ pour les employés.

 

Au sein de la fonction publique, la catégorie A affiche des salaires nets mensuels de 3 277€ pour la fonction territoriale, 2 897€ pour la fonction d’état et 2 512€ pour la fonction hospitalière; les catégories C reçoivent 1 938€ dans la fonction d’état, 1 795€ dans la fonction hospitalière et 1 744€ dans la fonction territoriale. 

 

SOMMAIRE

PLACE DES PME ET DES ETI DANS LES MARCHÉS PUBLICS EN 2016

La commande publique compte 163 352 contrats pour un montant de 87,6Md€; les collectivités territoriales, sont majoritaires en nombre de contrats (77% des contrats), mais à peine en termes de montants (39%).

Les grandes entreprises réalisent 46% des montants, alors que les PME, titulaires de 59% des contrats ne réalisent que 28% des montants.

 

Les collectivités territoriales attribuent davantage de marchés publics aux PME que l’État et les opérateurs de réseaux (64% des commandes et 43% des montants);  l’état, s’il passe 51% des commandes aux PME, ne leur accorde que 21% des montants.

 

De manière générale, de 2014 à 2016, la part des PME dans la commande publique reste pratiquement stable en nombre de contrats initiaux, avec 59% des contrats en 2016, après 62% en 2015 et 2014 et 58% en 2013 et 2012; mais en termes de montants, ce ne sont que 28% (en baisse, 31% en 2015 et 33% en 2014).

Les ETI (20% des contrats) réalisent 26% des montants; les grandes entreprises (21% des contrats) réalisent 46% des montants.

 

L’année 2016 marque un rattrapage en faveur des ETI (+20% en contrats, +30%  en montants venant des collectivités locales).

SOMMAIRE

L’industrie Française pèse 10% des l’industrie européenne

L’industrie manufacturière compte pour 10,2% du PIB en France vs 20,6 en Allemagne

Les grandes entreprises et les ETI pèsent 82% du chiffre d’affaires HT réalisé au sein de l’industrie en France, un poids proche pour chacun de ces groupes : 

Les grands secteurs d’activité se différencient en termes de nombre de salariés, et donc de valeur ajoutée et d’investissement :

En termes d’exportation, l’Europe est de loin la première destination avec les 2/3 des exportations, devant l’Asie (11,3%), l’Amérique 11,3% (dont USA 7,7%), l’Afrique (5,5%) et le Moyen-Orient (3,3%).

SOMMAIRE

51% des PME-ETI (38% en juin 2015) ont renforcé leurs ressources de management au cours des 6 derniers mois

Méthodologie : échantillon de 302 dirigeants d’entreprises (PDG, DG, DAF…) dont le chiffre d’affaires est compris entre 15 et 500 millions d’euros.

Sondage OpinionWay pour Eurosearch & Associé

 

51% des PME-ETI (38% en juin 2015) ont renforcé leurs ressources de management au cours des 6 derniers mois, en passant plutôt par la mobilité interne (38%), mais le recrutement de compétences externes est aussi très présent (29%), intégrant le recours à un management de transition (7%). 

Ce recours est plus fréquent pour les ETI que pour les PME (63% vs 44). Il l’est davantage dans les services (57%) que dans l’industrie/construction ou le commerce (48%).

Le recours à la mobilité interne est plus fréquent pour le commerce (43%) et les ETI (51%) vs pour les PME (21). 

 

Ils envisagent de poursuivre en ce sens dans les 6 mois à venir (68% les ETI vs 44 les PME et 48% le commerce vs 53-56% pour les autres secteurs).

Le recours à la mobilité interne croit (42% vs 38 pour les 6 derniers mois). 

 

Pourquoi ces renforcements ? Faire face à un développement (39%) ou une relève
managériale (39%) ; d’autres raisons sont citées telles la digitalisation (18%), les évolutions
réglementaires (18%), en particulier dans les services (respectivement 27% et 23%), ainsi que difficultés conjoncturelles (16%), notamment dans le commerce (23%)

 

Quels types de postes ont été concernés : 

29% des PME-ETI ont renforcé ou vont renforcer leur ressources de management dans leur direction commerciale ou le marketing (15%), la direction Industrielle / des opérations (23%), devant  l’informatique ou le digital (respectivement 18 et 18%). 

18% rencontrent des difficultés pour attirer des ressources de management dont ils ont besoin, dont 20% systématiquement et 45% parfois. Les PME-ETI de la région parisienne sont cependant moins nombreuses à éprouver ces difficultés (71%, dont 11% systématiquement).

 

SOMMAIRE

Les attentes des consommateurs

Méthodologie : échantillon de 1044 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI, entre le 7 et le 9 février 2018.  

« Sondage OpinionWay pour Generix Group ».

 

Les lieux d’achat : 

*en Boutique : petit commerce (47%), en hypermarché (13%), centre commercial (11%)

*Sur le web (27%)

 

Les critères les plus importants lors de l’achat : 

*Ce qui a trait à la livraison : montant des frais de livraison (48%), modalité de livraison ou de récupération du produit (30%), date de la livraison (27%)

*Ce qui a trait à la disponibilité en magasin (39%)

*Ce qui a trait au produit : caractéristiques du produit (47%), origine du produit (45%), date de péremption (27%), 

*ce qui a trait aux avis consommateurs: avis en ligne (21%)

 

Les critères d’une expérience d’achat réussie :

*avant tout la disponibilité des produits (63%),

*l’efficacité de l’après-vente (tenue des délais de livraison, la possibilité de retourner facilement les articles achetés, brièveté des délais de livraison) entre 31 et 41%

*Ce qui a trait au points de vente (compétence et disponibilité du personnel, information sur le produit, ambiance générale du magasin, fluidité du paiement) entre 20 et 37%.

 

Les consommateurs estiment à quasi égalité (entre 21 et 29%) que 7 promesses commerciales ne sont pas tenues :

*En ce qui concerne le produit : information sur l’origine du produit (29%), la rapport qualité-prix (29%), 

*En ce qui concerne sa livraison : délais (27%), disponibilité des produits (25%)

*Plus globalement : la possibilité de retourner facilement les produits achetés (26%), les engagements éthiques (25%), l’information du consommateur (21%)

 

Les améliorations attendues : 

*Un meilleur rapport qualité-prix (52%)

*Une meilleure information (40%), une meilleure expertise des vendeurs (24%)

*Des services de livraison en phase avec leurs contraintes (29%)

*Des services identiques en ligne et en magasin (34%)

*en ce qui concerne le numérique : l’utilisation de davantage de technologie (6%), une meilleure expérience mobile (5%), une présence accrue sur les réseaux sociaux (2%)

 

Les retards de livraison : 

*Ce qui les rend acceptables : le fait de bénéficier d’un geste commercial (71%), d’être informé en amont du retard (55%), ou recevoir un mot d’excuse personnalisé (22%)

*Les réactions à un retard :  une réclamation auprès du distributeur (44%), le non-renouvellement d’achat (33%), le fait de déconseiller l’enseigne (17%) ou d’interpeller sur les réseaux sociaux (7%); 1/3 toutefois prennent leur mal en patience.

SOMMAIRE

41% sont satisfaits de leur travail; 36% par ailleurs pourraient être davantage mobilisés.

“L’enquête CT-RPS 2016 comporte un grand nombre de questions sur les différentes dimensions des situations de travail : plutôt que d’utiliser plusieurs dizaines de questions élémentaires dans la modélisation, on a choisi, par souci de parcimonie et de facilité d’interprétation, de construire neuf indicateurs synthétiques à partir de 34 variables. Ces 34 variables ont été choisies à partir des 170 questions de l’enquête CT-RPS pour leur représentativité (chacune ressort sans ambiguïté de l’une des neuf dimensions analysées), leur importance (chacune influe significativement sur au moins une des dimensions de la santé mesurées dans l’enquête) et leur cohérence (les réponses aux questions retenues pour chaque dimension sont significativement et positivement corrélées entre elles).”

 

2 typologies sont proposées : entre 1/3 et 41% des actifs en emploi sont satisfaits de leur travail et des perspectives qu’il offre de développement des capacités. Les satisfaits se trouvent plutôt du côté des plus diplômés et qualifiés. A l’autre extrême, 8 à 13% se trouvent dans une situation de travail très délétère pour leur santé, avec un cumul d’expositions de tous ordres, physiques, organisationnelles et psychosociales, et un bien-être psychologique fortement dégradé. 

 

2 typologies proches ont été élaborées pour situer le bien-être des salariés au travail

 

Une 1ére typologie en 5 classes :

 

– les « satisfaits » (41%) : ce sont plus souvent des cadres, des hommes, des fonctionnaires ; les métiers les plus typiques sont les ingénieurs et cadres techniques de l’industrie, les médecins, les cadres commerciaux, les cadres de la Fonction publique.

Leur travail leur permet d’apprendre des choses nouvelles; ils ont des perspectives de promotion et de bons rapports avec leurs supérieurs, et quand ils ont vécu des changements dans leur travail au cours des 12 derniers mois, ils ont plus souvent le sentiment d’avoir exercé une influence sur la mise en œuvre de ces changements.

Ils signalent souvent avoir une vie privée satisfaisante.

 

Les « invisibles » (19%) : Ils ont le sentiment d’un travail bien fait et utile, mais manquent de reconnaissance et n’ont que rarement la possibilité de développer leurs compétences. Ce sont plus souvent des femmes, des seniors, des personnes qui travaillent dans de petits établissements, ou qui occupent des fonctions de nettoyage ou de soins. Les métiers les plus concernés sont les assistantes maternelles, les coiffeurs, les employés de maison, les aides à domicile, les ouvriers de l’artisanat, mais aussi des artisans indépendants (bouchers-charcutiers, patrons de restaurants, agriculteurs…). Du côté des conditions de travail, ils connaissent plus souvent la pénibilité physique et manquent de soutien des chefs et des collègues. 

 

-Les « empêchés » (17%) : ces travailleurs n’éprouvent pas de fierté du travail bien fait, et ressentent rarement un sentiment d’utilité de leur travail et de plaisir au travail. Ils sont souvent en conflit avec le management sur les critères de qualité du travail. Ils ont plus souvent des fonctions de gestion et comptabilité, d’études et recherches, de soins des personnes, ce sont plus souvent des fonctionnaires ou des salariés appartenant à de grands établissements. Leurs conditions de travail sont contrastées : ils vivent des tensions avec le public et ne peuvent pas toujours donner leur avis sur leur travail, mais connaissent peu de pénibilités physiques et bénéficient d’un bon soutien de leurs supérieurs et de leurs collègues. Ce sont particulièrement des cadres de la Fonction publique, des professionnels de l’action sociale, des enseignants, des cadres des banques, des policiers, des infirmières.

 

 – Les « insécurisés » (15%) : ils sont inquiets pour leur emploi dans l’année qui vient, et ceci bien qu’ils se sentent reconnus dans leur travail. Ce sont plus souvent des femmes, d’âge moyen, en CDD-intérim, qui vivent des changements imprévisibles. Leur travail est souvent répétitif et ils connaissent des tensions avec leurs supérieurs. Les métiers typiques de cette classe sont des métiers ouvriers, les professionnels des arts et spectacles, les patrons et cadres d’hôtels et restaurants.

 

– Les « mécontents » (8%) : ils cumulent les sentiments négatifs dans tous les domaines. Ils occupent plus souvent des fonctions de production, maintenance, gestion, commercial, études. Leurs conditions de travail sont mauvaises dans toutes les dimensions (physiques, organisationnelles et psychosociales). Les métiers les plus touchés sont des métiers ouvriers, les caissières et employés de libre-service, les employés administratifs d’entreprise, les agents de gardiennage. Ces personnes font état également un peu plus souvent d’une vie privée insatisfaisante.

 

Bien-être et mal-être au travail : une 2éme typologie en groupes, fondée sur les indicateurs synthétiques d’exposition

 

Les « confortables » (33%) :  Ils sont épargnés par la plupart des risques professionnels, sauf les difficultés dans le collectif de travail et la demande émotionnelle où ils se situent dans la moyenne. Sont plutôt surreprésentés dans cette classe les salariés qualifiés et les auto-entrepreneurs, les seniors et les fonctions de secrétariat-saisie accueil et d’enseignement. Les métiers les plus concernés sont souvent très qualifiés (dirigeants d’entreprise, cadres administratifs ou commerciaux d’entreprise, professionnels des arts et spectacles, formateurs) mais cela concerne aussi les assistantes maternelles, les coiffeurs, les secrétaires… Ils sont plutôt satisfaits de leur vie privée, à nouveau sans qu’on puisse dire si c’est cela qui leur fait voir leur travail positivement ou si leurs bonnes conditions de travail ont un impact positif sur leur vie hors travail.

 

– Les « stressés et empêchés » (15%). Leur travail est très intense et ils sont soumis à des conflits éthiques ; en revanche, ils disposent de ressources en matière d’autonomie, de soutien social et de reconnaissance. On les trouve plutôt dans de grands établissements, dans les fonctions de soin ou de commerce, ils sont plutôt jeunes et qualifiés. Les métiers les plus typiques sont les ingénieurs et cadres de l’industrie et de l’informatique, les cadres de la Fonction publique, les infirmières, les professionnels de l’action sociale, les divers métiers des banques.

 

– Les « précaires laborieux » (15%) : Ils sont soumis à de nombreuses contraintes physiques, ils craignent pour leur emploi et/ ou vivent des changements importants. Ce sont plutôt des hommes, ou des femmes de ménage, en CDD ou intérim ou bien des non-salariés et des ouvriers qualifiés (du BTP, de la maintenance, de la réparation automobile, de la métallurgie…) .

 

Les « accablés » (14%) :  Ils cumulent l’ensemble des risques organisationnels et psychosociaux, sauf les pénibilités physiques pour lesquelles ils se situent dans la moyenne. Ils travaillent plutôt dans de grands établissements. Leurs réponses concernant leur vie privée sont assez négatives. Les métiers les plus typiques sont ceux de caissières, d’aides-soignantes, d’ouvriers non qualifiés, d’infirmières, d’employés de banque.

 

– Les « isolés » (11%)Ils manquent de soutien social et de reconnaissance, soit parce que leur collectif de travail est dégradé, soit parce qu’ils travaillent le plus souvent seuls ; en revanche, ils ne manquent pas d’autonomie ni de sécurité socio-économique. Ils sont plus nombreux chez les seniors, dans les petits établissements, parmi les non-salariés ou dans les fonctions d’étude et d’enseignement. Ce sont aussi plus souvent des agriculteurs, des ouvriers du BTP ou de la métallurgie.

 

– Les « passifs » (11%) : Ils manquent d’autonomie mais ont un travail peu intense, mais ne manquent pas de soutien social ni de reconnaissance. Ce sont plutôt des femmes, seniors, ouvrières, dans une fonction de manutention ou de nettoyage-gardiennage. On trouve des conducteurs de véhicules, des ouvriers de la manutention, des agents d’exploitation des transports, des agents d’entretien, des cuisiniers, des agents administratifs d’entreprise.

 

Dans les deux typologies, un gros tiers des actifs en emploi sont satisfaits de leur travail et des perspectives qu’il offre de développement des capacités. Les satisfaits se trouvent plutôt du côté des plus diplômés et qualifiés. Toutefois, des professions relativement peu qualifiées et à grande majorité féminine, telles les assistantes maternelles, les coiffeurs ou les employés de maison, figurent parmi les métiers pour lesquels la contribution du travail au bien-être est forte, et sont surreprésentés parmi les « confortables ».

 

A l’autre extrême, un actif sur dix environ (8% pour les « mécontents » de la première typologie et 13% pour les « accablés » de la seconde) se trouve dans une situation de travail très délétère pour sa santé, avec un cumul d’expositions de tous ordres, physiques, organisationnelles et psychosociales, et un bien-être psychologique fortement dégradé. Des professions comme celles de caissières, de cuisiniers, d’infirmières, d’aides-soignantes, d’ouvriers des industries graphiques ou de la métallurgie, d’employés de banques, sont surreprésentées dans ces situations préoccupantes qui appellent sans doute un effort particulier pour les politiques de prévention.

 

Deux dimensions du travail structurent des positions intermédiaires : les conflits éthiques et l’insécurité socio-économique. Les « empêchés » de la première typologie et les « stressés-empêchés » de la seconde se distinguent par leur exposition aux conflits de valeur, portant en particulier sur la conception de ce qu’est un travail de qualité (« ne pas éprouver la fierté du travail bien fait »). Les professions typiques de cette situation sont celles du secteur de la santé, où l’on observe également une forte demande émotionnelle ; mais on trouve aussi, parmi les métiers concernés par ces conflits éthiques, les cadres de la Fonction publique, des banques ou de l’industrie, chargés de mettre en œuvre des innovations organisationnelles ou des politiques commerciales ou de gestions des ressources humaines pas toujours compatibles avec leur éthique personnelle ou professionnelle.

 

Quant à l’insécurité socio-économique, elle détermine à elle seule la classe des « insécurisés » dans la première typologie et se combine avec la pénibilité physique pour former la classe des « précaires laborieux » dans la seconde. Les ouvriers sont de loin les plus concernés par ces situations, même si on trouve aussi parmi les « insécurisés » des professionnels des arts et spectacles ou des patrons de cafés-restaurants. 

 

Il est intéressant de rapprocher le bien-être des salariés au travail de celui des dirigeants (voir le mot-clé conditions de vie des dirigeants).

SOMMAIRE

49% des dirigeants de PME-ETI envisagent une croissance pour 2018

Méthodologie : Étude quantitative réalisée auprès d’un échantillon de 301 dirigeants d’entreprises (PDG, DG, DAF, …) dont le chiffre d’affaires est compris entre 15 et 500M€. L’échantillon a été interrogé par téléphone sur système CATI du 19 février au 2 mars 2018.

« Observatoire de la performance des PME/ETI – OpinionWay/Banque PALATINE pour Challenges »

 

L’Indice Investissements Palatine-OpinionWay, en retrait en mars (-4 points à 125), reste à un excellent niveau, proche des records des 2 derniers mois; l’indice 125 est à comparer avec l’indice moyen 2017 de 120 et celui de 2016, 112. . Avec une forte propension à investir, le bon score de cet indice repose à nouveau :

⇒ Sur la confiance en sa propre entreprise (90%)

49% des dirigeants de PME-ETI envisagent une croissance pour 2018 quand seuls 9% prévoient une décroissance et 38% la stabilité;  81% d’entre eux estiment être en ligne avec les objectifs fixés en ce début d’année. sur les 49%, 6% prévoient une hausse de plus de 10% et 27% une hausse de 5 à 10%.

⇒ Un haut niveau de confiance dans l’économie française (87%) et dans l’économie mondiale (83%)

⇒ Des prévisions d’embauches très positives depuis janvier : 27% envisagent d’augmenter l’effectif salarié, quand 67% pensent maintenir leur nombre.

 

Depuis le 1er janvier 2018 la CSG a augmenté de 1,7 point. Les cotisations sociales des salariés ont baissé de 2,2 points depuis le 1er janvier et seront supprimées le 1er octobre 2018.

Cette modification des cotisations a entraîné, pour la préparation des payes de janvier, un surcroît de travail administratif et financier pour 50%; noter que pour les autres, ce surcroît  n’est pas important.

57% ont communiqué cette modification auprès de leurs salariés ; 38% des salariés ont apprécié cette modification, entraînant pour 30% des questions.

 

 

SOMMAIRE

Les actions en direction des jeunes portés vers l’entrepreneuriat en Ile-de-France

52% des jeunes de moins de 30 ans estime que travailler, être son propre patron est le choix de carrière le plus intéressant qu’être salarié d’une entreprise  (33%); d’ailleurs, la part des créateurs de moins de 30 ans est passée de 20% en 2002 à 24% en 2014.

 

L’Insee évalue à plus de 162 000 le nombre d’entreprises créées en Île-de-France en 2016, dont 47% par des autoentrepreneurs. Le nombre de créations d’entreprises a plus fortement progressé dans la région qu’en province : + 12,9  en un an vs + 2,8% en province. l’Île-de-France regroupe 30 % des créations d’entreprises en France.

Les créations d’entreprises sont particulièrement dynamiques à Paris et en petite couronne. Paris en compte 58 000 en 2016, les Hauts-de-Seine 22 300; toutefois, le poids de la capitale tend à décroître, la part des entreprises créées à Paris est passée de 44% en 2000 à 36% en 2016. 

 

Plus de la moitié des créateurs franciliens sont âgés de moins de 40 ans; 57% sont diplômés de l’enseignement supérieur.

Le nombre d’entreprises créées par des jeunes en France a triplé entre 2002 et 2014 sous l’effet des politiques nationales et locales en faveur de l’entrepreneuriat et de l’évolution de l’appétence des jeunes générations. En 2014, 135 000 créateurs ont moins de 30 ans, dont 84 000 auto-entrepreneurs. La part des créateurs de moins de 30 ans est ainsi passée de 20% en 2002 à 24% en 2014.

 

Les étudiants et jeunes diplômés représentent en France 4% des créateurs  en 2014 vs 3,2% en 2010. En faisant l’hypothèse que cette proportion est la même pour la seule région Île-de-France, on peut estimer entre 1 200 et 13 00 les jeunes créateurs franciliens en cours de formation ou récemment diplômés.

80% des créations par les jeunes sont implantées à Paris et dans la petite couronne (dont presque la moitié à Paris), alors que l’ensemble des créations  y est moins concentrée (36% créées à Paris, 36% en petite couronne et 28% en grande couronne).

 

Rappelons que selon l’AFE, 52% des jeunes de moins de 30 ans estime que travailler, être son propre patron est le choix de carrière le plus intéressant qu’être salarié d’une entreprise  (33%); ou salarié de la fonction publique (15%).

 

Selon Sine 2014, parmi ceux qui se sont déclarés étudiants ou scolaires en Île-de-France, les hommes sont un peu mieux représentés que les femmes (55%). Par ailleurs, les jeunes générations ont des projets plus ambitieux que leurs aînés : 44% souhaitent développer fortement leur activité en termes d’emploi et d’investissement. Ils sont également plus nombreux à déclarer avoir une idée nouvelle de produit, de service ou de marché (23% vs 15% tous créateurs confondus).  

 

Les entreprises créées relèvent principalement des services aux entreprises (42% vs 27% pour les créations d’entreprises en France), puis l’enseignement et la santé (16% vs 6%); à l’inverse, le secteur du commerce, transports, hébergement et restauration et celui de la construction sont sous-représentés.

 

Comme pour l’ensemble des créateurs, les principales motivations des créateurs étudiants sont la volonté d’être indépendant (56%) et le goût d’entreprendre ou le désir d’affronter de nouveaux défis (43%). Mais pour 26% c’est la seule possibilité pour exercer sa profession (26% vs 10% tous créateurs confondus); il s’agit des jeunes formés à l’exercice d’une profession libérale dans les domaines de la santé, du droit, de l’architecture (42% des étudiantes créatrices d’entreprise); 8% étaient par ailleurs chômeurs (nettement moins que l’ensemble des créateurs  21%).

 

48% des créateurs étudiants ont monté leur projet seuls, alors que 41% ont bénéficié du soutien d’une personne de leur entourage personnel (famille, ami ou conjoint) vs 35%, 17% d’un professionnel spécialiste (expert-comptable, juriste…) vs 21% et 7% d’une structure dédiée à l’accompagnement des entreprises innovantes (incubateur, Centre Européen d’Entreprise et d’Innovation, pôles d’innovation, pôles de compétitivité …) vs 1,6%.

 

Depuis le début des années 2000, une politique publique de soutien à l’entrepreneuriat étudiant a été mise en place au niveau national avec pour objectif : sensibiliser les étudiants aux carrières entrepreneuriales, en introduisant des modules pédagogiques au sein de l’ensemble des filières universitaires, former et enfin pré-accompagner ceux d’entre eux ayant un projet de création.

Elle a d’abord pris la forme d’un appel d’offre national de création de « Maisons de l’entrepreneuriat » au sein d’établissements d’enseignement supérieur d’un même site ou d’une même région. 7 régions françaises étaient concernées en 2006, mais pas l’Île-de-France.

Le plan national Entrepreneuriat Etudiant lancé fin 2009 a généralisé cette démarche au sein des « pôles de l’entrepreneuriat étudiant ». Parmi les 20 projets retenus par le ministère, 4 étaient franciliens : CréaJ, Peego, Peeps et Osons Entreprendre Val-d’Oise, regroupant chacun plusieurs universités et grandes écoles.

Enfin la labellisation de 29 « pôles étudiants pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat » (Pépite) à la rentrée 2014 achève la généralisation de ces structures dans toutes les Comue (Communautés d’universités et d’établissements) françaises. A l’échelle du pays tout entier, 80% de leurs financements proviennent de subventions régionales. 8 Pépites sont situés en Île-de-France, 

 

La création en 2014 du statut national d’étudiant-entrepreneur (SNEE) et celle du Diplôme d’étudiant-entrepreneur (D2E) ont accompagné la création des Pépites dans l’objectif de sécuriser les parcours des jeunes porteurs de projets.

Un prix francilien Pépite-Tremplin a été créé par la Région en 2016. L’édition 2017 a ainsi récompensé 36 étudiants-entrepreneurs franciliens qui ont créé leur entreprise après le 1er juillet 2016 ou qui portent un projet de création d’entreprise innovante.

Selon Pépite France, l’avenir des Pépite réside dans la digitalisation de programmes d’accompagnement sur l’ensemble du territoire national en impliquant les étudiants-entrepreneurs dans les pédagogies proposées.

La certification des compétences entrepreneuriales représente aussi un enjeu en termes de reconnaissance du parcours personnel des étudiants-entrepreneurs. Aujourd’hui, 33 compétences entrepreneuriales sont prises en compte pour la certification. La reconnaissance des compétences acquises par l’étudiant-entrepreneur devrait faciliter son insertion professionnelle même s’il n’a finalement pas réalisé de création ou de reprise d’entreprise.

 

Enfin, l’accompagnement des étudiants-entrepreneurs est renforcé par la création du programme Pépite Starter (au niveau national), avec les collaborations de l’opérateur Schoolab (qui procède à l’ouverture de centres de coworking à Paris), d’Entr’Up et Initiative France. Ce programme permet un accompagnement des bénéficiaires au-delà du pré-accompagnement réalisé au sein des Pépite. L’objectif est double, d’une part, que les Pépite puissent accueillir plus de porteurs de projet, et, d’autre part, que l’apprentissage couvre toute la durée du projet entrepreneurial.

 

Il ressort des interviews réalisées auprès de 26 jeunes étudiants-entrepreneurs que les Pépite d’Île-deFrance proposent de nombreuses actions pour enrichir et stimuler le projet entrepreneurial :

-Organisation de sessions collaboratives avec des professionnels sur des sujets techniques, par le suivi et les échanges avec les personnes ressources, allant des tuteurs aux mentors.

-Déploiement d’espaces de travail collectifs 

– Evénements dédiés à l’entrepreneuriat organisés ou diffusés par les Pépite (concours, salons, ou visites, etc.)

-Mise en réseau des étudiants-entrepreneurs entre eux mais également avec des acteurs de l’écosystème entrepreneurial (experts, incubateurs, accélérateurs, etc.).

 

“En 2017, les 8 Pépite franciliens réunis dans le cadre de Pépite France ont exprimé plusieurs souhaits de collaboration avec la Région. La première a trait à la coordination d’actions et d’événements inter-Pépite à l’échelle régionale, avec un chargé de mission dédié, ainsi que la coordination des demandes de statut étudiant-entrepreneur émanant d’établissements d’enseignement non fondateurs des pôles. Le développement d’espaces de co-working animés est également attendu, de même que le soutien direct aux projets sous la forme de prêts d’honneurs pour les projets les plus ambitieux et d’un fonds d’amorçage. Dans un contexte où tous les Pépite franciliens ne sont pas au même stade de développement, les structures échangent et s’entraident pour accompagner leur montée en puissance.”

SOMMAIRE

Les plus petites entreprises sont davantage localisées dans les services.

L’INSEE chiffre au 1er janvier 2016, le nombre d’unité légales d’entreprises à 4 365 347 (autoentrepreneurs compris, mais sans pouvoir les chiffrer, ce qui est plus que dommageable). 

Par ailleurs, le chiffrement au sens de l’entreprise/groupe n’a pas été opéré depuis le 01 01 2015; n’apportant pas d’éléments nouveaux, je ne le traiterais pas.

 

En nombre d’entreprises, 2 secteurs dominent, le commerce/HCR (26%) et les services aux entreprises (21,5% des entreprises); par contre, en termes d’effectif salariés EQTP, ce sont 3 groupes essentiels à savoir le commerce/HCR, les services aux entreprises et l’industrie.

 

En 2016, au sein des sociétés, ce sont les sociétés unipersonnelles qui sont les plus nombreuses (57% dont 33 en SAS unipersonnelle, 24 en SARL unipersonnelle), vs 37 en 2012; peut-on parler de “vraies” sociétés ? Les autres sociétés sont les SAS avec 23% des sociétés (11 en 2012), les SARL 16% (vs 29 en 2012).

 

Noter qu’au sein des créations d’entreprise, s’opère un clivage très net entre les activités conséquentes en investissement pour exercer (industrie, construction, commerce, HCR), ou exigeant des garanties légales (finances , immobilier), peu présentes dans la répartition entreprises classiques/autoentrepreneurs, et une forte présence des autoentrepreneurs dans des activités où le cumul d’une activité salariée et l’autoentrepreneuriat sont fréquents.

 

Noter aussi le poids des services aux entreprises, plus important au sein des créations en comparaison du parc d’entreprises (27,5% vs 21,5); si l’on élimine, ces activités, la comparaison entre les créations et la parc montre un net avantage pour les transports (Uber et livraison à domicile), et les autres services aux ménages, et une situation moins favorable pour les autres activités, sans que le décrochage soit très important.

Noter que les créations d’entreprises selon les définitions d’Eurostat (non précisées dans ce document, d’ou la difficulté de comparer) sont 426 302 en France vs 383 075 au Royaume-Uni, 330 958 en Espagne, 329 414 en Italie, 244 477 en Allemagne. 

 

En termes de tailles, les sans salarié sont largement dominants dans les activités de service,  mais là encore le poids des autoentrepreneurs n’est pas connu sauf en création où il est important, alors que les activités exigeant des investissements plus conséquent connaissent une fréquence plus grande dans les tailles de 1-9 salariés et 10-49 salariés. 

SOMMAIRE

Au cours du dernier trimestre 2017, 13% des TPE ont embauché, 15% ont investi.

Méthodologie : échantillon de 1 002 dirigeants de TPE de 0 à 19 salariés (hors auto-entrepreneurs), interrogé par téléphone du 25 janvier au 12 février 2018. L’échantillon est raisonné sur les critères suivants : le secteur d’activité de l’entreprise, la taille de l’entreprise,  la région d’implantation de l’entreprise.

 

Les dirigeants de TPE estiment la conjoncture favorable, d’autant que leur entreprise est de taille conséquente; ceci étant 46% demeurent inquiets face à 36% confiants ou enthousiastes.13 à 15% ont développé de l’emploi et des investissements.

 

58% des patrons de TPE ( jusque 20 salariés) sont optimistes, depuis le 2éme semestre 2017 en ce qui concerne l’activité de leur entreprise; il faut remonter à 2009 pour retrouver ce même taux.

 

Sur 2017, 56% disent avoir connu une croissance de leur chiffre d’affaires (dont 19% au moins 2%), mais 35% une récession (dont 13% plus de 2%). 40% escomptent une croissance en 2018, et 14% une récession; 45% ne se prononcent n’ayant aucune visibilité sur les perspectives.

 

Pour environ la moitié, les charges sociales et les impôts ont plutôt augmenté, alors que pour un peu moins de la moitié, la situation est inchangée; 5 à 11% estiment qu’elle s’est améliorée.

 

41% restent inquiets en ce qui concerne 2018 (56% les communes rurales), 31% confiants et 6% enthousiastes.

 

⇒ L’emploi

 

Les embauches réalisées entre octobre et décembre 2017 ont concerné 13% des TPE (en moyenne 1,6 embauche); 9% ont concerné des créations de poste et 4% des remplacements; 7% des entreprises ont licencié (en moyenne 1,4 poste); il y a eu création nette. 

Les employeurs sont 15% à avoir embauché (1,6 personne en moyenne), et 12% à avoir licencié (1,6 personne); 73% ont connu la stabilité.

Les non-employeurs le sont restés pour 93% d’entre eux; 7% d’employeurs sont devenus non employeurs.

Pour 40% les conditions de licenciement se sont améliorées en 2017 (sans changement pour 36%), mais 25% seulement parlent d’amélioration pour embaucher.

 

Pour 2018, la situation, escomptée est plus favorable : 19% des employeurs et 8% des non employeurs envisagent d’augmenter leurs effectifs salariés; parmi les employeurs, ce sont les moins de 35 ans (35%) et les 10-19 salariés (30%).10% des employeurs envisagent de licencier.

Ainsi 69% des employeurs envisagent la stabilité (73% au dernier trimestre 2017), tout comme 90% des non employeurs.

Noter que s’ils en avaient la possibilité de créer de nouveaux poste, 50% ne le souhaitent pas; ce sont plus souvent les 60 ans et plus (68%), le BTP (66%), les sans salarié (57%).

 

⇒ La situation financière

 

33% affirment, au moment de l’enquête, une trésorerie excédentaire (vs 27% en novembre 2017) ; ce sont les entreprises de l’agglomération parisienne (50%), les services aux entreprises (48%) et les 6-9 salariés (46%).

21% ont connu une situation négative, davantage le BTP (31%), le commerce (27%), et les plus petites entreprises 26%).

Par contre, 46% déclarent  connaître l’équilibre : les moins de 35 ans (62%), les services aux particuliers (56%) et les entreprises en milieu rural (51%).

 

21% estiment que leur situation financière s’est améliorée au cours de 2017, notamment les moins de 35 ans (43%) et les 10-19 salariés (36%). Pour 57%, celle-ci n’a pas changé, notamment pour les services aux particuliers (63%) et les sans salarié (60%). Mais pour 22% elle s’est détériorée, notamment pour les plus petits chiffres d’affaires (22%).

 

Pour 2018, 28% prévoient une amélioration, notamment les moins de 35 ans (41%), l’agglomération parisienne (38%), les services aux entreprises (34%).

Elle pourrait se détériorer pour 12%, notamment les services aux particuliers (19%);

Pour 57% elle devrait ne pas changer, notamment pour les sans salarié (19%).

 

⇒ les investissements

 

Au cours des 3 derniers mois, 15% ont procédé à des investissements ; ce sont surtout les 10-19 salariés (51%), puis les 6-9 salariés (36%), l’industrie (28%) et le BTP (25%); ont peu investi les sans salarié (10%) et le commerce (9%).

 

Ceux qui ont investi affichent en moyenne un investissement de 47 400€, mais 53% de moins de 20 000€ (dont 24% entre 5 et 10 000€); 23% ont investi entre 20 et 50 000€, 20% au-delà.

 

49% de ceux qui ont investi ont sollicité un emprunt bancaire (en nette hausse au regard de novembre 2017, 34%); 15% ont sollicité le crédit-bail et 12% un emprunt personnel; seuls 35% l’ont fait par autofinancement.

 

Pour 2018, 54% n’envisagent pas d’investissement. En ce qui concerne les 46% souhaitant investir, leur budget disponible est inférieur à 5 000€ pour 46% d’entre eux, 24% entre 5 et 10 000€, 9% entre 10 et 20 000€, 13% au-delà. 

Les investissements envisagés concernent d’abord l’informatique (35%), les agencements (25%), les machines outils (24%), les véhicules (16%).

 

⇒ Les territoires

 

60% ont le sentiment que la commune dans laquelle se trouve leur entreprise bénéficie de l’action et de la présence des pouvoirs publics (ex : Etat, collectivités locales…) , une approche plus intense dans l’agglomération parisienne (70%) que dans les communes rurales (44%). D’ailleurs 57% des dirigeants estiment que la gouvernement s’occupe moins des territoires ruraux que des villes.

Autrement formulé, 56% expriment le fait que les espaces délaissés sont la “France des campagnes” (55% total des citations), devant la France des banlieues (36%) et celle des petites villes et des villes moyennes (44%), celle encore des demandeurs d’emploi (29%), et peu la France péri-urbaine (20%). Les Pouvoirs Publics en feraient trop pour Paris et sa métropole (47%).

 

61% estiment que leur entreprise a plus de chance de se développer dans une ville moyenne (31%) ou dans une métropole (30%, 60% pour ceux installés dans l’agglomération parisienne).

La métropole offre de meilleures conditions pour être compétitif (40%), pour les débouchés commerciaux (50%), et la facilité d’embauche (51%).

Par contre, les communes rurales offrent une meilleure qualité de vie, et un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle pour le dirigeant de l’entreprise. 

Par contre, il n’y aurait pas de différences entre métropole et communes rurales en ce qui concerne la qualité de la main d’oeuvre (51%) et la possibilité de percevoir des subventions (48%).

 

La moitié estime qu’au cours des 10 dernières années, le territoire où se situe leur entreprise, a connu des améliorations en ce qui concerne l’accès au réseau internet (ex : fibre optique, haut débit) et l’accès au réseau de téléphonie mobile (ex : 3G, 4G).

Par contre se sont plutôt détériorés la présence de commerce de proximité (52%), l’accès aux administrations publiques (46%, 56% jugent nécessaire de garder des services publics à proximité des usagers sur l’ensemble du territoire, quitte à augmenter les impôts), et l’accès à l’emploi (41%).

 

La confiance des dirigeants en direction des responsables publics va d’abord aux maires (68% dont très 19), et à quasi égalité au président du Conseil Régional, à celui du Conseil Départemental, au Président de l’intercommunalité, au Président de la République, au député (entre 47 et 55% et très entre 2 et 8%); leur sénateur et leur député européen recueillent moins d’adhésion (38 et 34%)… une question de proximité et de visibilité dans les médias.

 

L’opinion des dirigeants de TPE apparaît malheureusement souvent stéréotypée, et nécessiterait une étude approfondie pour mieux les connaitre.

SOMMAIRE

L’action d’Initiative France en 2017 : profils des bénéficiaires

Le réseau (223 plateformes) a accompagné et financé la création, la reprise ou la première croissance de 16 416 entreprises (4,7% de la création d’entreprise hors autoentrepreneur) qui ont permis de créer ou sauvegarder 43 128 emplois dont 28 832 nouveaux emplois (19 133 dans des entreprises nouvelles, 7 414 dans des reprises, et 2 285 dans des entreprises en croissance).

Plus de 9 entreprises sur 10 soutenues 3 ans plus tôt, sont toujours en activité au lieu de 7 sur 10 pour l’ensemble des entreprises nouvelles en France.

 

Le montant des prêts d’honneur Initiative (173,5M€) a augmenté de 7%, permettant aux entrepreneurs d’obtenir 1,242Md€ de prêts bancaires associés (+8%). Le prêt d’honneur moyen est de 9 700€ par personne.

 

Au cours de l’année 2017, 56 200 porteurs de projets d’entreprises ont été accueillis ; 19 944 ont été financés par les plateformes. Ces projets sont de toute nature : depuis la création d’un commerce en zone rurale à la start-up innovante en passant par les projets de reprise ou de première croissance, et reflètent le dynamisme économique des différents territoires.

 

Le soutien à la création d’entreprises, représente en 2017, 60% de l’activité du réseau : 9 791 entreprises nouvelles ont créé 28 889 emplois (en moyenne 2 emplois dont celui de l’entrepreneur, dès leur lancement).

5407 entreprises ont pu être reprises (33% de l’activité du réseau) conduisant à 18 302 emplois concernés (7 414 sont des créations d’emplois, soit 1,4 emploi nouveau par reprise).

 

2 285 emplois nouveaux (2.1 emplois nouveaux par entreprise) proviennent des entreprises soutenues dans leur première croissance (7% de l’activité du réseau) au profit de 1 090 entrepreneurs; le nombre de nouveaux emplois générés dans le cadre de ces projets augmente de 14%. 

 

Initiative France offre par ailleurs un accompagnement et des financements spécifiques aux entrepreneurs qui lancent une entreprise innovante à fort potentiel de croissance et d’emplois. Le réseau a soutenu l’année dernière 924 entreprises à fort potentiel de croissance et d’emplois; parmi les 773 entreprises innovantes créées avec le soutien du réseau, 272 (+9%) ont été financées par une des 7 plateformes Initiative spécialisées en innovation; les 501 autres entreprises ont été soutenues dans leur projet innovant par les plateformes locales; certaines ont bénéficié d’un prêt d’honneur complémentaire issu d’un fonds régional Innovation, puisque les besoins financiers de ces projets sont nettement supérieurs au départ, pour permettre l’amorçage.

 

Parce que l’innovation n’est pas que technologique, 151 nouvelles entreprises ont bénéficié du prêt d’honneur Initiative Remarquable. Ce prêt financé grâce aux fonds de l’épargne salariale solidaire est dédié aux entrepreneurs qui placent la dynamique territoriale, l’engagement environnemental, le volontarisme social ou sociétal et l’innovation au cœur du modèle de leur entreprise.

 

En termes de profil :

-11 300 personnes sans emploi ont été financées et accompagnées.

– 6 950 femmes ont été financées et accompagnées (+2,5%), soit 39,2% des projets financés par les plateformes Initiative; à titre de comparaison, la part des femmes dans les créations d’entreprises en France en 2014 (hors microentreprises) était de 28%. Les projets soutenus sont à 80% des entreprises sous forme sociétaire.

4 150 entrepreneurs (+38%) en  territoires fragiles urbains ou ruraux (21% des entrepreneurs financés) ont été bénéficiaires de ce type de financement) : 800 entrepreneurs dans les quartiers prioritaires de la ville et 3 400 dans les zones de Revitalisation Rurale (ZRR).

-4 740 jeunes de moins de 30 ans ont créé leur entreprise avec le soutien d’Initiative France, (24 % de l’ensemble des personnes financées en 2017). A titre de comparaison, près de 19% des créations d’entreprises en France en 2014 étaient initiées par des chefs d’entreprise de moins de 30 ans.

4 800 avaient plus de 45 ans.

 

Une partie des entrepreneurs ont bénéficié d’un parrainage par un chef d’entreprise ou un cadre dirigeant confirmé : 58% des plateformes le réalisent avec des parrains et marraines qu’elles recrutent elles-mêmes, 42% s’appuient sur des partenaires. En 2017, 8 740 entrepreneurs sont parrainés par un ou une des 4 650 parrains et marraines du réseau. Un parrain ou une marraine accompagne en moyenne 2 entrepreneurs.

SOMMAIRE

En 2017 France Active a financé 7 402 entrepreneurs

Tous les financements distribués par France Active sont rendus possibles grâce au soutien constant de la Caisse des Dépôts (membre fondateur de France Active il y a trente ans), de l’État, des collectivités territoriales, de l’Europe et de Bpifrance.

 

7 402 entrepreneurs financés par France Active et 42 associations territoriales ont concouru à la création ou au maintien de 35 000 emplois. Plus de 300M€ ont été mobilisés.

Les garanties d’emprunts bancaires, premier levier du financement des entreprises ont progressé de 17% en montant et de 10% en nombre.

 

369 entreprises sociales ont bénéficié de 26M€ d’investissement de la part de la Société d’Investissement de France Active (+45% en montant par rapport à 2016). Ce succès est rendu possible grâce à l’intérêt croissant des épargnants et à l’action des sociétés de gestion qui font confiance à France Active.

L’année 2017 est aussi marquée par un record de la collecte d’épargne solidaire atteignant 34,M€ contre 17M€ en 2016. 

 

En complément de son action de financement, France Active conseille 2 500 structures de l’Économie sociale et solidaire dans le cadre du Dispositif Local d’Accompagnement (DLA).

SOMMAIRE

PME ET ETI DANS LES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ EN 2015.

10 680 établissements sont membres de pôle de compétitivité en 2015 (74% appartiennent à des PME, 16% à des ETI et 10% à de grandes entreprises).

Ces pôles de compétitivité regroupent une proportion importante de jeunes PME : la majorité a moins de dix ans d’existence (dont 30% moins de 5 ans); les PME membres des pôles sont relativement plus jeunes que l’ensemble des PME réalisant des travaux de R&D au niveau national (24% ont moins de 5 ans d’activité). 15% des PME concernées bénéficie du statut de Jeune entreprise innovante. 

 

Les établissements de PME et d’ETI emploient 812 000 personnes en 2015 dont 220 000 pour les PME et 592 000 pour les ETI (8% de l’effectif de ces deux catégories d’entreprise au niveau national).

Le secteur industriel concentre 53% des effectifs salariés des PME et 70% des ETI, suivi par les services aux entreprises (38% des salariés). 

 

En 2015, 15% des effectifs des établissements de PME et d’ETI relevaient de la catégorie des cadres et des professions intellectuelles supérieures, incluant notamment les chercheurs et les ingénieurs dédiés à l’activité de R&D. Chez les PME, ce type d’emploi est réparti de façon relativement homogène entre les services aux entreprises et l’Industrie (30 à 35% des emplois de cadre); au sein des ETI, l’Industrie reste majoritaire avec 53% des cadres.

 

 

En 2015, un peu plus de 9% des établissements de PME et d’ETI appartiennent à des entreprises de nationalité étrangère et emploient près du quart des salariés  des PME/ETI; la proportion d’établissements étrangers est plus élevée chez les ETI (1/4 appartient à un groupe dont la tête est située, à part relativement équivalente, dans un autre pays de l’Union européenne ou dans un pays tiers).

 

l’Île-de-France est la région la plus représentée (26 % des établissements de PME et 20% de ceux appartenant à des ETI) ; elle est suivie par les régions Auvergne-Rhône-Alpes (respectivement 18% des PME et des ETI), Occitanie (10% et 8%) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (12% et 6%), une prépondérance de ces 4 régions conforme à leur poids dans la dépense intérieure de R&D des entreprises.

Les régions qui comportent le plus d’établissements membres de pôles sont généralement celles où la part des cadres et professions intellectuelles supérieures dans les effectifs des PME et ETI est la plus grande. En particulier, la proportion des cadres dans les effectifs des PME et des ETI franciliennes membres des pôles est supérieure à la moyenne nationale pour chaque catégorie d’entreprise : respectivement 27% vs 17% et 24% vs 13,5%.

 

De 2005 à 2016, plus de 3 600 projets collaboratifs ont été labellisés par les pôles de compétitivité, dont 47% ont bénéficié d’un soutien financier de l’État via le Fonds unique interministériel (FUI) et des collectivités territoriales (32% de l’assiette des projets).1 700 projets ont été financés, représentant un montant prévisionnel de dépenses éligibles de plus de 7 Md€ lors du dépôt de la demande de financement.

Les projets retenus par le FUI comptent en moyenne un peu moins de 7 partenaires. Les financements du FUI bénéficient de plus en plus aux PME et aux ETI (de l’ordre de 40%). 

SOMMAIRE

Le capital-risque se porte bien en France.

Avec plus de 1 500 entreprises soutenues, en moyenne, chaque année depuis 15 ans, les acteurs français du capital-investissement occupent une place prépondérante dans le financement des entreprises françaises, notamment des PME; Ils représentent la deuxième source de financement de la croissance et de la transmission de ces dernières, derrière le crédit bancaire.

 

En 2016, le marché européen du capital-investissement chiffre 53,4 Md€ de transactions (un doublement depuis 2001); en France, l’activité a quasiment quadruplé, passant de 3,3 Md€ investis à 12,4 Md€; la France se classe, depuis 2009, au 2éme rang en Europe derrière le Royaume-Uni, mais 1ére en nombre d’entreprises soutenues avec 1 893 entreprises pour l’année 2016, contre 1 103 entreprises accompagnées par les sociétés de gestion allemandes et 925 par les acteurs britanniques.  Entre 2006 et 2016, le capital-investissement français s’élevait à 24% des entreprises soutenues par les investisseurs européens et à 17% des montants investis. En revanche, le poids du capital-investissement français dans l’économie nationale demeure inférieur à celui observé aux États-Unis (0,3% du PIB nominal sur la période 2012-2016, alors que ce taux est de 3,8% aux États-Unis).

 

Les sociétés de gestion ayant levé plus de 200M€ sont plus nombreuses : 19 contre 13 en 2015 et 12 en 2014 et concentrent 83% de la collecte. Les souscriptions sont aussi en hausse, notamment auprès de l’étranger, et quel que soit l’investisseur; les compagnies d’assurance arrivent en tête avec 21% des capitaux levés, suivies par les fonds de fonds (19%) et le secteur public (18%, fonds souverains compris); viennent ensuite les personnes physiques et les Family Offices (15%), les caisses de retraite (12%), puis les banques (10%). 

 

Parmi les 1 893 entreprises investies par les acteurs français du capital-investissement (12,4Md€), 85% ont leur siège social en France et comptent pour 71% des montants investis, alors qu’au Royaume-Uni, 79% sont des entreprises nationales, qui n’ont reçu que 33% des montants investis.

 

l’Île-de-France est la région la plus concernée avec 55% des montants investis et 43% des entreprises accompagnées; mais son poids est en baisse. 

 

En termes d’activité, 44% des entreprises soutenues sont issues de la production et de la distribution de biens et services industriels et de biens de consommation ; 42% participent à l’économie de la connaissance (Numérique, Biotechnologies, Télécommunications); ces secteurs d’avenir (plutôt pourvus en capital innovation) ont obtenu 36% des montants investis, contre 55% pour les secteurs traditionnels. 

 

Ces entreprises ont capté 8,8Md€ d’investissement en capital, soit un investissement moyen de 5,4M€ par entreprise (5,1M€ de 2015). 93% ne sont pas cotées en Bourse. 58% ont fait l’objet d’un réinvestissement, 42% ont obtenu leur premier investissement; la part des nouveaux investissements s’élève à 54%, et celle des refinancements à 46%.

922 entreprises ont bénéficié de capital-développement (la moitié des entreprises accompagnées) dont capital innovation, et capital transmission. 

Le capital-transmission reste le métier où les montants investis sont les plus élevés (61% des investissements) et les plus en progression (+ 25%); le ticket moyen s’élève ainsi à 23,5M€ en 2016, contre 4,2 M€ pour le capital-développement et 1,4 M€ pour le capital-innovation.

Le financement de l’innovation est en hausse pour la troisième année consécutive (+ 15%, après + 21% en 2014 et + 45% en 2013).

 

Les entreprises françaises accompagnées par le capital-investissement (6 488 entreprises en portefeuille) se révèlent plus performantes et plus dynamiques que la moyenne des entreprises comparables : une croissance cumulée de leur chiffre d’affaires de 33% vs 10%. 

SOMMAIRE

Les crédits aux PME progressent en 2016.

En 2016, les besoins en financement d’exploitation des PME, qui renvoient aux besoins en fonds de roulement, progressent de + 5,1%, tous les secteurs d’activité sont concernés, particulièrement les secteurs du soutien aux entreprise et les transports/entreposage.

Fin décembre 2016, les crédits mobilisés par les PME représentent 35 Md€ (+31% depuis 2007).

 

Les crédits de moyen-long terme sont majoritaires dans le total des encours (plus de 80%) et sont en croissance régulière de près de 4%, alors que les crédits de court terme sont plus volatils, constituant la variable d’ajustement des PME pour leurs besoins à court terme.

Après 2 années de décroissance (2008 et 2009), le crédit aux TPE se révèle dynamique (+6%) sur la période, avec une accélération marquée.

 

Quelques indicateurs financiers :

 

En 2016, la rentabilité économique des PME demeure stable à 7,7%, après 7,6% en 2015; la rentabilité financière des PME reste aussi stable à 9,1%.

Le résultat courant se maintient; la valeur ajoutée progresse (+ 3,6%); les dividendes distribués augmentent; la part du revenu global versée aux impôts se redresse (7,5% vs 7,3).

Le taux d’épargne recule légèrement (14,1% vs 14,3).

 

La structure financière se renforce, alimentée par des résultats qui ont plus que doublé par rapport à 2015. Les capitaux propres (42% du total des ressources) sont en progression de 7,1%, confortant ainsi une tendance à la hausse observée depuis 2012. 

 

Le recours aux dettes obligataires et autres dettes (intragroupes incluses) progressent de 1,1%, mais sur un rythme en décélération continue depuis le pic de 2012.
L’endettement bancaire diminue à 61,4% de l’endettement financier, contre 62,4% en 2015.

Quant à l’affacturage, son utilisation progresse toujours, dans les mêmes proportions élevées que sur les deux dernières années (+ 6,9%).

SOMMAIRE

Rapport 2017 BpiFrance : pas de données nouvelles en ce qui concerne la démographie des entreprises

En ce qui concerne la démographie des entreprises (données entreprises/groupes), les données sont toujours celles de 2015, intégrant les autoentrepreneurs, des données identiques au rapport 2016.

 

Les créations d’entreprises sont celles de 2016, 2017 étant déjà connu au fil de mes notes d’analyse; les profils des créations sont eux aussi déjà connus, issus des enquêtes Sine 2010 et 2014.

 

Les reprises de PME sont la reprise des études de BPCE l’observatoire, déjà publiés dans mes notes d’analyse.

 

Même constat pour les défaillances d’entreprises.

SOMMAIRE

Le COMPORTEMENT DES PME ET DES ETI À L’EXPORT EN 2016

Bien que les grandes entreprises ne représentent que 0,4% du nombre total des entreprises exportatrices, elles sont à l’origine de 53% des exportations; les ETI représentent 4% des entreprises exportatrices pour un tiers des exportations. Les PME réalisent seulement 12% des exportations mais sont 33% des entreprises exportatrices. Enfin les TPE, 62% des exportatrices réalisent 1,4% des exportations. 

En 2016, les 100 premières entreprises exportatrices ont réalisé environ 48% de la valeur des exportations totales de biens depuis la France. 

Il est intéressant de comparer ces données avec l’article sur l’export dont la source est Insee Première (au sein de cette note d’analyse); la distinction qui y est faite entre unité légale et entreprise/groupe y est plus claire.

 

Toutes catégories d’entreprises confondues, le secteur du commerce représente près de la moitié des entreprises exportatrices de biens depuis la France, mais moins d’un quart des montants exportés. Parmi les microentreprises exportatrices, le secteur du commerce est surreprésenté en nombre par rapport aux PME et ETI (un peu moins de 50% contre 40% et 30%), mais surtout en montant (60% contre 38% et 20%).

À l’inverse, le secteur industriel regroupe le quart des entreprises exportatrices et
plus des deux tiers des exportations.  Pour les PME et davantage encore pour les ETI, c’est le secteur industriel qui domine les échanges avec respectivement 53% et 70% des exportations. 

Le secteur agricole concentre, quant à lui, un peu plus de 10% du nombre d’entreprises exportatrices, mais moins de 1% des montants exportés; les activités les plus exportatrices chez les TPE sont le secteur viticole et celui des grossistes de boisson.

 

Les résultats du commerce extérieur en 2016 sont en grande partie imputables aux moindres performances des grandes entreprises et des ETI, tandis que pour les PME, elles ont progressé sensiblement; les ventes à l’exportation des TPE se sont améliorées (+ 3,1%), notamment sur le segment des boissons (+ 12%), sous l’effet de la croissance soutenue des ventes de vins et spiritueux vers les États-Unis et le Canada; les ventes des TPE ont également été dynamiques sur le marché des produits informatiques et électroniques (+ 7%).

 

En 2016, 26 700 entreprises sont nouvellement exportatrices (1/4 des entrantes, mais seulement 1% des exportations).

85% sont indépendantes et de petite taille (18% des PME et 81% des TPE) ; 60% n’exportent qu’un seul produit ; 70% n’exportent que vers un pays. 

Le renouvellement de entrantes est relativement important : 55% des entrantes en 2015 n’ont pas exporté en 2016. 

Noter que le fait de se maintenir à l’export pour une nouvelle entrante est un indicateur de forte croissance; le montant de leurs exportations a augmenté de 70%; le nombre moyen de pays desservis a progressé de 2,9 à 3,2 et le nombre de produits exportés est passé de 5,1 à 6; à titre de comparaison, pour l’ensemble des entreprises ayant exporté en 2015 et 2016, le nombre moyen de pays desservis a été stable à 7,9, celui des produits exportés a très légèrement progressé de 14,3 en 2015 à 14,5 en 2016, tandis que le montant de leurs exportations a reculé de 1%.

SOMMAIRE

71 333 réclamations de consommateurs prises en compte par la DGCCRF

Au sein du ministère chargé de l’Économie, la DGCCRF veille au bon fonctionnement des marchés, au bénéfice des consommateurs et des entreprises.

Chaque année, la DGCCRF définit un programme national d’enquêtes (PNE), élaboré à partir des priorités gouvernementales en matière de concurrence et de consommation. Ces enquêtes nationales sont complétées par des enquêtes décidées par les services régionaux (au sein des DIRECCTE) ou départementaux pour couvrir les enjeux propres aux territoires.

 

La DGCCRF effectue chaque année des opérations de contrôle de grande ampleur pendant les vacances d’été (OIV) ou lors des fêtes de fin d’année (OFA).

 

L’OIV a porté en 2017 sur l’hébergement de plein air et l’offre en ligne, les activités et produits liés au bien-être, à la détente et aux loisirs, ainsi que sur les services de restauration dans les zones à forte densité touristique. Plus de 25 000 établissements ont été contrôlés. Le taux d’anomalies de 26% a donné lieu à plus de 2 600 suites pénales et 4 100 suites administratives.

 

L’OFA s’est déroulée de novembre 2017 à mi-janvier 2018 et a donné lieu à un renforcement des contrôles auprès des fabricants, grossistes et importateurs de produits alimentaires (foie gras, miels) et non-alimentaires (jouets, sapins et décorations), ainsi que les prestations de service (organisation de voyages ou de soirées de réveillon).
En 2017, près de 11 000 visites ont été effectuées dans le cadre de cette opération. Le taux d’anomalies s’est élevé à 23,5%. 1 000 suites administratives et 710 suites pénales ont été adressées aux professionnels en anomalie.

 

LES CONTRÔLES DE LA DGCCRF : 551 251 vérifications, 112 585 établissements contrôlés,12 414 sites internet contrôlés, 315 000  analyses réalisées en laboratoire.

71 333 réclamations de consommateurs (+3% au regard de 2016) : une pratique commerciale trompeuse (18%), un litige lié à un démarchage à domicile ou téléphonique (7%), la contestation du prix ou du montant de la facture (6%),  la mauvaise information précontractuelle (4%), un défaut d’information du consommateur sur les prix (4%) ou encore des escroqueries (4%). 

L’origine des réclamations : messagerie électronique 33 551, téléphone 21 146, courrier 13 468, 3 168 consommateurs reçus dans les services d’accueil.

Les suites données : 80 741 avertissements, 29 463 mesures de police administrative; par ailleurs en termes de contentieux pénal (10 972 procès-verbaux 2 659 transactions), en termes de sanctions administratives (4 953 procès-verbaux administratifs, 2 697 amendes administratives, pour un total de 16,20 M€ et 100 saisies), en termes de contentieux civil et commercial (34 procédures dont 12 assignations 17 décisions ayant prononcé 1 M€ d’amende civile).

 

Lutte contre les retards de paiement :  la DGCCRF a contrôlé 2 600 établissements; à l’issue des contrôles, 230 procédures d’amende administrative, représentant au total 14,70 M€, ont été lancées, soit 155 décisions de sanction notifiées aux entreprises contrôlées, représentant un montant total d’amendes de 8,60 M€, et 75 procédures de sanction en cours (au stade de la pré-amende), représentant 6,10 M€. En outre, 23 décisions d’amende administrative ont fait l’objet d’une publication sur le site internet de la DGCCRF.

 

Lutte contre les pratiques anticoncurrentielles :  90 indices de pratiques anticoncurrentielles ont été transmis à l’Autorité de la concurrence; la DGCCRF a établi 62 rapports d’enquêtes dont les constats ont conduit à caractériser des pratiques anticoncurrentielles dans 23 affaires (20 ententes et 3 abus de position dominante), à  prononcer 7 avertissements réglementaires et régler 12 affaires par voie de sanction ou d’injonction (pour un montant total de près de 400 000€).

 

Le rapport détaille les différents secteurs concernés.

SOMMAIRE

2017 a connu une hausse de 257 000 emplois, hausse effective mais modeste pour l’industrie et le BTP

En 2017, en France, l’emploi salarié dans les secteurs marchands a augmenté de 257 000, principalement dans les services (+170 000) l’intérim (+56 000), mais aussi la construction (+30 000 ) et l’industrie (+1 000), 2 secteurs où il avait chuté depuis bien des années.

 

En 2017, en France (hors Mayotte), l’emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles a augmenté de 257 000 (vs +213 000 en 2016). Il a été à peine moins dynamique en seconde moitié d’année (+124 000 après +133 000 au premier semestre), principalement en raison de l’arrêt de la prime à l’embauche pour les PME fin juin 2017.

L’emploi salarié continuerait d’augmenter dans les secteurs marchands d’ici mi-2018 sur un rythme aussi soutenu qu’au semestre précédent, en raison de la progression encore solide de l’activité; la non reconduction de la prime à l’embauche pour les PME au-delà du 30 juin 2017 continuerait de peser sur l’emploi début 2018.

 

En 2017, l’emploi intérimaire a continué de nettement progresser (+56 000) mais un peu moins vite qu’en 2016 (+98 000). Particulièrement réactif aux fluctuations de l’activité, il s’est redressé plus tôt que les autres composantes de l’emploi pour dépasser en 2017 les niveaux élevés qu’il avait atteints avant la crise économique de 2008-2009. Compte tenu des perspectives déclarées par les chefs d’entreprise du secteur, l’intérim continuerait de croître sur un rythme similaire en première moitié d’année 2018 (+20 000 au premier semestre).

 

L’emploi dans le tertiaire marchand hors intérim a légèrement accéléré en 2017 (+170 000 après +154 000 en 2016). La croissance de l’activité resterait soutenue et les chefs d’entreprise demeurent optimistes sur l’évolution de leurs effectifs : l’emploi dans ces secteurs conserverait donc un rythme similaire au premier semestre 2018 (+93 000 sur le semestre).

 

Au total, y compris intérim, les créations nettes d’emploi dans le tertiaire marchand ont atteint 226.000 en 2017 (+123 000 au premier semestre 2017, puis +102.000 au second) et demeureraient solides en première moitié d’année 2018 (+113 000 au premier semestre).

 

L’industrie crée à nouveau des emplois (+1 000 créations nettes sur un an après–25 000 l’année précédente et –35 000 en 2015). Les jugements des industriels sur leurs effectifs laissent anticiper que l’emploi dans l’industrie continuerait de croître en première moitié d’année 2018 (+6 000), comme au second semestre 2017.

 

L’emploi salarié dans la construction a augmenté (+30 000 emplois en 2017, après –14 000 en 2016). alors qu’il avait diminué de façon quasi ininterrompue entre fin 2008 et fin 2016. Dans les enquêtes de conjoncture, l’anticipation des chefs d’entreprise sur l’évolution de leurs effectifs demeure à un niveau très élevé; l’emploi continuerait donc de progresser nettement au premier semestre 2018 (+10 000).

 

En 2017, l’emploi non marchand a nettement ralenti : + 7 000 emplois contre +46 000 en 2016,  du fait de la baisse du nombre de bénéficiaires de contrats uniques d’insertion (CUI) et d’emplois d’avenir (49 000 contrats aidés de moins en première moitié d’année 2018); l’emploi non marchand reculerait de nouveau (–21 000 après –13 000 au second semestre 2017).

 

En tenant compte des non-salariés et des salariés agricoles, les créations nettes d’emploi tous secteurs confondus ont atteint 271 000 en 2017, soit une légère accélération par rapport à 2016 (+254 000)

 

Au second semestre 2017, le nombre de chômeurs a diminué de 139 000 et le taux de chômage a baissé de 0,5 point, après –0,6 point au premier semestre : il est de 8,9% en France (hors Mayotte), après 9,4 % mi-2017. C’est son plus bas niveau depuis 2009.

Le taux de chômage a diminué pour toutes les tranches d’âge, en particulier les 15-24 ans. Il s’est établi à 21,3% de la population active, son plus bas niveau depuis fin 2008. Le taux de chômage des 25-49 ans a atteint 8,3%; celui des 50 s’établit à 6,4 % fin 2017.

Au 4éme  trimestre 2017, il s’établit pour les femmes à 8,8% (son niveau de début 2009), et pour les hommes à 9,1%.

Après sa forte baisse, le taux de chômage resterait inchangé mi-2018.

 

En moyenne sur 2017, le taux de marge des entreprises serait stable à 31,8%. Globalement sur le premier semestre 2017, l’accélération de la productivité a plus que compensé celle des salaires. Au total, le taux de marge n’aurait augmenté que légèrement, à 32% et reste inférieur à sa moyenne entre 1988 et 2007, essentiellement du fait des services; 

Au premier trimestre 2018, le taux de marge se stabiliserait, à 32%, avant de fléchir au deuxième trimestre pour atteindre 31,8 % à la mi-année.

 

Sur l’ensemble de l’année 2017, l’investissement a de nouveau accéléré (+4,4% après +3,4% en 2016 et +2,9% en 2015), grâce au dynamisme des dépenses en services et en biens d’équipement. Le taux d’investissement est à un niveau élevé et continue d’augmenter (22,2% en moyenne sur l’année après 21,7% en 2016).

Au premier semestre 2018, l’investissement des entreprises resterait solide (+1,1% au premier trimestre puis +1,2% au deuxième), encore soutenu par des perspectives de demande et des conditions de financement favorables. Pour 2018, il s’établirait à 22,7% mi-2018.

SOMMAIRE

Le Centre de Médiation et d’Arbitrage de la CCI Paris Île-de-France, une modalité peu connue

Créé en 1995 par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris, sous la forme d’une association loi 1901, le CMAP (Centre de Médiation et d’Arbitrage) est  le leader en France et l’un des principaux centres européens de gestion et de résolution des conflits commerciaux. La vocation du CMAP est d’accompagner les entreprises dans la résolution de leurs litiges par la mise en œuvre de modes alternatifs de règlement des conflits tels que la médiation et l’arbitrage, et de sensibiliser les acteurs des mondes économique, juridique et judiciaire à ces pratiques. Le CMAP a également une mission de formation et recense à ce titre plus de 500 formés par an (professionnels et étudiants).

 

La médiation conventionnelle : processus amiable de résolution des conflits, la médiation est initiée à la demande des entreprises, soit parce qu’une clause du contrat à l’origine du différend la prévoit, soit parce qu’elles choisissent d’y recourir expressément et librement. La médiation fait intervenir un tiers impartial qui aide les parties à trouver elles-mêmes une solution négociée optimale, dans le respect de leurs intérêts respectifs.

Si la médiation aboutit, elle se termine par un accord qui fait l’objet d’un protocole. Il peut être homologué par un juge, ce qui lui confère l’autorité dite « de la chose jugée ».

 

La médiation judiciaire : c’est une mesure ordonnée par le juge civil ou commercial, soit de sa propre initiative après avoir recueilli l’accord des parties, soit à la demande des parties. Le juge apprécie l’intérêt et l’opportunité de la médiation dans le cadre des articles 131-1 à 131-15 du Code de procédure civile. En sa qualité d’association loi de 1901, le CMAP a vocation à se voir confier le suivi de la médiation par les tribunaux de commerce, les tribunaux de grande instance, les tribunaux d’instance et les cours d’appel.

A l’issue de la médiation, le CMAP informe par écrit le juge de ce que les parties sont ou non parvenues à trouver un accord. En cas d’échec, l’instance reprend son cours, tout ce qui a été échangé au cours de la médiation demeurant confidentiel. En cas de succès, les parties ont la possibilité de soumettre leur accord au juge pour homologation, ce qui lui confère un caractère exécutoire.

 

Méthodologie : le baromètre CMAP mesure, depuis 9 ans, les évolutions de la médiation en termes de coût, de durée, de secteurs d’activités et de typologies de conflits notamment. Ces statistiques ont été élaborées sur la base des 350 dossiers ouverts en médiation au CMAP, entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2016.

 

Les types de conflit portent pour 42% sur l’exécution des contrats commerciaux (inexécution, rupture abusive, concurrence…), pour 21% sur des conflits sociaux (individuels ou collectifs, harcèlement, licenciement…), pour 16% sur la cession d’entreprise (garantie d’actif-passif, fusions-acquisition…), pour 7% sur des conflits entre associés, pour 7% sur des questions de patrimoine (indivision, copropriété…), pour 5% sur les brevets et droits d’auteur.

 

La distribution, la franchise et le commerce (26%), l’immobilier et la construction (21%), les services aux entreprises (17%), l’industrie (16%) sont les activités les plus demandeurs. 

 

60% des demandeurs appartiennent à l’île-de-France, 30% à d’autres régions et 10% à international.

 

Les litiges à faible montant (inférieur à 30K€ sont peu nombreux (7% de l’ensemble des dossiers, contre 15% l’an dernier). Par contre 60% concernent des litiges situés entre 30 et 150K€; 25% des dossiers portent sur des différends supérieurs à 1M€.

 

Le temps d’un processus de médiation est court :  moins de 20 heures dans 78% des dossiers (moyenne de 15 heures).

 

Le coût moyen par partie est de l’ordre de 2 500€;  30% des dossiers ont un coût inférieur à 3 000€, 44% entre 3 000 et 6 000€, 26% au-delà..

 

Le taux de réussite est de 82% dans le cadre des médiations conventionnelles et même 97% dans le cas de saisine conjointe, témoignant d’une prise de conscience de la part des acteurs d’un nécessaire changement de l’appréhension des conflits, passant d’une culture de l’affrontement à une culture du compromis où les parties sont maîtresses de leurs solutions. Il est de 58% pour la médiation judiciaire.

 

Mise en place depuis 2010, la médiation en matière sociale, qui traite des litiges dans les relations interpersonnelles au travail, enregistre 21% des dossiers en matière sociale contre 17% l’an dernier, cette tendance est le résultat des actions collaboratives mises en place avec certaines Cours d’Appel et des saisines directes par les entreprises ou les salariés.

 

55% des médiateurs sont issus du monde de l’entreprise (DJ, DRH, DG, DAF…, Experts techniques financiers) et 45% du monde juridique (Avocats, Magistrats, Notaires…). 

 

SOMMAIRE