Archives mensuelles : avril 2013

Sur l’ensemble de l’année 2011, 566 000 demandeurs d’emploi, ayant débuté une formation, représentent 20% du nombre moyen de chômeurs sur l’année, en baisse de 4,5% quant au nombre de personnes formées.

Source : La Dares gère depuis 2003 une base régionalisée des stagiaires de la formation professionnelle (base Brest) à partir des fichiers de gestion de rémunération ou de protection sociale des stagiaires.

 

La formation professionnelle des demandeurs d’emploi est financée principalement par quatre acteurs principaux, les régions, l’État, Pôle emploi et l’Unedic ; d’autres financeurs interviennent également, tels l’Agefiph, les Opca (l’intermédiaire du Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels).

Le financement des formations couvre les coûts pédagogiques et, le cas échéant, la rémunération des stagiaires. Certains financeurs comme les régions, Pôle emploi ou l’État financent à la fois des rémunérations et des coûts pédagogiques, d’autres ne financent que la rémunération, comme l’Unédic pour les demandeurs d’emploi indemnisés par l’assurance chômage.

 

Les régions sont le principal financeur des coûts pédagogiques : elles ont financé 57% des stages des demandeurs d’emploi, soit 366 000 stages (en baisse de 4% par rapport à 2010).

La grande majorité des formations financées par les régions sont des formations pré-qualifiantes, qualifiantes ou de professionnalisation, visant à donner des connaissances théoriques et techniques nécessaires à l’accès à la qualification ou à l’emploi direct.

 

En 2011, Pôle emploi a encore renforcé son action en faveur de la formation des demandeurs d’emploi. Il a ainsi financé 130 000 stages pour des demandeurs d’emploi inscrits, qu’ils soient indemnisés ou non (+15% par rapport à 2010 et + 52% par rapport à 2009)

Ces stages recouvrent essentiellement quatre types d’actions de formation : les actions de formations conventionnées (AFC), les actions de formation préalables au recrutement (AFPR), la préparation opérationnelle à l’emploi (POE) et les aides individuelles à la formation (AIF).

 

L’État a financé les coûts pédagogiques de 9% des formations débutées en 2011 (en baisse de 4 points par rapport à 2010) ; le nombre de stages financés par l’État (57 000) diminue de 36% en 2011, après une hausse de 31% en 2010 ; cette baisse s’explique notamment par la diminution du nombre de contrats d’accompagnement formation (CAF) en 2011. L’État concentre son intervention sur les actions de lutte contre l’illettrisme, grâce au programme « compétences clés » qui est cofinancé par le Fonds social européen (FSE), et sur la formation des publics spécifiques.

 

Comme l’année précédente, les formations prises en charge par d’autres financeurs ont vu leur part augmenter de 2 points entre 2010 et 2011, représentant 9% de l’ensemble des formations. Elles sont principalement financées par l’Agefiph (15 500 formations pour des publics handicapés) et les Opca (37 000 formations) ; ces dernières financent des formations pour les personnes en contrat de transition professionnelle (CTP), en convention de reclassement personnalisé (CRP) ou en contrat de sécurisation professionnelle (CSP), les formations réalisées dans le cadre de la portabilité du Dif et cofinancent la POE avec Pôle emploi.

 

Les demandeurs d’emploi de moins de 26 ans bénéficient plus fréquemment d’une formation que leurs aînés (29,6% contre 19,2% parmi ceux âgés de 26 à 44 ans et 12,6% de ceux de plus de 45 ans).

 

90% des personnes sans emploi qui suivent un stage de formation professionnelle continue sont rémunérées soit au titre de l’assurance chômage, soit dans des modalités fixées par l’Unedic, soit par les régions et l’Etat sans le cadre d’un régime public de stage ; les 10% restants ne sont pas rémunérés pendant leur formation, mais uniquement pris en charge au titre de la protection sociale, par l’État ou les régions.

 

Tous financeurs confondus, les stages durent en moyenne 4,4 mois ; ceux financés par Pôle emploi sont beaucoup plus courts (2,4 mois) car ils répondent à des besoins de main-d’œuvre immédiats ; en revanche, ceux financés par l’État ou les régions sont plus longs (respectivement 4,6 et 4,7 mois).

Le profil des bénéficiaires est le suivant :

 

Ensemble

Etat

Régions

Pôle Emploi

Autres

% de femmes

50

37

59

46

53

Age

Moins de 26 ans

41

32

52

27

20

De 26 à 45 ans

43

49

36

52

52

45 ou plus

16

20

11

21

28

Type de rémunération

Assurance chômage

51

15

32

99

78

Rémunération publique de stage (Etat ou région)

38

63

56

0

6

Protection sociale

10

22

11

0

16

Durée de la formation en mois

Moins de 3 mois

50

48

39

78

55

De 3 à 6 mois

24

23

30

12

16

6 mois et plus

26

28

31

10

29

Moyenne en mois

4,4

4,6

4,7

2,4

6,1

 

SOMMAIRE

Au 31 décembre 2010, 5,5 millions d’agents, dont 143 000 bénéficiaires de contrats aidés, travaillent dans l’une des trois fonctions publiques, autant que fin 2009, représentant 20 % del’emploi total (5,2 millions de salariés en équivalent temps plein)

 45,5% sont le fait de la fonction d’état (FPE) qui regroupe les ministères civils, la défense et les établissements publics administratifs nationaux ou locaux d’enseignement, comme le CNRS, les universités ou les lycées et collèges. Un tiers relève de la fonction publique territoriale (FPT) dont dépend notamment le personnel des communes et des départements. Enfin, un cinquième appartient à la fonction publique hospitalière (FPH) qui rassemble les hôpitaux publics, les établissements autonomes d’hébergement pour personnes âgées et des établissements sociaux et médico-sociaux.

Au 31 décembre 2010

FPE

FPT

FPH

Total

Nombre d’agents

2 507 500

1 876 200

1 130 400

5 514 200

Statuts (en%)

Titulaires et militaires

75,9

75,2

72,6

75,0

Non –titulaires, autres statuts

21,8

21,3

25,6

22,4

Contrats aidés

2,3

3,5

1,8

2,6

Catégorie hiérarchique (en %)

Cadre A

51,4

8,4

17,6

29,6

Cadre B

23,7

12,5

31,6

21,5

Cadre C

24,5

76,8

50,4

47,6

         

Femmes

54,4

60,3

77,4

61,1

Les agents territoriaux sont plus âgés : l’âge médian est de 44 ans, contre 41 ans dans la FPE et la FPH et 38 ans dans le secteur privé.

Un quart des agents sont non titulaires ou sous contrats aidés, soit 1,4 million de personnes ; ce sont souvent pour la FPE et la FPT des agents administratifs ; parmi les agents territoriaux, ce sont aussi les assistants maternels et familiaux ; dans la FPH, 27% des non-titulaires sont médecins hospitaliers et 16 % sont agents de service.

Ils sont proportionnellement plus nombreux avant 25 ans et sont alors surveillants, aides-éducateurs ou adjoints de sécurité dans la FPE, internes dans la FPH.

 

Hors contrats aidés, dans l’ensemble de la fonction publique, près de 80% des agents travaillent à temps complet sur leur poste principal (87% chez les enseignants ,76% dans la FPT).

Les hommes sont plus fréquemment à temps complet (91%) que les femmes (74%), tout comme les titulaires (85%) par rapport aux non-titulaires (65%).

Le recours au temps partiel, chez les femmes titulaires, augmente progressivement avec l’âge et atteint un maximum entre 30 et 40 ans.

 

Noter que dans la FPH, pour les hommes non titulaires, le recours au temps partiel augmente avec l’âge (10% à 25 ans, 42% à 60 ans), alors que dans la FPT et la FPE (hors enseignants), le travail à temps partiel est très courant chez les plus jeunes et chez les plus âgés (plus de 40%), tandis qu’il n’est pratiqué que par 20% des enseignants, quel que soit leur âge.

 

SOMMAIRE

Globalement, la fréquentation des hébergements touristiques est stable, mais se maintient à un bon niveau, avec une légère diminution de la part des français et une légère hausse des étrangers

En 2012, en France métropolitaine, la fréquentation des hôtels est stable par rapport à 2011, celle des campings est en léger recul, et celle des autres hébergements collectifs progresse modérément.

Dans les hôtels et les campings, la clientèle française baisse et la clientèle européenne stagne. La clientèle globale des hôtels se maintient grâce à l’afflux de touristes non européens (9,7% de nuitées en plus en 2012).

 

Les clients français ont été moins nombreux dans les hôtels (- 1,2%) et, dans une moindre mesure, dans les campings (-0,2%) ; les Français ont diminué également leurs dépenses en séjournant moins longtemps ; pour ces deux types d’hébergement, elle se situe malgré tout à un niveau élevé au regard des dix dernières années (elle dépasse les niveaux de l’ensemble des années 2003 à 2010).

La part des étrangers oscille entre 34 et 38% selon le mode d’hébergement. Les clients étrangers sont venus plus nombreux dans les hôtels (+ 2,2%), comme dans les campings (+ 2,1%) ; dans les hôtels, ils ont également séjourné plus longtemps, en moyenne, alors que dans les campings, ils ont raccourci leurs séjours. Malgré le rattrapage amorcé depuis trois ans, les nuitées étrangères restent inférieures aux niveaux record atteints avant la crise (- 5,6% par rapport au pic de 2007 pour les hôtels et – 2,3% par rapport au pic de 2006 pour les campings).

Les Européens constituent la principale clientèle étrangère des hôtels (70% des nuitées étrangères) et plus encore des campings (99,8%).

Premiers clients étrangers des hôtels, les Britanniques y ont séjourné davantage en 2012 (+ 3,6%), alors que leur fréquentation reculait depuis quatre ans. Les Néerlandais demeurent de loin la première clientèle étrangère des campings, avec 42% des nuitées étrangères ; les Allemands et les Suisses ont été plus présents qu’en 2011 ; les Belges ont séjourné nettement plus en camping, mais un peu moins en hôtel.

Les Italiens et les Espagnols, très affectés par la crise, ont de nouveau réduit nettement leurs nuitées en hôtel (– 8,1% et – 14,1%). Les Italiens se sont reportés partiellement vers le camping (+ 3,3%), mais pas les Espagnols (+ 0,1%).

Les Russes ont continué leur percée dans les hôtels (+13,4%), y dépassant, comme en 2011, la clientèle scandinave.

 

Les clients extra-européens sont toujours plus présents dans les hôtels avec un nouveau record (20,7 millions de nuitées, en hausse de 9,7% par rapport à 2011). La fréquentation américaine, en forte progression (+ 9,3%), dépasse pour la première fois les 10 millions de nuitées, notamment les américains, favorisés par la baisse de l’euro par rapport au dollar. La progression de la clientèle sud-américaine est également forte (+ 5,2%), mais en ralentissement (+ 14,4% en 2011 et + 29,1% en 2010).

La clientèle asiatique progresse de 10% de nuitées supplémentaires ; mais ce sont les touristes originaires du Proche-Orient et du Moyen-Orient qui augmentent le plus leur fréquentation (+ 15,1 %), devant les Chinois (+ 11,3 %) et les Japonais (+ 4,4 %).

 

Depuis plusieurs années, la clientèle, se porte de plus en plus vers les établissements milieu ou haut de gamme, offrant davantage de confort ; dans les campings, l’attrait des emplacements équipés se confirme (+ 1,2%) au détriment des emplacements nus (- 2,7%). Cette demande de qualité se traduit également par l’engouement croissant pour les chaînes hôtelières, aux normes standardisées, plus facilement identifiées par les clients : leur taux d’occupation (définitions) dépasse celui des hôtels indépendants (65,1 % contre 56,3 %).

Dans l’hôtellerie, la clientèle étrangère progresse et la clientèle française recule dans tous les types d’espace (urbain, littoral, montagne, rural). La fréquentation se maintient en Île-de-France (+ 0,3 %, avec 34,4% des nuitées), où la clientèle est majoritairement étrangère.

 

En Paca, deuxième région par sa fréquentation hôtelière, les nuitées augmentent de 2,2% et atteignent aussi un nouveau record (21,7 millions). Seules Champagne-Ardenne et le Centre dépassent par ailleurs 1% de hausse. Inversement, l’Aquitaine, après de bons résultats en 2011, accuse un net recul (- 3, %) ; il en est de même de la Franche-Comté (-5,8%).

Pour les campings, le littoral, qui représente 55% des nuitées totales et 61% des nuitées de la clientèle française, affiche une baisse de fréquentation (-2,6%). Le recul est le plus prononcé sur le littoral ouest (-5,1%). À l’inverse, la fréquentation augmente à l’intérieur des terres (+ 1%), grâce à l’afflux de clients étrangers (43% des nuitées intérieures).

 

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Les activités de service à la personne sont à nouveau en baisse

 « Avec 876 millions d’heures rémunérées au domicile des particuliers, l’activité du secteur des services à la personne dans son ensemble baisse pour la première fois en 2011 (-1,8%), après une quasi-stabilité en 2010. Cette baisse est le fait du repli de l’emploi direct, dont le volume d’heures rémunérées par des particuliers employeurs a perdu 3,8%, après -1,2% en 2010.

L’activité des organismes prestataires continue en revanche de progresser, mais à un rythme ralenti (+2,2% après +3,2% en 2010).

 

Le nombre de salariés employés par des particuliers et intervenant à leur domicile amorce également une baisse : ils étaient 1,04 million au 2e trimestre 2011, après 1,08 million au 2e trimestre 2010 (soit près de -4 %).

Les effectifs salariés des organismes prestataires continuent quant à eux d’augmenter, quoiqu’à un rythme moindre (+2%, après +5% en 2010), pour atteindre 392 000 au 2e trimestre 2011.

Au sein des organismes prestataires, la hausse de l’activité et de l’emploi est portée par les entreprises privées. Leur nombre d’heures d’intervention salariées à domicile progresse toujours vivement (+16% en 2011) et leurs effectifs salariés sont en hausse de 16%. À l’inverse, l’activité et l’emploi dans les associations prestataires continuent de décroître. »

 

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En 2010, la France compte 315 500 chercheurs ou ingénieurs de recherche : les femmes sont 26% des chercheurs ; elles sont plus souvent dans l’administration (34,5%) que dans les entreprises (19,5%)

En 2010, la France compte 505 000 personnels de recherche dont 315 500 chercheurs ou ingénieurs de recherche (57% en entreprise et 43% dans l’administration) : 82 000 sont des femmes, 233 500 des hommes. Les femmes sont 26% des chercheurs, elles sont plus souvent dans l’administration (34,5%) que dans les entreprises privées (19,5%). Parmi les personnels de soutien à la recherche, elles occupent 49% des postes de soutien dans les administrations et 27% dans les entreprises.

 

Les 179 000 chercheurs en entreprise se concentrent sur un faible nombre d’activités économiques : 42% exercent dans quatre activités (l‘informatique, l’industrie automobile, les activités spécialisées, scientifiques et techniques et la construction aéronautique et spatiale.

 

Près de quatre femmes chercheurs en entreprise sur dix exercent pour l’industrie pharmaceutique, les activités spécialisées, scientifiques et techniques, l’informatique ou l’industrie chimique. Une même proportion d’hommes chercheurs travaille pour l’informatique, l’automobile, les activités spécialisées, scientifiques et techniques, ou la construction aéronautique et spatiale.

 

136 500 chercheurs travaillent dans le secteur public, principalement employés par les universités et autres établissements d’enseignement supérieur (86 000 personnes, soit 63% des chercheurs du public). Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) est le deuxième employeur avec 19 100 personnes). Viennent ensuite le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) qui emploie 8 500 chercheurs, et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) qui en emploie 4 000.

Dans la plupart des établissements publics, les femmes occupent entre 30% et 40% des postes de chercheurs.

 

Malgré la crise économique et financière, le nombre de personnes participant à la réalisation de travaux de R&D a augmenté entre 2007 et 2010, passant de 446 000 à 505 000 personnes (+ 13,3%). Cette augmentation est principalement due à celle des effectifs de chercheurs, qui ont progressé de 273 000 à 315 500 (+ 15,5%) ; le nombre de chercheurs femmes a augmenté de 75 000 à 82 000 (+ 7 000), tandis que celui des hommes est passé de 198 000 à 233 500 (+ 35 500).

 

Les effectifs de chercheurs féminins ont ainsi progressé de 8,9%, mais à un rythme deux fois plus faible que celui des hommes (+ 18,0%) ; les raisons en sont la faible progression dans le secteur public, la nette progression dans des activités du secteur privé peu employeur de femme et la faible progression où les femmes sont le plus souvent employées.

 

Plus de 80% des chercheurs, que ce soit dans les entreprises ou dans les administrations, sont diplômés d’un doctorat, d’un diplôme d’ingénieur ou d’un master. Le doctorat et le master se préparent principalement dans les universités ; le diplôme d’ingénieur dans des écoles d’ingénieurs, éventuellement rattachées à des universités.

Dans les entreprises, 54 % des chercheurs proviennent du réseau d’écoles d’ingénieurs et 28% sont titulaires d’un diplôme universitaire sanctionnant au moins cinq années d’études supérieures.

 

Femmes et hommes chercheurs ne suivent pas le même parcours de formation ; les chercheures en entreprise sont aussi nombreuses à être issues d’une école d’ingénieurs (44%) que d’une formation universitaire d’au moins cinq années d’études supérieures (42%). Les hommes chercheurs en entreprise sont quant à eux davantage issus des écoles d’ingénieurs (56%) que d’un parcours universitaire de niveau bac + 5 ou supérieur (25%).

 

Plus de 80% des chercheurs du public sont titulaires d’un doctorat. Ceux-ci occupent des postes de chargés de recherche ou de maîtres de conférences (55%, 63% pour les femmes) et de professeurs ou de directeurs de recherche (25%, mais 14% pour les femmes) ; une personne sur sept est un doctorant qui bénéficie d’un financement pour conduire sa thèse.

 

En France, 26% des postes de chercheurs sont occupés par des femmes, soit autant qu’en Allemagne ou aux Pays-Bas, mais davantage qu’en Corée du Sud ou au Japon (inférieur à 20%) et moins qu’en Europe du Nord (supérieur à 30%) ou au Royaume Uni (38%). Dans l’Union européenne à 15 pays, un tiers des chercheurs sont des femmes.

Au sein des 24 pays de l’OCDE analysés, la part des femmes parmi les chercheurs est plus élevée dans la recherche publique que dans les entreprises, et ce avec un écart d’au moins 10 points.

 

SOMMAIRE

En 2011, les collectivités territoriales ont consacré 1,22Md€ à la R&T

Enquête réalisée en 2012 par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

289 collectivités territoriales ont été interrogées, 265 ont répondu. Parmi les collectivités n’ayant pas répondu à l’enquête 2012, il a été possible de reconduire la plupart des réponses antérieures conduisant à 287 collectivités territoriales, dont 259 qui déclarent des financements en faveur de la R&T et 28 qui n’ont pas de financement en ce sens.

 

De 2006 à 2009, le taux de croissance annuel moyen a atteint 14%. En 2010, le budget R&T réalisé était en baisse par rapport à celui de 2009 (-5%) ; le budget 2011 est plus élevé que celui de 2010 (+ 2,3%) sans toutefois retrouver le niveau de 2009 ; les prévisions affichées en 2012 sont du même ordre qu’en 2011:

– Les financements d’opérations immobilières représentent chaque année près du tiers des budgets R&T, soit 400 M€ en moyenne, de 2009 à 2011.

– Entre 2009 et 2011, le budget moyen consacré aux opérations de transfert de technologie et d’aides aux entreprises innovantes est de 364 M€. Ces types d’opérations représentent chaque année près de 30 % des budgets R&T des collectivités territoriales dont la moitié au bénéfice des collaborations public-privé.

Le soutien aux projets de recherche des organismes publics est proche de 150 M€ par an et représente de 12% à 14% du budget R&T, de 2009 à 2011. Ces financements en direction des laboratoires publics concernent le plus souvent des projets sur des thématiques spécifiques.

– 10% des budgets R&T est affecté à l’aide aux chercheurs, prenant la forme d’allocations, d’aides à la mobilité internationale, d’aides à l’embauche de chercheurs et à l’accueil de chercheurs de haut niveau.

– Le renforcement des équipements scientifiques des laboratoires des universités et des organismes de recherche absorbe près de 10% des budgets R&T, soit plus de 100M€ en moyenne annuelle.

– Enfin, les collectivités territoriales participent au financement de réseaux haut et très haut débit pour la recherche, à hauteur de 3% des budgets R&T.

– Elles interviennent, dans les mêmes proportions budgétaires, au titre de la promotion de la culture scientifique et technique, en vue de faciliter l’accès et la diffusion des savoirs scientifiques.

– L’enquête 2012 montre que les collectivités territoriales restent fortement mobilisées pour soutenir le dispositif national des pôles de compétitivité. Elles s’impliquent dans le soutien aux structures de gouvernance et aux actions des pôles labellisés à hauteur de 170M€ par an.

 

2009 (réalisé)

2011 (réalisé)

%

2012 (prévisionnel)

Budget total

1 253,2

1 217,9

100

1 337,5

Dont dans le cadre du CPER

436,5

325,9

26,8

369,9

Dont Pôle de compétitivité

178,9

166,5

13,7

154,4

Dont actions à l’international

 

24,4

2,0

33,2

Ventilation par type d’opération

Opérations immobilières

420,0

411,0

33,7

493,9

Dont dans le cadre du CPER

311,0

226,7

18,6

283 ,7

Dont hors CPER

109,0

184,3

15,1

210,2

Transferts de technologie/aides aux entreprises

372,0

354,0

29,0

362,9

Projets de recherche des organismes publics

144,9

164,1

13,5

192,6

Aides aux chercheurs

116,6

116,6

9,6

118,0

Equipement de laboratoires publics

107,9

105,2

8,6

106,1

Diffusion de la culture scientifique et technique

36,5

34,7

2,8

36,8

Réseaux haut-débit et TIC

41,4

28,6

2,3

23,2

De par les compétences qui leur sont attribuées, les conseils régionaux occupent une place prépondérante dans le domaine de l’action économique territoriale (69% du budget R&T, mais 3,1% de leurs budgets primitifs ou 13,8€ par habitant), alors que les conseils généraux et les communes/EPCI sont proches avec respectivement égales à 16% et 15%.

Au niveau régional, le poids des différents acteurs peut varier sensiblement : les conseils régionaux financent à 90% ou plus la R&T en Corse, Picardie, Limousin, Aquitaine, Languedoc-Roussillon et Auvergne et moins de 60% en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Rhône-Alpes, Champagne-Ardenne et Bretagne.

 

SOMMAIRE

En 2012, OSEO a connu, comme en 2011, un très bon niveau d’activité avec près de 84 000 entreprises (stable par rapport à 2011) financées et 102 000 interventions au total.

En 2012, les entreprises ont obtenu 35Md€ de financements (+ 13% par rapport à 2011), publics et privés, mobilisés grâce à l’intervention d’OSEO :

– Innovation : 1,9Md€ de financements pour les projets innovants dont le Fonds unique interministériel (FUI2), stable par rapport à 2011. Avec les partenaires régionaux, ce sont 45M€ d’aides à l’innovation qui ont été accordés au titre du Fonds Régional d’Innovation (FRI) pour 747 entreprises soutenues.

– Garantie : 9Md€ de prêts garantis en faveur de l’investissement, quasi stable par rapport à 2011. Avec les partenaires régionaux, ce sont 181 millions d’euros qui ont été accordés au titre du Fonds Régional de Garantie (FRG) pour 1768 entreprises soutenues.

Financement : 15Md€ de financements mis en place en partenariat avec les banques et les organismes de fonds propres (+ 29% par rapport à 2011),

– Court terme : 9Md€ de créances financées (+ 10% par rapport à 2011) au profit de 7 100 entreprises

 

CREATION : 50 000 projets de créations d’entreprise

*2,6Md€ de prêts bancaires garantis pour la création

*près de 245M€ de financements mobilisés au profit de plus de 13 000 créateurs (PCE)

* 18M€ de Prêts Participatifs d’Amorçage (PPA)

* Gestion du concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes, pour le compte du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ; en 2012, 167 lauréats ont bénéficié d’une subvention allant jusqu’à 450 000€ dans la catégorie « création-développement » et jusqu’à 45 000€ dans la catégorie « en émergence ».

 

TRANSMISSION : en 20 ans, 45 000 entreprises accompagnées, dont en 2012, 5 700 projets

* 1,6Md€ de prêts bancaires garantis pour la transmission ;

*240 Contrats de Développement Transmission (CDT) réalisés pour 58M€.

 

INNOVATION

En 2012, 3 210 projets innovants ont bénéficié de 1,9Md€ de financements, publics et privés, mobilisés grâce à l’effet de levier de l’intervention d’OSEO et 1Md€ au titre du programme Aides à l’Innovation (AI), dont 395M€ d’interventions d’OSEO et 252M€ au titre du programme Innovation Stratégique Industrielle (ISI), dont 109M€ d’interventions d’OSEO.

 

Projets ISI

Entre 2006 et 2012, 95 projets ont été financés par OSEO pour un montant total d’aides de 1,7Md€ auprès de 700 partenaires (laboratoires et entreprises). Ce programme concerne le soutien de projets d’innovation très ambitieux, qui entraînent de lourds investissements de R&D. Ils peuvent être de secteurs d’activités variés mais impliquent tous de véritables ruptures technologiques et bénéficient de solides perspectives commerciales.

*380M€ au titre du Fonds Unique Interministériel (FUI) dont 122M€ financés par OSEO au travers de subventions ;

*288M€ au titre du Programme d’Investissements d’Avenir, dont 119M€ d’interventions d’OSEO ;

*331 qualifications « entreprise innovante » au titre des FCPI.

Les aides directes à l’innovation sont complétées par des interventions en garantie des prêts bancaires et cofinancements aux côtés des établissements financiers : 510M€ de prêts bancaires garantis et de Contrat de Développement Innovation OSEO mobilisés pour le financement des projets d’innovation.

 

INVESTISSEMENT : 4,7Md€ d’engagements (+ 15% par rapport à 2011).

En 2012, OSEO a soutenu 19 500 projets d’investissements qui ont bénéficié de :

*1,6Md€ de prêts bancaires garantis pour l’investissement ;

*4,5Md€ en cofinancement aux côtés des partenaires bancaires qui ont favorisé le financement de plus de 14,5Md€ d’investissements.

 

Le Contrat de Développement Participatif (CDP)

Depuis le lancement en 2009, ce sont 5Md€ mobilisés au profit de plus de 2 000 entreprises (2Md€ par OSEO qui ont mobilisé 3Md€ supplémentaires de la part des banques et des investisseurs).

Le CDP permet aux entreprises de renforcer leurs fonds propres sans ouvrir leur capital et sans recourir à une valorisation. D’un montant compris entre 300 000€ et 3M€, soit un total de 6 à 9M€ avec l’apport des investisseurs ou des banques, le CDP est sans garantie ni caution personnelle, d’une durée de 7 ans et avec un différé de remboursement de 2 ans. Il permet de « muscler » le capital des entreprises, PME et ETI.

En 2012, OSEO a déjà commencé de contribuer au soutien de la filière industrielle avec les CDP : 38% des 2Md€ déjà distribués sous forme de CDP sont déjà allés au secteur de l’industrie.

 

INTERNATIONAL : en 2012, OSEO a accompagné 1 680 projets à l’international

*588M€ de prêts bancaires garantis pour l’international ;

*56M€ de financements mobilisés pour le Prêt Pour l’Export d’OSEO (+ 33% par rapport à 2011) ; Il a pour vocation de financer l’ensemble des dépenses liées à une démarche export. Son montant est de 150 000€. Ce prêt est également accessible aux entreprises de moins de 3 ans sous certaines conditions. En 2012, plus de 530 PPE ont été accordés.

*9M€ de financements pour l’international mobilisés avec la mise en place du Contrat de Développement International d’OSEO .

 

SOMMAIRE

En ce qui concerne les besoins de financement, 38% évoquent le financement d’exploitation, 33% celui d’investissement ; 41% disent n’avoir aucun besoin.

Echantillon de 402 dirigeants d’entreprise, représentatif des entreprises françaises de 10 à 500 salariés. Les interviews ont eu lieu par téléphone sur le lieu de travail entre le 11 et 15 mars

 

92% sont inquiets (23% très inquiets) de l’évolution de la situation économique, contre 86% en juin 2012.

53% (dont 12% tout à fait) le sont quant à l’évolution de leur activité, une situation en légère amélioration depuis juin 2012. 54% le sont au regard des hausses sur les coûts et les prix fournisseurs, 52% pour la baisse du chiffre d’affaires, 32% pour les problèmes de financement et de trésorerie.

 

En ce qui concerne les besoins de financement, 38% évoquent le financement d’exploitation, 33% celui d’investissement ; 41% disent n’avoir aucun besoin.

 

En ce qui concerne les investissements, 61% parlent de besoin d’entretien ou de renouvellement, 38% d’investissement d’équipements nouveaux (en baisse), 27% pour le développement (achats d’entreprise, fusions), 27% pour innover (en hausse).

39% (dont 12% beaucoup) restreignent leurs investissements du fait des difficultés d’accès au financement (en hausse).

 

Les chefs d’entreprise interrogés estiment que le durcissement du crédit se traduit pour 42% par des frais plus élevés ou un moindre accès au crédit, pour 37% par une demande de garanties supplémentaires (en baisse), pour 31% par un accès conditionné par un cofinancement, pour 26% par la réduction de facilités de trésorerie, pour 22% par des délais longs (en baisse).

 

De ces faits, 39% envisagent d’examiner les conditions des banques concurrentes, et 39% de réexaminer les lignes de crédit (en hausse), mais moins de 20% dans l’un et l’autre cas envisagent de le faire très certainement.

 

SOMMAIRE

82 réseaux regroupant 4 124 business angels ont financé 352 entreprises (2 600 emplois) en 2012, investissant 40M€ sur un total de 100M€, pour un investissement moyen de 114 000€.

 Le nombre de business angels évolue favorablement : 2 900 en 2009, 3 500 en 2010, 4 000 en 2011 et 4 124 en 2012, alors que les montants investis restent stables depuis 2010 (entre 39 et 44,5M€).

 

Les 2/3 des entreprises financées bénéficient de moins de 100K€, alors que 55% des investissements concernent 17% des entreprises :

Répartition en en %

Moins de 50K€

De 50 à 100K€

De 100 à 200K€

De 200 à 300K€

De 300 à 500K€

De 500 à 1 000K€

>1 000K€

En nbre d’entreprise

39,3

25,6

18,0

7,5

5,0

3,8

0,6

En montants

7,3

15,1

22,2

15,4

14,5

19,9

5,4

Les régions Ile-de-France, Nord-Pas-de-Calais/Normandie, Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées, Pays de la Loire/Poitou-Charentes sont celles qui ont proportionnellement le plus investi :

Répartition en en %

Ile-de-France

Paca

Rhône-Alpes

Nord-P-de-Calais,

Normandie

Bretagne

L-R,

MP

Limousin

Pays Loire

Poitou-ch

Autres

En nbre d’entreprise

37,5

10,0

11,3

5,0

6,9

4,6

4,4

3,2

12,7

En montants

42,0

10,2

8,8

7,1

5,6

6,3

4,3

8,1

11,8

En termes d’activité, santé-biotech, énergie/cleantech, et électronique sont des secteurs où les business angles ont proportionnellement le plus investi ; l’informatique. Internet/logiciels couvrent la moitié des bénéficiaires et des montants investis :

Répartition en en %

e-commerce

e-services

Logiciels

Outils internet

Electronique

Energie

Clean-tech

Santé

Biotech

Biens

consommation

Industrie

chimie

Autres

En nbre d’entreprise

30,3

13,1

6,8

6,8

8,7

7,0

9,3

16,0

En montants

30,0

7,0

11,3

10,2

10,2

6,8

8,0

18,1

 

SOMMAIRE

Les entreprises créées à partir des incubateurs publics (2 350 entreprises innovantes) représentent à ce jour 14 000 emplois

Enquête de mars 2013 réalisée auprès de 27 incubateurs publics membres de son réseau, RETIS

 

30 incubateurs sont répartis sur le territoire national.

Les entreprises créées à partir des incubateurs publics (2 350 entreprises innovantes) représentent à ce jour 14 000 emplois ; depuis leur création en 1999, les incubateurs publics ont donc contribué à créer l’équivalent d’une ETI de 1000 personnes chaque année.

Une grande partie de ces emplois est liée au transfert de technologies issues de la recherche publique, des emplois à très haute valeur ajoutée, difficilement délocalisables et qui génèrent eux-mêmes d’autres emplois induits (jusqu’à 5 emplois induits par emploi de R&D selon des statistiques américaines)

Sans tenir compte des spécificités des nombreux écosystèmes innovants dont les incubateurs sont des acteurs essentiels, le coût moyen par emploi créé (tous financements publics) est de 12 000 €.

Le taux de survie de ces entreprises à 5 ans est supérieur à 80%.

Les entreprises innovantes issues des incubateurs publics lèvent chaque année plus de 100 M€ en moyenne auprès d’investisseurs privés.

 

SOMMAIRE

Les 230 plateformes Initiative ont soutenu la création, la reprise ou la croissance de 16 107 entreprises. Ces entreprises représentent 37 141 emplois créés ou maintenus sur un an (en hausse de 5% par rapport à 2011).

 Parmi les 5 517 projets financés 34% sont des reprises et 4% des opérations de croissance. Ces prêts d’honneur croissance ont connu entre 2011 et 2012 une hausse de 22,7%.

Après 3 ans d’existence, le taux de pérennité est de 86% et après six ans, la pérennité est de 74%.

 

64% des bénéficiaires des prêts d’honneur étaient des demandeurs d’emploi, 34% des femmes, 25% de jeunes de moins de 30 ans.

 

Le montant total de ces prêts sans intérêts ni garanties accordés par les plateformes s’élève à 159 M€ (en hausse de 3%) : 124 M€ pour les prêts d’honneur des plateformes et 35 M€ pour les prêts Nacre ; l’attribution de ces prêts d’honneur a un puissant effet de levier sur les banques qui font confiance aux projets des créateurs soutenus par le réseau (un euro de prêt d’honneur entraîne en moyenne 8,1 euros de financements bancaires, et donc 1 004 M€ de financements bancaires associés aux prêts d’honneur). Le montant moyen du prêt d’honneur est de 8 340€.

 

L’attribution des prêts d’honneur va de pair avec un accompagnement des créateurs pendant la préparation de leur dossier et pendant toute la durée de remboursement (3 ans en moyenne).

53 700 chefs d’entreprise ont été accompagnés en 2012, dont 18 120 nouveaux entrepreneurs de l’année. Ils ont bénéficié du soutien des équipes permanentes et bénévoles des plateformes, soit 861 salariés et 14 400 bénévoles, dont 4 450 parrains.

 

Les 230 associations du réseau se démultiplient en 926 points d’ancrage dont 526 comités d’agrément constitués de chefs d’entreprise, actifs ou seniors, experts comptables, avocats, cadres dirigeants d’entreprise. 8 325 parrainages d’entrepreneurs sont en cours. Au total, 53 700 chefs d’entreprise ont été accompagnés au cours de l’année 2012 (51 900 en 2011), dont 18 120 nouveaux entrepreneurs.

Le coût unitaire d’un emploi créé est évalué à 1 245 €

 

L’association nationale est reconnue d’utilité publique depuis mai 2012. Elle vient d’être habilitée par les pouvoirs publics (décret du 21 février 2013) à recevoir des dons ouvrant droit à la réduction d’impôt de solidarité sur la fortune (ISF).

 

SOMMAIRE

Les ETI connaissent elles aussi un net ralentissement ; les services aux entreprises ont pris le pas sur l’industrie

 L’analyse quantitative a été conduite à partir des données disponibles dans la base Diane depuis 2003 jusque 2010 (voire 2011 pour seulement les tendances) ; l’étude s’appuie sur plusieurs sources et rapports publiés récemment sur les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI).

Ont été exclues du champ de l’étude les sociétés des secteurs banque, assurance, agriculture et appartenant à l’Etat, les filiales des grands groupes, les filiales d’entreprises étrangères ne répondant pas aux critères des ETI, mais pas les holdings dont le portefeuille de participations (essentiellement dans des PME) satisfait aux critères des ETI.

Les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) doivent répondre à un triple critère d’appartenance : des effectifs compris entre 250 et 5 000 salariés, un chiffre d’affaires qui se situe entre 50 millions et 1,5 milliard d’euros et un total du bilan dont le niveau peut s’étager de 43 millions à 2 milliards d’euros. Toutefois, toute entreprise respectant au moins deux de ces trois critères est considérée comme une ETI

 

Dans une étude publiée en mars 2012, l’Insee recensait près de 4 600 ETI (4,9% des entreprises en France) ; si l’on fait abstraction des ETI implantées en France détenues par des groupes étrangers, on en dénombre 3 093 en 2010. Les ETI représentent 23% de l’emploi salarié, 25% de la valeur ajoutée et 33% des exportations de la France.

 

Un constat s’impose : ce groupe est marqué par une forte volatilité ; en moyenne, entre 2003 et 2011, 18% de la population des ETI fait son apparition dans la catégorie chaque année. La majorité des entrées s’effectue dans la tranche de 250 à 350 salariés, puis pour une 2éme catégorie du fait du fort développement du chiffre d’affaires, bien que n’atteignant pas l’effectif de 250 salariés ; très peu d’entrées se font par le haut (moins de quatre entreprises par an).

L’industrie manufacturière (32 % des ETI) est sous-représentée dans les entrées d’ETI (25% des entrées) ; à l’opposé, le secteur des services présente le mouvement d’entrées le plus important (34%), alors qu’il ne représente que 28% du total des ETI ; entre 2003 et 2011, les ETI qui entrent dans le groupe sont en moyenne 60% à le faire pour la première fois.

Les sorties représentent également en moyenne 18% du total des ETI chaque année ; au final, sur la période 2003-2011, près de la moitié des ETI est sortie du groupe au moins deux fois. 34% des sorties ont concerné le secteur des services, puis l’industrie manufacturière (29%). Sur l’ensemble des mouvements analysés, les sorties à caractère définitif représentent près de la moitié du total des sorties.

En d’autres termes, Il y a donc un réel mouvement de va-et- vient dans le groupe, qui concerne en grande majorité la catégorie des entreprises de 250 à 350 salariés.

 

39% des ETI sont ainsi dites « volatiles ». Les 61% de « récurrentes » (effectif moyen de 615 salariés) sont pour 44% des permanentes, 11% des récentes et 6% des super-performantes ; au sein de ces super-performantes, 82% appartiennent aux secteurs de l’immobilier-location-services aux entreprises (31%), de l’industrie manufacturière (29%) et au commerce/réparations automobiles et d’articles domestiques (21%).

 

Interrogées en février 2013, 41% déclarent avoir augmenté leur activité, 36% l’avoir maintenu, et 23% avoir connu une baisse de leur activité.

44% anticipent une hausse de leur chiffre d’affaires dans les deux prochaines années (contre 56% en mars 2011), et 10% une baisse (contre 2% en mars 2011). Plus inquiétant, 24% des ETI ont connu une baisse de leur activité depuis deux ans et anticipe la même tendance pour l’avenir.

 

Sur le plan de l’emploi, si la majorité des ETI prévoit d’augmenter (15%) ou de maintenir (68%) les effectifs dans les deux prochaines années, 17% anticipent une diminution. Cela contraste avec la situation constatée en 2011, quand seules 5% des ETI prévoyaient une baisse de leurs effectifs, et 27% une augmentation.

 

57% anticipent un maintien de la rentabilité à deux ans, 29% une amélioration (39% en mars 2011).

45 faillites ont été comptabilisées ; le taux de défaillances des ETI tend à dépasser celui des PME.

 

Le modèle des ETI repose sur l’innovation, le partenariat, l’internationalisation et la croissance externe :

L’innovation est perçue par 90% des dirigeants d’ETI comme le principal vecteur de développement. L’innovation doit être comprise au sens large : l’innovation produit, permettant une amélioration permanente de la qualité, un élargissement de la gamme de produits ou services, une différenciation de l’offre par rapport à celle des concurrents ; l’innovation process, commerciale, et les innovations sociales sont intégrées comme innovation.

 

Selon le Fonds Stratégique d’Investissement (FSI), les ETI concentrent un quart des dépenses de R&D .

 

70% font appel à des partenariats : cette ouverture est assez spécifique des ETI. Les partenariats les plus fréquents sont noués avec des universités ou grandes écoles (32% des ETI), avec des réseaux d’entreprises (23%) ou avec leurs clients ou sous-traitants (21%).

Les ETI constituent 18% des établissements des pôles de compétitivité ; 95% exportent leurs produits, contre 60% pour les PME membres de pôles.

 

Les ETI sont tournées vers l’international : cette présence peut prendre plusieurs formes : l’exportation, l’implantation (rachat ou la création de filiales), les partenariats et joint ventures.

Leur chiffre d’affaires à l’export a augmenté depuis 2003, même si son poids sur l’activité totale a peu évolué, passant de 17% en 2003 à 21% en 2011. Les ETI exportatrices sont majoritairement issues du secteur de l’industrie (huit sur dix).

en 2011, environ 60% du chiffre d’affaires à l’étranger est réalisé dans un pays de l’Union européenne ; 22% y ont une filiale. Par ailleurs, 11% des ETI possèdent au moins une filiale en Asie et 4 % en Amérique latine.

 

Interrogées en février 2012, 29% des ETI avaient réalisé une opération de croissance externe dans les cinq années précédentes (45% des ETI de plus de 1 000 salariés). Un an après, ce sont 17% des ETI qui ont réalisé une opération de croissance externe dans les deux dernières années. 21% prévoient d’en réaliser une autre d’ici deux ans. Cette proportion grimpe à 59% chez les ETI qui ont déjà réalisé des opérations de croissance externe et à 32% pour les entreprises qui sont en croissance.

Les principales motivations citées par les dirigeants pour jouer la croissance externe sont : augmenter le chiffre d’affaires et la part de marché (38%), s’implanter sur de nouveaux marchés (35%), atteindre une taille critique et gagner en rentabilité (21%), acquérir des compétences (17%).

La croissance externe représente le facteur discriminant pour passer du statut de PME à celui d’ETI.

 

Ce phénomène de concentration s’est particulièrement vérifié en Allemagne pendant la période 1996-2006, décennie au cours de laquelle sept entreprises sur dix ont racheté une PME ou procédé à une fusion.

 

Les ETI super-performantes (185 en 2010) satisfont à la fois un critère de longévité dans la catégorie ETI et un critère de performance (être dans le décile des ETI récurrentes les plus profitables) ; qu’est-ce qui les différencie des autres ETI ?

– Jusqu’en 2007, on pouvait identifier une corrélation positive entre la taille de l’ETI et sa performance. La crise semble avoir changé ce phénomène, au profit des sociétés plus petites ; ainsi, en 2010, le quart des ETI qui surperforment, appartient à la catégorie 350-999 employés et 31% à la catégorie des moins de 250 salariés (contre 17% pour l’ensemble des ETI). Sur la période 2007-2010, l’effectif total des ETI super-performantes a diminué de 11%, quand l’effectif moyen diminuait de 9% et de 3% pour les récurrentes ; les ETI super-performantes se sont adaptées au nouveau contexte économique en diminuant leurs effectifs, mais de 2010 à 2011, l’effectif moyen a augmenté de 14 %.

– Leur chiffre d’affaires total a augmenté de 9% entre 2007 et 2010 (contre une baisse de 14% pour l’ensemble des ETI) et le chiffre d’affaires à l’export augmentait de 22%.

– La marge sur l’excédent brut d’exploitation, elle aussi augmenté de deux points entre 2007 et 2010.

Le secteur de l’immobilier, location et services aux entreprises est celui qui rassemble le plus d’ETI surperformantes (43,5% contre 28 % dans le total des ETI), alors que jusqu‘en 2009 c’était l’industrie.

Leur taux d’investissement est de 25% en moyenne contre 20% pour les autres catégories

 

Deux formes de management coexistent au sein des ETI françaises :

La moitié des ETI ont un mode de gestion des ressources humaines très proche de celui des PME, avec des circuits de décision très courts ; selon la DGCIS, près des deux tiers des ETI nationales sont patrimoniales (le capital est détenu de manière significative par une ou plusieurs personnes physiques) et 40 % sont familiales.

Pour l’autre moitié, le mode de management s’inspire du modèle des grandes entreprises ; ces entreprises mettent en place des systèmes de rémunération élaborés : intéressement, participation, dividendes, association au capital.

.

Comment financent-elles ces investissements ?

Elles restent culturellement des « grosses PME » en privilégiant l’autofinancement et le crédit bancaire :

 

Autofinancement

Emprunt

bancaire

Financement

public

Ouverture

du capital

Cotation

en bourse

En premier

52

26

12

4

1

En premier ou second

52

51

19

6

1

Projet recherche financement

pour les 2 années à venir

 

61

32

22*

1

* 8 % envisagent d’ouvrir leur capital à des fonds d’investissement, 7 % à la famille ou à des salariés

 

Les méthodes traditionnelles de financement des ETI sont appelées à évoluer pour financer les investissements et les opérations de croissance externe, mais aussi parce que les nouvelles règles prudentielles qui affectent progressivement les banques (Bâle III) et les assurances (Solvency II) vont modifier en profondeur les conditions auxquelles ces institutions, traditionnels soutiens des ETI, vont pouvoir continuer à les financer.

Pour 78% des ETI, les principaux freins au développement sont liés à la conjoncture économique et à l’environnement concurrentiel, puis la hausse des coûts d’achat et des matières premières (32%), tout particulièrement dans l’industrie (46%) ; le financement (20%) et la fiscalité (12%) apparaissent comme bien moins importants.

 

SOMMAIRE

Les entreprises créées par les étrangers hors Union Européenne ont une situation moins favorable que les français, 3 ans après le démarrage de l’activité

 

 

7% des créateurs d’entreprise de France se déclarent de nationalité étrangère hors Union Européenne (environ 20 000 créations en 2006). Trois ans plus tard, 47 % de ces entreprises sont toujours en activité (68% pour les français).

Les facteurs favorables à la pérennité restent globalement les mêmes pour les Français et les migrants ; toutefois, quelles que soient les caractéristiques observées, la pérennité de ces entreprises est inférieure à celles des entreprises françaises.

 

Durant les deux années qui ont précédé l’enquête, un tiers de ces dirigeants ont tenté de sauvegarder l’activité, plus que les français (23%). Au démarrage, l’objectif de « fort développement » est moins fréquent (12% contre 20% pour les dirigeants de nationalité française).

 

Qu’en est-il du développement au cours des 3 premières années ?

 

Le dernier chiffre d’affaires connu est en moyenne inférieur à celui des français (39% plus de 80 000€ contre 47% pour les français) ; 23% ont réalisé moins de 15 000€, 17% de 15 à 32 000€ (32 000€ étant le chiffre plafond pour les prestataires au régime fiscal de la micro-entreprise), 21% de 32 à 80 000€ (chiffre limite pour les ventes en l’état au régime fiscal de la micro-entreprise), 27% de 80 à 300 000€ et 12%, 300 000€ et plus.

 

Il en est de même pour le développement du chiffre d’affaires : 45% (contre 54% des français) ont enregistré une augmentation de leur chiffre d’affaires en 2 ans (dont 9% une forte croissance, contre 14% pour les français) ; les autres ont vu ce chiffre d’affaires se stabiliser ou diminuer sensiblement (38 %) et diminuer de manière importante (17 %).

 

63% (69% des français) ont réalisé des investissements entre le démarrage et leur troisième année. Ils ont, un peu moins que les français, investi dans l’achat de matériel nécessaire à la production de biens ou de services (34 % contre 37%), l’achat de matériel bureautique (22 % contre 28%), mais davantage dans les véhicules (25% contre 22%).

45% ont investi moins de 7 500€, 21% de 7 500 à 15 000€, 22% de 15 à 45 000 et 12% plus de 45 000€ ; les montants sont proches que l’on soit étranger ou français.

 

40% (39% pour les français), au moment de l’enquête, emploient des salariés (en moyenne 3,4 salariés pour celles qui sont employeurs, contre 3,8 pour les français) ; 60% n’ont pas augmenté leur effectif depuis la création, 1/3 (28% pour les français) l’ont augmenté et 7% diminué ; le nombre d’emplois supplémentaires moyens est de 2,9, moins que pour les français (3,5).

1/3 ont recours à des emplois occasionnels, 5% à l’intérim et 7% à d’autres types de contrat.

18% (13% pour les français) envisagent à nouveau d’embaucher, surtout pour accroitre leur effectif (63%, 82% pour les français).

 

Noter que comme pour les français, 20% des conjoints participent à la vie de l’entreprise (8% comme salarié), principalement pour des activités administratives (63%, 73% pour les français), 30% (25% pour les français) pour la production et 27% dans le cadre de la commercialisation. 61% y consacrent plus de 2 jours par semaine (44% pour les français).

 

Le financement, la rentabilité

 

Le financement des investissements a d’abord recours à l’autofinancement, soit aux réserves de l’entreprise (45% contre 53 pour les français), soit aux ressources personnelles du dirigeant et des associés (39 contre 24%) ; le recours à leurs ressources propres est ainsi bien plus fréquent (35 contre 20% pour les français). Par contre le recours au système financier est moins fréquent (33% en emprunt bancaire et 9% en crédit bail contre respectivement 38 et 13% pour les français).

 

Le financement de la trésorerie : le recours à l’autofinancement est aussi fréquent que celui à la banque. 27% ont recours aux ressources personnelles et celles d’associés (28% pour les français) et 16% aux réserves de l’entreprise (moins que les français avec 22%) ; 43% (44% des français) ont recours à la banque (29% au découvert et 14% à l’emprunt) ; 17% (13 pour les français) utilisent les délais de paiement.

40% (33% des français) ont connu des problèmes de trésorerie ; les causes évoquées sont assez proches entre migrants et français, les migrants mettant toutefois plus en avant la difficulté d’accès au crédit :

 

Difficulté d’accès

au crédit

Délais ou retards

De paiement

Défaut de

paiement

Baisse importante

Du chiffre d’affaires

Endettement

Trop élevé

Autres problèmes

financiers

Exigences

fournisseurs

Etrangers

36

35

35

32

19

16

15

Français

26

46

32

28

16

12

15

43% (53% des français) sont satisfaits de leur dernier exercice financier ; ce qui n’empêche que les ¾ sont satisfaits d’avoir créé (dont 16% très satisfaits moins que les français avec 24%).

 

Depuis la création de l’entreprise, la majorité des dirigeants déclarent avoir rencontré des problèmes (63%). Ce sont essentiellement des problèmes commerciaux (débouché et concurrence) pour 30 % et des problèmes financiers pour 24 %.

Pour y remédier, 50% (56% des français) ont mis en place des actions spécifiques en vue de développer la clientèle : développement de produits et services (35%), coopération avec d’autres entreprises et la prospection (moins fréquemment citées par les étrangers, 23 %), nouvelles méthodes de commercialisation (15 %).

Pour la majorité des migrants, la concurrence directe à laquelle ils étaient confrontés a augmenté (59 % dont 35 % une forte hausse, plus modeste pour les français avec 28%). La moitié des migrants envisagent de mettre des actions en place pour développer leur clientèle.

 

SOMMAIRE

Les créateurs pérennes à 5 ans du 1er semestre 2006, interrogés en septembre 2006 et 2011, malgré une progression de l’emploi de 51 162 personnes, n’ont pu rattraper le déficit d’emploi (96 017 personnes) du fait des 59 454 entreprises nouvelles disparues depuis 2006 ; la tendance est à moins d’emploi que pour la génération 2002

 Le nombre d’emploi généré doit être observé avec prudence dans la mesure où des créations atypiques peu nombreuses recensent beaucoup d’emplois (filiales, restructurations…ce que ne précise pas l’INSEE ; dans une enquête précédente ces emplois représentaient de l’ordre du 1/3 des emplois totaux). Les analyses qui suivent, intègrent ces emplois atypiques.

Autre observation d’importance, les entreprises employeurs peuvent l’être avec un seul salarié (celui du dirigeant) ; nous essaierons de les différencier de celles ayant des salariés autres que le seul dirigeant. Plus globalement, la cohérence insuffisante des tableaux fournis, rend difficiles certaines exploitations.

Les données publiées ici sont celle d’un semestre ; il faut doubler le nombre pour estimer l’année entière (des travaux antérieurs ont montré le peu de différences d’un semestre sur l’autre)

Enfin, les tableaux INSSE ne donnent pas exactement le même nombre d’entreprise, selon qu’il s’agit de la pérennité (au démarrage, 118 850), ou de l’emploi (117 485).

 

Un bilan global tout d’abord : 206 722 emplois totaux en début de période, 161 868 en septembre 2011 ; les entreprises pérennes n’ont pas compensé les pertes d’emploi des entreprises disparues :

Nombre d’entreprises

Emploi total

Emploi salarié

Dirigeant compris

Début d’activité

Cessées

entre 2006 et 2011

Toujours actives

septembre 2011

Début d’activité

Disparition

entre 2006 et 2011

Actifs en septembre 2011

Début d’activité

Disparition

entre 2006 et 2011

Actifs en septembre 2011

117 485

59 454

58 031

206 722

96 017

161 868

83 338

37 422

92 284

En premier lieu, observons l’évolution du nombre d’entreprises employeurs pérennes entre 2006 et 2011, pour l’ensemble et par secteur d’activité ; le nombre d’entreprises pérennes employeurs entre 2006 et 2011 a été multiplié par 1,36 pour atteindre 34% d’employeur (contre 15,4% au démarrage).

 Les activités les plus employeurs sont les HCR (mais sans grande évolution entre 2006 et 2011), la construction, l’industrie et le commerce, nécessitant plus souvent du personnel au démarrage, alors que les activités de service sont nettement moins employeurs et proche en %, mais en forte progression entre 2006 et 2011, tout comme les plus employeurs.

Les plus employeurs

Ensemble dont

HCR

Construction

industrie

Transports

Commerce

Nombre d’entreprises pérennes en 2011 et employeurs en septembre 2006

8 913

1 035

1 935

625

301

1 869

Nombre d’entreprises pérennes en 2011 et employeurs en septembre 2011

21 067

1 428

5 299

1 418

714

4 455

Evolution de leur nombre entre 2006 et 2011

+136

+38

+174

+127

+137

+138

% d’entreprises employeurs en 2011

34

50,5

42

41

40

35

Suite du tableau

Les moins employeurs

Services aux

entreprises

Santé/éducation

Services

aux particuliers

Immobilier

Informatique,

communication

Nombre d’entreprises pérennes en 2011

et employeurs en septembre 2006

1 258

641

416

301

243

Nombre d’entreprises pérennes en 2011

et employeurs en septembre 2011

3 244

1 469

1 138

716

677

Evolution de leur nombre entre 2006 et 2011

+158

+129

+174

+138

+179

% d’entreprises employeurs en 2011

28,5

28

26

25

24

Les activités les plus employeurs sont aussi celles qui sont les plus nombreuses à avoir progressé en emplois (de l’ordre de 40%, dirigeant salarié compris) alors que les autres ont davantage joué la stabilité (de 60 à 70% dirigeant salarié compris) :

En % de la totalité des entreprises pérennes

Ensemble dont

Construction

Transports

HCR

Industrie

Ont augmenté leur effectif entre 2006 et 2011

33,8

41,8

41,1

40,9

40,4

Ont stabilisé l’effectif entre 2006 et 2011

58,2

49,6

50,7

44,3

50,5

Ont diminué leur effectif initial

8,0

8,6

8,1

14,9

9,2

En % de la totalité des entreprises pérennes

Commerce

Services

particuliers

Services entreprises

Santé

éducation

Informatique

Communication

Immobilier

Ont augmenté leur effectif

33,8

30,9

30,0

28,3

23,0

20,7

Ont stabilisé leur effectif

58,8

62,8

64,3

64,0

68,8

67,6

Ont diminué leur effectif

7,4

6,3

5,8

7,7

8,2

11,7

La taille de l’entreprise employeur au démarrage (incluant le dirigeant salarié) est pour 76% de 1 à 2 salariés, pour 16,6% de 3 à 5 salariés, pour 4,1% de 6 à 9 salariés et pour 3,2% 10 salariés et plus ; sur les 26 885 entreprises employeurs au démarrage, 5 818 (22%) n’ont pour seul salarié que le dirigeant.

 

En second lieu, Le nombre moyen d’emploi a progressé de 1,76 à 2,79 ; 206 700 emplois (dirigeants et salariés) sont générés en 2006 par les créateurs du premier semestre de cette année ; ils ne seront plus que 161 868, compte-tenu de la disparition de 59 454 entreprises, passant toutefois de 1,76 personne employée en moyenne par entreprise en activité en 2006 à 2,79 en 2011. L’emploi s’est développé au cours de 3 premières années pour se stabiliser ensuite :

 

Nombre d’entreprises actives

Nombre d’emplois

Dont nombre de salariés

(dirigeant salariés compris)

Effectif moyen

Effectif salariés moyen

2006

117 485

206 722

88 338

1,76

0,71

2009

71 260

190 235

115 482

2,67

1,62

2011

58 031

161 868

98 284

2,79

1,69

Dans le même temps les entreprises cessées ont perdu 96 017 emplois (dont 37 422 salariés y compris les dirigeants salariés) dans 59 454 entreprises cédées (1,61 emploi en moyenne).

 

Les emplois moyens par entreprise sont proportionnellement plus nombreux à 5 ans dans les activités de transports, HCR, et industrie (entre 5,3 et 3,08), et nettement moins nombreux dans les services aux particuliers et l’immobilier (2,20)

 

Ensemble

Transports

HCR

Industrie

Santé, éducation

Informatique, communication

Construction

2006

1,76

2,66

2,42

2,22

1,58

1,60

1,89

2009

2,67

5,05

3,38

3,04

2,66

2,69

2,51

2011

2,79

5,30

3,45

3,08

2,98

2,90

2,72

 

Services entreprises

commerce

Services aux particuliers

Immobilier

2006

1,74

1,57

1,48

1,27

2009

2,66

2,64

2,03

1,87

2011

2,66

2,61

2,23

2,20

En troisième lieu, quelle importance y ont les femmes ? Les dirigeants au regard des salariés ? L’emploi généré par les femmes dirigeantes est plus modeste, quelque soit l’année observée

 

Nombre d’emplois générés

Emploi moyen

 

Hommes

Femmes

Hommes

Femmes

2006

155 705

51 017

1,87

1,49

2009

140 622

49 612

2,78

2,40

2011

121 397

40 471

2,95

2,41

Par ailleurs, au démarrage, le groupe des dirigeants regroupaient 73,5% des emplois crées (60,5% pour les dirigeants non salariés, 10% pour les dirigeants salariés et 3% pour les conjoints), alors que les salariés en CDD et CDI regroupaient 25% des emplois et celui des stagiaires et autres types de contrat, 1,5%.

 

En quatrième lieu, observons l’emploi par région, sachant que 2 régions au minima (Haute-Normandie et Bretagne) ne pourront être exploitées du fait d’écarts très importants à la moyenne (filiale ou restructuration d’entreprises, avec des emplois plus nombreux que dans les créations « classiques »?) :

% du plus élevé au plus bas en employeur en 2011

% d’entreprises employeurs

(Hors dirigeant salarié)

% d’entreprise en 2011 au regard de 2006

Nombre moyen de salariés en 2011 (dirigeants salariés compris), pour l’ensemble des pérennes

Au démarrage

En Sept 2011

Ayant augmenté

leur effectif

Ayant diminué

leur effectif

France

15,4

36,3

33,8

8,0

1,69

Haute-Normandie

19,4

42,9

35,3

9,4

4,89

Bretagne

15,9

42,6

38,5

7,1

3,27

Franche-Comté

20,8

41,7

35,2

11,7

1,63

Corse

19,0

41,3

33,7

9,6

0,94

Languedoc-Roussillon

14,0

40,9

35,8

11,6

1,46

Aquitaine

13,8

40,2

39,3

5,4

1,77

Pays de la Loire

18,1

39,3

36,3

5,7

1,87

Midi-Pyrénées

14,2

38,9

39,2

7,5

1,54

Poitou-Charentes

22,6

38,6

27,4

10,4

1,84

Nord-Pas-de-Calais

18,3

38,1

38,5

7,5

1,98

Bourgogne

17,2

37,5

33,9

9,2

1,57

Centre

15,3

37,3

35,1

9,3

1,45

Lorraine

16,7

36,2

27,2

9,2

1,53

Ile-de-France

14,2

34,8

32,9

7,5

1,50

Auvergne

12,8

34,6

34,7

6,3

1,31

Champagne-Ardenne

20,0

34,3

30,1

14,2

1,64

Picardie

20,7

34,1

32,3

8,4

1,51

Limousin

18,3

33,6

27,7

10,0

1,26

Paca

15,3

33,2

31,1

8,0

1,55

Alsace

15,3

32,9

31,8

11,4

1,24

Rhône-Alpes

12,3

32,4

30,0

6,4

1,60

Basse-Normandie

16,0

25,1

27,3

5,7

0,99

           

Réunion

19,5

44,5

44,0

11,9

0,97

Guyane

13,4

40,5

39,0

6,0

0,71

Martinique

12,8

40,4

41,7

6,4

0,65

Guadeloupe

15,3

39,6

39,6

7,6

0,76

Lecture du tableau : En Franche-Comté, 20,8% des entreprises nouvelles sont employeurs (hors dirigeant salarié) ; en 2011, les entreprises pérennes y seront 41,7% ; les pérennes sont 35% à avoir augment » leur effectif de démarrage, alors que 11,7% l’auront diminué ; en moyenne, les entreprises pérennes de cette région emploient 1,63 salarié (dirigeant salarié compris).

 

Quelques constats « globaux » :

• Au démarrage, les créations des régions du sud sont moins nombreuses à être employeur ; il en est de même pour les régions très urbaines comme l’Ile de France, Rhône-Alpes, Paca.

En 2011, 5 ans après, les régions aux créations les moins employeurs sont plus souvent localisées dans le nord de la France et l’est ou sont très rurales ; ce sont les mêmes qui ont le moins augmenté leur effectif depuis le démarrage. Il en est encore de même pour l’effectif moyen salarié.

 

Qu’en est-il de l’emploi total en 2011 au regard des activités par région ?

2 régions posent question, plus que d’autres, au regard de certains résultats : Haute-Normandie avec 44% des emplois dans la santé/éducation (France, 9,5%), Bretagne avec 40,5% de créations dans le commerce (France, 19,5%). Pour observer les régions, différencions selon les entreprises davantage concernées par le B to B et celles par le B to C :

 

Sous-total activités plus tournées

vers les entreprises

Services aux

entreprises

Industrie

Transports

Informatique

communication

France

34,6

18,1

6,2

5,6

4,7

Ile-de-France

45,2

30,9

4,0

3,3

7,0

Aquitaine

42,5

14,9

7,2

16,5

3,9

Lorraine

38,4

18,6

8,8

6,7

4,3

Rhône-Alpes

38,0

11,6

4,6

4,9

16,9

Nord-Pas-de-Calais

37,6

13,5

10,6

10,7

2,8

Pays de la Loire

37,3

14,5

15,3

5,5

2,0

Franche-Comté

37,3

22,7

11,5

1,2

1,9

Auvergne

34,4

20,9

10,9

1,7

0,9

Centre

34,2

19,8

8,7

3,1

2,6

Bretagne

32,9

20,0

3,4

8,3

1,2

Picardie

32,9

21,3

5,8

4,7

1,1

Bourgogne

32,8

15,5

11,2

3,7

2,4

Basse-Normandie

31,8

13,5

6,5

8,7

2,5

Limousin

30,6

13,6

14,4

1,0

1,6

Champagne-Ardenne

29,6

12,5

7,3

8,6

1,2

Midi-Pyrénées

29,5

18,0

5,0

4,7

1,8

Poitou-Charentes

25,5

14,0

5,7

2,6

3,2

Alsace

25,4

14,4

8,1

1,8

1,1

Haute-Normandie

24,8

8,5

1,9

13,8

0,6

Paca

23,6

12,3

5,3

4,1

1,9

Languedoc-Roussillon

22,9

11,6

4,9

2,1

4,3

 

Sous-total activités davantage

tournées vers les particuliers

Construction

Commerce

Santé,

Education

Autres services

Aux personnes

HCR

Immobilier

France

63,7

20,0

19,5

9,5

5,6

5,4

3,7

Champagne-Ardenne

77,0

28,3

19,6

16,5

4,6

6,9

1,1

Languedoc-Roussillon

75,3

23,4

24,5

13,6

3,6

6,6

3,6

Paca

75,0

35,3

15,3

11,0

3,6

5,1

4,7

Haute-Normandie

73,9

13,8

8,7

44,2

4,2

1,8

1,2

Alsace

73,1

26,1

19,1

5,8

11,2

5,6

5,3

Poitou-Charentes

71,7

29,0

15,0

11,5

8,7

4,7

2,8

Midi-Pyrénées

69,0

26,5

17,3

6,7

4,6

6,6

7,3

Lorraine

68,8

18,3

13,9

8,3

7,1

6,9

6,3

Bretagne

66,4

11,3

40,5

4,5

4,5

4,1

1,5

Basse-Normandie

65,8

15,8

26,8

6,2

3,8

10,5

1,8

Bourgogne

65,5

19,6

20,3

11,8

5,6

6,3

1,9

Picardie

64,5

20,3

16,6

7,9

12,6

4,7

2,4

Auvergne

64,2

18,3

27,0

6,2

3,5

6,1

3,1

Centre

62,3

22,9

20,7

5,8

4,7

5,4

2,8

Limousin

61,6

27,2

19,5

6,4

4,5

8,3

1,3

Rhône-Alpes

61,1

19,8

16,4

9,1

3,0

10,4

2,4

Nord-Pas-de-Calais

61,1

19,1

17,8

8,1

9,5

3,5

3,1

Franche-Comté

60,1

22,1

19,3

7,1

6,2

3,4

2,0

Pays de Loire

56,9

12,3

22,5

7,2

5,9

6,1

2,9

Ile-de-France

56,4

12,5

17,0

7,9

8,4

3,6

7,0

Aquitaine

54,5

17,9

17,1

3,5

4,3

3,7

8,0

Enfin la comparaison avec la génération 2002 est défavorable au bâtiment et aux services aux entreprises.

Pour la génération 2002, la perte d’emploi dans la construction n’avait été que de 28% en 5 ans ; elle est de 35% pour la génération 2006 ; la plus faible pérennité des entreprises de ce secteur (47%), très inférieure à celle de la génération 2002 (53%) et une moindre progression de l’emploi (+45 contre +53%) expliquent cette baisse.

L’évolution de l’emploi la plus dégradée est celle du soutien aux entreprises ; malgré un taux de pérennité proche, l’emploi des entreprises créées en 2006 a diminué de 15% en cinq ans (3% pour la génération 2002) ; la progression des emplois dans les entreprises pérennes est beaucoup plus faible pour la génération 2006 (+ 51%) que pour la génération 2002 (+ 72%).

 

SOMMAIRE

Le dernier taux de pérennité connu à 5 ans est celui de la génération 2006-2011 ; il est de 51,5%; 7 caractéristiques principales expliquent les écarts de taux.

 L’exploitation est faite à partir des tableaux mis à disposition par l’INSEE ; la population concernée est celle des créateurs du 1er semestre 2006, interrogés en septembre 2006, puis ceux toujours en activité, en septembre 2009, puis en septembre 2011; il faut aussi rappeler que les taux communiqués doivent être appréciés en tenant compte d’intervalles de confiance, conduisant à ce que de faibles écarts doivent être interprétés avec prudence.

 

 

Les taux de pérennité de l’ensemble des activités créées pour la génération 2006 sur 5 ans est de 51,5%, et de 66% à 3 ans :

% du taux de pérennité

à un an

à 2 ans

à 3 ans

à 4 ans

à 5 ans

France entière

91,4

78,8

65,8

59,1

51,5

Ecart selon les secteurs d’activité

de 88,4 à 95,2

de 72,2 à 87,8

de 59,4 à 81,4

de 52,6 à 76

De 44,6 à 70

Rappelons que le taux de pérennité rend compte non de l’échec des créateurs mais de la cessation des entreprises nouvelles, pour lesquelles les causes de cessation sont majoritairement l’incapacité de trouver sa place sur le marché, de gérer une entreprise mais aussi le fait de créer pour une durée limitée, de restructurer une affaire, d’en changer la statut juridique… ; rappelons aussi que cessation ne se confond pas avec défaillance (acte juridique d’un tribunal de commerce), qui ne concerne qu’une partie des cessations.

 

Les régions rurales connaissent des taux de pérennité à 5 ans bien plus favorables que les régions plus industrielles du nord, de l’est et de l’Ile de France :

Régions aux taux élevés

Régions aux taux moyens

Régions aux taux faibles

Régions

à 5 ans

à 3 ans

Régions

à 5 ans

à 3 ans

Régions

à 5 ans

à 3 ans

Auvergne

60,6

66,2

Pays de la Loire

53,9

67,0

Alsace

50,3

67,3

Bretagne

57,2

71,5

Rhône-Alpes

53,8

69,8

Lorraine

50,2

66,7

Champagne-Ardenne

56,8

71,2

Franche-Comté

53,7

68,1

Picardie

50,0

60,6

Corse

56,4

73,6

Aquitaine

52,6

64,6

Ile de France

49,3

62,4

Basse-Normandie

54,7

66,4

Midi-Pyrénées

52,3

68,5

Haute-Normandie

49,1

63,1

Bourgogne

54,6

68,5

Paca

52,2

65,2

Languedoc-Roussillon

48,8

65,0

Limousin

54,3

69,4

     

Nord-Pas-de-Calais

47,2

63,3

Centre

54,1

67,6

     

Poitou-Charentes

44,8

69,6

     

France

51,5

65,8

     

Sept caractéristiques ou groupes de caractéristiques sont corrélées à plus ou moins de pérennité ; déclinons-les de la plus discriminante vers celles qui le sont moins :

1 En premier lieu, le secteur d’activité : les meilleurs taux sont localisés dans la santé/éducation et les transports/entreposage, alors que les plus faibles le sont dans le commerce, les HCR et la construction (ces 3 activités cumulant la moitié des entreprises) ; noter que la construction était en meilleure position dans la génération 2002 à 5 ans (53%)

 

Santé

Education

Transports

Entreposage

Services aux

entreprises

Activités

financières

Industrie

dont IAA

Immobilier

Services aux

particuliers

Informatique

Communication

Répartition

6,4

2,5

16,9

1,6

5,3

4,5

6,9

4,5

Taux à 3 ans

81,4

72,5

70,5

66,1

67,9

62,9

65,5

67,2

Taux à 5 ans

70,0

61,0

56,8

55,5

54,8

52,9

52,8

52,0

 

HCR

Construction

Commerce, réparation

Total

Répartition

5,0

22,3

24,1

100

Taux à 3 ans

66,4

64,4

58,6

65,8

Taux à 5 ans

47,8

47,7

44,6

51,5

2 En second, la formation du dirigeant et le type de qualification professionnelle acquise : les créateurs issus à minima d’un 2éme cycle de l’enseignement supérieur (61%) se démarquent nettement de ceux qui sont sans diplôme ou au plus de niveau CEP/BEPC (40,6%) ; il en est de même en ce qui concerne les cadres (58,8%) versus les ouvriers (43,4%), parmi ceux qui ont occupé un emploi salarié.

 

2éme cycle du supérieur

et au delà

1er cycle

du supérieur

Bac

CAP/BEP

CEP/BEPC ou pas de diplôme

Total

Répartition

24,3

14,4

17,0

24,3

20,0

100

Taux à 3 ans

72,5

68,5

66,0

64,4

57,4

65,8

Taux à 5 ans

61,0

55,9

51,1

48,7

40,6

51,5

 

Cadre

Non concerné*

Profession

intermédiaire

Agent de maitrise, contremaitre

Employé

Ouvrier

Total

Répartition

27,3

9,2

9,5

7,5

31,5

14,9

100

Taux à 3 ans

71,4

66,7

64,9

63,6

63,6

61,6

65,8

Taux à 5 ans

58,8

53,5

50,9

49,3

49,2

43,4

51,5

*Dont des indépendants qui ont toujours été à leur compte

3 Le montant des capitaux réunis pour démarrer l’entreprise (comprenant les emprunts familiaux et bancaires) : ceux qui ont réuni au moins 40 000€ affichent un taux de pérennité de 60 à 65% contre 45% pour ceux qui déclarent avoir réuni au plus de 2 000€ (d’autres travaux nous ont montré que pour cette dernière population les montants sont souvent sous-évalués, oubliant le recours au crédit consommation ou aux cartes bancaires)

 

80 000 € et plus

De 40 à

80 000€

De 16 à

40 000€

De 8 à 16 000€

De 2 à 8 000€

Moins de 2 000€

Total

Répartition

7,2

6,1

15,2

17,6

32,3

21,5

100

Taux à 3 ans

81,0

73,7

71,3

65,5

62,2

59,5

65,8

Taux à 5 ans

65,1

60,4

56,8

52,1

48,4

45,0

51,5

4 La forme juridique choisie, la constitution de société, ou la mise en filiale sont nettement plus propices à la pérennité

 

Filiale

Non filiale

Personne morale

Personne physique

Total

Répartition

3,1

96,9

47,9

52,1

100

Taux à 3 ans

81,1

65,3

73,7

58,5

65,8

Taux à 5 ans

63,6

51,2

57,8

45,7

51,5

5 Les difficultés exprimées par les dirigeants et les projets pour l’avenir au moment de l’enquête en septembre 2006 (en moyenne 4,5 mois après le démarrage) : si la plupart des difficultés exprimées ne semblent pas avoir eu d’impact très marquant sur la pérennité, cependant deux difficultés manifestent un impact négatif (le fait du découvert bancaire ou de la difficulté pour l’ouverture d’un compte), à mettre en relation avec la vraisemblable crédibilité du projet ; nous retrouvons ce même handicap pour les dirigeants déclarant au regard de leur avenir, ne pas savoir ou devoir redresser la situation (4,5 mois après le démarrage !)

Multi-réponses

Pas de

difficulté

Formalités

administratives

Trouver

un local

Fixer le prix

de vente

Embauche

Contact

Client

Être

seul

Obtenir un

financement

Ouvrir

un compte bancaire

Obtenir un découvert bancaire

Total

Répartition

29,0

36,7

10,8

16,2

8,0

16,4

12,7

17,7

5,8

7,0

100

Taux à 3 ans

68,7

66,4

65,7

65,4

67,9

61,3

61,6

62,9

54,1

56,5

65,8

Taux à 5 ans

54,7

52,2

51,3

49,9

49,7

49,6

48,9

47,8

39,7

38,9

51,5

Multi-réponses

Développer l’entreprise

Maintenir l’entreprise

Ne sait pas

Redresser l’entreprise

Total

Répartition

56,1

30,5

14,6

9,0

100

Taux à 3 ans

69,1

68,5

56,7

49,6

65,8

Taux à 5 ans

54,5

53,7

42,6

37,1

51,5

A cela on peut ajouter les motivations des créateurs : les motivations de type indépendance, goût d’entreprendre, recherche de meilleurs gains… conduisent à davantage de pérennité que le fait de créer parce que chômeur

Multi-réponses

Opportunité

Goût

d’entreprendre

Pas d’autre

possibilité

Augmenter ses

revenus

Indépendance

Idée

Nouvelle

Sans emploi

Total

choix de créer

Contraint de créer

Répartition

15,8

38,9

9,1

25,4

60,7

12,9

22,9

5,1

100

Taux à 3 ans

70,3

68,7

68,2

67,7

65,7

66,1

61,1

55,9

65,8

Taux à 5 ans

55,2

54,9

54,4

52,5

51,8

51,0

45,8

42,9

51,5

6 La situation immédiatement antérieure à la création : avoir déjà créé est plus favorable pour pérenniser, mais paradoxalement, il faut avoir connu 3 créations pour faire monter le taux (un domaine à exploiter plus avant pour comprendre pourquoi ces taux plutôt faibles de pérennité, malgré une expérience de création) ; venir directement du salariat est aussi plus favorable que venir du chômage (une situation en décrochage au regard de l’enquête de 2002, où les chômeurs de courte durée connaissaient des taux proches des salariés), ou de « l’inactivité » professionnelle.

 

Situation antérieure

Nombre de créations antérieures

Total

 

Chef d’entreprise

Salarié

chômage

Sans activité

3 et plus

2

1

0

Répartition

14,5

33,7

40,4

11,4

4,1

6,2

16,2

73,5

100

Taux à 3 ans

72,2

69,1

62,2

60,3

70,5

64,2

64,6

65,9

65,8

Taux à 5 ans

57,4

54,4

48,0

48,0

57,7

49,0

49,5

51,8

51,5

7 La situation « personnelle » du dirigeant : les plus jeunes et les dirigeants vivant seul avec enfant, sont qui connaissent des taux plus faibles que les plus de 30 ans et les couples avec enfant

 

Age des dirigeants

Situation familiale

Total

50 ans et plus

40-49 ans

30-39 ans

Moins de 30 ans

Couple avec enfant

Couple sans enfant

Seul sans enfant

Seul avec enfant

100

Répartition

15,8

27,3

35,2

21,6

50,6

21,4

22,6

5,3

65,8

Taux à 3 ans

66,6

68,9

67,1

58,7

68,0

65,3

61,9

62,5

51,5

Taux à 5 ans

52,1

54,4

52,9

45,3

53,8

51,1

48,1

46,4

100

Par contre, le sexe du dirigeant, le recours à l’aide publique (essentiellement pour les chômeurs, mais le fait de comparer avec les autres situations de création n’est pas pertinent), le fait d’avoir suivi une formation avant la création (là encore, le fait de comparer avec les autres situations de création n’est pas pertinent) le nombre de salarié au démarrage ne font pas état de différences d’importance en ce qui concerne les taux de pérennité

 

Sexe

Aides publiques

Recours à la formation

Taille au démarrage

Total

 

Hommes

Femmes

Non

Oui

Formation

« obligatoire »

Pas de

recours

Formation

demandée

0 sal

1-2

3-5

6-9

<10

100

Répartition

70,9

29,1

54,6

45,4

21,7

65,6

12,6

83,7

11,2

3,2

1,1

0,7

65,8

Taux à 3 ans

66,1

65,0

66,4

65,0

66,7

65,9

63,3

64,2

73,9

73,4

69,6

73,8

51,5

Taux à 5 ans

51,6

51,3

52,1

50,8

53,4

51,2

49,9

51,0

54,1

55,0

53,6

52,7

100

 

SOMMAIRE

En 2012, toutes professions confondues, l’activité des TPE régresse de 2% (contre +1,9% en 2011) ; tous les secteurs enregistrent une baisse de chiffre d’affaires en 2012

 Tous les mois, près de 70 centres de gestion agréés (CGA), répartis sur l’ensemble du territoire national, transmettent les chiffres d’affaires, rendus anonymes, de leurs adhérents à la Fédération. Les indices d’activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres d’affaires d’un échantillon de 15 000 petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services. L’évolution des activités est pondérée par le nombre d’entreprises recensées par l’INSEE dans chaque secteur considéré. Un questionnaire est parallèlement adressé chaque trimestre à près de 2 000 petites entreprises représentatives, permettant d’établir le baromètre du moral des dirigeants et de leurs intentions d’investissement et de recrutement.

 

3 activités affichent néanmoins un taux de croissance positif (mais en recul par rapport à 2011) : l’agriculture sylviculture ostréiculture : +1,9% (contre +7,1% en 2011), le transport : +0,8% (contre +4,3% en 2011) et le commerce de détail alimentaire : +0,6% (contre +1,5% en 2011)

 

7 autres enregistrent une variation de chiffre d’affaires inférieure ou égale à l’indice moyen enregistré en 2012 (-2%), mais tout de même en recul par rapport à l’année précédente (hors vente-réparation automobile) :

–       La culture et les loisirs : -0,1% (contre +0,6% en 2011)

–       La vente et réparation automobile : -0,3% (contre -1,9% en 2011)

–       La santé : -0,7% (contre +0,3% en 2011)

–       La beauté-esthétique : -1,2% (contre +0,5% en 2011)

–       Les services : -1,4% (contre +4,1% en 2011)

–       Les cafés, hôtels, restaurants : -1,7% (contre +2,2% en 2011)

–       L’équipement de la personne : – 2% (contre +0,7% en 2011)

 

2 secteurs, enfin, sont nettement en dessous du taux moyen annuel (-2%) :

–       L’équipement de la maison : -4,4% (contre +1,9% en 2011)

–       Le bâtiment : -4,8% (contre +4% en 2011)

 

LES TOPS

  1. Les entreprises de nettoyage : + 5,2% (contre +4,1% en 2011). Les bureaux représentent encore près de 40% du marché de la propreté. Le métier est en pleine recomposition avec l’arrivée de nombreux auto-entrepreneurs.

  2. Les professionnels des parcs et jardins : +4,5% (inférieur à celui de 2011, +6,4%) tirant surtout profit du développement du marché des particuliers ( 42% du chiffre d’affaires du secteur) Si la profession attire de nombreux créateurs d’entreprises (+32% de nouvelles structures entre 2008 et 2010), le marché stagne autour de 5 milliards d’€.

 3. Les studios photographiques : + 3,7% : profondément transformée par l’irruption des nouvelles technologies, l’activité des studios photographiques évolue désormais à l’heure numérique : numérisation, offre complémentaire en ligne, albums personnalisés, création d’objets cadeaux… Au traditionnel « comptoir photo » a succédé un point de vente ludique, interconnecté, riche en prestations instantanées et équipé de bornes interactives. 

 

LES FLOPS

 1. Les magasins d’électroménager-TV-HIFI : -13,7% : prises dans l’étau de la grande distribution et des enseignes spécialisées, les boutiques indépendantes d’électroménager cèdent du terrain à la concurrence. Porté par l’innovation, le marché reste pourtant dynamique.

2. Les agences immobilières (-9,9%) : « Les délais de réalisation des transactions se sont considérablement allongés, au point  de provoquer une baisse notable du chiffre d’affaires de certaines agences », souligne la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM). De leur côté, les notaires annoncent une nouvelle baisse des transactions en 2013, notamment en raison de l’absence de croissance, du chômage et de l’absence de toute aide de l’Etat à l’accession (à l’exception des zones urbaines sensibles).

 3. Les magasins de bricolage : (-9,4% contre +0,1% en 2011) : l’activité de ces petites surfaces dédiées au « faire soi-même » souffre de la concurrence féroce des grandes enseignes spécialisées.

 

Et aussi…La menuiserie (-7,9% contre +4,6% en 2011), les magasins de cadeaux-souvenirs (-7,8% contre +2,6% en 2011), les magasins de meuble (-7,6% contre -1,4% en 2011), les peintres en bâtiment (-7,1% contre +3,2%).

 

SOMMAIRE

Une situation toujours préoccupante pour les dirigeants de TPE, avec toutefois des espoirs modestes d’amélioration pour 2013

Échantillon de 1 002 dirigeants de TPE de 0 à 19 salariés (hors auto-entrepreneurs), interrogé par téléphone du 7 au 21 février 2013.

 

Ce sondage de février 2013 ne montre pas d’embellie par rapport à celui de novembre 2012, où l’on constatait un niveau de pessimisme parmi les plus bas enregistrés depuis 2002.

Moins de la moitié des patrons de TPE se déclarent optimistes pour leur activité (46%), une situation plus favorable dans les services (58% pour les services aux entreprises, 56% pour les services aux particuliers), au contraire du BTP et de commerce (32% dans les deux cas).

En termes d’évolution du chiffre d’affaires, 13% ont vu leurs ventes progresser depuis trois mois contre 42% enregistrer une baisse (en moyenne -2,8%) ; cette baisse devrait se poursuivre pour le trimestre à venir : 20% anticipent une hausse de leurs recettes contre 24% une baisse toutefois plus faible (en moyenne -0,6%).

 

En termes de bénéfice, 50% constatent que leurs bénéfices ont augmenté contre 45% qui les ont vu diminuer ; la moitié des chefs d’entreprise ne dispose d’aucune visibilité sur leurs perspectives pour 2013 (51%). Ceux qui estiment les connaître misent sur une croissance faible de 0,5%.

 

En dépit des difficultés liées à la situation économique, la motivation des dirigeants interrogés reste forte (avec une note moyenne de 7 sur 10 contre 7,1 au trimestre précédent), mais avec toutefois une augmentation des interviewés se déclarant peu ou moyennement motivés (39% contre 35%). Ajoutons que le regard porté sur leur état de santé ne varie pas (note moyenne de 7,2 sur 10).

 

32% jugent leur situation financière préoccupante (+6 points en dix-huit mois).

29% déclarent leur trésorerie excédentaire (recul de 4 points en trois mois) ; pour 49%, elle est à l’équilibre et pour 22% déficitaire. Cependant, ils se montrent plus optimistes qu’en novembre 2012 sur l’évolution de leur trésorerie dans les trois mois à venir : 27% anticipent une amélioration (+7 points) contre 25% qui prévoient une dégradation (-3 points).

Les jugements sont aussi plus positifs en ce qui concerne les relations avec leurs banques, même si un dirigeant sur cinq constate toujours des conditions de crédit plus sévères (19%, -1 point). Ainsi, parmi les 20% de chefs d’entreprise ayant sollicité un prêt au cours des trois derniers mois, 47% déclarent avoir subi au moins une mesure de durcissement contre 60% en novembre 2012 et 53% en janvier 2012. Dans 25% des cas, les demandeurs se sont vus refuser le financement, 14% ayant dû fournir des garanties supérieures à celles exigées par le passé et 12% ayant obtenu moins que le montant demandé. Ils ne sont plus que 7% à mentionner des conditions de taux élevés contre 17% trois mois avant.

 

La création nette d’emplois s’établit à -4%, au niveau le plus bas enregistré depuis la mise en place du baromètre : 11% ont recruté au cours des trois derniers mois (-3 points par rapport à novembre 2012) et 10% ont supprimé des postes (+4 points) ; parmi les suppressions d’emplois des trois derniers mois, 59% étaient des CDI ; on constate aussi une baisse des ruptures à l’amiable (36% sur la période avril 2012-février 2013 contre 43% sur la période janvier-novembre 2012), et une similitude pour les licenciement économiques (39 et 37%) ; noter que 24% ont démissionné.

Le premier trimestre 2013 devrait être marqué par une reprise des embauches, avec une création nette prévue à +3% (+4% dans les services aux entreprises et les services aux particuliers).

Au global, sur l’année 2012, 7% des patrons de TPE déclarent avoir supprimé des postes (19% des employeurs et 6% des non employeurs à l’enquête). Parmi les dirigeants ayant au moins un salarié, 14% ont augmenté leurs effectifs.

Les perspectives pour 2013 sont légèrement plus favorables : 7% envisagent d’augmenter le nombre de leurs salariés contre 6% qui pensent le diminuer (et même 16% parmi les employeurs, contre 13 en novembre 2012) ; les non employeurs sont 6% à envisager d’embaucher (contre 13 en novembre 2012) :

 

Embauche

Suppression de poste

Création nette en %

 

% entreprise

concernée

Nbre moyen

% Création

poste

%

Remplacement

% entreprise

concernée

Nbre moyen

Réalisé octobre-décembre 2012

11

1,5

6

5

10

1,3

-4

Prévu janvier-mars 2013

10

1,4

7

3

4

1,2

+3

 

L’opinion des dirigeants sur l’accord relatif à la réforme du marché du travail signé le 11 janvier : Cet accord n’est connu que par une minorité des dirigeants de TPE (37%). Pour les interviewés qui en ont entendu parler, 72% estiment que les mesures de l’accord constituent seulement un effet d’annonce ; 33% toutefois pensent qu’elles vont permettre d’améliorer la compétitivité de l’économie française et 26% contribuer à relancer l’emploi ; dans le détail, certaines mesures sont pourtant perçues favorablement (création d’une mobilité volontaire sécurisée pour 78% des patrons interrogés, droits rechargeables à l’assurance chômage pour 75%, assouplissement du contrat de travail à temps partiel en contrepartie d’un minimum de 24 heures hebdomadaires pour 72%).

Autre point encourageant, la moitié des chefs d’entreprise déclare que la simplification du recours à l’activité partielle en cas de difficulté financière pourrait les inciter à embaucher (48%).

Ils accueillent très négativement la sur-taxation des CDD, 41% déclarant qu’elle va avoir un impact négatif sur leur entreprise ; au global, sur l’ensemble des TPE, la mise en place de cette sur-taxation devrait conduire 2% des dirigeants à embaucher en CDI, 12% à réduire le recours ou le nombre de CDD, tandis que 86% ne modifieront rien à leur politique d’embauche. En ce qui concerne la participation des employeurs à la complémentaire santé, 56% déclarent offrir déjà un financement à leurs employés. Pour ceux qui ne le font pas, seuls 44% approuvent cette mesure.

 

En conclusion, si une majorité des patrons de TPE (57%) se montre confiante sur la capacité de la France à sortir de la crise et à retrouver une croissance durable avant la fin de la décennie, ils sont quand même 42% à appréhender la situation actuelle comme le signe d’un vrai déclin nécessitant plusieurs décennies pour que le pays puisse se rétablir (54% parmi les employeurs).

Les patrons de TPE font essentiellement confiance à cinq secteurs parmi tous ceux testés : les services innovants (dont les fondations sont saines pour 76% des interviewés), la culture (62%), l’économie par Internet (59%), les services traditionnels (56%) et la recherche (52%).

 

SOMMAIRE

Les régions où les emplois dans les TPE sont proportionnellement les plus nombreux se situent dans les iles (Corse et DOM) et le sud de la France

 En 2010, selon la nouvelle définition, 3 millions d’entreprises (auto-entrepreneurs compris), relevant du secteur marchand non agricole, sont implantées en France. Elles emploient 15,7 millions de salariés, soit 13 millions en équivalent temps plein hors intérimaires. Plus de la moitié travaillent dans cinq régions : Île-de-France (26 %), Rhône-Alpes (10 %), Provence-Alpes- Côte d’Azur (7 %), Pays de la Loire (6 %) et Nord – Pas-de-Calais (6 %).

 

Les entreprises sont, depuis 2008, classées en quatre catégories de taille, en tenant compte non seulement des effectifs employés, mais aussi du chiffre d’affaires et du bilan de l’entreprise. La nouvelle définition de l’entreprise dessine une vision plus réaliste du système productif, qui apparaît plus concentré que ne le suggérait l’ancienne approche.

 

Micro-entreprises

PME

ETI

Grandes entreprises

Définition 2008

Moins de 10 personnes

et un CA annuel ou un total de bilan n’excédant pas

2 M€

Entre 10 et 250 personnes

et un CA annuel n’excédant pas

50 M€ ou un total de

bilan n’excédant pas 43 M€

De 250 à 5000 personnes et un CA annuel n’excédant pas 1,5 Md€ ou un total de bilan n’excédant pas

2 Md€

Au-delà des ETI

Nombre d’entreprises

2,9 millions

136 000

4 600

229

Nombre de salariés

2, 545 millions

3,572 millions

2,901 millions

4 068 millions

Répartition des salariés

19%

27%

22%

31%

Les grandes entreprises et celles de taille intermédiaire, notamment celles qui sont organisées en groupe, sont le plus souvent implantées dans plusieurs départements, voire plusieurs régions. En moyenne, une grande entreprise est implantée dans dix-huit des vingt-six régions françaises, contre un peu moins de six pour les entreprises de taille intermédiaire et une pour les autres catégories.

 

Les régions où l’on emploie le plus de salariés en TPE et PME sont la Corse et les DOM, puis le sud ; les régions où l’on emploie le plus de salariés dans les ETI et les grandes entreprises sont l’Ile de France, le Nord-Pas-de-Calais et la Haute-Normandie.

Le tableau ci-dessous classe les régions selon l’importance des salariés équivalents plein-temps (en établissements) et localisés dans les TPE :

Nbre salariés équivalent plein-temps

En établissements (en milliers)

Micro-entreprises

PME

ETI et grandes entreprises

Total

Nombre

%

Nombre

%

Nombre

%

Nombre

%

% sal région dans le total

Corse

22

41

21

39

10

19

54

100

0,4

Guadeloupe

16

34

15

32

17

36

47

100

0,4

Guyane

6

33

6

33

6

33

18

100

0,1

Martinique

16

31

16

31

20

39

51

100

0,4

Réunion

28

30

33

35

33

35

94

100

0,7

Languedoc-Roussillon

116

29

116

29

167

42

399

100

3,0

Paca

240

26

248

27

430

47

918

100

7,0

Limousin

27

23

35

30

55

47

117

100

0,9

Aquitaine

138

23

171

29

287

48

595

100

4,5

Poitou-Charentes

67

22

101

33

142

46

309

100

2,4

Auvergne

50

22

69

30

111

48

230

100

1,8

Midi-Pyrénées

116

21,5

148

27,5

272

51

536

100

4,1

Basse-Normandie

54

21

77

30

130

50

261

100

2,0

Bretagne

119

21

169

29

289

50

577

100

4,4

Franche-Comté

41

20

65

31

102

49

207

100

1,6

Rhône-Alpes

266

20

386

29

683

51

1 336

100

10,2

Bourgogne

60

20

88

29

155

51

303

100

2,3

Lorraine

73

19

109

28

203

53

385

100

2,9

Champagne-Ardenne

45

18,5

72

30

125

51,5

242

100

1,8

Centre

89

18,5

138

28,5

255

53

482

100

3,7

Alsace

71

18

114

29

205

52

391

100

3,0

Picardie

58

18

90

28

168

53

317

100

2,4

Pays de la Loire

129

17,5

224

30

387

52

740

100

5,7

Haute-Normandie

59

16,5

98

27

203

56

360

100

2,8

Nord-Pas-de-Calais

115

16

197

27

413

57

724

100

5,5

Ile-de-France

524

15,5

765

22,5

2 102

62

3 391

100

25,9

Total

2 545

19,4

3 572

27,3

6 969

53,6

13 086

100

100,0

Les 4 600 entreprises de taille intermédiaire (ETI) localisées en France emploient 22% des salariés marchands non agricoles ; leur implantation, plus dense au nord de la Loire, marque une opposition nord-sud plus nette que pour les grandes entreprises.

Sur l’ensemble du territoire, les PME sont des acteurs importants dans la construction, le commerce de gros et de détail et la réparation automobile

Les microentreprises sont davantage tournées vers l’économie locale (bâtiment, commerce de détail, la réparation automobile, ainsi que les services à la personne ; elles sont aussi très présentes dans les activités touristiques, telles que l’hôtellerie et la restauration, en particulier sur le littoral méditerranéen et dans les massifs montagneux.

 

SOMMAIRE

Une des rares enquêtes sur la globalité des TPE sans salarié, limitée ici au secteur de la réparation/commerce automobile

 L’enquête a collecté 538 réponses (taux de réponse qui équivaut à 27%) dans les 7 départements interrogés (Seine Maritime, Deux-Sèvres, Aude, Jura, Ain, Essonne, Aisne) choisis pour leur grande diversité de situation économique. La passation s’est effectuée début mars 2012.

Le taux de réponse est particulièrement faible du fait notamment d’un taux de « hors cible » (32%) ; noter que 7% des entreprises n’existent pas physiquement (montages juridiques utilisés pour bénéficier de réductions de taxes ou impôts).

Les bases de données utilisées sont constituées d’INSEE SIRENE (base de données pour la recherche de numéros téléphoniques automatique et manuelle) et des bases d’IRP Auto (caisse de retraite de la branche des services de l’automobile).

 

Selon les études antérieures (ISM et Sine), certains secteurs sont propices au développement des entreprises sans salarié :

– Les entreprises du Code APE « commerce automobile » 4511Z représente 43% d’entreprises sans salarié (10 900 entreprises).

– L’entretien et la réparation de cycle et motocycles (4540Z) : 43% d’entreprises sans salarié (2 300 entreprises).

– Celui du code APE 4520A l’entretien et la réparation automobile : 38% d’entreprises sans salarié avec 1 300 entreprises).

– Elles se raréfient dans les secteurs où l’investissement matériel est très important (stations services, vente et entretien de véhicules industriels).

 

L’enquête démontre que 43% des entreprises sans salarié du commerce automobile réalisent la majorité de leur chiffre d’affaire dans l’entretien-réparation-carrosserie.

Dans l’échantillon, 69% sont des entreprises individuelles (dont 26% des auto-entrepreneurs), 19% des SARL et 7% des EURL. Un quart des auto-entrepreneurs cumulent un emploi salarié dans une autre entreprise. La création est prépondérante (79% des entreprises observées)

 

Entreprises individuelles

SARL, SAS

EURL

Total

 

Non AE, nbre

%

AE nbre

%

Nbre

%

Nbre

%

Nbre

%

Créations

145

35,0

136

33

89

21,5

43

10,5

413

100

Reprises

70

66,0

2

1

25

23,0

10

9,0

107

100

100Total

215

53,0

138

27

114

22,0

53

10,0

520

 

Les entreprises reprises paraissent plus structurées que les autres : 28% d’entre elles ont déjà eu des salariés, 41% un apprenti ; ce sont des entreprises plus rurales (63% en commune rurale). 86% d’entre elles ont un local spécifique (55% pour les autres) et ont un chiffre d’affaire tendanciellement plus élevé que le reste de l’échantillon.

C’est parmi ces 20% de reprises d’entreprises que nous allons trouver les enfants qui reprennent la suite de leurs parents, mais ce type de reprise ne représenterait finalement sans doute guère plus de 2% de l’échantillon total des entreprises sans salarié. L’ISM dans son étude avait d’ailleurs déjà souligné que les cas de successions familiales étaient plutôt le fait d’entreprises de 1 à 5 salariés.

Les cas de reprises d’entreprises réalisées par un ancien salarié de l’entreprise sont également minoritaires (20% des nouveaux entrepreneurs repreneurs).

 

L’âge moyen de l’entrepreneur sans salarié du commerce et de la réparation automobile est de 43 ans (auto-entrepreneurs, 40 ans). 64% des responsables d’entreprises individuelles ont plus de 45 ans ; les entrepreneurs sans salarié sont plutôt des personnes d’expérience et pourrait-on dire des « deuxièmes parties de carrières ».

 

Moins de 30 ans

30 à 39ans

40 à 49 ans

50 à 59 ans

50 ans et plus

Répartition en %

14

26

30

24

6

Avant la création d’entreprise 13% s’identifiaient comme chômeurs (17% chez les auto-entrepreneurs) dont 7% de longue durée ; pour 7%, c’est leur première expérience professionnelle. 12% des auto-entrepreneurs étaient en emploi au moment de la création de l’entreprise et le sont toujours.

 

Ce sont pour 74% d’entre eux et quel que soit le statut des entreprises, des personnes issues directement d’une entreprise des services de l’automobile (commerce et réparation). La part des personnes sans expériences professionnelle dans l’activité (26%) est de 49% pour les entrepreneurs de négoce véhicules occasion et de 19% pour les entrepreneurs de garages et carrosseries.

 

50% sont titulaires d’un niveau CAP-BEP en mécanique automobile ou en carrosserie (43% pour les auto-entrepreneurs et 56% pour les autres) ; 38% n’ont pas de diplôme ou au plus le CEP/BEPC (49% pour les auto-entrepreneurs); plus l’entrepreneur est âgé, plus il est titulaire d’un CAP/BEP, alors que la part des titulaires de bacs Pro augmente pour les moins de 30 ans (14% contre 7% pour l’ensemble)

Si 18% de l’ensemble de l’échantillon n’a ni expérience automobile ni diplôme automobile, ils sont 25% chez les vendeurs de véhicules d’occasion et seulement 8% chez les garagistes.

 

Plus d’un tiers des entreprises sans salarié sont localisées en « communes rurales », alors que 14% de la population française y réside ; en incluant les « chefs lieux de canton » de moins de 5000 habitants, ils sont 50%. Le parc surreprésenté en zone rurale répond à un besoin de proximité.

 

Les activités exercées le sont majoritairement en mécanique auto, mais la vente de véhicules d’occasion est aussi une activité fréquente :

 

Réparation auto

Ventes véhicule occasion

Carrosserie

Dépannage-remorquage

casse

autres

Répartition en %

68

41

23

19

2

12

La polyactivité est la norme de ces entreprises comme pour l’ensemble du secteur d’activité. 71% font de l’entretien courant (56% en mécanique à l’ancienne, mais aussi prés de 40% des diagnostics électroniques et des réparations électroniques) ; 68% des garages déclarant réaliser de la réparation d’organes électroniques, se font aider par une concession ou un agent pour trouver la panne ou pour remettre à jour les calculateurs.

25% travaillent aussi en sous-traitance (54% dans le domaine carrosserie) ; seule une sur huit le fait pour une seule entreprise.

 

65% des personnes interrogées travaillent dans un local spécifique, 27% à leur domicile et 13% sur le lieu ou se trouve leur client (particuliers ou entreprises). Le lieu d’exercice de l’activité est lié au statut de l’entreprise et à son activité ; ainsi 52% des auto-entrepreneurs travaillent chez eux, 18% au domicile des clients et seul un quart dispose d’un local spécifique ; ainsi la moitié des vendeurs de véhicules d’occasion n’ont pas de local spécifique (73% pour les auto-entrepreneurs.

 

Le chiffre d’affaire médian déclaré des entreprises sans salarié est de 93 500€ HT ; il est le même pour de l’achat-vente de véhicules d’occasion et les activités de garages-carrosserie. Par contre le chiffre d’affaire moyen est trois fois supérieur dans l’achat-vente de VO que dans les garages.

CA TTC

Moins de 35 000€

De 35 à 90 000€

De 90 à 150 000€

150 000€ et plus

Répartition en %

24

23,5

20

32,5

Auto-entrepreneur

75

16

9

Entreprise individuelle

10

26

64

Société

6

17

77

Un auto-entrepreneur a un chiffre d’affaire médian de 16 500€, largement inférieur à la borne de 32 600€ fixée légalement pour de la vente de prestation et 81 500€ pour des activités de négoce). Une Entreprise individuelle/EIRL tourne autour de 100 000€ de chiffre d’affaire tandis que les SARL et EURL autour de 150 000€.

 

La rémunération médiane annuelle des auto-entrepreneurs est de 2 400€ (en moyenne toute activité selon l’INSEE, 4 300€ en 2 009) ; elle est de l’ordre de 12 000€ pour les autres types d’entreprise.

29% ne se paient pas et 37% perçoivent moins que le SMIC. L’étude de l’ISM avait de fait alerté sur le fait que 64% des nouveaux entrepreneurs touchait une rémunération inférieure à leur précédente rémunération. Cette situation n’est pas seulement le fait des créateurs récents puisque 44% seulement des entreprises créées avant 2009 s’octroient une rémunération supérieure au SMIC :

Date de création

Avant 2009

2009

2010

2011/2012

Aucune rémunération

18

28

19

49

Inférieure au SMIC

38

31

46

37

Supérieure au SMIC

44

41

35

14

86% des clients sont des amis, des relations, de la famille ; 40% sont venus par le biais de la publicité ; 14% étaient déjà clients dans l’ancien garage.

Leurs demandes visent d’abord le service de proximité (73%), puis le meilleur prix (48%) ; 13% sont le fait de client de passage, 10% d’entreprises, 10% de garages autres (sous-traitance).

34% des entreprises organisent la mobilité des clients quand le véhicule est immobilisé (prêt de véhicules de courtoisie) ; rare pour les auto-entrepreneurs (14%) le prêt de véhicules de courtoisie concerne 42% des Entreprises individuelles, 45% des garages de mécanique et 48% des carrosseries.

 

18% ont ou ont eu un apprenti (dont 5,5% actuellement) ; il s’agit surtout d’entreprises en milieu rural ; dans près de la moitié des cas, l’entreprise envisage le recrutement de l’apprenti.

85% n’envisagent pas d’embaucher un salarié ; 3% un apprenti, 9% un CDD ou un CDI.

 

78% n’envisagent pas d’investissement ; 18,5% l’envisagent. Les entreprises ayant un projet d’investissement se retrouvent nombreuses parmi celles ayant un projet de recrutement ; ce sont plutôt des garages.

 

61% considèrent que leur situation est satisfaisante ; les personnes les moins satisfaites sont celles qui ne se sont pas payées les mois derniers ; les plus satisfaites, celles pour lesquelles la rétribution a été la plus élevée. On trouve également quelques auto-entrepreneurs satisfaits, particulièrement ceux qui ont un travail à côté.

 

En conclusion, 4 types d’entrepreneur sans salarié de ce secteur d’activité peuvent être différenciés :

 

– Les garages de proximité (45%) : 63% sont localisés dans des communes de moins de 5 000 habitants ; ils recourent aux technologies modernes car ils sont en réseau avec d’autres garages ; leurs dirigeants ont plus de 40 ans et une expérience antérieure affirmée.

Le chiffre d’affaire médian est de 120 000 euros ; le résultat net ne permet toutefois de dégager un SMIC que dans 42% des cas. Ce sont des entreprises qui restent sur des équilibres financiers assez précaires. 18% ont des volontés d’investissement. 5% sont le fait de reprise.

Il faudrait toutefois distinguer deux types : la moitié a un panneau ou il est écrit « Garage » avec un local ressemblant de près ou de loin à un garage ; pour l’autre moitié de ces garages de proximité, il s’agit plus ou moins de maisons particulières avec un apprenti.

 

-Les vendeurs de Véhicules d’occasion (20%, dont 37% chez les auto-entrepreneurs) : beaucoup travaillent chez eux ; ils sont le plus souvent sans diplôme et sans expérience professionnelle de l’automobile ; ce sont eux qui gagnent le plus ; pour 70%, leur clientèle se constitue à travers les sites internet « Le bon coin », E-bay ou par leur propre site web, rendant ainsi inutile la constitution de réseaux de proximité, indispensables aux garagistes.

 

– Les garages auto-entrepreneurs (15%) : ils travaillent chez eux, sans grand lien avec les autres garages ; leur activité est concentrée sur l’entretien ; ils sont plus urbains que les autres ; ¼ travaillent aussi comme salarié dans d’autres entreprises.

 

– Les « camionnettes » (8%) : ils vont chez le client pour assurer l’entretien et le débosselage (mais pas la peinture) ; on y trouve des multiservices (lavage de voiture, tonte de gazon, bricolages divers), des spécialistes (dans le pneumatique notamment) et des prestataires de service spécialisés (débosselage sans peinture par exemple, changement de pneumatique).

 

SOMMAIRE

En 2012, le montant moyen des transactions de fonds de commerce s’établit à 199 466 € (+ 6,1 %) pour 48 622 établissements repris, une des rares données disponibles sur les reprises

 Ce baromètre analyse des transactions du point de vue du repreneur plus que du vendeur. Le périmètre d’analyse porte sur l’exploitation de l’ensemble des annonces de ventes et cessions publiées au Bodacc depuis 2008, enrichies de données extraites des bases de données Altares. Le prix moyen représente la somme des montants d’acquisition des fonds, divisée par le nombre de transactions ; il est calculé sur la population des transactions dont le montant est compris entre 10 K€ et 10 M€.

 

Bloqué autour de 175 000 € durant la crise jusqu’en 2010, le prix moyen d’acquisition des fonds a décollé en 2011 (+ 6,8 %) et poursuit sur la même dynamique en 2012 (+ 6,1 %). Les transactions se négocient désormais à près de 200 000 € (199 466 €) soit 11 500 € de plus sur un an.

48 622 établissements ont été repris, selon le Bodacc, en 2012. C’est 7,8% de plus qu’en 2011 soit 3 500 fonds de commerce supplémentaires. Cette performance est d’autant plus remarquable que 90% des entreprises reprises en 2009 sont toujours en activité (de l’ordre de 66% pour les créations).

 

2008

2009

2010

2011

2012

Evol 2012/2011

Evol 2012/2008

Nombre d’établissements repris

54 023

43 764

44 147

45 105

48 622

+7,8

-10,0

Montant moyen de la transaction

176 002

174 509

175017

187 924

199 456

+6,1

+13,3

La reprise selon les tailles d’entreprise :

-La moitié (51%) des 48 600 acheteurs sont des micro-entreprises sans salarié (54% en 2010, 53% en 2011) ; en volume, le nombre progresse, néanmoins, de 3,4% avec 24 000 repreneurs ; le prix moyen de reprise se négocie à 162 101€ en hausse de 7,9% sur un an.

-Les TPE de 1 à 9 salariés sont 36% (17 600), 2,3% de plus qu’en 2011. Les reprises s’effectuent sur des montants en léger retrait sur un an à 193 113 € (‐ 1,5%).

-Si les entreprises de moins de 10 salariés concentrent près de 87% des rachats de fonds de commerce, celles de 10 salariés et plus s’inscrivent sur une dynamique forte. En effet, 5 350 PME de 10 à 249 salariés ont été reprises (1 900 de plus qu’en 2011, en hausse 54 %), un volume de PME comparable à celui constaté en début de crise (en 2008, 5 387 mais en 2010, 3 012) Cette vitalité se traduit par un prix moyen de 405 392€, en forte hausse (+ 14,4%) et une volonté de croissance externe.

Ce regain d’activité est également constaté chez les ETI et grandes entreprises ; 1 088 transactions sont comptabilisées, 69,5% de plus sur un an (en 2008, 900, 560 en 2009 et 2010). Le prix de rachat est en moyenne de 568 545€ en 2012.

 

La SARL est la forme la plus courante (63%) de reprise, avec près de 30 500 transactions et un montant moyen en recul de 2,2% (176 123€, contre 180 000€) ; les transactions en nom individuel ont, en nombre, nettement diminué :

 

2008

2009

2010

2011

2012

% Evol 2012/2011

Nbre transactions 2012

% Evol 2012/2011

SARL

169 308

170 073

171 391

180 082

176 123

-2,2

30 428

+2,2

SA ou SAS

413 275

372 191

327 597

340 615

376 101

+10,4

8 901

+81,7

Entreprises individuelles

106 874

98 033

99 754

103 264

104 337

+1,0

7 380

-17,7

Autres

375 214

373 575

406 965

368 843

387 313

+5,0

1 913

+30,4

Total

176 002

174 509

176 017

187 924

199 466

+6,1

48 622

+7,8

Les 2/3 (32 238 reprises) sont le fait de créateurs de nouvelles entreprises et 28% de dirigeants dont l’entreprise a plus de 5 ans d’ancienneté.

 

Les transactions différent selon le chiffre d’affaires de l’entreprise vendue et de son activité : le tableau ci après classe les montants de transaction du plus élevé au plus faible, dans la tranche de chiffre d’affaires comprise entre 500 000€ et 2 M€ :

 

CA<0,5M€

0,5<CA<2M€

2M€<CA<10M€

CA>10M€

HCR

179 132

622 816

662 356

607 333

Commerce

120 972

341 202

491 580

696 316

Services aux entreprises

162 941

298 808

281 762

680 687

Construction

157 044

270 800

332 470

540 349

Industrie

193 656

229 203

363 587

1 362 818

Transports&logistique

116 351

208 105

373 331

463 216

Services aux particuliers

85 132

129 685

203 849

 

Information&communication

114 237

107 587

593 307

785 389

Ensemble des secteurs

150 938

329 026

427 670

769 092

Reprenons ci-après les montants moyens des transactions par grand secteur d’activité et pour les activités les plus importantes en nombre de reprise.

Le montant moyen des transactions 2012 pour les principales activités de commerce/services essentiellement en boutique sur rue (du montant le plus élevé au plus faible) :

En 2012

Optique

Soins de la personne

Hébergement

Location

Commerces

de bouche

Sports&

Loisirs

Débit de

Boissons

Magasins

Multi-rayons

Habillement

Montant moyen

de la transaction

945 042

322 981

264 498

205 367

181 105

177 306

161 885

161 172

Nbre de transaction

1 657

1 117

307

3 066

963

2 363

1 425

1 460

Suite commerces

Autres

alimentaires

Commerce

Réparation auto

Restauration

Agences

immobilières

Bricolage

Equipement

foyer

Vente hors magasin

Réparation

domestique

Salon de

coiffure

Montant moyen

de la transaction

153 571

150 235

138 708

131 407

124 174

89 228

69 721

64 394

Nbre de transaction

2 279

1 889

10 658

632

797

401

237

2 723

Le montant moyen des transactions 2012 pour les principales activités de services :

Services aux entreprises

Services

informatiques

Sécurité

Intérim

Services techniques

Aux entreprises

Transports

routiers

Activité de soutien

Aux entreprises

Nettoyage

De bâtiments

Montant moyen de la transaction

346 331

301 452

265 646

214 233

153 639

134 018

103 235

Nbre de transaction

370

55

111

1 611

478

344

221

Services aux particuliers

Santé

Act culturelles

Act sportives

Education

Act récréatives

Autres services

aux personnes

Montant moyen de la transaction

531 510

163 834

135 794

113 325

110 336

76 123

Nbre de transaction

409

52

96

363

117

649

Enfin l’industrie avec de grandes disparités :

 

Chimie

Pharmacie

Bois, matériaux

construction

Informatique

électronique

Caoutchouc

Plastique

Energie, eau,

environnemt

Textile

cuir

Métallurgie

mécanique

Imprimerie

Montant moyen

de la transaction

766 282

459 366

384 255

313 441

305 809

193 119

182 368

167 947

Nbre de transaction

79

205

52

101

270

145

304

167

Et la construction :

 

Travaux publics

Promotion immobilière, marchands de biens

Bâtiment

Montant moyen de la transaction

324 736

277 451

91 039

Nombre de transaction

112

784

2 554

 

En ce qui concerne les montants moyens de transaction dans les régions, ceux-ci conduisent à 3 groupes, la très grande majorité se situe en dessous du chiffre moyen des transactions :

Montants faibles

Montants un peu en-dessous de la moyenne

Montants supérieurs à la moyenne

Régions

Montant

transaction

Nbre de reprise

Régions

Montant transaction

Nbre de reprise

Régions

Montant transaction

Nbre de reprise

Auvergne

132 245

1 058

Rhône-Alpes

172 973

5 693

Picardie

200 302

900

Bourgogne

146 208

1 228

Pays de Loire

179 529

2 944

Bretagne

203 540

2 824

Limousin

152 474

548

Nord-Pas-de-Calais

180 416

2 225

Ile de France

245 075

8 920

Lorraine

163 080

1 460

Languedoc-

Roussillon

180 704

2 267

DOM

288 090

485

Midi-Pyren

163 178

2 190

Haute – Normandie

182 841

1 207

     

Franche-Comté

165 885

678

Paca

184 177

4 926

     

Corse

167 100

283

Aquitaine

184 392

2 613

     

Alsace

167 152

979

Poitou-Charentes

184 845

1 319

     
     

Centre

186 474

1 608

     
     

Basse-Normandie

191 475

1 494

     
     

Champagne-Ardenne

198 867

725

     

 

SOMMAIRE

Le rapport demandé par le gouvernement sur l’auto-entrepreneuriat confirme ce que nous savions déjà : un taux d’activité de l’ordre de 50%, des recettes faibles pour ceux qui en ont, conduisant à peu de trimestres de retraite validée, une concurrence plus que faible envers les autres TPE

Fin août 2012, 828 400 auto-entrepreneurs étaient immatriculés et toujours administrativement actifs ; ceux qui ont réalisé des recettes ont cumulé 4,7Md€ en 2011 (0,23% du PIB) ; 90% ont dégagé un revenu inférieur au smic pour 90% d’entre eux. Au 31 août 2012, 48% des immatriculés actifs ont déclaré des recettes (377 600), un chiffre désormais stable.

Selon la DGCIS le chiffre d’affaires des auto-entrepreneurs ne représente que 0,6% du chiffre d’affaires des entreprises de moins de 5 salariés (1,1% pour les entreprises de moins de 20 salariés dans le bâtiment ),ce qui remet en cause la critique de concurrence déloyale (toujours selon les auteurs du rapport).

Les risques de sous-estimation de chiffre d’affaires existent et ne peuvent être aisément vérifiés ; selon l’ACOSS, sur les 1 162 contrôles effectués en 2011, 30% ont conduit à un redressement moyen de 577€ par auto-entrepreneur (404€ selon l’URSSAF, et 30% d’AE redressé).

 

Sans ce régime nouveau, les ¾ des AE n’aurait pas crée ; selon la DGCIS, 23% ont professionnalisé une activité qu’ils exerçaient déjà.

 

4 grands types d’auto-entrepreneurs peuvent être identifiés, selon le rapport :

• Ceux qui, très peu nombreux, ont une réelle démarche entrepreneuriale, exerçant à titre principal, le temps de « mettre le pied à l’étrier » ; en 2011, 2,9% des radiations (5 900 entreprises) sont le fait d’AE dépassant les seuils fiscaux.

Les chômeurs ou travailleurs précaires pour créer leur propre emploi

• Ceux qui exercent à titre accessoire pour en tirer un revenu complémentaire

• Ceux qui exercent à titre principal, flirtant avec les plafonds autorisés, mais ne cherchant pas à les franchir.

55 à 60% exerceraient à titre principal.

 

Les entreprises en nom individuel, non AE ont nettement chuté entre 2009 et 2012, alors que la création de société s’est maintenue :

 

Entreprises individuelles

Sociétés

Total

créations

% AE parmi

les créations

 

AE

Autres créations

% d’AE parmi les

entr individuelles

2009

320 019

107 871

75

152 303

580 193

55,2

2010

358 588

99 792

78

163 656

622 036

57,6

2011

291 849

91 282

76

166 657

549 788

53,1

2012

307 478

82 968

79

159 529

549 975

55,9

2009-2012

1 277 934

381 913

77

642 145

2 301 992

55,5

Au-delà du descriptif des profils et des résultats, dont la note mensuelle d’analyse a déjà largement rendu compte, je m’arrêterais sur les seuls éléments nouveaux fournis par ce rapport, à savoir les coûts et prises en compte en termes de protection sociale et les infractions commises.

 

Les prélèvements sociaux, comparés entre les AE et les autres, conduisent à des montants proches quelque soit le régime ; rappelons aussi que l’assiette diffère (pour les AE l’assiette est constituée des recettes, pour les autres, du bénéfice dégagé par l’entreprise) :

 

AE

Autres créateurs

 

Assiette

Taux

Montant

Assiette

Taux

Montant

Artisan

32 600

24,6

8 020

16 300

49,09

8 002

Commerçant

81 500

14,0

11 410

23 635

48,55

11 475

Profession libérale

32 600

21,3

6 944

21 516

31,86 + 1260€

8 115

De 60 à 80% de ceux qui ont enregistrés des recettes n’ont pu valider de trimestres de retraite ; seuls 5% des commerçants, 12% des artisans et 18% des libéraux ont validé une année pleine.

 

0 trimestre

1 trimestre

2 trimestres

3 trimestres

4 trimestres

Total

 

Activité de vente et hôtel-restaurant

Nombre d’AE avec recettes

216 118

25 557

11 098

6 642

14 639

271 054

% d’AE concerné

79,7

9,4

4,1

2,4

5,4

100

 

Prestations de service soumises au BIC

Nombre d’AE avec recettes

226 838

32 100

27 142

18 366

42 560

347 006

% d’AE concerné

65,4

9,2

7,8

5,3

12,3

100

 

Prestations de service soumises aux BNC

Nombre d’AE avec recettes

161 874

28 689

21 834

14 877

50 065

277 339

% d’AE concerné

58,4

10,3

7,9

5,4

18,0

100

En ce qui concerne, la protection sociale (maladie, prévoyance…), les auto-entrepreneurs en activité secondaire ressortent de leur régime principal, alors que ceux à titre principal du régime des indépendants pour lequel ils cotisent.

 

Par ailleurs, le nombre d’infraction, relatif au travail illégal ou au travail dissimulé, et concernant toutes les entreprises, n’a pas évolué malgré l’apparition de ce nouveau régime : les infractions de travail illégal ont même diminué, passant de 20 172 en 2008 (pas d’auto-entrepreneur à cette époque) à 17 809 ; le nombre d’infractions de travail dissimulé est passé de 14 564 à 13 692.

La substitution d’emploi salarié, en choisissant le régime de l’AE est évaluée entre 1 et 2% des AE selon la DGCIS, contrairement à ce qui a été souvent avancé ; au regard des contrôles de 2011, effectués par l’ACCOSS, 4% ont abouti à une action de travail illégal à l’encontre d’un donneur d’ordre.

Par contre le gain net en matière sociale est évalué à 700M€ entre 2009 et 2011 et celui en matière fiscale à 800M€ : l’impact net annuel est ainsi de l’ordre de 300 à 500M€ selon les méthodologies utilisées.

 

Les propositions de la mission

Les entretiens conduits pas la mission ont mis en évidence 3 catégories de demandes :

•L’exclusion des professions artisanales, ou du seul bâtiment (demandes des instances de l’artisanat)

•A défaut une limitation de la durée d’adhésion à ce régime (demande de la CAPEB)

•L’extension de ce régime à d’autres professions (Union et fédération de l’union des auto-entrepreneurs)

Aucune demande de limitation de durée n’a été faite en ce qui concerne l’exercice d’une activité complémentaire ; par contre le renforcement des contrôles, celui d’une protection accrue des consommateurs, et un dispositif plus efficace d’accompagnement ont été proposés par tous les auditionnés ; même unanimité en ce qui concerne le non paiement de cotisations tant qu’il n’y a pas de recettes et ce pour tous les indépendants.

 

La mission propose comme grands axes :

•de conserver le mécanisme relatif aux prélèvements sociaux et fiscaux

•de modifier les systèmes statistiques et les obligations de déclaration pour permettre une meilleure connaissance

•de vérifier les obligations d’assurance et de qualification

•de construire un dispositif d’accompagnement partagé

•de mener une politique d’information en ce qui concerne les fraudes ou détournements du dispositif

 

SOMMAIRE

Le réseau des Urssaf dénombre près de 895 000 auto-entrepreneurs administrativement actifs à la fin du mois de février 2013.

 1,427 million ont été immatriculés depuis janvier 2009 et 533 700 radiés ; le nombre de radiations, en très forte augmentation depuis fin 2010, s’explique principalement par la mise en œuvre des radiations automatiques après 8 trimestres consécutifs sans chiffre d’affaires ; une minorité provient de transitions vers le régime des travailleurs indépendants «classiques», voire à l’occasion des opérations de contrôle menées par les Urssaf (auto-entrepreneurs requalifiés en travailleur indépendant, voire en salarié). Les radiés sont plus souvent des moins de 40 ans :

 

Moins de 30 ans

De 30 à 39 ans

De 40 à 49 ans

De 50 à 59 ans

De 60 à 69 ans

70 ans et plus

Total ou ensemble

% de radiés dans leur tranche d’âge

25,1

24,9

20,2

17,1

17,3

18,7

21,7

% dans l’ensemble des immatriculations actives

19,6

28,3

25,3

16,3

9,2

1,2

100

Parmi les auto-entrepreneurs administrativement actifs, 49% sont économiquement actifs, un chiffre qui varie peu depuis le 3éme trimestre 2009 (entre 46 et 54%).

410 000 auto-entrepreneurs ont à ce jour déclaré un chiffre d’affaires positif au dernier trimestre 2012, pour un montant de 1,460Md€ (en hausse de 16,6% au regard de l’année dernière) ; cette progression s’explique par la croissance du nombre de cotisants économiquement actifs (+ 11% entre le 4ème trimestre 2012 et le quatrième trimestre 2011). Le chiffre d’affaires trimestriel moyen se situe autour de 3500€ (entre 3 118 et 3 933€ depuis le premier trimestre 2009).

Au 4éme trimestre 2012, 51% n’ont déclaré aucune recette (430 000 immatriculés), 29% au plus 3000€ (245 200) et 3% au moins 10 000€ (surtout dans les activités de commerce, restauration et construction) :

 

Pas de recette

Moins de 1 500€

De 1 501

à 3000€

De 3 001

à 4 500€

De 4 501

à 5 000€

De 5 001

à 7 500€

De 7 501

à 10 000€

10 001€ et

plus

Total

% d’immatriculés

51,2

19,8

9,4

6,2

4,3

3,0

3,0

3,1

100

Selon les activités, classées par ordre décroissant d’importance par grand secteur, la situation est la suivante :

Les services aux particuliers encaissent les recettes moyennes parmi les plus faibles, mais les radiés y sont peu nombreux

 

Nbre immatriculés à

février 2013

% dans le total des

immatriculés

% de radiés en 2012

Dans l’activité

Recette moyenne 2011

Recette moyenne 2010

Services aux particuliers

245 007

27,4

     

Dont « autres activités de service »

70 374

12,0

21,9

7 091

6 308

Dont éducation

64 800 ?

7,2

15,6

?

?

Dont arts, spectacles, activités récréatives

24 045

4,7

18,7

5 737

5 226

Dont santé, action sociale

18 465

3,5

10,7

6 785

5 800

Les services aux entreprises : les recettes les plus élevées sont le fait des activités juridiques (12 265€ en 2011), loin devant les activités de location (6 901€) et la production d’enregistrement et de vidéo (6 680€)

 

Nbre immatriculés

Février 2013

% dans le total des

immatriculés

% de radiés en 2012

Dans l’activité

Recette moyenne 2011

Recette moyenne 2010

Services aux entreprises

227 357

27,1

     

Dont activités juridiques, de conseil et d’ingénierie

72 764

8,1

24,2

11 455

10 773

Dont autres activités scientifiques et techniques

62 778

7,0

21,2

8 478

7 561

Dont activités administratives de soutien

57 778

6,5

24,1

8 478

7 396

Dont activités informatiques

21 527

4,2

26,1

8 237

7 515

Dont communication

11 269

1,3

17,2

6 970

6 667

Le commerce : les recettes sont nettement plus élevées dans l’hébergement (15 339€) et la restauration (14 379€) ou l’immobilier (12 915€), le commerce en boutique (12 291€) à la différence du commerce ambulant ou par internet

 

Nbre immatriculés

Février 2013

% dans le total des

immatriculés

% de radiés en 2012

Dans l’activité

Recette moyenne 2011

Recette moyenne 2010

« Commerce »

213 873

23,8

     

Dont commerce, réparation

179 729

20,0

24,7

9 595

8 905

Dont HCR (restauration pour 82%)

23 966

2,7

23,4

14 596

13 941

Dont Immobilier

10 178

1,1

26,5

12 915

12 461

La construction

 

Nbre immatriculés

Février 2013

% dans le total des

immatriculés

% de radiés en 2012

Dans l’activité

Recette moyenne 2011

Recette moyenne 2010

Construction

127 503

14,2

21,4

12 600

10 882

« L’industrie »

 

Nbre immatriculés

Février 2013

% dans le total des

immatriculés

% de radiés en 2012

Dans l’activité

Recette moyenne 2011

Recette moyenne 2010

Industrie dont IAA

51 400

5,7

16,4

Très variable selon l’activité

Les transports

 

Nbre immatriculés

Février 2013

% dans le total des

immatriculés

% de radiés en 2012

Dans l’activité

Recette moyenne 2011

Recette moyenne 2010

Transports

6 426

0,7

26,6

9 067

8 094

 

SOMMAIRE

Au cours des 4 derniers mois, le nombre d’auto-entrepreneurs continue à chuter, alors que celui des autres créateurs manifeste une stabilité, et ce depuis 2009

 Mars 2013, comme les mois précédents, manifeste la chute du nombre d’auto-entrepreneurs, que ce soit au regard de mars 2009, 2010, 2011 ou 2012, et une situation plutôt stable des autres créateurs, qui connaissent même une progression au regard de mars 2012 :

 

Nombre en mars 2013

% AE

en mars

Indices (base 100 en 2009)

 

Auto-entrepreneurs

Autres créateurs

Total

Auto-entrepreneurs

Autres créateurs

Total

2013

25 484

24 601

50 085

50,9

83

98

90

2012

30 179

23 978

54 157

55,7

98

96

97

2011

28 610

26 101

54 711

52,3

93

104

98

2010

43 498

25 812

69 310

62,8

142

103

124

2009

30 674

25 060

55 734

55,0

100

100

100

Si l’on observe les 4 derniers mois comparés à ceux des années précédentes (dans le but de lisser les évolutions, mais aussi de saisir les évolutions au plus prés), la chute des auto-entrepreneurs a été particulièrement importante pour les services aux particuliers et la construction (alors que l’artisanat se mobilise contre ce régime pour concurrence déloyale), mais aussi pour la quasi-totalité des activités, hors l’éducation/santé et les transports 

Activités sous forme auto-entrepreneur

Nombre pour les 4 derniers mois

(entre décembre 2012 et mars 2013)

Indice

2013

Indice moyen

2010-2012

Indice 2010

(Souvent le plus élevé)

% AE entre

Dec 2012-mars 2013

% AE le plus important

Année

% AE

Ensemble

93 065

100

124

149

50

2010

59

Services aux particuliers

13 136

100

147

188

69

2010

84

Construction

11 745

100

142

175

42

2010

58

Immobilier

758

100

129

144

14

2010

17

Services aux entreprises

22 659

100

126

154

56

2010

66

commerce

18 874

100

119

142

51

2010

55

industrie

4 698

100

116

127

52

2012

60

HCR

2 400

100

113

125

28

2010

33

Info/communication

6 161

100

110

137

66

2010

72

Education/santé

10 777

100

98

107

54

2010

58

Activités financières

719

100

92

95

15

2010

15

transports

1 138

100

79

91

54

2010

58

Lecture du tableau : pour 100 auto-entrepreneurs de la période décembre 2012 à mars 2013, dans les services aux particuliers, ils étaient 147 en moyenne pour les 3 périodes précédentes et 188 en décembre 2009-mars 2010 ; de 84% des créateurs sous régime auto-entrepreneurs dans cette activité en 2010, ils sont devenus 69% dans la dernière période observée.

 

Observons cette fois les autres créateurs, pour qui les variations à la baisse sont plus modestes, mais le fait d’une bonne partie des secteurs d’activité, hors 4 activités (transports, HCR, construction, services aux particuliers) qui représentent tout de même 38% des autres créateurs ; par contre, 3 activités ont connu les chutes les plus conséquentes (l’industrie, l’immobilier et le commerce)  :

Activités sous forme autres

créateurs

Nombre pour les 4 derniers mois

(entre décembre 2012 et mars 2013)

Indice

2013

Indice moyen

2010-2012

Indice 2010

(souvent le plus élevé)

% d’auto-entrepreneurs

Dec 2012-mars 2013

Ensemble

92 138

100

103

103

50

Immobilier

4 702

100

123

114

14

industrie

4 280

100

118

146

52

commerce

18 218

100

111

118

51

Info/communication

3 236

100

107

102

66

Activités financières

3 966

100

105

105

15

Services aux entreprises

17 926

100

104

103

56

transports

2 434

100

102

100

54

HCR

6 223

100

98

97

28

Education/santé

9 118

100

98

90

54

Construction

16 208

100

93

91

42

Services aux particuliers

5 827

100

81

83

69

 

SOMMAIRE