Archives annuelles : 2012

Pour un new deal entrepreneurial, Créer des entreprises de croissance

L’objectif quantitatif global de la création d’entreprise est largement atteint, notamment grâce au récent statut de l’auto-entrepreneur. Mais aujourd’hui, la plupart des entreprises sont créées par nécessité (« j’entreprends pour créer ou retrouver mon emploi ») et non par opportunité (« j’entreprends pour conquérir un marché à partir d’une offre innovante »). La très grande majorité d’entre elles ne naissent donc pas pour grandir, et celles qui grandissent le font moins vite qu’ailleurs ; sur leurs sept premières années d’existence, l’effectif des entreprises françaises croît de 7%, contre 226% aux USA, 32% en Italie, 22% en Allemagne.

« Notre ambition entrepreneuriale doit à présent se mesurer à notre capacité à faire grandir nos jeunes pousses et créer des emplois. Six leviers d’actions permettront d’atteindre ces objectifs :

Populariser l’entrepreneuriat auprès du grand public.

Enseigner l’entrepreneuriat aux jeunes pendant leur cursus scolaire.

Favoriser la création d’entreprises technologiques.

Accompagner les entreprises de croissance dès leur création.

Motiver les talents qui prennent le risque d’entreprendre.

Faciliter l’accès des PME à de nouveaux marchés. »

Pour actionner chacun de ces leviers, le rapport présente 13 propositions

L’emploi des jeunes

Les avis du Conseil Economique, Social et Environnemental, septembre 2012

« Recommandation n° 15 : favoriser l’insertion professionnelle des jeunes par l’entrepreneuriat : Le CESE considère que la démarche de création et reprise d’entreprise peut constituer un atout pour l’accès des jeunes à l’emploi…En ce qui concerne les jeunes plus diplômés et qualifiés, le conseil estime que toutes les initiatives d’information et de sensibilisation prises par les acteurs économiques et sociaux pour promouvoir l’entrepreneuriat doivent être encouragées et soutenues »

 

SOMMAIRE

En 2011, 3,6 millions de salariés, soit près d’1 salarié sur 6, occupaient un emploi à bas salaire (1 055 euros nets à comparer au SMIC ,1 074 euros).

Les données proviennent des enquêtes Emploi de 1995 à 2011 réalisées par l’Insee

 

29,5% des salariés à bas salaire sont en CDD, en intérim, en stage ou en contrats aidés et 16,4% travaillent chez un particulier. Ces emplois à durée limitée sont surreprésentés parmi les bas salaires.

 

La situation est la suivante selon le type de contrat ou/et d’employeur, par ordre décroissant de bas salaire :

En %

Stagiaire,

contrat aidé

Particulier

CDD

Secteur privé

CDD 

public

Intérim

CDI

Secteur privé

Collectivité

territoriale

Hôpitaux

Etat

Total

Structure de la population

1,4

4,2

5,3

2,9

2,4

63,4

6,4

3,4

10,5

100

Répartition des bas salaires

6,3

16,4

12,9

6,6

3,6

46,2

4,4

1,1

2,4

100

Proportion de bas salaires

74,7

63,2

39,2

36,5

24,2

11,7

11,1

5,1

3,6

16,1

Proportion de bas salaires en 1995

96,3

89,1

45 ,3

46,3

32,7

15,0

12,0

5,2

18,9

Proportion de bas salaires en 2007

68,2

62,9

37,6

36,5

20,4

10,8

9,3

3,2

14,9

Noter que l’importance des bas salaires a diminué entre 1995 et 2011, quelque soit la caractéristique observée. Toutefois à partir de 2008, la forte dégradation du marché du travail a contribué à l’augmentation de la proportion de salariés à bas salaires ; les pertes d’emploi ont touché particulièrement les ouvriers non qualifiés dans les secteurs les plus sensibles à la conjoncture économique (industrie, construction, intérim…) ; de nombreuses entreprises ont réduit les heures supplémentaires, ont eu recours au chômage partiel (passant en 2008 de 82 000 à 196 000 en 2010, et ont diminué les primes liées aux performances de l’entreprise.

 

 Plus de la moitié des salariés des services directs aux particuliers, et un tiers des employés de commerce perçoivent un bas salaire ; plus de 90% des salariés à bas salaire travaillent dans le secteur tertiaire, dont près de 12% dans le commerce.

En %

Agriculture

Services

Commerce

Construction

Industrie

Total

Structure de la population

1,1

66,4

11,8

5,9

14,8

100

Répartition des bas salaires

1,8

79,3

12,5

2,1

4,3

100

Proportion de bas salaires

27,2

19,1

16,9

5,8

4,6

16,1

Les salariés qui occupent des emplois à bas salaire sont plus souvent qu’en moyenne des femmes (75% contre 50% pour l’ensemble des salariés) et des jeunes (28% de moins de 30 ans contre 19% en moyenne).

En %

Hommes

Femmes

Moins de 30 ans

De 30 à 60 ans

Plus de 60 ans

Français

UE

Maghreb

Afrique

Total

Structure de la population

50,2

49,8

18,9

77,4

3,7

94,5

2,9

2,0

100

Répartition des bas salaires

25,0

75,0

28,0

64,3

7,7

91,2

3,8

3,8

100

Proportion de bas salaires

8,0

24,2

23,8

De 12 à 15,2

33,6

15,5

21,2

30,6

16,1

Proportion de bas salaires en 2011

8,9

30,7

29,8

De 14,6 à

16,4

32,3

18,3

25,8

31,6

18,9

Les moins diplômés sont aussi ceux qui ont le plus de bas salaires :

En %

Aucun diplôme,

CEP

BEPC

CAP,

BEP

Bac

BP

Bac+2

Au-delà

Total

Structure de la population

15,1

7,0

24,2

19,7

15,0

19,0

100

Répartition des bas salaires

27,3

9,3

24,9

21,3

7,8

9,6

100

Proportion de bas salaires

29,0

21,2

16,5

17,4

8,3

8,1

16,1

Proportion de bas salaires en 1995

30,7

20,2

17,5

15,6

8,4

6,4

18,9

Et les moins qualifiés professionnellement ont aussi les plus bas salaires :

En %

En service direct

Aux particuliers

Employés de

commerce

Ouvriers non

qualifiés

Employés

Ouvriers

Qualifiés

Cadres

Professions intermédiaires

Total

Structure de la population

8,2

4,7

7,6

19,3

15,6

44,5

100

Répartition des bas salaires

29,5

9,7

13,8

20,2

8,1

18,1

100

Proportion de bas salaires

57,6

33,1

29,1

17,2

8,4

6,6

16,1

Proportion de bas salaires

en 1995

71,3

49,6

38,0

20,6

10,2

5,7

18,9

 

SOMMAIRE

Les éléments constitutifs des salaires du secteur privé des entreprises de 10 salariés et plus : le salaire de base représente 85% du salaire, les primes prés de 9% et les heures supplémentaires prés de 5%.

 Les données sont issues de l’enquête sur le coût de la main-d’œuvre et la structure des salaires en 2010 (Source, Ecmoss).

 

En 2010, 83% des salariés ont perçu une partie de leur rémunération sous forme de primes et de compléments de salaire. La proportion de salariés ayant bénéficié d’une prime ou d’un complément de salaire est plus forte parmi les cadres (87%) et les professions intermédiaires (86%) que parmi les employés (78%) et les ouvriers (82%) ; ces derniers touchent plus fréquemment des primes d’ancienneté (47%) et des primes liées aux contraintes de leur poste (34%) ; un cadre sur 2 perçoit des primes de performance, individuelle ou collective, lesquelles représentent plus de la moitié de l’ensemble de leurs primes en 2010.

 

Selon la taille de l’entreprise : les plus petites entreprises font davantage appel aux heures supplémentaires, à la performance collective, au 13éme mois et autres gratifications, mais sans connaitre de grands écarts avec les autres tailles d’entreprise :

 

Salaire de base

Hres sup

Primes

Total

Dont ancienneté

Contraintes de poste

Performance individuelle

Performance

collective

Autre*

Total

10-19 sal

86,6

4,8

8,6

100

17,4

4,3

32,0

5,7

40,5

100

20-49 sal

86,1

3,5

10,4

100

17,1

5,4

34,7

6,3

36,5

100

50-99 sal

86,1

2,2

11,7

100

19,5

8,9

29,4

5,4

36,8

100

100-249

85,3

2,0

12,8

100

17,6

10,1

30,0

5,4

36,9

100

250-499

84,6

1,2

14,2

100

19,6

12,0

29,0

3,1

36,2

100

500 et plus

84,6

0,8

14,5

100

13,6

16,5

28,5

3,6

37,7

100

Ensemble

85,2

1,8

12,9

100

15,8

12,7

29,7

4,4

37,4

100

*13éme mois, primes de fin d’année, avantages sociaux…

 

Les heures supplémentaires concernent plus de la moitié des salariés des entreprises de moins de 50 salariés, contre 35% pour les plus grandes, alors que ces dernières privilégient les primes (entre 82 et 91% des salariés en bénéficient contre 67 à 72% pour les plus petites). Ce mode de rémunération concerne principalement les ouvriers (61% en ont bénéficié).

 

Certains secteurs d’activité sont plus portés vers certains types de primes :

– La santé/éducation en ce qui concerne l’ancienneté (39,5% des primes contre une moyenne de 16%)

– Les transports (40%) et la santé/éducation (27%) en ce qui concerne les primes de contraintes de poste (moyenne de 13%)

– L’éducation (57,5%), les activités financières et d’assurance (54%), l’information/communication (45%), le commerce (42%), les services aux entreprises (39%), l’immobilier (36%) sont plus portées vers la performance individuelle (moyenne de 30%)

– Les activités récréatives, artistiques et sportives sont plus portées que les autres vers la performance collective (11,5% contre 4,4 en moyenne)

-Les autres types de prime le sont en direction des HCR (60%), des activités immobilières (49%) au regard d’une moyenne de 37%

 

Salaire de base

Hres sup

Primes

Total

Dont ancienneté

Contraintes de poste

Performance individuelle

Performance

collective

Autre*

Total

CSP

                   

Cadre

85,3

0,5

14,2

100

6,3

5,4

48,8

4,1

35,4

100

Prof intermédiaire

84,9

1,7

13,5

100

21,6

13,1

23,1

4,1

38,1

100

Employé

87,5

2,0

10,5

100

18,6

13,2

17,0

6,0

45,3

100

Ouvrier

83,6

4,0

12,4

100

24,5

25,2

11,7

4,0

34,7

100

Sexe

                   

Hommes

84,1

2,2

13,7

100

14,1

14,8

31,8

4,2

35,1

100

Femmes

87,3

1,2

11,5

100

19,7

8,0

24,9

4,7

42,7

100

Age

                   

Moins de 30 ans

De 87,2 à 88,7

2,6 à 3,5

7,8 à 10,2

100

4,1 à 6,3

15,1 à 16,6

25 à 30

6,1 à 6,6

42,5 à 47,7

100

30-50 ans

De 84,4 à 85,6

1,8 à 1,9

12,5 à 13,8

100

9,7 à 18,1

12,3 à 14,3

28,4 à 34,7

3,8 à 4,8

35,1 à 37,2

100

Plus de 50 ans

De 85,3 à 84,6

1,3 à 1,6

13,5 à 13,9

100

20,9 à 21,5

7,9 à 14,1

24,7 à 25

3,3 à 4,7

34,7 à 43,1

100

Type de contrat

                   

CDI

85,0

1,9

13,1

100

16,0

14,4

29,8

4,3

37,2

100

CDD

90,5

1,7

7,8

100

5,1

12,8

21,7

9,4

49,4

100

Temps complet

84,8

2,0

13,3

100

15,3

12,8

30,6

4,4

36,9

100

Temps partiel

88,9

1,0

10,1

100

22,0

11,5

19,4

3,5

43,5

100

Ensemble

85,2

1,8

12,9

100

15,8

12,7

29,7

3,9

36,5

100

Parmi les salariés qui reçoivent un complément de rémunération sous forme de prime, 37% ne perçoivent qu’un seul type de prime (le plus souvent une prime de type 13e mois, avantages en nature, primes de fin d’année, de vacances, exceptionnelles…) ; 38% en perçoivent deux.

 

La proportion de salariés concernés par chaque type de rémunération varie selon le statut de la personne :

– Heures supplémentaires : en moyenne 41% des salariés en sont bénéficiaires ; ceux qui en bénéficient le plus sont les ouvriers (61%), les moins de 25 ans (57), voire les 25 à 30 ans(47) ; en bénéficient peu les cadres (11), les 50 ans et plus (31), les temps partiels (32), les femmes (34), les CDD (35)

– L’ancienneté : en moyenne 34% de bénéficiaires ; sont plus souvent concernés les ouvriers (47), les 50 ans et plus (41), alors que les cadres (15), les jeunes, les CDD et les temps partiels sont peu bénéficiaires.

les primes pour contraintes de poste : 23% en moyenne ; sont le plus souvent bénéficiaires les ouvriers (34), alors que sont peu concernés les cadres (13), les temps partiels (15) et les CDD (15).

– La performance individuelle : 33% en moyenne ; sont très concernés les cadres (51), alors que sont les moins concernés les CDD (10), les temps partiels (21) et les employés (25).

La performance collective avec une moyenne de 12% : peu de décalage selon le statut hors les CDD (8) et les temps partiels (6)

Les autres modes de rémunération (13éme mois, primes de fin d’année, avantages en nature, primes de vacances, prime exceptionnelle) avec un moyenne de 55% de bénéficiaires ; ce sont davantage les cadres (61) et nettement moins les CDD (33), les temps partiels (42), les moins de 25 vans (44).

 

Un peu moins de la moitié des salariés des entreprises de 10 salariés et plus du secteur privé auraient touché une prime d’épargne salariale en 2010 : elle est plus fréquente pour les cadres (62%) et les professions intermédiaires (55%), et moins pour les employés (42%) et les ouvriers (43%) ; en fait, la proportion de salariés bénéficiaires croît avec l’échelle des rémunérations.

Elle est également plus élevée chez les hommes que chez les femmes.

 

Le surcroît de rémunération dû à la participation, l’intéressement et l’abondement à des plans d’épargne s’élève en moyenne à 6,9% de la masse salariale des salariés qui en sont bénéficiaires (notamment pour les femmes, les employés et les professions intermédiaires et moins pour les cadres et les ouvriers.)

 

SOMMAIRE

Le marché du travail en 2011 : 11,6% de non salariés et 76% de CDI parmi les salariés

 En 2011, 28,4 millions de personnes de 15 ans ou plus vivant en France métropolitaine sont actives, 25,8 millions ayant un emploi (47,5% de femmes) alors que 2,6 millions sont au chômage (au sens du BIT, avec 50% de femmes) ; 21,9 millions de personnes sont par ailleurs inactives, dont 13,2 millions de plus de 60 ans. Depuis 2005, la population active a augmenté d’un peu plus d’un million de personnes.

 

Parmi les personnes qui occupent un emploi en 2011, 11,6% sont des non salariés (ne comprenant pas les dirigeants salariés, mais comprenant l’agriculture) ; cette part était de 10,9% en 2005. Ces derniers sont plus âgés que les salariés (46 ans en moyenne contre 40 ans) ; les femmes y sont minoritaires (31,7 %).

 

Parmi les personnes ayant un emploi salarié, une sur deux est ouvrière ou employée, et près de deux sur cinq sont profession intermédiaire ou cadre. Par rapport à 2005, le groupe socioprofessionnel des cadres s’est agrandi (+ 1,7 point à 15,7%), alors que celui des ouvriers se réduisait (– 1,3 point à 13,8% pour les ouvriers qualifiés et – 1,1 point à 7,3% pour les ouvriers non qualifiés).

 

Effectif total (en milliers)

Répartition (en %)

% de femmes

Ensemble

Femmes

Hommes

Non salariés

3 003

11,6

7,8

15,1

31,7

Salariés

22 775

88,4

92,2

84,9

49,6

Dont cadres

4 055

15,7

13,2

18,1

30,7

Dont prof intermédiaires

5 972

23,2

24,7

21,8

50,7

Dont employés qualifiés

3 837

14,9

23,4

7,2

74,5

Dont employés non qualifiés

3 469

13,5

22,3

5,5

78,6

Dont ouvriers qualifiés

3 567

13,8

3,4

23,2

11,8

Dont ouvriers non qualifiés

1 873

7,3

5,3

9,1

34,4

Ensemble

25 7781

100

100

100

47,5

Parmi les salariés, 76,5% sont en CDI (19, 692 millions), 8,4% en CDD (2,169 millions), 2,1% en intérim (0,543 million) et 1,4% apprentis.

Les 15-24 ans sont pour 47,5% en CDI, pour 27% en CDD, pour 15,7% en apprentissage et pour 7,1% en intérim.

 

Les 25,8 millions d’emplois se répartissent sont ainsi localisés par secteur :

 

Santé, éducation

Action sociale

Industrie

Commerce

Services aux

Entreprises

Construction

Services aux

particuliers

Transport

Finances, assurance, immobilier

HCR

Agric

Nbre en milliers

7637

3 593

3 198

3 541

1 796

1 723

1 296

1 176

976

750

% de femmes

66,9

28,8

45,7

44,4*

10,5

69,4

26,4

56,9

49,4

30,9

*mais seulement 33,1% pour l’information, communication qui est compris

 

Plus d’une personne en emploi sur six travaille à temps partiel ; les femmes sont quatre fois plus souvent dans cette situation (30,1%) que les hommes (6,9%). Les personnes à temps partiel travaillent en moyenne 23 heures dans une semaine normale; près de trois sur dix (28%) souhaiteraient travailler plus, dont les deux tiers dans le cadre de leur emploi actuel.

 

SOMMAIRE

Un tour d’horizon sur l’enseignement de l’entrepreneuriat dans les Grandes Ecoles comble une vraie lacune en ce domaine

 88 écoles sur 182 dans les domaines de l’ingénierie et du management, que compte la CGE ont répondu ; la répartition 70 % /30 % entre écoles d’ingénieurs et écoles de management est très proche de la répartition nationale 79 %/21 %. Le taux de réponse des écoles d’ingénieur est de 43% et celui des écoles de management de 68%. Il y a un quasi équilibre en ce qui concerne les effectifs étudiants entre écoles d’ingénieurs et écoles de management : 59 303 en écoles d’ingénieur (avec 81% en L3, M1 et M2) et 58 761 en écoles de management (80% en L3, M1 et M2).

 

La quasi-totalité des écoles se disent entrepreneuriales, mais leur histoire est fort différente quant à cet investissement ; 63 % d’entre elles déclarent n’avoir ni objectif, ni plan d’action dans ce domaine ; en fait seulement la moitié des écoles de management et 26% des écoles d’ingénieur conduisent des actions conséquentes.

Une brève typologie permet d’identifier ces écoles :

 

– Les ainées qui ont démarré l’enseignement de l’entrepreneuriat entre 1977 et 1994, « évoluant pour la plupart au plan international et vers la thématique innovation & entrepreneuriat, parfois du fait d’un individu charismatique, animé par une vision ou tout simplement en raison d’une notoriété et d’une aisance facilitant les expérimentations locales » ; ce sont des écoles de management

 

– Les majeures : « profitant de l’avènement des TIC et des technologies Web ouvrant la voie à des modèles rapides de valorisation, de l’émergence de nouvelles sensibilités en matière d’emploi des cadres et enfin de la mise en œuvre de la loi sur l’innovation du ministre Claude Allègre » ; elles ont entamé les enseignements en entrepreneuriat entre 1993 à 2001 ; ce sont notamment des écoles d’ingénieurs (secteurs des télécoms notamment)

 

– Les adolescentes : (démarrage dans l’entrepreneuriat entre 2002 et 2008) elles concernent l’ensemble des écoles de management qui ne s’y étaient pas encore aventurées. Ces nouvelles entrées ont été réalisées dans un esprit nouveau de collaboration entre acteurs de l’enseignement supérieur et professionnels de l’accompagnement de l’innovation et de l’entrepreneuriat,

 

– Les nouvelles nées» : la quasi-totalité des écoles d’ingénieurs qui ne s’étaient pas encore affichées dans ce domaine.

 

 

Le processus d’enseignement proposé dans les orientations du référentiel de compétences du MESR sur l’entrepreneuriat et l’esprit d’entreprendre propose 4 phases  : ,information, sensibilisation, spécialisation et accompagnement, qui serviront de guide pour analyser les actions de formation conduites dans l’ensemble des cursus : le plus grand nombre bénéficie d’une action d’information, un nombre plus restreint d’une action de sensibilisation, un nombre encore plus réduit de la spécialisation et un nombre encore plus faible d’un accompagnement, c’est en M2 puis en école doctorale que les actions de spécialisation prennent le pas sur la sensibilisation.

« Alors que les écoles d’ingénieurs semblent se focaliser sur les outils par une forte mobilisation des élèves de tous cursus en M2 sur la spécialisation, les écoles de management semblent insister beaucoup plus sur les comportements et l’appétence entrepreneuriale par la sensibilisation dans les grilles de M1 et de M2 ».

 

Et selon la typologie des écoles :

Les ainées mettent l’accent sur les phases information, sensibilisation dans les grilles de programmes en L1, L2 et L3, pour dédier les M1, M2 à des phases plus opérationnelles avec spécialisation et accompagnement ; 80 % des effectifs ayant bénéficié d’information et de sensibilisation les ont obtenues en L3 ; 52 % ayant bénéficié de spécialisation l’ont obtenue en M1; 72 % ayant bénéficié d’accompagnement l’ont obtenu en M2.

Les nouvelles nées focalisent sur information et sensibilisation dans les grilles de programme à tous les niveaux (L1 à M2) ; quelle que soit l’action conduite (de l’information à l’accompagnement), les effectifs en ayant bénéficié l’ont obtenue, pour approximativement 60 % d’entre eux, aussi bien en L3 qu’en M1 ou M2.

– les adolescentes et les majeures adoptent des positions intermédiaires tout en ne mobilisant que peu d’effectif dans les actions d’accompagnement.

Une particularité toutefois pour les écoles d’ingénieurs qui centrent l’action d’information dès l’arrivée en L1.

 

L’appel à des ressources extérieures pour ces formations :

les écoles d’ingénieurs semblent se caractériser par une distribution ¾ interne et ¼ externe pour l’information, puis par un certain équilibre entre les 2 formes pour les autres phases.

Dans les écoles de management (population plus importante d’enseignants dans les disciplines de gestion et de management d’entreprise), 70% font appel à l’interne.

Les ainées et nouvelles nées ont en commun de fortement externaliser, mais pour des raisons différentes, les ainées mobilisant plus facilement des talents de renommée internationale, alors que nouvelles nées ne disposent pas encore de ressources internes à mobiliser.

Les adolescentes et les majeures cherchent à optimiser leurs recrutements en mobilisant au mieux leurs propres ressources.

 

Question de pédagogie :

Dans les écoles de management, le partage entre face à face pédagogique et travaux personnels de l’étudiant se repartit différemment selon les phases de formation :

– Information avec un face à face pédagogique pour 90%

– En sensibilisation, pour faciliter le développement de l’attitude et du comportement, 40 % repose sur le travail personnel de l’étudiant

– En spécialisation, où l’acquisition d’outils et de méthodes, ce sont 70 % de face à face pédagogique

– En accompagnement, l’investissement personnel des élèves devra être au moins 3 à 4 fois plus important.

 

Les différences d’approche par action sont aussi marquées avec la maturité des écoles, du fait d’un ciblage plus précis des actions en fonction des années du parcours.

 

Parmi les attitudes entrepreneuriales développées par les enseignements en entrepreneuriat, les objectifs sont centrés sur le dynamisme, l’esprit d’initiative, de développement de soi-même et l’autonomie, les capacités de créativité, d’innovation et de management de projet ; l’entrepreneuriat est un moyen de développer des savoir-être particulièrement appréciés dans l’insertion des jeunes diplômés.

 

Ecoles d’ingénieurs et écoles de management, divergent sur les profils de formation :

– dans les écoles d’ingénieur, on veille à ce que l’entrepreneur ingénieur soit structuré dans sa démarche de planification et de projet, où il a pris soin de s’assurer du bien-fondé des éléments qui le composent

– Dans les écoles de management, on s’emploie à ce que l’entrepreneur économiste soit vigilant à la préservation des équilibres entres nécessités et ressources, toujours en quête de développement et de croissance.

 

Toutefois, la capacité créative et d’innovation et la notion de projet sont partagées par l’ensemble des écoles.

 

Le rapprochement de ces profils dans le cadre même des enseignements en entrepreneuriat constitue un gisement de qualité que les ainées disent exploiter déjà de longue date.

 

En aval des enseignements théoriques, c’est l’accompagnement de projets portés par les étudiants eux-mêmes que se situent les apports les plus significatifs en termes d’entrepreneuriat ; mais les écoles n’ont pas vocation à perdurer dans ce rôle au-delà de la délivrance des diplômes d’où une coréalisation nécessaire avec des réseaux professionnels de l’accompagnement et du soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat ; les écoles de management y sont particulièrement actives.

 

L’absence d’indicateurs pour mesurer les actions en direction de l’entrepreneuriat est le fait des 2/3 des écoles; pour celles qui ont été en mesure de répondre, le taux estimé de 1,43% des effectifs diplômés ayant réellement entrepris (création ou reprise) est totalement conforme aux résultats de l’enquête 2011 sur l’insertion des jeunes diplômés réalisée par la commission Aval.

Il faut aussi admettre que ce type de projet intervient le plus souvent dans l’esprit des jeunes diplômés après un minimum de 3 à 5 ans d’expérience professionnelle

 

Mais la notion d’entrepreneuriat ne se limite pas aux seules créations et reprises d’entreprises ; d’autres formes comme l’entrepreneuriat social et associatif, l’entrepreneuriat en association avec un entrepreneur (équipe entrepreneuriale), l’intrapreneuriat (lancement et développement d’activités nouvelles au sein d’une organisation existante) ou la prise de responsabilité (avec participation au capital) dans des PME/PMI et TPE sont tout aussi importantes. Seules quelques aînées détiennent les indicateurs correspondants (73 % des réalisations entrepreneuriales y revêtent des formes autres que « création » ou « reprise » d’entreprise).

 

Selon l’analyse des déclarations des élèves sortants à propos de leurs orientations immédiates, 41% des élèves ayant bénéficié d’un accompagnement de projet entrepreneurial durant leur parcours (30% en école d’ingénieurs et 46% en école de management) souhaitent poursuivre leur projet entrepreneurial (au final, ils ne sont que 3% des élèves ayant bénéficié d’actions de spécialisation) ; 54% des intentions se sont transformées en incubation de projet et 47% en créations ou reprises d’entreprises.

 

SOMMAIRE

54% des franciliens envisagent de quitter la région Ile-de-France, un désir partagé par toutes les catégories socioprofessionnelles, que l’on soit natifs ou non de la région

Sondage réalisé par Internet du 1er au 4 octobre 2012. A partir d’échantillon représentatif de 1030 personnes âgées de 18 ans et plus résident en Ile-de-France, constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge et profession du chef de ménage) après stratification par département.

 

54% envisagent de quitter l’Ile-de-France dont 19% envisagent de partir de façon certaine. Ce sont nettement plus les 25-34 ans (69%) ; 38% ne l’envisagent pas (ce sont 76% des 65 ans et plus et 44% des natifs de la région). Ils le feraient pour 20% dans les 2 ans à venir et 36% dans 5 ans ou plus.

 

Les deux tiers de ces Franciliens motivés pour le départ (64% de ceux qui envisagent de partir, soit 35% des Franciliens) ont une idée assez précise de leur destination ; elle est plus marquée pour les 50-64 ans (71%). Le choix porterait sur :

Type de localisation

% de choix

Qui a fait ce choix ?

Ville de moins de 100 000 habitants

51

 

Campagne, village

26

Ouvriers (46%), plus de 35 ans (33%)

Ville de plus de 100 000 habitants

18

Natif Ile-de-France (34), 18-34 ans (27 à 29%), cadres (25%)

Les régions du sud et le littoral sont prioritaires : Paca (25%), Bretagne (21%), Languedoc-Roussillon (19%), Aquitaine (18%), Pays de Loire (16%), Midi-Pyrénées (16%), Rhône-Alpes (14%), Poitou-Charentes (11%) ; les régions du centre, du nord et de l’est recueillent au plus 8% dont 5 régions moins de 5% (Lorraine, Nord-Pas-de-Calais, Champagne-Ardenne, Franche-Comté et limousin).

 

68% des candidats au départ sont motivés par la volonté de trouver un cadre de vie plus agréable, devant le coût de la vie (41%, notamment pour les jeunes et les franciliens ayant déjà vécu ailleurs) et le « ras-le-bol » de l’agitation parisienne (38%).

20% citent également le fait de s’éloigner pour devenir propriétaire de son logement, 19% pour se rapprocher de sa famille ou ses amis et 13% pour saisir une opportunité professionnelle.

 

Les inconvénients les plus cités sur la vie dans leur région sont le prix de l’immobilier trop élevé (56%, notamment les jeunes), l’agitation et le stress (41%), devant le temps passé dans les transports (40%), le coût de la vie en général (39%, notamment les plus jeunes), l’agressivité des Parisiens (30%), le manque d’espaces verts (21%) et le climat (19%).

 

Les avantages recherchés en province sont le rythme de vie plus décontracté (60%, 67 pour les 50-64 ans), le prix de l’immobilier plus accessible (50%, 62 pour les 25-34 ans), le coût de la vie moins élevé (42%, 53% les jeunes et les natifs), un meilleur climat (33%, 39 pour les 50-64 ans), un accès plus facile aux loisirs, à la nature (31% ; 39 pour les 50-64 ans), la plus grande amabilité des gens (20%) et les distances moins grandes pour aller au travail (13%).

 

Certaines raisons conduiraient à renoncer au projet de quitter l’Ile-de-France et en premier lieu le fait de trouver un emploi satisfaisant (48% dont 65 à 72 pour les plus jeunes, loin devant la difficulté qu’aurait le conjoint à suivre (27%), la peur d’être éloigné de sa famille (27%, 35 pour les natifs) ou d’avoir moins de choix pour ses loisirs (20%). La peur d’être mal accueilli par les habitants (17%, 30 pour les plus de 50 ans) ou les éventuelles difficultés de scolarisation (9%) ne sont pas réellement perçues comme des freins.

 

Ce qui pousserait à concrétiser le projet serait d’abord l’opportunité professionnelle intéressante (41%, 60 à 64 pour les plus jeunes) mais également le ras-le-bol (27%), l’opportunité immobilière (32%), l’approche de la retraite (30%, mais 53% pour les 50-64 ans) ou le fait de suivre son conjoint (27%).

 

Pour préparer au mieux cette installation, les candidats au départ aimeraient disposer d’informations sur l’immobilier local (45%), visiter la région dans laquelle ils pourraient envisager de se rendre (37%), connaître les opportunités professionnelles (36%), devant le classement des villes et régions les plus attractives (28%), les démarches administratives pour préparer l’installation (18%) ou les meilleures solutions pour organiser son déménagement (17%).

 

SOMMAIRE

L’attractivité des territoires : des différences manifestes, où l’attractivité résidentielle est tout aussi importante que celles exercées par les ressources productives

 L’attractivité économique d’un territoire repose sur sa capacité à capter des ressources extérieures, soit des ressources productives (activités nouvelles, compétences professionnelles particulières), soit des ressources liées au tourisme, à l’accueil de retraités ou à l’installation de salariés qui travaillent en dehors du territoire (« navetteurs »).

 

Différencions : 

-Sur le littoral et dans les massifs montagneux, l’attractivité économique est de nature résidentielle.

-La France est ainsi au troisième rang mondial pour les dépenses des voyageurs étrangers ; cette activité se développe aussi pour les vacanciers français. Dans ce type de zones d’emploi, on peut aller jusqu’à deux salariés sur dix travaillant en relation avec les touristes.

-Sur les cinq dernières années, les arrivées de retraités représentent 6% de la population, notamment dans les territoires du littoral.

-Des emplois qualifiés pour les grandes agglomérations telles Paris, sa banlieue et quelques métropoles ; ces agglomérations sont déjà celles qui comportent le plus de cadres et de professions intellectuelles supérieures ; elles abritent des pôles universitaires, des centres de recherche et des entreprises spécialisées dans les technologies de pointe.

L’arrivée d’emplois moins qualifiés dans le nord de la France : ce sont plutôt des créations ou des extensions d’établissements. Cette forme d’attractivité productive concerne souvent les zones d’emploi de villes grandes à moyennes du nord de la France comme Lille, Strasbourg, Nancy, Reims, Le Havre ou Rouen. Ces zones ont le plus souvent une faible attractivité résidentielle.

Les zones les moins attractives sont localisées dans le nord-est : 4 zones d’emploi sur dix y sont peu attractives du fait de peu d’arrivées d’emplois et de personnel qualifié (Champagne-Ardenne, dont la population diminue, Lorraine, en partie le berceau industriel de la France).

 

SOMMAIRE

Le marché de la formation continue en 2010 : baisse de la durée des formations, forte chute des formateurs individuels

 En 2010, 55 300 prestataires de formation continue, à titre principal ou secondaire, ont réalisé un chiffre d’affaires de près de 13Md€ ; leur nombre s’est accru de 4,9% et leur chiffre d’affaires a progressé de 9,9% ; la durée moyenne des formations abaissé de 5% par rapport à 2009, s’établit à 54 heures (57 heures en 2009). La progression du chiffre d’affaires résulte d’un nombre de stagiaires en hausse, s’orientant vers des formations plus courtes.

 

En moyenne à titre principal, 16 730 prestataires, soit moins d’un tiers de l’ensemble des organismes ont réalisé 62% du chiffre d’affaires et formé 54% des stagiaires. Leur nombre est en hausse de 8,3% par rapport à 2009, une progression plus importante que celle de l’ensemble des prestataires de formation continue. L’activité des prestataires est fortement concentrée au niveau régional (38% en Ile-de- France).

 

En 2010, le secteur privé représente, 97% des organismes de formation et 78% du chiffre d’affaires pour 85% du total des stagiaires accueillis (+ 4%), mais les heures-stagiaires réalisées reculent de 2%, pour un chiffre d’affaires en hausse de 8%.

 

Prestataires

Chiffre d’affaires

Stagiaires

Heures-stagiaires

 

Nbe

Evol 10/09

Montant

Evol 10/09

Nbre

Evol 10/09

Nbre

Evol 10/09

 

100

+4,9

100

+9,9

100

+4,7

100

+0,2

Selon le statut

Privé à titre lucratif

53

14,7

49

12,7

51

7,1

48

1,9

Privé à but non lucratif

21

1,3

26

6,5

27

3,7

22

5,4

Formateurs individuels

23

-9,4

3

-29,2

7

-13,2

1

-36,7

Public et parapublic

3

0,1

22

15,8

15

9,1

24

9,2

Selon le CA

Moins de 75 000€

72

5,8

6

4,4

14

-1,4

8

-7,1

De 75 à 150 000€

10

1,9

5

2,0

7

-11,2

8

-6,4

De 150 à 750 000€

13

2,1

19

2,4

23

-0,5

26

-1,1

De 750 à 1 500 000€

3

2,1

12

1,9

12

-5,0

14

-3,7

De 1 500 à 3000 000€

2

7,7

14

8,2

13

19,8

15

20,6

Plus de 3 000 000€

1

12,5

44

19,3

31

16,5

28

0

Ancienneté de l’organisme

Avant 1997

22

-6,2

51

7,4

43

1,4

49

-7,9

Entre 1997 et 2007

39

-8,9

36

4,3

40

-2,8

37

0,2

Après 2007

39

34,7

13

44,5

17

41,7

14

41,9

 Les progressions sont le fait, d’une part des organismes aux chiffres d’affaires les plus élevés, ceux de 1,5 million à 3M€ (+8% de chiffre d’affaires) et plus encore ceux de 3M€ et plus (19%), alors que les moins de 75 000€ ne progressent que de 4% ; ils sont aussi le fait des organismes privés (et non des formateurs individuels, en chute de 29%) avec une hausse de 13% et les organismes public et parapublics (16%). Elles sont aussi le fait des organismes les plus récents (+44% de hausse du chiffre d’affaires pour les organismes crées après 2007, contre +4 à +7 pour les plus anciens), même si ces organismes plus récents ne réalisent que 13% du chiffre d’affaires de la filière.

 

Une analyse plus fine sur les prestataires à titre principal : 30% des prestataires, 62% du CA, 54% des stagiaires et 63% des heures stagiaires :

 

Prestataires

Chiffre d’affaires

Stagiaires

Heures-stagiaires

 

Nbe

Evol 10/09

Montant

Evol 10/09

Nbre

Evol 10/09

Nbre

Evol 10/09

Ensemble

16 730

8,3

7 880 millions€

+10,3

12 297 en milliers

+6,9

757 096

milliers

+0,7

Selon le statut

Privé à titre lucratif

41

22,8

40

12,9

42

15,5

38

2,4

Privé à but non lucratif

23

0,1

30

5,6

32

2,4

25

4,2

Formateurs individuels

31

-0,3

3

-25,9

7

-10,9

7

-31,7

Public et parapublic

5

2,0

27

18,2

19

5,8

30

6,5

Les évolutions de chiffre d’affaires, nombre de stagiaires, nombre d’heures stagiaires pour les prestataires à titre principal sont assez proches de l’ensemble des prestataires.

 

Le secteur privé reçoit 78% des ressources allouées (dont la moitié pour le privé à but lucratif) ; les entreprises participent à hauteur de 55% (dont 17% via des OPCA) ; noter le faible poids des formateurs individuels et leur important recours à la sous-traitance (17,9% travaillent pour d’autres organismes de formation) ; noter aussi le faible poids des organismes consulaires, par ailleurs largement bénéficiaires des OPCA :

 

Entreprises

Pouvoirs Publics

Particuliers

Ensemble

 

En direct

Via organismes

collecteurs

Autres organismes

De formation

Pour autres publics

Pour leurs agents

Privé à but lucratif

65,8

50,5

49,1

22,2

27,7

48,3

48,9

Privé à but non lucratif

18,8

28,7

22,3

40,4

11,4

24,7

26,2

Public dont Afpa, EN, Greta…

10,4

12,8

9,2

33,2

57,1

18,6

18,8

Formateurs individuels

3,0

3,0

17,9

1,1

2,6

5,0

3,3

Organismes consulaires

2,1

4,8

1,6

3,0

1,2

3,3

2,8

Ensemble

100

100

100

100

100

100

100

% de financeurs

38,2

17,0

4,8

20,4

6,0

6,5

 

Evol 2010/2009 en %

6,5

6,7

12,0

18,4

6,1

10,5

 

Le secteur privé à but lucratif intervient surtout en direction des salariés, alors que le secteur privé à but non lucratif est un peu plus présent chez les demandeurs d’emploi et les autres stagiaires ; le public de salariés correspond à 69% des personnes formées :

 

Salariés

Demandeurs d’emploi

Autres stagiaires

Particuliers

Ensemble

Privé à but lucratif

60

36

20

31

51

Privé à but non lucratif

20

42

45

33

27

Public et parapublic

13

19

11

7

15

Formateurs individuels

7

3

14

29

7

Ensemble

100

100

100

100

100

En % des types de public

69,3

12,4

12,9

5,3

100

Evolution 2010/2009

3,9

16,1

0,8

1,7

4,7

La durée moyenne des heures de formation est de 54 heures, en baisse de 5,4% au regard de 2009 ; la dure est élevée pour les particuliers (111 heures), de 89 heures pour les demandeurs d’emploi et de 37 à 46 heures pour les autres :

 

Particuliers

Demandeurs d’emploi

Salariés

Autres stagiaires

Ensemble

Evol 10/09

Public et parapublic

192

191

48

54

86

0

Privé à but lucratif

96

44

49

51

50

-7,5

Formateurs individuels

48

49

52

31

48

-27,3

Privé à but non lucratif

69

86

32

25

44

2,3

Ensemble

111

89

46

37

54

-5,4

Evolution 2010/2009

-5,1

4,5

-10,2

-11,9

-5,4

 

Les 10 spécialités de formation les plus habituelles sont :

 

En % de stagiaire

En % hres stagiaires

Durée moyenne

Sécurité des personnes et des biens dont hygiène et sécurité

10,9

9,6

45,9

Santé

7,1

6,0

45,6

Développement des capacités d’orientation, d’insertion

6,5

4,8

38,8

Informatique, réseaux de transmission des données

6,1

6,3

54,4

Spécialités des échanges et de la gestion

5,7

4,0

36,2

Transport, manutention, magasinage

5,7

4,8

43,9

Commerce, vente

4,7

5,4

60,0

Ressources humaines, gestion du personnel

4,4

3,5

42,2

Développement des capacités comportementales

4,3

3,9

48,0

Formations générales

3,5

4,7

70,9

Ensemble des 10 premières spécialités de formation

58,9

53,0

47,0

Consulter aussi : Commissariat général au développement durable « Chiffres clés de l’environnement, édition 2012 » septembre 2012

 

SOMMAIRE

La cession de brevet, un marché en train d’émerger, même si la France semble encore très peu impliquée au plan international

 Un volume de brevets cédés relativement faible : 56 060 brevets ont changé de propriétaire entre 1997 et 2009, dont 55% sont issus du registre européen et 45% du registre national ; les cessions enregistrées en 2005 ne représentaient que 1,3% de l’ensemble des brevets en vigueur en France ; l’enquête PatVal indique que 14% des brevets européens (déposés à l’Office Européen des Brevets) sont l’objet de licences.

 

Mais les cessions ont connu une croissance très rapide (un taux moyen annuel de 16,6% très supérieur à celui des dépôts, 2% par an) ; les brevets concernés y sont de qualité supérieure à la moyenne des brevets déposés suggérant qu’un marché des brevets est en train d’émerger.

 

75% des cessions s’inscrivent dans un cadre national, impliquant à la fois un déposant et un acquéreur de nationalité française ; à contrario, le registre de l’OEB comprend essentiellement des cessions effectuées au niveau international, mais 91% de ces cessions n’impliquent aucune partie (déposant ou acquéreur) de nationalité française. L’augmentation des cessions de brevets observée sur la période 1997-2009 reflète une tendance internationale, à laquelle les acteurs français n’ont que faiblement pris part ; la hausse des cessions est de 34% par an en moyenne pour les brevets européens, contre seulement 5,7% pour le registre national. L’augmentation du volume des cessions semble par ailleurs être allée de pair avec une augmentation de l’âge moyen des brevets cédés, et ce quelle que soit le registre considéré.

 

L’Analyse des transactions

Le nombre de brevets cédés n’est pas nécessairement l’indicateur le plus pertinent du niveau d’activité sur le marché des brevets, puisque plus de 80% des cessions enregistrées ont été effectuées dans le cadre de transactions portant sur plusieurs brevets à la fois : aux 56 060 cessions enregistrées ne correspondent que 22 928 transactions, portant chacune sur 2,44 brevets en moyenne. Là encore, le volume des transactions portant sur des brevets inscrits au registre de l’OEB a fortement augmenté entre 1997 et 2009, alors qu’il est resté stable pour les brevets inscrits au registre national.

 

Noter qu’une autre partie des transactions intra-groupe ne correspond pas à de véritables transferts marchands de technologies brevetées (transferts entre filiales d’un même groupe, changement de dénomination d’une entreprise). Ces transferts sont réalisés pour des motifs purement organisationnels (centralisation de la gestion des brevets) ou d’optimisation fiscale.

 

Au total, seules 25% des cessions (représentant moins de 1% des dépôts de brevets) ont pour véritable objet l’achat/vente de brevets. Si l’on écarte les transactions intragroupes, les cessions de brevets concernent seulement 1,4% des brevets français délivrés sur la période 1997-2009.

 

La répartition des brevets cédés entre grands secteurs d’activités reflète assez fidèlement celle des dépôts sur la même période : Machine-Mécanique-Transport (31%), Chimie-Pharmacie (22%), Electronique (22%), Instruments (15%), autres (10%).

Une analyse plus fine indique que la fréquence des transactions est particulièrement élevée dans les secteurs des technologies médicales, de l’ingénierie civile et des transports.L’électronique se démarque par une fréquence plus importante que dans les autres secteurs des transactions portant sur des grappes de plusieurs brevets (le nombre de brevets par invention est généralement plus élevé dans les technologies de l’information et de la communication que dans les industries plus traditionnelles). Il faut toutefois relativiser le poids des cessions de brevets dans le commerce de technologies (6,7% des brevets délivrés pendant la période 1997-2009).

 

Les déposants de brevet

 

Les entreprises sont à l’origine de 86% des brevets cédés et concentrent la quasi-totalité des transactions importantes portant sur plus de trois brevets. A contrario, la quasi-totalité des transactions dans lesquelles le déposant est un particulier, un organisme de recherche ou une université ont pour objet la cession d’un brevet unique.

 

2% des brevets cédés ont été déposés par de organismes de recherche ou des universités (un volume toutefois multiplié par dix entre 1997 et 2009 et des brevets de meilleure qualité que les autres) ; ils ont été en quasi-totalité inscrits dans le registre national, alors que leurs homologues britanniques, américains ou allemands le sont bien plus au niveau international) ; ils émanent surtout du CEA, du CNRS et la Société Nationale des Poudres et Explosifs.

 

7% des brevets cédés sont le fait de particuliers (en nette hausse), eux aussi surtout inscrits au registre national ; ils sont en revanche de moindre qualité ; « céderaient-ils leur brevet parce qu’ils ne sont pas à même de prendre en charge le coût de maturation de leurs innovations, ni celui de leur protection au niveau international ? »

 

Flux entrants et sortants

 

Les flux de brevets cédés par des déposants français à des acquéreurs étrangers excèdent très largement les flux de brevets cédés par des déposants étrangers à des acquéreurs français (respectivement 2274 et 578 brevets sur la période) ; les acquéreurs étrangers parviendraient ainsi à sélectionner et à acheter les brevets français de plus grande valeur.

Les Etats-Unis sont les principaux acquéreurs de brevets déposés par des Français, devant les autres pays membres du système de brevet européen. Le nombre annuel de brevets entrant en France est très faible etproviennent surtout de déposants européens (notamment allemands).

1 861 PME (17,5% des déposants) sont à l’origine de 2 559 demandes de dépôt de brevet en 2011, contre 6 054 demandes par des ETI, groupes ou filiales (63,4% des déposants).  

 

INPI, les dossiers de l’observatoire de la propriété intellectuelle septembre 2012, « les PME et ETI déposantes de brevets » Dépôt de brevet par la voie nationale en 2011

En moyenne, un déposant distinct opère 2,7 dépôts dont 1,4 pour les PME, 6,4 pour les universités et organismes de recherche et 17,3 pour les groupes. 78% des PME ont déposé à tarif réduit (50% de réduction sur les principales redevances).

63% ont demandé une extension à l’OEB ou au PCT. 85% ont utilisé la voie nationale pour un premier dépôt avant d’envisager le niveau international. La répartition des déposants est la suivante :

 

Nbre de demandes de

brevets publiés

Dont demandes d’extension

OEB ou PCT

Nbre de déposants

distincts

Nbre moyen de brevet publié

% du total des

demandes

% des demandes

par des

personnes morales

françaises

Total de demandes de brevets publiés

14 583

5 684

2,7

100

Personnes physiques

2 132

2 115

1,0

14,6

Personnes morales étrangères

1 637

752

2,2

11,2

Universités, organismes de recherche

1 299

1 082

204

6,4

8,9

Personnes morales françaises

10 814

5 644

2 817

3,8

74,2

100

Dont Groupes, tètes de groupe et filiales

6 054

3 782

350

17,3

41,5

56,0

Dont PME

2 559

1 323

1 861

1,4

17,5

23,7

Dont ETI

801

539

317

2,5

5,5

7,4

La part des PME dans les dépôts de brevet en 1999 et 2007 est restée stable (19,5%), pour passer en 2011 à 23,7% des personnes morales françaises.

 

Nbre de brevet de

Personnes

morales françaises

Nbre de brevets

relatifs à des PME

% de PME

Commentaires (% de PME les plus élevés)

Machines, mécanique, transports

4 019

826

20,6

Manutention (47), machines spécialisées (43), Machines fabrication papier, textile (32), procédés thermiques (31), machines outils (28)

Electronique, électricité

2 246

450

20

Méthodes de traitement de données à des fins de gestion (40), audiovisuel (37)

Chimie, matériaux

2 109

337

16

Chimie alimentaire (41), Technique de surface (29)

Instrumentation

1 292

381

29,5

Technologies médicales (61), contrôle (31)

Autres

1 149

565

49

Construction (58)

 

SOMMAIRE

Le premier semestre 2012 est en chute pour l’ensemble des types d‘investissement, notamment pour le capital transmission et le capital risque

Le capital transmission et le capital développement cumulent au premier semestre 2012, 87% du capital investissement (et 74% des entreprises bénéficiaires), sans grand changement au regard des années passées ; le capital risque y est marginal avec 10% (227 entreprises).

 

Le premier semestre 2012 est en chute nette au regard de la période 2009-2011 (-25% de capitaux investis au total). Au fil du temps, le capital développement s’est renforcé, alors que le capital transmission se réduisait bien plus:

Premiers semestres

2006-2008

2009-2011

Evol entre les 2 périodes

2012

Evol 2012/2009-2011

Investissements (en millions €)

5 209

3 026

-42

2 279

-25

Dont capital développement

655

1 001

+53

895

-11

Dont capital transmission

4 175

1 607

-62

1 085

-32,5

Dont capital risque

255

319

+25

227

-29

Nbre d’entreprises bénéficiaires

779

890

+14

834

-6

Dont capital développement

303

476

+57

482

+1

Dont capital transmission

209

145

-31

132

-9

Dont capital risque

210

234

+11

207

-12

97% des investissements concernent des opérations de moins de 15M€ dont 57% des opérations inférieures à 1M€ et 31% de 1 à 5 M€.

 

Les désinvestissements ont nettement augmenté en 2011 :

 

2007

2008

2009

2010

2011

Premier semestre 2012

En montants M€

7 988

4 555

4 091

5 581

9 377

2 048

En nombre d’entreprises

1 618

1 332

1 174

1 310

1 566

477

Si les levées de fonds augmentent, elles progressent moins vite que les investissements :

 

2009

2010

2011

1er semestre 2012

Investissements

4 100

6 598

9 738

2 279

Levées de fonds

3 672

5 043

6 456

1 794

 

SOMMAIRE

70 % des salariés sortis d’un contrat aidé du secteur marchand en 2010 sont en emploi 6 mois après ; ils sont 39% pour le secteur non marchand.

Sont concernés ici les contrats initiative emploi (CIE), les contrats insertion-revenu minimum d’activité (CI-RMA), les contrats d’accompagnement dans l’emploi (CAE), les contrats d’avenir (CAV) et les contrats uniques d’insertion (CUI-CI, CUI-CAE).

 

362 000 jeunes bénéficiant d’un contrat aidé sont sortis du dispositif en 2010 ; au global, ceux appartenant au secteur marchand sont 70% à avoir trouvé un emploi (60% un emploi durable), alors qu’ils ne sont que 39% dans le secteur non marchand (dont 25% un emploi durable) ; 25% des bénéficiaires du secteur marchand sont au chômage, contre 52% pour le secteur non marchand. Près de la moitié des sortants restent en effet chez leur employeur, les chances de rester en poste étant supérieures lorsque le contrat est un contrat à durée indéterminée.

 

Le taux de retour à l’emploi est plus favorable pour le secteur marchand, si l’on ne prend en compte que ceux étant arrivés au bout de leur contrat (76% ont retrouvé un emploi dont 68% un emploi durable) ; ceux sortis de façon précoce, ont toutefois un retour durable à l’emploi de 40%.

 

Les bénéficiaires du secteur non marchand ont un taux plus faible de retour à l’emploi (39% dont durable 25%) ; les salariés de ce secteur étaient de fait plus éloignés de l’emploi que ceux recrutés dans le secteur marchand.

Noter que les bénéficiaires du secteur non marchand, sortis du dispositif de façon précoce, ont de meilleurs taux de retour à l’emploi durable que ceux qui sont allés au bout de leur contrat (35% contre 22); ces derniers rompent fréquemment parce qu’ils ont une meilleure opportunité d’emploi, du fait notamment qu’ils sont plus diplômés que ceux arrivés au terme de leur contrat (45% des sortants précoces ont au moins le niveau Bac, contre 34 % des sortants à terme).

 

Nbre de contrats aidés

Contrats arrivés

à terme

Sorties précoce

Ensemble

Emploi

Dont emploi durable

% de sorties

Emploi

Dont emploi durable

Emploi

Dont emploi durable

Chômage

Autre

Secteur marchand

133 410

76,5

67,8

31,7

54,3

39,9

70,1

59,8

25,3

4,6

Secteur non marchand

228 773

36,4

22,4

20,4

49,2

35,2

38,8

24,8

52,4

4,6

Les bénéficiaires du secteur marchand viennent, selon le type de contrat aidé, pour 33 à 43% d’entreprises de moins de 10 salariés et pour 43 à 49% d’entreprises de plus de 10 salariés ; 80% environ sont à plein temps et 58 à 84% en CDI.

 

En ce qui concerne le secteur non marchand, 21 à 26% étaient dans une association, 20 à 22% dans un établissement public, 19 à 23% dans une collectivité locale et 21 à 29% dans une entreprise privée ; 53 à 57% y étaient à plein temps et 59 à 63% en CDD.

 

Le niveau de formation est la caractéristique la plus discriminante pour retrouver un emploi durable, notamment pour ceux issus du secteur non marchand ;  en ce qui concerne le sexe et l’âge, on se trouve très proche de la moyenne :

 

Niveau de formation

Situation initiale difficile

Ensemble

 

Inférieur au CAP

BEP, CAP

Bac

<bac

Minima social

Plus de 2 ans de chômage

Secteur marchand

53,1

56,9

62,1

68,5

49,4

56,7

59,8

Secteur non marchand

16,0

22,8

29,3

37,4

17,5

20,5

24,8

Les salariés sortis de contrat aidé déclarent beaucoup moins souvent avoir suivi des formations durant leur contrat que n’en font état leurs employeurs lors de l’embauche : 20% des bénéficiaires du secteur privé disent avoir suivi une formation, alors que les employeurs affichent 55% ; même chose pour les secteurs non marchand (33 et 79%), toutefois plus enclin à former.

 

Les salariés ayant suivi une formation pendant leur contrat aidé sont plus souvent en emploi à l’issue de ce contrat. Les formations effectivement suivies pendant le contrat sont relativement longues : d’après les déclarations des sortants de 2010, les trois quarts ont duré plus de 10 heures et près du tiers, plus de 35 heures. Elles se sont focalisées sur deux axes, l’adaptation au poste de travail (marchand, 59 et non marchand 38)et l’acquisition de nouvelles compétences (42 et 41).

 

Les employeurs disent avoir pratiqué le tutorat (34 et 62%), alors que les bénéficiaires de l’aide sont plus modestes dans leur réponse (18 et 35).

Plus souvent accompagnés en interne, les bénéficiaires de contrats aidés du secteur non marchand déclarent également plus fréquemment avoir été suivis par une personne extérieure à leur employeur (conseiller de Pôle emploi, référent RSA, conseiller de mission locale…) : c’est le cas de 35% d’entre eux contre 17% des bénéficiaires de contrats aidés du secteur marchand. Les personnes passées par un contrat réservé aux bénéficiaires de minima sociaux sont celles qui ont le plus souvent été accompagnées en externe (entre 37 et 44%).

 

Les salariés bénéficiaires estiment globalement que leur situation est meilleure qu’avant ; peu expriment le fait qu’elle soit moins bonne :

 

Emploi

Formation

Chômage

Inactivité

Meilleure

56

41

14

16

Identique

36

47

62

54

Moins bonne

8

12

24

29

Ils estiment que leur passage leur a permis, notamment pour ceux du secteur non marchand :

 

Secteur marchand

Secteur non marchand

Ensemble

Acquisition d’expérience professionnelle et de compétences

63

79

73

Se sentir utile, reprendre confiance

57

78

70

Amélioration de sa situation financière

62

69

67

Y voir plus clair sur son avenir professionnel

43

52

51

S’est fait des relations utiles pour trouver un emploi

30

38

35

 

SOMMAIRE

Durcissement du crédit et besoins de financement sont deux constats faits par les dirigeants de PME

15éme vague du baromètre KPMG/CGPME sur le financement et l’accès au crédit des PME, octobre 2012 : échantillon de 402 dirigeants de 10 à 500 salariés, interrogés en septembre 2012 par téléphone.

 

56% des dirigeants se disent inquiets pour leur activité des mois à venir, au même niveau qu’en juin 2012 ou en décembre 2011 ; a contrario, 44% ne se disent pas inquiets.

 

Septembre 2012

Juin 2012

Mars 2012

Décembre 2011

Inquiets

56

56

44

58

Dont très inquiets

11

12

4

9

Pas inquiets

44

44

56

42

Dont pas du tout inquiets

16

11

21

14

Les principales difficultés (4 item cités) sont relatives à la hausse des coûts fournisseur (plutôt en hausse):

 

Septembre 2012

Mars 2012

Commentaires

2011

Septembre 2010

Juin 2009

Hausse des coûts fournisseur

53

61

En baisse

De 59 à 69

42

29

Baisse du chiffre d’affaires

48

38

En hausse

De 36 à 45

42

63

Trésorerie et financement

32

27

En hausse

De 26 à 29

21

28

69% ont au moins un besoin de financement, une situation plutôt en hausse, notamment pour le financement d’exploitation ; noter que 31% n’expriment aucun besoin (en baisse) :

 

Septembre 2012

Mars 2012

Commentaires

2011

Septembre 2010

Juin 2009

Au moins un besoin

69

60

En hausse

De 61 à 66

59

63

Dont financement d’investissement

40

36

En hausse

De 36 à 44

35

36

Dont financement d’exploitation

40

31

En hausse

De 32 à 34

29

34

Aucun besoin

31

40

En baisse

De 34 à 39

41

37

36% en septembre 2012 se restreignent dans leurs investissements et leur demande aux banques ; ils étaient 40 à 48% à le faire entre février 2009 et juin 2010, contre 23 à 30% entre septembre 2010 et mars 2012. Plus précisément ces besoins se focalisent sur :

 

Septembre 2012

Mars 2012

Commentaires

2011

Septembre 2010

Juin 2009

Investissements de remplacement ou d’entretien pour l’exploitation

50

61

En baisse

De 45 à 54

48

63

Investissements pour l’équipement (véhicules, informatique…)

48

39

En hausse

De 41 à 47

54

35

Investissement d’innovation

23

24

 

De 19 à 21

21

18

Acquisition de développement (achat, fusion d’entreprise…)

21

28

En baisse

De 28 à 31

24

24

66% estiment au moins un sujet de durcissement dans les conditions d’accès au crédit (en baisse au regard de 68 à 73% entre mars 2011 et mars 2012) ; ce durcissement est toutefois marquant dans 4 des 5 items cités :

 

Septembre 2012

Mars 2012

Commentaires

2011

Septembre 2010

Juin 2009

Frais élevés ou montants plus faibles

que souhaités

42

44

Stable

De 45 à 50

45

40

Demande de garanties supplémentaires

36

33

En hausse

31 à 36

22

18

Réduction des crédits et facilités de trésorerie

36

30

En nette hausse

De 23 à 32

22

18

Exigence autres cofinancement

32

29

En hausse

De 25 à 31

38

34

Finance après beaucoup de délais

28

22

En hausse

De 20 à 23

19

23

Toutefois, en ce qui concerne les crédits dévolus à la trésorerie, 68% estiment que les taux n’ont pas augmenté depuis plusieurs mois ; les ¾ estiment aussi n’avoir pas rencontré de difficultés d’importance pour y accéder.

 

La moitié des entreprises (49%) envisagent des investissements au cours des prochains mois dont 24% très certainement.

 

Consulter aussi en ce qui concerne la conjoncture des PME en Ile de France, le sondage commandité par la CCIP « Principaux résultats de l’enquête réalisée par Médiamétrie » du 10 au 28 septembre 2012, octobre 2012

 

SOMMAIRE

L’action des CCI en matière de création reprise transmission

 En 2012, 230 000 porteurs de projets et créateurs d’entreprises ont bénéficié du dispositif d’accompagnement des CCI. La Création-Transmission-Reprise dans les CCI ; quelques chiffres

– Répondre aux 1ères interrogations sur l’entrepreneuriat, 750 000 contacts en 2011

– Formalités : 202 000 immatriculations en 2011

– Décrypter le parcours de la création, de la transmission et de la reprise (actions collectives, guides pratiques, site Internet), 125 000 bénéficiaires d’actions collectives en 2011 (dont 10 000 cédants et 11 000 repreneurs)

– Diagnostiquer les projets et leur cohérence avec leur porteur (actions individuelles) : 90 000 bénéficiaires en 2011

-Sensibiliser à la transmission – reprise : 250 000 cédants et repreneurs sensibilisés en 2011

– Accompagner le processus de cession : 115 000 bénéficiaires en 2011 (dont 9 000 cédants et 14 000 repreneurs pour 3 500 cessions réalisées)

– Optimiser la recherche de financements : 12 000 bénéficiaires en 2011

– Accompagnement au démarrage de l’entreprise : 21 000 bénéficiaires en 2011

 

SOMMAIRE

Une rare enquête sur le recours au conseil par les dirigeants de TPE/PME

Des focus groupes et des entretiens individuels ont permis dans une première phase d’appréhender la perception du conseil en management par les décisionnaires de PME. L’enquête quantitative a ensuite recueilli, auprès d’un échantillon de plus de 1 000 décisionnaires, l’image et leur perception du conseil en management.

 

En cas de difficulté, les dirigeants expriment le sentiment de disposer en interne de compétences suffisantes (80%) : essentiellement dans les mains du dirigeant pour les petites structures ou parmi les salariés dans les plus grosses PME (ingénieur, RH, DAF…). 60% des entreprises n’identifient pas de besoin de conseil.

 

65% des entreprises ne font pas appel au conseil de façon récurrente et 50% des entreprises n’ont jamais fait appel au conseil. 70 % de ces entreprises ne connaissent pas l’offre de conseil.

 

Les dirigeants qui ont recours au conseil sont motivés par une recherche d’expertise et un gain de temps. Ils ont au préalable défini leurs besoins et recherchent une prestation adaptée en termes de temps, budget et moyens. Les prestations dispensées recueillent un bon niveau de satisfaction globale, avec toutefois un manque d’adaptation de la démarche aux spécificités de l’entreprise et de personnalisation de la prestation.

 

Le réseau, dont les organisations professionnelles représentatives, permet un précieux retour d’expérience sur les compétences du professionnel du conseil envisagé et présente ainsi l’intérêt de réduire le risque inhérent à l’investissement associé.

 

Les prestations de conseil leur paraissent chères (87%, dont 1/3 très cher). Pour autant, l’étude montre que 77% des dirigeants de PME, qui ont déjà eu recours au conseil, renouvellent la prestation, à plusieurs reprises.

 

SOMMAIRE

Les défaillances du troisième trimestre 2012, comparé à celui de 2011, ont connu une hausse (+3,7%),

 A noter aussi le panorama des défaillances d’entreprises édité par la Coface automne 2012, non repris ici

Une hausse de 5,2% des liquidations judiciaires directes et de 10,7% des sauvegardes :

3éme trimestre

2008

2009

2010

2011

2012

Evol 2012/2011

Liquidations judiciaires directes

7 692

8 555

8 058

7 693

8 096

+5,2

Redressements judiciaires

3 593

3 953

3 515

3 317

3 300

-0,5

Sauvegardes

160

318

260

280

310

+10,7

Total

11 445

12 826

11 833

11 290

11 706

+3,7

Emplois menacés

44 650

57 900

47 450

47 300

48 260

+2,0

L’évolution des 9 premiers mois 2012, comparés à la même période 2011, est favorable aux entreprises sans salarié (-8,5%) mais peu aux employeurs, notamment les 50 salariés et plus (+25%, mais il est vrai un très petit nombre), et aux 1 à 5 salariés qui sont 44% des défaillances.

 

0 sal

1 et 2 sal

3 à 5 sal

6 à 9 sal

10 à 19 sal

20 à 49 sal

50 sal et plus

Total

9 premiers mois 2012

17 472

12 306

6 580

3 065

1 945

986

360

42 714

9 premiers mois 2011

19 095

11 511

6 087

2 945

1 857

949

288

42 732

Evol 2012/2011 en %

-8,5

+6,9

+8,1

+4,1

+4,7

+3,9

+25,0

0

Les entreprises les plus récentes sont aussi moins nombreuses à défaillir (-2,5% pour les moins de 5 ans), alors que les entreprises de plus de 5 ans ont connu une hausse des défaillances (+2,9%) ; noter que ces deux sous-groupes se partagent à part quasi égale les défaillances :

 

Moins de 3 ans

De 3 à 5 ans

De 6 à 10 ans

De 11 à 15 ans

De 16 à 50 ans

Plus de 50 ans

Total

9 premiers mois 2012

8 884

13 697

9 592

3 852

6 554

135

42 714

9 premiers mois 2011

9 045

14 123

9 201

3 857

6 377

131

42 732

Evol 2012/2011 en %

-1,8

-3,0

+4,2

-0,1

+2,8

+3,1

0

Le transport est le secteur le plus touché par les hausses, alors que le commerce, l’immobilier, la santé et l’industrie ont une situation moins défavorable :

 

9 premiers mois 2012

9 premiers mois 2011

Evol 2012/2011

Remarques

Transports

1 422

1 279

+11,2

Transports routiers + 11,3%

HCR

4 887

4 704

+3,9

Restauration, +6,1% et cafés -8,%

Information&communication

1 122

1 096

+2,4

Informatique +9,2%, info et com

-5,2%

Activités financières, assurance

277

273

+1,5

 

Services aux particuliers

1 727

1 723

+0,2

Coiffure/soins de beauté +9,6% , autres services -17,1%

Services aux entreprises

5 263

5 256

+0, 1

 

Commerce

9 755

9 843

-0,9

Commerce et réparation auto +6%, commerce détail -1,5% et commerce de gros -3,2%

Construction et immobilier

12 361

12 490

-1,0

Immobilier +4,8%, construction -1,9%

Santé, art, éducation

1 955

2 002

-2,3

Education+2,1%, santé -4,9%, activités récréatives

-0,9%

Industrie

3 161

3 246

-2,6%

IAA +3,4%, Industrie manufacturière -5,2%

SOMMAIRE

Les TPE et le numérique : 45% disposent d’un logiciel de gestion dont ils sont très majoritairement satisfaits

601 dirigeants d’entreprises de 0 à 19 salariés ayant plus de 2 ans d’existence, interrogation téléphonique via système CATI entre le 18 juin et le 2 juillet 2012 et redressé selon la taille salariale (5 tailles), le secteur d’activité (6 secteurs), la région (5 régions).

 

79% disposent d’un ordinateur et 63% d’un téléphone portable. 45% disposent d’un logiciel de gestion, essentiellement pour la comptabilité (74%), 67% pour la facturation, 21% pour la paie et 21% pour la gestion de la relation client. Pour ces deux derniers items, les utilisateurs y ont recours via internet (19 et 28%).

Ces dirigeants, équipés d’au moins un logiciel de gestion, estiment à environ 90% qu’ils sont adaptés au secteur de l’activité et aux TPE, facile d’utilisation au quotidien, et facile à prendre en main, voire conviviaux (84%).

 

37% des entreprises ont un site sur internet (25% en 2011), 16% appartiennent à un réseau social, 5% ont un blog et 3% une boutique en ligne. 60% gèrent leur site en interne ; 10% ont acheté des mots clés.

Internet est utilisé (par ceux qui en disposent) essentiellement pour communiquer avec les clients et les fournisseurs (du moins au regard des items posés) avec 67% de réponses positives, notamment pour rechercher des fournisseurs (55%), acheter des produits et services en ligne (52%), informer les clients et les prospects (32%) ; hors les emails très largement utilisés, parmi les 67%, 18% envoient une newsletter, 16% font des campagnes d’emailing ; peu utilisent le VoIP, les chat ou un intranet. Mais le téléphone et le face à face sont davantage utilisés que les mails.

62% réalisent des opérations comptables en ligne, telles la consultation du compte bancaire, des virements, voire le rapprochement bancaire ; 29% pratiquent les déclarations en ligne (TVA, notamment) et 21% le télérèglement des impôts de l’entreprise.

28% y ont recours pour utiliser des logiciels ou des services en ligne, 16% utilisent des logiciels collaboratifs et 20% font de la veille concurrentielle (notamment les prix pratiqués).

 

La moitié dit être au courant des dernières technologies, apprécient d’accéder partout et à tout moment à leurs données. Toutefois 57% estiment que ces technologies, ne sont pas vraiment utiles pour leur activité ; idem en ce qui concerne la présence sur les réseaux sociaux.

 

Les souhaits d’équipement divergent entre la province et l’Ile-de-France :

 

Ile-de-France

Province

 

Equipement actuel

Souhaité

Equipement actuel

Souhaité

Ordinateur

79

22

74

32

Site internet

60

 

41

3

Smartphone

52

30

23

 

Tablette

13

42

6

19

Consulter aussi l’enquête CAPEB & CNOA – Batiactu  : « Les artisans, les architectes et l’innovation Eté 2012, interrogeant 1 614 répondants

 

SOMMAIRE

La pauvreté monétaire chez les non-salariés : alors qu’ils sont 11% de l’ensemble des actifs, ils représentent 25% des travailleurs pauvres

Deux indicateurs chiffrables rendent comptent de la pauvreté :

– La pauvreté monétaire : alors que le revenu médian des ménages de non-salariés est très nettement supérieur à celui de l’ensemble des ménages de la France métropolitaine, le taux de pauvreté monétaire des non-salariés âgés de 18 ans et plus, atteint 16,9%, contre 6,3% pour les salariés.

En 2010, source INSEE 2012

hors auto-entrepreneurs

Nbre de ménages

(en milliers)

Répartition des ménages

en %

Revenu disponible annuel

Médian (ménages) en€

Niveau annuel médian

(individus) en €

Travailleurs non-salariés

1 904

7,2

39 980

22 120

Dont Professions libérales

300

1,1

66 410

39 460

Dont autres non-salariés

1 604

6,0

36 220

19 450

Salariés

12 755

47,8

33 910

20 010

Retraités

9 294

34,8

23 960

18 850

Chômeurs

1 309

4,9

17 810

11 890

Inactifs

1 392

5,2

17 140

11 870

Ensemble

26 701

100

28 740

19 080

Toutefois, alors que les non-salariés ne constituent que 11,1% de l’ensemble des actifs occupés, ils représentent 24,9% des travailleurs pauvres.

 

La pauvreté monétaire varie considérablement selon les secteurs d’activité :

Non salariés non agricoles 2009

Revenus d’activité en €

% de revenus nuls

Ecart*

 

Moyenne

Médiane

Services

40 130

21 690

9,9

6,4

Dont professions juridiques

90 580

54 060

3,1

4,0

Dont professions libérales de santé

65 290

49 210

1,9

3,0

Dont arts, spectacles, activités récréatives

14 530

4 860

19,5

20,8

Construction

28 270

21 170

7,1

3,1

Industrie

26 110

16 640

10,9

6,3

Commerce

26 310

14 860

12,4

8,3

Ensemble hors auto-entrepreneurs

34 190

18 960

11,2

6,1

Source : Pignier&Domens (2012) *Proportion entre les 25% les mieux payés et les 25% les moins bien payés : pour l’ensemble, elle est de 6,1 et pour les salariés de 2,6

 

-Le second axe concerne la pauvreté en conditions de vie, c’est-à-dire le cumul de privations et de difficultés rendant inaccessible un niveau de bien-être matériel standard ; les ménages de non-salariés non-agricoles sont assez peu impactés par cette fragilité (4,9%).

En 2009, 12,2% des ménages sont pauvres en conditions de vie et doivent faire face à 10,6 privations ou difficultés en moyenne. Les ménages dont la personne de référence est au chômage constituent la population présentant le plus fort taux de pauvreté en conditions de vie (48,3%), contre 10,2% lorsque la personne est active et 8,8% pour un ménage retraité.

 

Un dernier axe est relatif au sous-emploi et à l’exercice d’une activité à temps partiel ; les emplois non-salariés partagent très peu de caractéristiques communes avec les emplois précaires, rendant la comparaison difficile.

 

SOMMAIRE

Deux difficultés sont plus présentes chez les femmes chefs d’entreprise que chez les hommes, une rentabilité moins bonne, et plus la peur d’échouer ; mais les craintes se sont atténuées au fil du temps si l’on compare avec celles du démarrage

Réalisé avec CSA du 27 août au 4 septembre 2012 par téléphone. L’enquête a été menée parallèlement auprès de 524 femmes chefs d’entreprises et d’un sur-échantillon de 124 femmes créatrices de moins de 3 ans et 301 hommes chefs d’entreprise (auto-entrepreneurs et exploitants agricoles exclus) ; les données ont été redressées en fonction de la région, du secteur, de l’ancienneté, de la taille salariale de l’entreprise et de la structure juridique de l’entreprise.

Le grand intérêt de cette enquête est d’aborder des questions inhabituelles posées à des femmes chefs d’entreprise sur les difficultés au quotidien, la gestion vie privée/vie professionnelle, la perception des banques. Toutefois, la faiblesse de l’échantillon, au regard du million de femmes chefs d’entreprise concernées et celui relatif aux hommes, conduit à se limiter aux tendances que d’autres travaux (notamment une version renouvelée l’an prochain) pourraient confirmer.

 

Les femmes (de l’ordre du 1/3 des chefs d’entreprise) créent ou reprennent davantage en entreprise individuelle (55% contre 48 pour les hommes). 25% sont sous forme de société ; la moitié y sont salariées. 27% des femmes interrogées vivent seules et 25% travaillent avec leur conjoint.

 

Leur clientèle est très habituellement celle de particuliers (69% contre 56 pour les hommes). 31% ont repris une activité (hommes, 28), essentiellement par le rachat à des tiers.

 

57% sont issues de l’enseignement supérieur (49% pour les hommes) ;

Dans l’échantillon, les entreprises crées ou reprises par des femmes, ont en moyenne 10 ans d’ancienneté (dont 27% moins de 3 ans) contre 14 ans pour les hommes (dont 17% moins de 23 ans) ; leurs chiffre d’affaires sont plus modestes (80% inférieur à 80 000€ contre 60% pour les hommes), avec un CA moyen de 70 639€ contre 150 468€ pour les hommes.

75% des entreprises n’ont pas de salarié (66% chez les hommes) et 9% trois salariés et plus (16 chez les hommes); en moyenne, les chefs d’entreprise femmes ont 0,7 salarié contre 1,1 pour les hommes. Peu souhaitent embaucher (10% des femmes et 13% des hommes).

 

Les motivations pour créer ou reprendre sont assez proches de celles des hommes (sauf le rapport à l’argent et à l’indépendance) ; les motivations « positives » sont nettement plus présentes que les motivations « contraintes » :

 

Motivations

Femmes

Hommes

Motivations « positives »

Epanouissement professionnel

86

83

 

Gout d’entreprendre

80

77

 

Indépendance

76

83

 

Être plus libre dans le temps ou lieu de travail

63

69

 

Vouloir gagner plus d’argent

27

37

Motivations « contraintes »

C’est la norme dans le métier

33

35

 

Difficulté de trouver un emploi

21

20

 

Volonté d’accompagner un conjoint ou un parent

12

8

 

Pas vraiment le choix, obligation de reprise

10

7

Question complémentaire sur les craintes au moment de la création ou de la reprise (pour les chefs d’entreprise de moins de 3 ans d’activité) ; là encore, peu de décalages entre les femmes et les hommes ; les craintes au regard des problèmes à affronter dans l’entreprise sont plus fréquentes que les peurs personnelles, les inquiétudes au regard de la famille, et celles de manque de soutien :

 

Craintes

Femmes

Hommes

Les peurs au regard de sa personne

ou de la famille

Peur d’échouer, de ne pas être à la hauteur

45

42

Peur de mettre en péril le budget familial

34

36

Peur de rompre l’équilibre familial

17

21

Les craintes au regard des problèmes

à affronter dans l’entreprise

Les problèmes administratifs

39

39

La concurrence

38

33

Les difficultés de financement

37

35

Manque d’expérience dans la gestion

35

38

Manque d’expérience dans l’activité

24

19

Le soutien

La difficulté à trouver du conseil, de l’information

35

27

Le manque de soutien des banques

32

33

Le manque de soutien des proches

8

6

Pas de crainte en particulier

13

15

Les difficultés rencontrées à ce jour par l’ensemble des répondants : sont nettement plus fréquentes les difficultés propres à l’entreprise ; deux difficulté sont plus présentes chez les femmes que chez les hommes, une rentabilité moins bonne, et plus de peur d’échouer.

Noter que nombre de craintes se sont atténuées si l’on compare avec celles du démarrage dont le manque d’expérience, les problèmes administratifs, la peur d’échouer, celle de ne pas trouver les soutiens nécessaires ; par contre les difficultés de marché ont nettement cru et celle de rompre l’équilibre ou le budget familial sont toujours aussi présentes.

 

Difficultés

Femmes

Hommes

Femmes au regard du démarrage

au regard

des problèmes

à affronter

dans l’entreprise

Marché/concurrence

55

53

+17

Rentabilité de l’entreprise

54

46

NC

Financement

31

26

-6

Problèmes administratifs

26

31

-13

Manque d’expérience dans la gestion

11

7

-24

Manque d’expérience dans l’activité

3

3

-21

Les peurs au regard de sa personne

ou de la famille

Les contraintes horaires ou de présence

40

34

NC

La peur de mettre en péril le budget familial

32

28

+2

La peur d’échouer, de ne pas être à la hauteur

23

15

-22

La peur de rompre l’équilibre familial

18

16

+1

Le soutien

Le manque de soutien des banques

28

31

+4

La difficulté à trouver du conseil, de l’information

19

21

-16

Le manque de soutien des proches

7

6

+1

Aucune difficulté

 

11

15

-2

La rémunération tirée de l’entreprise est jugée moins satisfaisante par les femmes (56% la juge insuffisante contre 48 pour les hommes) ; les 2/3 des femmes, qui jugent leur rémunération suffisante, souhaitent toutefois l’augmenter.

 

Les femmes passent moins de temps au travail dans leur entreprise (en moyenne 50 heures contre 55 pour les hommes) :

 

Moins de 39 hres

De 39 à 44 hres

Sous-total

De 45 à 55 hres

Plus de 55 hres

Total

Femmes

17

17

34

37

30

100

Hommes

11

9

20

33

43

100

Les ¾ se disent optimistes pour l’avenir de leur entreprise (92% pour les moins de 3 ans et 68% pour les plus de 3 ans) ; on constate peu de différences avec les hommes. 80% seraient prêtes à créer ou reprendre si c’était à refaire (91% pour les moins de 3 ans et 82% pour les plus de 3 ans).

 

La majorité des femmes jugent que le fait d’être femme ne rend ni plus facile, ni plus difficile certaines activités, à l’exception de la conciliation vie personnelle-vie professionnelle ; toutefois une petite minorité estime plus difficile la plupart des domaines d’intervention, à l’exception au fait de trouver des clients :

 

Ni plus facile, ni plus difficile

Plus difficile

Plus facile

Recruter

81

13

6

Obtenir des financements

71

28

2

Trouver des clients

68

12

19

Traiter avec des fournisseurs

68

20

12

Manager des équipes

66

25

9

Démarrer l’activité

64

33

3

Concilier vie professionnelle et vie personnelle

23

63

14

45% des femmes estiment mieux gérer les relations clients que les hommes (51% pas de différence) et 43% mieux gérer les ressources humaines (47% aussi bien que les hommes) ; en ce qui concerne la gestion financière, les 2/3 ne voient pas de différence entre femmes et hommes  (27% affirment qu’elles gèrent mieux); idem pour 70% en ce qui concerne le développement commercial (seules 14% disent qu’elles gèrent mieux).

 

83% des femmes ont une seule banque (77% pour les hommes) ; 56% ont choisi une banque coopérative ou mutuelle comme banque principale, tout comme les hommes. Les créatrices de moins de 3 ans disent avoir eu recours à une banque dans 69% des cas pour un emprunt (moins de 40% pour l’ensemble des créatrices selon les enquêtes SINE).

La moitié disent avoir rencontré des problèmes de trésorerie ces 3 dernières années (dont 21% souvent) ; il en est de même pour les hommes.

Si globalement les femmes disent que le banquier leur fait confiance, mais elles estiment qu’il a une autonomie quelque peu limitée :

Le banquier

Femmes

Hommes

 

Tout à fait

plutôt

Oui

Non

Tout à fait

plutôt

Oui

Non

Vous fait confiance dans votre projet professionnel

46

32

78

12

43

29

72

18

Vous écoute et vous comprend

31

35

66

26

23

35

68

19

A une bonne autonomie dans ses décisions

29

28

57

29

24

26

50

38

71% ne perçoivent pas que l’accès au financement leur est plus difficile ; 28% estiment le contraire, parce que les banques font plus confiance aux hommes pour réussir dans leur projet, parce que les femmes hésitent plus à faire appel au banquier et que les projets des femmes génèrent moins de bénéfice.

55% des femmes aimeraient des prêts qui leur soient spécifiques (45% non) ; 11% connaissent le FGIF

 

Au quotidien, les femmes chefs d’entreprise disent avoir été beaucoup aidées par leur conjoint (46% contre 66 pour les hommes), par d’autres membres de leur famille ou des proches (12 contre 11), et 6% par d’autres personnes ; si l’on ajoute celles qui déclarent avoir été un peu aidées, les chiffres pour les femmes chefs d’entreprise deviennent alors 67, 36 et 27%.

 

60% estiment avoir été suffisamment accompagnées au démarrage (25% pas assez) et 53% dans leur activité de chef d’entreprise (pas assez, 34%).

 

Au moment de la création, en ce qui concerne les chefs d’entreprise de moins de 3 ans, les aides viennent surtout du conjoint, des proches, puis en second rang de structures consulaires et d’experts privés, voire de collègues chefs d’entreprise, d’ex collègues ou de fournisseurs :

 

conjoint

Famille, proches

Conseils privés,

Comptables…

Consulaires

Organisations professionnelles

Collègues,

fournisseurs

Administrations,

Collectivités locales

Réseau d’appui création

Oui

85

63

60

46

40

34

15

Dont beaucoup

67

40

24

17

14

7

9

78% ont continué à gérer leur entreprise tout en élevant leurs enfants. Et 38% disent avoir attendu de créer, le temps d’avoir les enfants.

 

63% se sentent dépassées (dont 21% très souvent) par tout ce qu’elles ont à faire, plus que les hommes chefs d’entreprise (56% dont 16 très souvent) ; ceci étant, 84% sont satisfaites (dont très 34%) de la façon dont elles concilient leur vie professionnelle et familiale.

 

Les 2/3 de celles qui ont au moins 3 ans à la tête de leur entreprise se préservent du temps personnel et 57% pour les moins de 3 ans. En cas d’arbitrage, 55% privilégient le professionnel et 35% la vie privée (39% pour les hommes en ce qui concerne la vie privée).

 

SOMMAIRE

Au Japon, 82% des PME sont liquidées lorsque le dirigeant part en retraite et seulement 18% reprises, essentiellement dans le cadre familial

 Enquête de Japon Finance Corporation Research Institute de juillet 2009 avec 9 387 répondants (67% de moins de 20 salariés et 33% de plus de 20 salariés) ; 87% des entreprises japonaises ont moins de 9 salariés.

 

Le japon se caractérise par des entreprises familiales de longue tradition, privilégiant la succession familiale. Les dirigeants y sont âgés (48% ont plus de 60 ans dont 18% ont plus de 70 ans) avec une moyenne de 57-58 ans.

45% des répondants ont décidé les modalités de transmission, 34% le souhaiteraient mais ne l’ont pas fait et 19% estiment la question prématurée.

Ce sont essentiellement, dans les entreprises où la transmission est décidée, les fils cadet (les 2/3 des repreneurs) qui succèdent à leur père et peu les autres fils ou filles :

 

Fils cadet

Autres fils

fille

Mari de la fille

Conjoint

Autre parent

Employé

Tiers

Total

Entreprise de moins de 19 personnes

66,4

11,0

5,4

5,3

0,6

4,4

5,7

1,3

100

Entreprise de plus 20 personnes

67,2

7,2

3,7

5,1

0,3

9,6

5,9

1,0

10à

Une difficulté majeure se pose dans la reprise, la caution personnelle exigée par la banque lors du prêt, ce qui exclut le plus souvent une reprise par un tiers externe. A cela, il faut ajouter les taxes sur la succession.

 

SOMMAIRE

Entre le 1er semestre 2012 et celui de 2011, le nombre de reprises de fonds de commerce a augmenté de 4% et le montant moyen de transaction, de 9,6% du fait de reprises de plus de 10 salariés sous forme de SA/SAS

Pour situer les semestres 2011 et 2012, observons aussi les années 2008 à 2010 ; si l’estimation 2012 est vérifiée, 2012 progresse nettement en montant moyen de transaction et au regard de 2009-2011 en nombre de reprise, sans atteindre le niveau de 2008 :

 

2008

2009

2010

2011

2012

Nombre de reprise*

54 023

43 764

44 147

46 552

48 508

Indice 100 en 2008

100

81

82

86

90

Montant moyen de la transaction

176 002

174 509

176 017

179 033

196 306

Indice 100 en 2008

100

99

100

102

112

*2011 et 2012 ne sont connus que pour le 1er semestre ; les chiffres sont doublés pour situer le nombre de repreneur

 

Le nombre de reprises a nettement augmenté en 2012 au regard de 2011, pour la population des PME et des ETI, peu pour celles de TPE, qui toutefois sont 87% des reprises ; même constat pour les montants moyens :

1er semestre par

taille d’entreprise

Nombre de repreneur

Montant moyen de la transaction

 

2012

% en 2012

2011

Evol 2012/2011

2012

2011

Evol 2012/2011

Effectif inconnu

2 263

9,3

*

-2,2

207 793

*

-5,9

Pas de salarié

9 399

38,8

*

-2,8

142 562

*

+12,4

De 1 à 9 salariés

9 476

39,1

*

+3,3

193 512

*

+3,1

Sous-total

21 138

87,2

21 160

-0,1

     

De 10 à 249 salariés

2 616

10,8

1 780

+47,0

394 441

315 985

+24,8

250 salariés et plus

500

2,1

336

+48,8

531 765

444 602

+19,6

Ensemble

24 254

100,0

23 276

+4,2

196 306

179 033

+9,6

*Le mode de comparaison a changé entre les 2 enquêtes : en 2011, étaient différenciés d’une part effectif inconnu + reprises avec moins de 3 salariés, et d’autre part les 3 à 9 salariés ; les auteurs de l’étude ont toutefois pu communiquer les évolutions sans en donner les bases.

 

Comparés aux années antérieures, le nombre de reprises de moins de 10 salariés en 2012, est proche de 2009-2011, et n’atteint pas celui de 2008 (-11%) ; par contre les plus de 10 salariés en nombre, ont nettement progressé depuis 2009, revenant au niveau de 2008 ; en montant, 2012 est un bonne année, meilleure que 2008 (+15% pour les 10 à 249 salariés) et que les année 2009-2011 :

 

Nombre de reprises

Montant moyen de transaction

 

2008

2009

2010

2011

2012

2008

2009

2010

2011

2012

Moins de 10 salariés

ou effectif inconnu

47 736

41 519

40 568

42 320

42 276

         

Indice 100 en 2008

pour les moins de 10 sal

100

87

85

89

89

         

Dont 1 à 9 salariés

       

18 952

       

193 512

Dont 3 à 9 salariés

14 926

7 780

7 463

8 262

 

243 043

231 684

252 462

256 535

Non connu

De 10 à 249 salariés

5 387

3 685

3 012

3 560

5 232

371 164

342 963

334 886

315 985

394 441

250 salariés et plus

900

560

567

672

1 000

479 086

508 582

348 888

444 602

531 765

Indice 100 en 2008 pour les

Plus de 10 salariés

100

68

57

67

99

         

Ensemble

54 023

43 764

44 147

46 552

48 508

176 002

174 509

176 017

179 033

196 306

Indice 100 Ensemble

100

81

82

86

90

100

99

100

102

112

Le fait que ce sont des entreprise de plus de 10 salariés, est confirmé par la forme juridique des entreprises reprises en 2012, avec une baisse des entreprise individuelles, une stabilité des SARL (les 2/3 des reprises) et une nette hausse des SA/SAS :

1er semestre par

taille d’entreprise

Nombre de repreneur

Montant moyen de la reprise

 

2012

% en 2012

2011

Evol 2012/2011

2012

2011

Evol 2012/2011

Entreprises individuelles

4 006

16,5

4 642

-13,7

104 390

98 943

+5,5

SARL

15 675

64,6

15 455

+0,7

177 136

172 965

+2,4

SA et SAS

3 864

15,9

2 444

+58,1

375 189

315 567

+18,9

Autres formes de société

814

3,4

735

+10,7

412 911

370 362

+11,5

Ensemble

24 252

100,0

23 276

+4,2

196 306

179 033

+9,6

Le déclin des entreprises individuelles repreneurs est constant depuis 2008 ; le montant des transactions a baissé puis repris en 2012 pour rejoindre le niveau de 2008.

En ce qui concerne les SARL, après la baisse de leur nombre en 2009-2010, il y a reprise en 2010-2011 sans atteindre le niveau de 2008 ; le nombre de reprises par SA/SAS a explosé en 2011 et surtout en 2012, mais le montant des transactions a plutôt diminué :

 

Nombre de reprises

Montant moyen de transaction

 

2008

2009

2010

2011

2012

2009

2008

2010

2011

2012

Entreprises individuelles

13 510

10 175

9 872

9 284

8 012

106 874

98 033

99 754

98 943

104 390

Indice 100

100

75

73

69

59

100

92

93

93

98

SARL

33 655

27 028

28 079

30 910

31 350

169 308

170 073

171 391

172 965

177 136

Indice 100

100

80

83

92

93

100

100,5

101

102

105

SA/SAS

3 835

3 384

3 844

4 888

7 728

413 275

372 191

327 797

315 567

375 189

Indice 100

100

88

100

127

202

100

90

79

76

91

Il l’est encore de par l’ancienneté du repreneur dans la création/reprise ou comme chef d’entreprise de plus longue date ; en 2012,  les 2/3 des reprises le sont par des repreneurs très récemment installés (le plus souvent à l’occasion de la reprise):

1er semestre par

taille d’entreprise

Nombre de repreneur

Montant moyen de la reprise

 

2012

% en 2012

2011

Evol 2012/2011

2012

2011

Evol 2012/2011

Moins de 3 ans

16 093

66,4

16 896

2,6

177 125

173 584

+2,0

De 3 à 5 ans

1 433

5,9

1 325

-1,0

216 465

171 464

+26,2

De 6 à 10 ans

2 018

8,3

1 740

+2,6

230 956

183 000

+26,2

De 11 à 15 ans

1 300

5,4

993

-0,6

227 470

187 465

+21,2

16 ans et plus

3 410

14,1

2 322

+4,2

277 010

216 952

+27,7

Ensemble

24 254

100,0

23 276

+2,4

196 306

179 033

+9,6

Comparé aux années antérieures, en 2012, les reprises par des dirigeants installés depuis plus de 10 ans sont passées de 14 à 19% :

 

2008

2009

2010

2011

2012

Moins de 3 ans

73

73

75

73

66

De 3 à 10 ans

13

13

12

13

14

Plus de 10 ans

14

14

13

14

19

Ensemble

100

100

100

100

100

Selon les activités :

1er semestre par

taille d’entreprise

Nombre de repreneur

Montant moyen de la reprise

 

2012

% en 2012

2011

Evol 2012/2011

2012

2011

Evol 2012/2011

Services

12 622

52

11 876

+6,3

155 294 

155 294 

0,0

Industrie

2 443

10

2 302

+6,1

221 510

182 166

+21,6

Construction

1 452

6

1 409

+3,1

90 221

94 329

-4,4

Commerce

7 251

30

7 085

+2,3

257 663

231 365

+11,4

Autres activités

486

2

604

-19,5

167 938

169 631

-1,0

Ensemble

24 254

100

23 276

+4,2

196 306

179 033

+9,6

 

Nombre de repreneur

Montant moyen de la reprise

 

2008

2009

2010

2011

2012

2008

2009

2010

2011

2012

Services

24 531

20079

20 934

23 752

25 244

147 646

142 711

144 807

155 294

155 294

Indice 100

100

82

85

97

103

100

97

98

105

105

Industrie

5 858

4 739

4 625

4 604

4 886

191 648

197 163

194 840

182 166

221 510

Indice 100

100

81

79

79

83

100

103

102

95

115

Construction

4 922

3 566

3 362

2 818

2 904

107 507

112 295

102 035

94 329

90 221

Indice 100

100

72

68

57

59

100

104

95

88

84

Commerce

16 308

12 630

13 222

14 170

14 502

236 599

236 773

236 353

231 365

257 663

Indice 100

100

79

82

88

90

100

100

100

98

109

Autres

2 404

2 750

2 004

1 208

972

103 136

110 541

113 289

169 631

167 938

Ensemble

54 023

43 764

44 147

46 552

48 508

176 002

174 509

176 017

179 033

196 306

Indice 100

100

81

82

86

90

100

99

100

102

113

Les activités les plus reprises en 2010 ; une régression de 18% au regard de 2008 :

 

2008

2010

Evol 2008/2010

Services dont

25 603

21 927

–14

-Hébergement, restauration

15 798

13 815

-13

*dont restauration

11 732

10 332

-12

*dont débits de boisson

2 738

2 454

-10

-Services aux particuliers

6 893

5 834

-15

*dont coiffure, soins de beauté et corporels

3 155

2 689

-15

-Services aux entreprises

2 414

1 888

-22

*dont services techniques aux entreprises

1 101

852

-23

-Information et communication

498

390

-22

Commerce

16 308

13 222

-19

*dont détail alimentaire

2 355

2 166

-8

*dont commerce et réparation auto

2 188

1 710

-22

*dont commerces de gros

1 856

1 323

-29

*dont soin de la personne et optique

1 752

1 504

-14

* dont commerce habillement

1 743

1 399

-20

*dont magasins multi-rayons

1 553

1 337

-14

Industrie

5 858

4 625

–21

*dont industrie alimentaire (essentiellement des boulangers,

Pâtissiers, charcutiers

3 816

3 132

-18

Construction

4 922

3 362

-32

-bâtiment

3 534

2 579

-27

-activités immobilières

1 387

782

-44

-Transports

868

649

-25

-Activités d’assurance et financières

395

337

-15

Ensemble

54 023

44 147

-18

 

SOMMAIRE

Quelques rares données sur les porteurs de projet, les reprises et la situation des créateurs un an après le démarrage : le cas de la Haute-Savoie

 Les chiffres de la création d’entreprise 2011 en Haute-Savoie (toutes activités, et tout type de création, chiffres INSEE) sont proches de la France métropolitaine avec 53% d’auto-entrepreneurs (France, 54), 27% de société (30%), 7% d’employeur au démarrage (6%) et une répartition proche des grands secteurs d’activité.

 

Cette proximité nous laisse penser que nous pouvons nous appuyer, en ce qui concerne les porteurs de projet et les reprises, sur les données issues des observations émanant de la CCI et de la CMA de Haute-Savoie, pour extrapoler des tendances à la France entière ; c’est qu’il n’existe quasiment pas de travaux d’études au niveau national ou régional pour approcher ces réalités (ou elles sont trop spécifiques à une population donnée).

 

Les porteurs de projet (reçus par la CCI ou la CMA de Haute-Savoie) :

Ils sont âgés en moyenne de 36 ans. Ce sont surtout des hommes (63%) ; 52% ont au moins le baccalauréat. 41% sont des demandeurs d’emploi

En termes d’expérience professionnelle, 66% ont au moins un an d’expérience dans le secteur d’activité visé ; 17% ont par ailleurs déjà crée ou repris une entreprise. 37% sont d’anciens ouvriers/employés.

 

24% s’intéressent au régime de l’auto-entrepreneur mais avec une perte d’intérêt pour ce statut depuis sa mise en place en 2009.

 

85% envisagent de créer une entreprise, 15% de reprendre.

13% des porteurs de projet de 2011 souhaitent cumuler leur création avec une activité salariée ; parmi eux, 47% le font pour tester leur projet sans prendre trop de risques et 41% pour augmenter leur revenu.

 

47% envisagent par ailleurs d’exercer leur fonction de dirigeant dans un local professionnel avec une adresse dédiée, 34% à leur domicile et 8% de manière non sédentaire.

34% des créateurs souhaitent embaucher à court terme après leur création.

 

Les cinq secteurs d’activités les plus demandés sont le commerce (25%), les services aux particuliers (27%), l’hébergement/restauration (15%), la construction (13%) et les services aux entreprises (7%)

 

 

Les reprises : 9,6 reprises ont été recensées pour 100 créations d’entreprise

2010 avait connu une hausse de 15% des reprises, alors qu’elles sont en baisse de 16% en 2011. Selon les auteurs de l’étude, « en cause très certainement, une sélection plus sévère de la part des banques concernant les demandes de prêts et le manque de confiance dans l’évolution économique. »

44% des reprises sont le fait de fonds de commerce, 40% d’achat de parts de sociétés et 16% le fait de locations-gérances.

Les reprises par achat de parts de sociétés fléchissent de 2% contre 18% pour les reprises de fonds de commerce et 17% pour les reprises en location-gérance.

Les reprises ont augmenté dans les entreprises comptant 6 à 19 salariés (7%). « Ces deux tailles d’entreprises sont les cibles privilégiées des repreneurs avec un profil de managers, profil en augmentation depuis quelques années »

Les secteurs qui enregistrent le plus de reprises sont : l’hébergement/restauration (30% des reprises), le commerce (26%), l’industrie (12%), les services aux entreprises (9%), la construction (8%) et les services aux particuliers (6%).

 

 

Revenons aux créateurs (350 créateurs, dont des auto-entrepreneurs, ont été enquêtés) :

63% des créateurs sont des hommes. L’âge moyen est de 39 ans (supérieur de trois ans à celui des porteurs de projet). 63% ont un niveau supérieur ou égal au baccalauréat (52% pour les porteurs de projet).

70% des créateurs ont une expérience du métier dans lequel ils créent leur entreprise ; 17% ont déjà créé une entreprise avant leur entreprise actuelle.

Un créateur sur deux choisit de créer son entreprise à proximité de son lieu de vie ; 19% des créateurs reconnaissent saisir des opportunités transfrontalières en s’installant à proximité de la frontière.

 

39% exercent leur activité dans un local dédié, 33% chez leur client et 20% à leur domicile.

70% ont des clients particuliers et 22% des entreprises. 20% ont eu recours à la sous-traitance (notamment les secteurs de la construction et des services aux entreprises).

41% des créateurs possèdent un site Internet et 21% de ces derniers l’utilisent pour vendre en ligne.

 

85% des créateurs dirigent seul leur entreprise, sans conjoint ni associé ; 82% des entreprises n’ont pas de salarié au démarrage.

 

53% ont réuni moins de 8 000€ au démarrage (dont 26% moins de 2 000€) et 23% plus de 40 000€ :

 

< de 2 000€

De 2 à 4 000

De 4 à 8 000

De 8 à 16 000

De 16 à 40 000

De 40 à 80 000

DE 80 à 160 000

> 160 000

En %

26

12

15

15

9

10

7

6

Les montants moyens de capitaux réunis au démarrage varient selon les activités :

 

Construction

Immobilier

Information,

com

Services

entreprises

Transport

Commerce

Industrie

HCR

Moy

En €

6 428

10 000

12 345

20 469

20 600

39 785

64 556

65 000

28 627

Un an après la création ou la reprise, 83% sont toujours en activité ; 42% affichent un chiffre d’affaires de 30 000€ et plus :

 

Aucun

< de5 000

De 5 à 10 000

De 10 à 30 000

De 30 à 80 000

De 80 à 200 000

>200 000

Total

En %

6

23

8

21

16

16

10

100

Le chiffre d’affaires est en moyenne de 55 550€ et diffère selon les activités :

 

Services aux

particuliers

Information,

com

Services

Entreprises

Construction

Commerce

Transport

HCR

Immobilier

Industrie

En €

26 220

43 400

48 316

58 000

67 529

87 500

94 500

100 000

112 812

Les créateurs, ex chef d’entreprise, ont plus de probabilité d’avoir un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 200 000 €.

 

77% des créateurs disposant de moins de 2 000€ de capitaux initiaux dégagent un chiffre d’affaires inférieur à 10 000 € (17% pour les créateurs ayant une mise de départ de 160 000 € et plus) ; 75% des créateurs ayant disposé de 160 000 € et plus, ont un chiffre d’affaires d’au moins 80 000€.

 

Quant à l’avenir de leur entreprise, 44% des dirigeants envisagent de maintenir l’équilibre actuel, 42% développer fortement et 8% redresser une situation difficile.

11% des créateurs souhaitent exercer leur activité de chef d’entreprise pour une durée limitée et 20% poursuivent dans le même temps leur activité salariée.

16% des dirigeants envisagent d’embaucher à court terme du personnel.

13% des créateurs sont à la recherche d’un local (situation de développement de l’entreprise) ; parmi ces derniers, 32% souhaitent embaucher et 50% ont un chiffre d’affaires supérieur à 80 000 €.

Les principaux besoins en termes d’accompagnement et d’appui se situent dans la communication (27%), le développement commercial (27%) et le financement de l’entreprise.

 

SOMMAIRE

Globalement le nombre de créateurs a peu bougé si l’on compare les années 2009 à 2012 ; toutefois, 2010 a connu une forte hausse du nombre d’auto-entrepreneur (+20%) et 2012 une diminution conséquente du nombre de créateur non auto-entrepreneur

 Ce sont 234 720 nouveaux immatriculés auto-entrepreneurs depuis le début de l’année 2012, contre 218 210 créateurs non auto-entrepreneurs (56% d’auto-entrepreneurs contre 53% pour la même période de l’année précédente) ; le nombre global de créateurs entre les 9 premiers mois de 2012 et ceux de 2011 est stable, avec la tendance à la hausse du nombre d’auto-entrepreneurs (+7,6%) et à la baisse des autres créateurs (-6,1%).

Septembre 2012 au regard de septembre 2011 a connu une baisse tant en auto-entrepreneurs (-3,7%) qu’en créateurs non auto-entrepreneur (une forte baisse, -16,3%) :

 

Janvier/septembre 2012 comparé à janvier/septembre 2011

septembre 2012/septembre 2011

 

Nbre auto-entrepreneurs

Nbre autres créateurs

Total

% AE

Nbre auto-entrepreneurs

Nbre autres créateurs

Total

% AE

2012

234 720

182 747

417 467

56

26 597

17 342

43 939

60,5

2011

218 210

194 620

412 830

53

27 607

20 728

48 335

57

Evol

+7,6

-6,1

+1,1

 

-3,7

-16,3

-9,1

 

Cette baisse en créateurs non auto-entrepreneurs est-elle continue au profit des auto-entrepreneurs si l’on observe ce qu’il en est depuis 2009, année de démarrage de ce nouveau régime ? (chiffres des périodes de janvier à septembre pour chaque année)

Globalement le nombre de créateurs a peu bougé si l’on compare les années 2009 à 2012 ; toutefois, 2010 a connu une forte hausse du nombre d’auto-entrepreneur (+20%) et 2012 une diminution conséquente du nombre de créateur non auto-entrepreneur (-6%)

Données exprimées en indice 100 au regard de 2009:

 

2009

2010

2011

2012

Nombre de créateur tout type

100

111,3

97,0

98,2

Nombre de créateur auto-entrepreneur

100

119,7

94,7

101,9

Nombre de créateur non auto-entrepreneur

100

101,5

99,8

93,8

Ces mouvements sont inégaux selon les activités ; la comparaison des seules années 2009 et 2012 (pour les 9 premiers mois de chaque année) montre :

 

Auto-entrepreneur (AE

Autre créateur

Toute création

 

Nbre 2012

Evol 2012/2011

Evol 2012/2009

% AE 2012

Nbre 2012

Evol 2012/2011

Evol 2012/2009

Evol 2012/2009

Hausse 2012/2009 tant en auto-entrepreneur qu’autre créateur

 

Santé, éducation

23 565

+12,8

+28,9

55

18 958

+2,8

+5,3

+17,2

Transport

2 216

+16,8

+48,0

30

5 204

-2,5

+7,5

+17,1

Hausse pour les AE et baisse pour les autres créateurs

 

Construction

35 484

+18,3

+24,7

55

29 407

-8,2

-3,2

+10,3

« Industrie »

12 982

+21,4

+23,3

62

10 696

-14,6

-20,1

+2,4

HCR

6 925

+15,3

+10,5

34

6 005

-4,3

-4,4

+0,2

Baisse des AE 2012/2009 et stabilité ou hausse pour les autres créateurs

 

Information, com

14 278

+19,7

-7,7

67

7 059

-2,5

-0,6

-5,4

Immobilier

1 821

-8,4

-6,8

14

11 048

-6,9

+16,8

+12,7

Baisse de tout type de création

 

Commerce

46 822

+1,8

-8,7

54

39 178

-8,5

-15,2

-11,7

Services aux particuliers

36 353

+2,9

-7,8

79

9 587

-4,6

-20,7

-10,5

Services aux entreprises

52 902

+1,1

-5,4

61

33 712

-4,3

-4,6

-5,2

Deux activités au grand nombre de création, en direction du marché des particuliers, sont les plus en difficulté en 2011 et 2012 ; ce sont  35% des AE et 27% des autres créateurs :

 

Services aux particuliers

Commerce

 

2009

2010

2011

2012

2009

2010

2011

2012

Nombre de créateur tout type

100

114

88

89

100

104

91

88

Nombre de créateur auto-entrepreneur

100

120

89

92

100

110

90

91

Nombre de créateur non auto-entrepreneur

100

91

83

79

100

98

93

85

 

SOMMAIRE

« La France des bonnes nouvelles »

 

« Ce que les conspirateurs du futur ont en commun, c’est d’avoir su sortir des modes et modèles, capter le devenir pour l’organiser à leur échelle, chacun selon son talent particulier…Ce qui a le plus souvent marqué ces conspirateurs, c’est précisément d’avoir grandi en marge, voire en dehors des modèles. Rébellion, marginalité, hasards, dissidence, tous ont reçu l’appel de l’inconnu…Le modelage des esprits et compétences par les institutions et les emplois a ses vertus, mais ce n’est pas là que se forgent les outils du renouveau, donc de la survie collective. »

Une réflexion notamment issue des retours du grand prix de l’impertinence  (appel en cours pour ce 5éme grand prix remis en début 2013).

SOMMAIRE

27,5 millions de ménages en 2009 (3,2 millions de plus qu’en 1999) du fait du vieillissement de la population et d’une plus grand fragilité des unions

 En 2009, la situation est la suivante : 34% des ménages n’ont qu’une seule personne la majorité des personnes seules a plus de 30 ans), 33% deux personnes, 34% trois personnes et plus :

 

Nbre de ménages en milliers

% au sein des ménages

% au sein du sous-groupe

Vivant seul(e)

9 240

33,6

100

Dont moins de 30 ans

1 570

 

17,0

Dont 30-59 ans

3 560

 

38,5

Dont 60 ans et plus

4 100

 

44,4

Ménages de 2 personnes

9 050

32,9

100

Dont couple sans enfant, homme de moins de 60 ans

3 240

 

35,8

Dont couple sans enfant, homme de 60 ans et plus

3 890

 

43,0

Dont famille monoparentale

1 350

 

14,9

Dont autres

570

 

6,3

Ménages de plus de 3 personnes

9 250

33,6

 

Dont ménages de 3 ou 4 personnes

7 460

 

80,6

Dont ménages de 5 personnes et plus

1 790

 

19,4

Ensemble

27 540

100

 

 

L’importance des petits ménages a cru nettement entre 1975 et 2009 : les 2/3 ont au plus deux personnes en 2009 contre la moitié en 1975 :

 

1975

1990

1999

2009

Nbre moyen de personne par ménage

2,9

2,6

2,4

2,3

         

Ménages d’une personne

22,1

27,0

30,8

33,6

Ménages de deux personnes

27,6

29,4

30,9

32,9

Sous-total

49,7

56,4

61,7

66,5

Ménages de 3 et 4 personnes

34,4

33,4

30,1

27,1

Ménages de 5 personnes et plus

15,8

10,3

8,2

6,5

Total

100

100

100

100

 

Le vieillissement de la population et la plus grande fragilité des unions ont contribué à cette hausse  en 10 ans, du nombre de ménages d’une seule personne :

En millions

Nbre de ménages d’une

personne

Evol 1999/2009

 

Evol liée à la population

par âge

Evol  liée aux modes

de cohabitation

 

1999

2009

0-29 ans

1,5

1,6

0,1

0,0

0,1

30-59 ans

2,7

3,6

0,9

0,2

0,7

60 ans et plus

3,4

4,1

0,7

0,6

0,2

Total ménages d’une personne

7,5

9,2

1,7

0,8

0,9

           

 

 

 

SOMMAIRE

Les 2/3 des logements sont occupés par au plus deux personnes (dont 1/3 par une seule) ; 60% sont propriétaires.

 

 

Source : fichier Filocom (fichier des logements par commune), de source fiscale (où les enfants à charge fiscalement de leurs parents ne sont pas identifiés, s’ils occupent un logement à une autre adresse)

 

82% sont des résidences principales, 9% des résidences secondaires et 9% des logements vacants (dont 4,9% depuis 2 ans au moins), et ce sans grand changement depuis 2001.

34% (11 millions) ont été construits avant 1949, et 13% après 1998 (4 millions).

 

26% des logements ont au plus 3 pièces, la moitié de 3 à 4 pièces et 24% 5 pièces et plus ; les logements des propriétaires occupants sont les plus grands (70% ont au moins 4 pièces, contre 27 à 46% pour les autres) :

 

 

1 pièce

2

ST

3

4

5

6 et plus

ST 4 et plus

Résidence principale, propriétaire occupant

2,9

8,1

11

19,6

31,9

23,7

14,0

70

Résidence principale, locataire du parc social

8,4

18,5

27

35,1

29,0

7,9

1,1

38

Résidences secondaires

17,6

25,1

43

24,9

16,4

8,6

7,3

32

Logements vacants

22,4

24,1

46

25,1

17,0

7,3

4,1

28

Résidence principale, locataire du parc privé

18,3

27,0

45

27,7

18,2

6,5

2,4

27

Ensemble

9,9

16,4

26

24,3

25,9

15,2

8,4

50

 

L’habitat individuel se situe à 77% dans les maisons, alors que le parc locatif est le fait d’appartement (76%) ; les propriétaires sont nettement plus présents en milieu rural.

Les résidences secondaires se situent dans les zones les plus touristiques (littoral, Alpes, massif central, Pyrénées), alors que les logements vacants sont surtout situés dans les zones rurales.

 

60% sont propriétaires (de 45% pour les 30-39 ans à 73/76% pour les plus de 60 ans) : 

 

Ensemble

18-29 ans

30-39 ans

40-49 ans

50-59 ans

60-69 ans

70 ans et plus

Propriétaire occupant

60

16

45

58

65

73

76

Locataire du parc privé

24

67

37

24

18

14

12

Locataire du parc social

16

17

18

18

17

13

12

Total

100

100

100

100

100

100

100

 

Les plus jeunes sont avant tout locataires du secteur locatif privé ; noter encore que le % de locataires du parc social demeure proche quelque soit l’âge (sauf à partir de 60 ans)

 

Entre 2001 et 2011, les changements sont le fait des moins de 39 ans, devenus plus souvent propriétaires ou locataires du parc privé, et moins souvent locataires du parc social :

 

18-29 ans

30-39 ans

 

2011

2001

2011

2001

Propriétaire occupant

16

12

45

41

Locataire du parc privé

67

63

37

36

Locataire du parc social

17

25

18

23

         

1/3 des logements sont occupés par une personne, 1/3 par deux personnes et 1/3 par trois personnes et plus :

 

 

Nbre moyen

de personnes

1

2

3

4

5

6 et plus

Total

Propriétaire occupant

2,47

25,9

35,6

15,4

15,4

5,7

2,0

100

Locataire du par privé

2,05

46,4

26,3

12,9

8,8

3,5

2,1

100

Locataire du parc social

2,44

37,3

25,0

15,3

11,5

6,2

4,7

100

Autre statut (meublé, logement gratuit,

Bail rural)

2,08

45,0

25,5

13,4

11,1

3,6

1,4

100

Ensemble

2,36

32,8

31,6

14 ,8

13,2

5,2

2,4

100

 

Noter que les familles nombreuses (au moins 4 personnes) sont davantage soit en logement social (10,9%) soit propriétaires (7,7%), mais moins souvent locataires du parc privé (5,6%).

Les personnes mariés ou pacsés sont en moyenne 3 personnes par logement (respectivement 3,11 et 2,97).

 

En 2011, 33% des logements sont occupés par des personnes seules, 46% par des mariés ou pacsés (ils étaient 50% en 2001) ; 30% des logements hébergent des enfants:

 

 

Personne seule

Mariés ou pacsés

Famille monoparentale

Autre situation

total

Sans enfant mineur

32,8

28,0

1,2

8,6

70,6

Une enfant mineur

 

7,0

3,2

3,0

13,2

2 enfants mineurs

 

7,4

1,5

2,3

11,2

3 enfants mineurs et plus

 

3,5

0,5

1,0

5,0

Total

32,8

45,9

6,4

14,9

100

 

La demande potentielle est comprise entre 300 000 et 400 000 logements par an en moyenne d’ici 2030. Sous l’effet du vieillissement annoncé de la population, et sous l’hypothèse que la désaffection pour la vie en couple se poursuivra, le nombre de ménages s’accroîtrait en moyenne de 235 000 par an jusqu’en 2030, et de 200 000 par an en moyenne sur l’ensemble de la période allant jusqu’en 2050. En 2050, le nombre de ménages serait ainsi supérieur de près de 30 % à son niveau actuel. Le nombre moyen de personnes par ménage ne serait plus que de 2,10 en 2030 et 2,00 en 2050 ; à cet horizon, la proportion de personnes seules s’élèverait à 23,0 % contre 15,0 % en 2010 ; en 2050, près d’un ménage sur deux serait composé d’une personne seule.

 

 

2015

2030

2050

Population totale au 1er janvier (en milliers)

64 514

68 532

72 275

Nombre de ménages (en milliers)

28 439

31 901

35 177

Nombre de personne par ménage

2,21

2,10

2,00

Ménages par type en %

     

Personne seule

36,8

42,5

47,3

En couple

52,1

46,5

41,5

Famille monoparentale

8,5

8,5

8,7

 

SOMMAIRE

Quelques données comparées entre l’Ile de France et la province

 

L’Ile de France comparée aux autres régions de France métropolitaine présente quelques spécificités :

 

– Si la population a évolué de 11% entre 1990 et 2011 comme pour les autres régions françaises, les perspectives pour 2040 sont moins favorables (+7,6% estimé contre +12,5); si les jeunes de moins de 25 ans sont en proportion proches (33% contre 30 en 2010), les plus de 60 ans sont moins nombreux en Ile de France (18% contre 24) ; en 2040, les jeunes de moins de 25 ans seraient 30,5% contre 27,6 pour les autres régions et de 24,4% pour les plus de 60 ans, contre 32,5% en province.

 

– Les taux d’emploi, en 2009,  sont plus favorables aux 55-64 ans (49% contre 36% en province) ; une explication réside sans  doute dans le fait que les cadres et professions intermédiaires y sont plus nombreux (54,5% des actifs contre 38 en province), alors que les employés/ouvriers sont  53% en province contre 41% en Ile de France.

 

Le niveau de formation des jeunes de 25-34 ans en 2009, et non inscrits dans un établissement scolaire, priorise l’enseignement supérieur en Ile de France (53% contre en province 39%), alors qu’en province le niveau CAP/BEP est plus marquant (22 contre 12% en Ile de France) ; pour les autres niveaux, les résultats sont proches (niveau au plus égal au BEPC 15%, niveau bac 19 à 23%). Les « jeunes non insérés » de 18 à 25 ans sont 16% en Ile de France et 20% en province ; les demandeurs d’emploi de longue durée sont en Ile de France 38,3% des chômeurs contre 37,6 en province.

 

– 47,5% sont propriétaire de leur logement contre 60% en province (où ce sont à 63% des maisons individuelles) ; les locataires de Ile de France le sont beaucoup plus en HLM qu’en province (22% contre 13), alors que la location à des privés est proche (24 contre 23%).

 

Paradoxalement, on trouve davantage de couples avec enfant en Ile de France (28 contre 26,9%), alors qu’en province les couples sans enfant sont plus nombreux (27,4 contre 20,6) ; les célibataires sont en importance proches (35,7% en Ile de France contre 33,3 en province).

 

SOMMAIRE

Quelques chiffres sur les exploitants agricoles

Au 1er janvier 2011, 489 218 chefs d’exploitation ou d’entreprise agricole cotisants à la MSA sont dénombrés en France, dont un quart de femmes (117 283), en baisse de 1,4% au regard de l’année précédente ; ils exploitent 393 314 exploitations dont 40% sont en société.

 

2002

2005

2008

2011

Nbre d’exploitants agricoles

573 115

547 114

513 615

489 218

Le taux de remplacement des partants a été de 71% en 2011 (contre 44% en 2007 et 60% en 2006) avec 24 467 sortants pour 17 331 entrants.

 

La moyenne d’âge de la population des chefs d’exploitation ou d’entreprise est de 47 ans et demi : 46 ans et demi pour les hommes, 51 ans pour les femmes mais les classes d’âge les plus représentées sont celles des 50-54 ans pour les hommes et des 55-59 ans chez les femmes. Le nombre d’exploitants de moins de 35 ans diminue par rapport à l’année 2010 (ils sont  61 020, soit 12,5 % de l’ensemble de la population des exploitants contre 62 374 en 2010).

 

La superficie moyenne par exploitant est de 49,1 ha.

28% possèdent moins de 25 ha, 24% de 25 à 50 ha, 26 de 50 à 100 et 12,5% plus de 100 ha.

10% des exploitants exploitent 32% des terres agricoles et 20% moins de 1%.

 

Les superficies de terres libérables sont estimées à 6,6 millions d’ha, à partir des superficies des exploitations détenues par les exploitants de 55 ans et plus, susceptibles de partir en retraite dans les 5 années à venir ; elle est en augmentation de 3,1 % au regard de 2010 (4,9 % entre 2009 et 2010).

Au 1er janvier 2011, la population des conjoints actifs sur l’exploitation est constituée de 43 968 personnes (en baisse de 6,0 % par rapport à 2010).

 

La répartition par activité est la suivante :

2011

Nombre d’exploitants

%

Evolution 2011/2010

Bovins lait et mixtes

102 578

21

-2,7

Bovins, viande, ovins, caprins

81 087

17

-1,5

Cultures céréalières et industrielles

78 056

16

-0,9

Polycultures, élevages

60 696

12

-0,2

Viticulture

48 781

10

-2,1

Cultures spécialisées

30 256

6

-3,1

ETA, paysagistes

27 863

6

1,1

Elevage hors sol

24 835

5

-0,8

Equidés

11 638

2

3,9

Autres

23 428

5

-3,1

Total

489 218

100

-1,4

 48% des exploitants détiennent l’exploitation en nom personnel ; ils étaient 61% en 2002 et 52% en 2008. Par ailleurs 40% des exploitations sont en société, contre 30% en 2002.

42% des terres agricoles sont exploitées par des exploitants individuels, alors que 24% le sont sous forme de EARL et 21% en GAEC.

 

76% des exploitants sont imposés au réel (contre 74,5 % en 2010), alors que ceux imposés au forfait diminuent (118 686 contre 126 451 en 2010). L’assiette brute de cotisations sociales, établie sur les revenus de l’année 2010 ou la moyenne des trois années 2008, 2009 et 2010, diminue de 3,7 % en 2011 ; après des hausses vigoureuses en 2008 et 2009, l’assiette brute de cotisations avait marqué un recul notable pour les exploitants au réel entre 2009 et 2010 (- 11,1 %) et régresse encore entre 2010 et 2011, mais à un rythme moindre (- 2,7 %).

 

SOMMAIRE

La filière cuir, 8 124 entreprises et 69 282 salariés, se focalise sur la fabrication de chaussures et de maroquinerie (33% des effectifs de la filière), et la distribution de ce type de produit (59% des effectifs) ; les indépendants emploient prés de la moitié des salariés de la distribution.

 

 

Le cuir est surtout utilisé pour la fabrication de chaussure (53%), pour l’ameublement (13%), l’automobile (11%), les vêtements (10%), la maroquinerie (9%) et la ganterie (4%).

La fabrication de chaussures regroupe 100 entreprises industrielles (5 900 salariés) qui exportent pour 1 738 millions, en hausse de 27% au regard de 2008 ; mais on importe pour 4 683 millions (+21%), surtout de Chine et d’Italie. Les types de chaussures produites sont majoritairement de ville ou détente (55% des fabrications), pour l’intérieur (29%), le travail/sécurité (13%) et le sport (2%).

 

La fabrication de maroquinerie regroupe 450 entreprises industrielles et 17 000 salariés ; l’export se chiffre à 4 312 millions (+42%) et l’importation à 2 664 millions. La production concerne d’abord les sacs à main (62%), la petite maroquinerie (15%), les valises et articles de voyage (6%), les ceintures (6%), les bracelets montre (4%) et les cartables (2,5%).

 

La distribution des chaussures est d’abord le fait des chaines (37%), puis à égalité celui des indépendants (20%) et des magasins de sport (20%), les grandes surfaces pour 7,5% et les magasins d’habillement pour 5%. Si l’on cumule chaussures et maroquinerie, l’organisation de la distribution est la suivante :

 

Nbre d’entreprises

Effectifs salariés

% du CA global

Chaines

60

20 000

31

Grandes surfaces, magasins de sport

   

30

Détaillants en maroquinerie

2 076

3 700

16

Détaillants chaussure

5 000

16 000

15

Importateurs/ distributeurs grossistes

65

1 400

9

Total

7 200

41 100

100

 

 

SOMMAIRE

Services aux personnes : forte poussée du nombre d’auto-entrepreneurs en 2010, mais une part très faible de marché (0,3% des prestations des associations et autres entreprises privées)

 

En 2010, 891 millions d’heures ont été rémunérées pour les activités de services à la personne exercées au domicile de particuliers, (+0,3 % par rapport à 2009); cette quasi stabilité confirme le ralentissement observé depuis 2008, après la croissance soutenue de ce secteur depuis le début des années 2000

587 millions d’heures (en recul de 1,2%) ont été payées à des salariés directement employés par des particuliers à leur domicile ;  14% des employeurs ont eu recours à des mandataires (18% en 2006). 1,1 million de salariés ont effectué ce travail (dont 168 000 pour les mandataires),  correspondant à 282 000 emplois équivalents temps plein pour 40 heures hebdomadaires de travail et 322 000 pour 35 heures.

Les salariés des organismes prestataires ont quant à eux réalisé près de 305 millions d’heures (+3%); ils ont été au nombre de 385 000 (+4 % en 2010, après +8 % en 2009). Ces salariés sont pour 74 % d’entre eux en CDI. Le temps partiel concerne 88 % d’entre eux ; les salariés de plus de 50 ans représentent 30 % des effectifs des organismes,  les jeunes de moins de 26 ans, 12 % et les femmes 93 %.

 

Le nombre de salariés employés directement par des particuliers a augmenté de 1 % en 2010 (après +2 % en 2009 et +3 % en 2008), tandis que les effectifs des organismes prestataires se sont accrus de 4 %.

L’activité d’assistante maternelle n’est pas exercée au domicile des particuliers et, à ce titre, elle ne fait pas partie stricto sensu du champ des services à la personne ; néanmoins, sa proximité avec l’emploi direct, conduit à s’y intéresser. En 2010, près de 853 000 particuliers employeurs ont fait garder au moins un de leurs enfants chez une assistante maternelle, soit une progression de 4 % (après +4 % en 2009). Le nombre d’assistantes maternelles est de 302 000 et augmente de 3 % entre mi-2009 et mi-2010 ; ces métiers sont quasi exclusivement exercés par des femmes (98 % pour les gardes à domicile et près de 100 % pour les assistantes maternelles). La féminisation des autres salariés, travaillant chez des particuliers, est aussi très marquée (85%). L’âge moyen est de 46 ans pour les employés de maison et les assistantes maternelles, 38 ans pour les gardes d’enfants au domicile.

Avec les assistantes maternelles gardant des enfants à leur domicile, le secteur des services à la personne employait, au 2eme trimestre 2010, près de 1,8 million de salariés.

 

Le recours des particuliers employeurs au chèque emploi service universel (Cesu) pour rémunérer leurs salariés poursuit sa progression : 78 % des particuliers employeurs l’utilisent mi-2010, contre 56 % mi-2002 ; à l’inverse, le nombre d’employeurs envoyant une déclaration nominative simplifiée (DNS) est en recul continu (18 % à la mi-2010, contre 39 % mi-2002). Les autres particuliers (4 %) utilisent la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje), réservée aux parents dont les enfants ont moins de 6 ans. Sur les 587 millions d’heures rémunérées au domicile des particuliers employeurs, 68%  ont été déclarées via le Cesu, 21% via la DNS et 11 % avec le chéquier Paje.

56 % concernaient des tâches d’aide aux personnes âgées, 24 % des travaux ménagers et 8 % de la garde d’enfants, les autres activités restant marginales (4 % pour le soutien scolaire, 2 % la garde malade, 2 % à l’assistance aux personnes handicapées, 2 %  la préparation de repas à domicile ou commissions).

 

16 428 entreprises privées appartiennent au secteur des services aux personnes et concernaient de l’ordre de 131 000 salariés ; leur nombre est en forte hausse entre 2009 et 2010, du fait des auto-entrepreneurs :

 

 

Nbre au 31/12/2009

Nbre au 31/12/2010

Evol du nbre entre

2009 et 2010

Répartition

En 2010

Associations et organisme publics

7 714

7 743

0,4

32

Dont associations

6 256

6 281

0,4

26

Dont organismes publics

1 458

1 462

0,3

6

Entreprises privées

11 958

16 428

37,4

68

Dont hors auto-entrepreneurs

9 877

11 307

14,5

47

Dont auto-entrepreneurs

2 081

5 121

146,1

21

Ensemble

19 672

24 171

22,9

100

 

Les entreprises privées sous mode prestataire continuent leur percée : le nombre d’heures rémunérées s’élève à 61 millions en 2010, soit une hausse de 25 % en un an ; l’activité prestataire reste cependant toujours largement dominée par les associations (68 % des heures rémunérées, mais en baisse de 1,7 %).

Les auto-entrepreneurs, s’ils sont nombreux, ne représentent que 0,3% des heures effectuées par des organismes prestataires (1 million d’heures) ; 35% ont fourni des prestations de ménage/repassage, 31% du jardinage, 8% du bricolage, 7% de l’assistance informatique, 6% du soutien scolaire et 6% des cours à domicile.

 

 

SOMMAIRE

Le dispositif Jeunes Entreprises Innovantes a permis entre 2004 et 2010 la conservation de 4 600 emplois, en assurant une meilleure pérennité des entreprises, et la création de 12 000 emplois supplémentaires

 

1 300 bénéficiaires sont entrés à la création du dispositif en 2004, 2 600 en 2010 ; destiné aux entreprises de moins de 8 ans, l’âge moyen des JEI y est de 4 ans et 2 mois (en 2010, 27% ont au moins 4 ans). En 2010 toujours, au total 4 400 entreprises ont bénéficié d’exonération de charges sociales (724 millions d’euros) et fiscales (74 millions d’euros) ; elles étaient 3 870 en 2009.

 

Les JEI sont à 86 % dans le secteur des services aux entreprises, tant dans le domaine de l’information et communication que dans le secteur des activités scientifiques et techniques.

 

 

Nbre d’entreprises 2010

%

Effectif salariés 2009

%

Emploi médian

Emploi moyen

Services aux entreprises

2 272

86

14 878

85

 

 

Dont Informatique, communication

1 166

44

8 261

47

5

7

Dont services scientifiques et techniques (R&D, ingénierie, études techniques…)

1 106

42

6 617

38

4

6

Industrie (fab équipements électroniques, informatiques, pharmacie, chimie…)

281

10,5

2 053

12

De 2 à 5

De 5 à 9

Commerce

94

3,5

498

3

3,5

5

Autres

5

 

164

     

Total

2 652

100

17 593

100

4

7

 

Près de la moitié des JEI sont basées en Île-de-France et plus d’un quart dans les régions Rhône-Alpes, PACA, Languedoc-Roussillon et Bretagne.

Un tiers des JEI sont présentes dans un pôle de compétitivité, et la quasi-totalité des pôles comptent au moins une JEI.

En 2009, les bénéficiaires emploient en moyenne 8,6 salariés (contre 4 en moyenne avant de rentrer dans ce statut) ; elles ont pour les ¾ une valeur ajoutée positive ; mais 45% seulement dégagent du bénéfice ; les plus grandes sont celles qui ont les résultats les plus déficitaires, sachant aussi que ce sont celles qui emploient le plus :

 

 

Effectif moyen

Chiffre d’affaires en K€

Valeur ajoutée en K€

Excédent brut d’exploitation

Ensemble des bénéficiaires 2009

Moyenne

8,6

550

208

-178

Médiane

5

189

98

-26

Génération 2004 et encore sous ce statut en 2009

Moyenne

15

1 684

744

-249

Médiane

10

535

271

-44

         

 

Les JEI ont crée 20 000 emplois supplémentaires en 6 ans, en plus des 15 000 dont elles disposaient déjà ; le nombre d’emploi salarié moyen en 2009 varie de 3,4 pour ceux qui ont moins d’un an dans le dispositif à 11 à 13 pour ceux qui ont au moins 6 ans :

 

Ancienneté

Moins d’un an

1 an

2 ans

3 ans

4 ans

5 ans

6 ans

7 ans

8 ans

Nombre moyen de salarié

3,4

5,2

6,7

7,4

8,8

9,3

11,2

12,8

11,6

 

En ce qui concerne la génération 2004 dont les entreprises sont toujours sous statut JEI en 2009, 94% ont produit du chiffre d’affaires ; 80% ont une valeur ajoutée positive et 46% ont un excédent brut d’exploitation positif. Elles ont augmenté leurs effectifs de 50% et ont connu une forte croissance de leur chiffre d’affaires (+161%) et de leur valeur ajoutée (226%). Plus de la moitié ont exporté (Les exportations représentent même pour 10% d’entre elles plus de 77% de leurs ventes).

 

L’investissement y est important tant en matériel, qu’en immatériel, et bien sur en personnel ; les dépenses totales en 2009, hors investissements,  se sont ainsi réparties, les salaires et chargent comptant pour prés de la moitié des dépenses :

 

 

Dépenses totales en K€

En %

Salaires

Charges sociales

Services (locations, études)

Marchandises et matières premières

Autres

Moyenne

952

100

35

9

36

10

9

Médiane

417

100

41

8

32

0

19

 

Les exonérations de charges (affectées aux seules dépenses de personnel liées à l’innovation)   représentent une baisse des coûts salariaux de 13% (jusqu’à 20% pour ¼ des entreprises) et de 6% des coûts totaux.

 

Évaluation de l’impact de court terme du dispositif :

L’analyse est focalisée sur la période 2002-2005 et porte sur les services aux entreprises.

Avant même de recevoir les aides JEI, les (futures) entreprises bénéficiaires étaient déjà particulièrement dynamiques comparativement aux autres très jeunes entreprises appartenant à des secteurs d’activité identiques.  Les entreprises entrées dans le dispositif JEI étaient ex ante plus petites en termes de valeur ajoutée, mais connaissaient  un niveau d’emploi 1,5 fois plus élevé en moyenne, avec une croissance de leurs effectifs plus dynamique.  Leur chiffre d’affaires était en très rapide progression, mais avec une valeur ajoutée négative. Leur capital initial comme l’intensité des investissements était plus importants. Enfin, leur structure financière (taux d’endettement, ratios d’autonomie financière et de solvabilité) s’avérait assez favorable.

Le fait d’entrer dans le dispositif entraîne une dynamique d’emplois plus forts, et un ralentissement très significatif des destructions des jeunes entreprises. Par contre, aucun effet robuste n’est obtenu en ce qui concerne l’investissement et la capacité d’endettement.

 

Évaluation de l’impact à plus long terme du dispositif JEI sur l’emploi : sur une plus longue période (2004-2009), les JEI entrées dans le dispositif représentent 35 000 salariés dont près de 20 000 ont été embauchés après l’entrée de ces entreprises dans le dispositif ; l’effectif moyen est passé de 7,2 à 15,3 salariés (de 6,6 à 10,6 salariés pour les autres entreprises) ; en revanche, les JEI sont en moyenne en déficit. Ce déficit moyen persiste au cours du temps.

 

Plus précisément en ce qui concerne l’emploi et la pérennité des entreprises des générations 2005-2009, on observe un taux de cessation plus faible permettant de conserver 365 entreprises, de sauvegarder ainsi 2 763 emplois, alors que ces mêmes entreprises en créaient 7 239 supplémentaires :

 

 

Différentiel des taux

de mortalité

Nbre d’entreprises supplémentaires

conservées

Emplois préservés

Créations d’emplois

supplémentaires

2005

0,2

1

6

295

2006

15,8

77

554

774

2007

18,8

78

590

1 885

2008

19,7

101

772

2 326

2009

20,4

108

841

1 960

Total période

 

365

2 763

7 239

 

 

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