Au Japon, 82% des PME sont liquidées lorsque le dirigeant part en retraite et seulement 18% reprises, essentiellement dans le cadre familial


« Pérennité et transmission des PME japonaises : les leçons du modèle français », Entreprendre et Innover, septembre 2012

 Enquête de Japon Finance Corporation Research Institute de juillet 2009 avec 9 387 répondants (67% de moins de 20 salariés et 33% de plus de 20 salariés) ; 87% des entreprises japonaises ont moins de 9 salariés.

 

Le japon se caractérise par des entreprises familiales de longue tradition, privilégiant la succession familiale. Les dirigeants y sont âgés (48% ont plus de 60 ans dont 18% ont plus de 70 ans) avec une moyenne de 57-58 ans.

45% des répondants ont décidé les modalités de transmission, 34% le souhaiteraient mais ne l’ont pas fait et 19% estiment la question prématurée.

Ce sont essentiellement, dans les entreprises où la transmission est décidée, les fils cadet (les 2/3 des repreneurs) qui succèdent à leur père et peu les autres fils ou filles :

 

Fils cadet

Autres fils

fille

Mari de la fille

Conjoint

Autre parent

Employé

Tiers

Total

Entreprise de moins de 19 personnes

66,4

11,0

5,4

5,3

0,6

4,4

5,7

1,3

100

Entreprise de plus 20 personnes

67,2

7,2

3,7

5,1

0,3

9,6

5,9

1,0

10à

Une difficulté majeure se pose dans la reprise, la caution personnelle exigée par la banque lors du prêt, ce qui exclut le plus souvent une reprise par un tiers externe. A cela, il faut ajouter les taxes sur la succession.