26 400 entreprises du paysage (entretien et création d’espaces verts et de jardins), en hausse de 33% depuis 2008 du fait des auto-entrepreneurs ; 94% des entreprises ont moins de 10 salariés et totalisent 40% du chiffre d’affaires de la profession et 57% des actifs (dirigeants d’entreprise compris).


2011, Chiffres clés du secteur du paysage, UNEP, lu septembre 2011

On passe de 14 400 entreprises à 26 400 entre 2004 et 2010, avec une augmentation du nombre d’entreprises dans chaque taille d’entreprise, notamment dans la tranche des sans salarié, le fait des auto-entrepreneurs ; 6 700 entreprises de service à la personne (petits travaux de jardinage) ont été crée en 2010, contre 2 700 en 2008 :

 

Pas de salarié

1 à 5 sal

Plus de 5 sal

Total

Nombre en 2004

Nombre en 2010

2004

40

40

20

100

5 700

16 250

2006

35

44

21

100

5 800

7 050

2008

53

32

15

100

2 900

3 100

2010

61

27

12

100

14 400

26 400

 43% des entreprises en 2010 ont été crée depuis moins de 5 ans et 64% depuis moins de 10 ans ; à contrario, 52% des entreprises de plus de 20 salariés ont été crées avant 1990.

L’activité se répartit en 2 groupes, 56,5% en 2010 pour la création de jardins et d’espaces verts et 43,5% pour leur entretien (une répartition qui n’a guère changé depuis 2006). L’entretien domine chez les moins de 6 salariés.

 

Le chiffre d’affaires a stagné entre 2008 et 2010 (4,97Md€) alors qu’il était de 4 Md€ en 2004 et de 4,4Md en 2006 ; les entreprises anticipent une hausse pour 42%, la stabilité pour 47% et une baisse pour 11%. Les TPE ont réalisé 40% du chiffre. Par ailleurs la création d’espaces verts connait un chiffre moyen supérieur à l’entretien (68 000 en 2010 contre 47 000€) :

 

Pas de salarié

1 à 5 sal

6 à 9 sal

10 à 19 sal

20 à 49 sal

50 sal et plus

total

Chiffre 2010

550

865

650

950

1 365

590

5Md

Répartition

9

18

13

20

29

11

100

CA/actif

31 200

47 500

55 100

74 200

91 000

72 000

59 400

 La clientèle est majoritairement de particuliers pour les plus petites entreprises et de marchés publics et entreprises  pour les plus grandes ; la structure de la clientèle a peu bougé.

Clientèle

Pas de salarié

1 à 5 sal

6 à 9 sal

10 à 19 sal

20 à 49 sal

50 sal et plus

Particuliers 77 65 54 42 21 12
Marchés publics 6 11 20 30 48 54
Entreprises 16 23 25 27 31 34
Total 100 100 100 100 100 100

  La moitié ont investi en 2010 contre 68% en 2009, majoritairement dans les véhicules, le matériel de chantier :

  2004 2006 2008 2009
% Montant en milliers € % Montant % Montant % Montant
Matériel de chantier et outillage 53 129,9 49 137,2 48 145,6 46 124,2
Véhicule 33 80,8 40 112,0 39 117,6 45 120,3
Travaux et biens immobiliers 7 17,2 7 19,2 10 29,5 6 17,6
Matériel informatique 6 14,7 3 9,2 2 5,4 2 6,1
autre 1 2,4 1 2 1 1,9 1 1,8
Total 100 245,0 100 280,0 100 300,0 100 270
                 

85 050 actifs dont 57% dans les TPE 28% des actifs du secteur sont par ailleurs des salariés et 72% des non-salariés. Entre 2004 et 2007, on passe de 14 700 à 23 550 non-salariés (+60%)  et de 50 700 à  61 500 salariés (+ 21%):

 

Pas de salarié

1 à 5 sal

6 à 9 sal

10 à 19 sal

20 à 49 sal

50 sal et plus

Total

Nombre 16 800 19 350 12 100 13 300 15 300 8 200 85 050
Répartition 20 23 14 15,5 18 9,5 100

 88% des salariés sont des hommes et 61% des moins de 36 ans ; l’ancienneté moyenne au sein de l’entreprise est de 5,5 ans (4 ans pour les moins de 6 salariés et 7,5 ans pour les plus grandes tailles). 83% sont en CDI, 14% en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation et 3% en CDD ou contrats saisonniers. 90% sont à temps complet ; 86% sont sur le terrain.

 

77% sont des ouvriers, 15% des agents de maîtrise/cadre et 8% des employés. Le niveau de formation initiale a évolué entre 2001 et 2010 dans deux niveaux de formation : 40% ont au plus le CAP (46% en 2010), alors que 21% ont le bac professionnel (contre 15%). 26% des salariés ont par ailleurs bénéficié d’une formation continue (19% des entreprises allant au-delà de la loi).

 

En ce qui concerne la formation initiale du dirigeant, la formation technique a progressé de niveau bac professionnel et BP (de 22% en 2004 à 36,5% en 2010), alors que la formation bac+2 et au-delà a régressé (de 45 à 30,5%, le fait des auto-entrepreneurs).

 

Il y a eu 28 100 embauches en 2010, mais 27 800 départs, conduisant à une création nette d’emploi de 300. 38% des entreprises concernées par le recrutement ont connu des difficultés (63% le manque de motivation, 55% le manque de qualification, et 31% absence de candidature). 23% envisagent accroître leur effectif et 3% de le réduire.